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Charline&Alek - all that we are

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Charline & Alek

© Kaiji

• Sur une centaine d’enculé que je vois défiler devant mes yeux en ce moment même, je me demande lequel serait capable de l’impossible, lequel d’entre eux serait capable de devenir tellement mauvais au point de me tirer dans la tête juste parceque je suis là, assis à observer tous ces gens passer et à me demander comment ils ont pu en arriver là, rentrer dans cette routine qui est la leur, faire les même choses, tous les jours, à la même heure, les même gestes, les mêmes endroits, les même actions, putain mais qu’elle est cette vie que vous avez ?! Vous n’avez pas envie d’un peu de changement ? D’envoyer voler toute cette routine de merde qui s’est installé chez vous, vous transformant en un bel enculé de première toujours prêt à niquer son prochain. Pff, putain réveillez-vous, arrêter d’être le clone d’un clone d’un clone, claquer votre chaussure sur la gueule de votre patron, arracher les cheveux de sa secrétaire, vivez votre vie et ne devenez pas un de ces moutons que j’suis en train de regarder, évitez… Vous portez des masques, vous portez du faux sang, mais au final, ce déguisement de monstre en est-il vraiment un ? Est-ce qu'au fond, ce soir, vous n'allez pas pouvoir réveler votre vrai nature ? Un monstre parmis les montres. J'étais là, me fondant dans la masse, vêtu d'habits craqué, déchiré et ensanglanté, les cheveux caché sous un bonnet, le visage recouvert de fausse cicatrice, j'étais comme vous, nous étions tous pareil ce soir, je pense juste... Différement. J'ai pas encore été foutre les pieds dans tous ces endroits qui vont me faire me chier dessus, j'étais juste là, posé devant Harvard, le pied en appui contre ce mur, je fumais ma cigarette, elle se consummait, petit à petit, elle allait mourir, j'allais la jeter, et ça, tout comme nous. •
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Halloween, c'était sûrement LA fête que je préférais de l'année. Bien loin de l'ennui mortel de Noël ou de la coutume bizarre de fêter le nouvel an. Non, halloween, c'était spécial. A Halloween, on pouvait tout faire. Du moins, c'était toujours de cette façon là que je l'avais vu. Alors bien sûr que je mettais un point d'honneur à y participer. Et bien sûr que je sortais le grand jeu. La fortune de papa Kovalevski avait servit à me payer un costume hors de prix ainsi que tout les accessoires pouvant aller avec. De quoi rendre la soirée mortel. Déjà bien enfumée, j'déambulais dans la rue cherchant à rejoindre Harvard. Fallait même pas chercher à comprendre qu'elle était mon déguisement. C'était rien et tout à la fois. Sexy, provocant et flippant en même temps. Du moi tout crachée fallait dire. Si bien que j'savais que personne au final ne serait vraiment étonnée de me voir arriver habillée de la sorte. L'avantage d'être moi en somme. Les films d'horreurs était à l'honneur pour la soirée et m'semblait bien que tout Harvard avait été redécoré pour l'occasion. De quoi faire trembler les plus peureux. Et à l'entrée, sagement adossé contre le mur, j'discernais Alek sans grande difficulté. L'air nonchalent, blasé. Effectivement, c'était bien lui. D'un mouvement rapide, j'prenais la cigarette se trouvant entre ses doigts aspirant une longue bouffé de fumé. « Le jour ou tu tireras pas la tronche, j'penserais qu'y a sûrement un problème. »
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• Je réfléchis à comment tout ça va se dérouler, à comment le futur va s’assombrir au fur et à mesure que le temps passe, ou s’éclaire, comme je l’espère. Je regarde derrière moi, et je vois tout ce passé auquel j’ai dû faire face, je vois ce changement dans ma vie, il est tellement net. Un changement auquel je ne m’attendais pas, pour moi, à vingt-neuf ans et onze mois je pensais en être au même point, un vrai petit enculé continuant de baisé n’importe qu’elle fille juste pour satisfaire ces envies, sans aucun lendemain, sans aucune arrières pensés. J’me voyais réfléchir à trente ans et un mois à quelle seule et unique femme j’allais devoir penser, pour espérer me marier avec, fonder une famille. J’me voyais à trente-deux ans et trois mois avoir mon premier enfant, l’appeler Moundir ou une merde du genre, j’me voyais acheter un chien à trente-deux ans et quatre mois, il aurait été le fidèle protecteur du petit Moundir, ou d’une Moundira, j’sais pas de quel sexe il aurait été, un chien appelé Jean-Claude, en homme à un célèbre philosophe des temps Modernes du même prénom, Van Dam. Dans ma tête, ma vie était toute tracé, toute dessiner, des plans bien précis, mais j’avais pas réalisé que le bonheur, le vrai, c’était pas ça, qu’il pouvait arriver à tout moment. J’étais pas conscient de l’étendu de la chance que j’allais avoir. Et heureusement, car ça m’aurait fait peur. J’avais un tout autre chemin à suivre, et j’avais décidé de le prendre, de ne pas laisser cette chance passer. J'avais bien fait, désormais, ma vie était parfaite, j'avais un fils qui s'appelait Quincy et pas Moundir, une femme parfaite et j'avais même le chien, sauf qu'il ne s'appelait pas Jean-Claude. J'étais là, contre ce mur pas tout à fait prêt à foutre les pieds dans cet endroit, et, sans avoir le temps de comprendre, je vis une main attraper ma cigarette. « Le jour ou tu tireras pas la tronche, j'penserais qu'y a sûrement un problème. » Je lève la tête et Charline me fait face, ça a beau être ma meilleure amie, elle peu pas venir et me piquer ma clope comme ça, genre normal. J'en ressort une de mon paquet sans rien dire, moi qui voulait arrêter, c'est mal partie, et, une fois allumer, j'ui crache la fumée à la gueule et je me décide à lui répondre. "J'suis heureux, ça se voit peut-être pas parceque j'vais pas sourire tout seul comme un con, mais... J'suis heureux !" Imaginez la scène, j'suis là, contre mon putain de mur, et je rigole tout seul. Direct l'asile vient avec son beau camion blanc et m'embarque. •
 
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C'était parfois dingue. Alek était mon meilleur ami et si parfois j'avais l'impression de le connaître sur le bout des doigts, d'autre fois, il me semblait faire face à un parfait inconnu. C'était sûrement ce qui rendait les choses bizarre. Mais quoi qu'il en soit, il faisait partit des rares personnes pour qui je serais prête à faire plus ou moins n'importe quoi. "J'suis heureux, ça se voit peut-être pas parceque j'vais pas sourire tout seul comme un con, mais... J'suis heureux !" Aussi étrange que ça puisse paraître, j'voulais bien le croire. Alek faisait partit du lot de personne dont les émotions étaient parfois dur à discerner. C'était tout ou rien avec lui et il était vrai que souvent, le manque de sourire sur son visage ne voulait absolument pas dire qu'il était malheureux. D'ailleurs, comment pourrait-il l'être ? Il avait une femme qui l'aimait vraiment, un petit garçon adorable. Bref, tout pour être heureux. Parfois, je l'enviais. On avait le même âge et pourtant, il me semblait que jamais je n'arriverais à mener la petite vie parfaite que lui possédait. Peut être par manque d'attachement, ce qui était fort probable. J'avais trop peur de m'engager dans quoi que ce soit pour m'imaginer mariée et avec des gosses. Peut être qu'au final, ça n'arriverait jamais et que je resterais dans mon univers de fête et de drogue jusqu'à être complètement décrépie. A moins de mourir d'une overdose avant ce qui au final, ne serait pas plus étrange que ça. « Nevada n'vient pas ? » Question bête, elle aurait été la dans le cas contraire. « J'propose qu'on s'mette la tête à l'envers ce soir. » Comme tout les soirs.
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• Plus j’y réfléchis et plus j’me dis que j’suis loin d’avoir la vie de tous ces gros connards prétentieux à la mord moi le nœud que l’ont voit dans tous ces films qui nous donnent la gerbe. Cette vie faites de luxe, de rire et de trahison à la amour gloire et beauté ne me donnent pas envie. J’ai pas envie d’avoir un enfant star travaillant à Disney, une femme mannequin en pleine dépression suite à la rupture de son contrat avec l’un des plus grands couturiers du pays, un frère cocaïnomane suçant des bites pour avoir sa dose et une petite sœur qui passerait son temps à balancer tous ce fric que mes ancêtres ont gagné durement, pour qu’elle finisse ensuite par se faire violer par je ne sais quel ivrogne qui l’aurait vu passer par là et qui n’aurait eu qu’une envie, lui faire regretter d’être riche, de balancer tout son bonheur de la sorte, alors que lui, misérable petit homme, il est triste, malheureux comme un gnome. Alors venez pas me casser les couilles, j’aime cette vie que j’ai, cette famille qui m’entoure. J’veux pas ressembler à un acteur raté qui finirait par se pendre à son rideau de douche après avoir avalé une bonne grosse dose de morphine. J’veux pas de cette vie de luxe ou j’pourrais me torcher le cul avec des billets de cent dollars, j’veux pas de toute cette merde, de cette pourriture qui m’aurait envahi et pourri de l’intérieur comme une gangrène. Sucer moi la bite, car jamais je ne serais ce Mitch, star du petit écran, avec ces cheveux en arrière maintenu grâce à de la cire, arborant fièrement toute sa thune. J'aime ma vie, j'aime ma famille, j'aime mes amis et cette façon qu'on a tous de vivre. Que ça soit Charline ou moi, on a toujours fait ce qu'il nous plaisait, on a jamais cherché à trop se prendre la tête. « Nevada n'vient pas ? » J'hausse les épaules. Pour le moment non, elle ne vient pas, mais, ça ne saurait tarder. "Pas tout de suite, elle avait deux trois trucs à finir mais elle va pas tarder j'pense..." Après tout, elle avait beau être ma femme, ont avaient chacun nos amis, ont étaient pas obligé d'être tout le temps collé ensemble. « J'propose qu'on s'mette la tête à l'envers ce soir. » Un sourire se dessine sur mes lèvres, et là, j'pense qu'elle peu voir que j'suis heureux non ? C'est pas ça qu'elle me demandait ? De sourire ? "Pourquoi pas ! Après tout, j'préfère voir des clowns après bu que les voirs clean, p'tête que ça passera mieux..." Ouais, j'ai peur des clowns, et alors ? •
 
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Une mauvaise habitude pour certaine personne, un quotidien pour moi. Y avait rien de mal à boire, à être à l'envers à chaque soirée et à finir par vomir ses tripes en fin de soirée. Y avait rien de mal à profiter de la vie et de tout les petits plaisir qu'elle pouvait donner. Rien de mal à s'comporter comme des alcooliques. Moi, ça m'donnais une sensation de liberté. Comme si une fois ennivrée d'alcool, j'avais la sensation de pouvoir tout faire. C'est ça qui me plaisait au final. M'sentir libre de faire tout ce dont j'avais envie. Ne plus ressentir aucune limite et laisser l'alcool me porter au gré de ses envies. J'aimais cette sensation et personne ne pourrait me l'enlever. J'avais tentée pendant quelques mois d'être cette gentille petite Kovalevski que tout le monde désirait. D'arrêter de boire, de fumer et d'être la petite fille parfaite pour suivre les traces de ma très cher soeur, Apple. Apple et Kenny, les fiertés de la famille. Les trophés que tout le monde semblait vouloir exiber aux yeux du monde alors que je n'étais que le vilain petit canard loin d'apprécier les valeurs qu'on tentait de m'inculquer. J'avais essayée, de toute mes forces de rentrer dans les rangs. D'enfin voir une once de fierté sur le visage de ce géniteur qui semblait tant avoir honte de moi puis.. Il était mort. Purement et simplement. Alors à quoi bon ? Les Mathers étaient comme ma famille, la drogue était mon ami et j'aimais la légèreté de la vie quand mon cerveau était trop imbibée de substances. J'allais pas arrêter. "Pas tout de suite, elle avait deux trois trucs à finir mais elle va pas tarder j'pense..." C'était chouette. Leur vie à tout les deux. Ils avaient beau être en couple, ils se collaient pas au cul à longueur de temps. Pas comme Kenny et Anya. Ah Anya, la princesse de mon cul. Il était pas venu le jour où j'pourrais enfin l'encadrer. "Pourquoi pas ! Après tout, j'préfère voir des clowns après bu que les voirs clean, p'tête que ça passera mieux..." Une phobie que je ne comprenais pas mais qui me faisais doucement rire. Après tout, un clowns était censé être drôle, pas flippant. Mais y avait des tonnes de chose que je ne cherchais plus à comprendre venant d'Alek maintenant. « Allons y alors. » Je passais mon bras autour du sien l'entraînant dans les couloirs quasi vide de l'université. De temps à autre, des cris se faisait entendre comme pour perpétuer l'ambiance si angoissante d'Halloween. Un étalage de boisson finissait par se dessiner sous nos yeux et j'attrapais deux verres que je remplissais sans prendre la peine d'ajouter du diluant. « Santé ! »
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• Lors de l’enfance, rien n’importe plus que s’amuser et profiter, aller voir blanche neige, se demander si les sept nains existent vraiment, et si bien sûr, la sorcière a vraiment ce gros boutons vraiment moche sur le nez, osez manger cette fameuse pomme rouge en faisant comme si vous tomber dans un long sommeil. Vous allez vous prendre pour Aladin en montant sur le grand tapis du salon et faire comme si vous voliez, mais bien sûr, vous faites plus du sur place qu’autre chose, frottant toutes les lampes que vous trouvez pour espérer voir sortir ce fameux génie, mais rien, rien ne se passe, juste votre mère qui vous demande d’arrêter de secouer ces belles lampes car étant maladroit, vous risquerez de la casser. Vous allez donc vous prendre pour un guerrier comme action man, mais vous allez plus vous faire mal qu’autre chose. L’enfance est une période sacrée, période où vous vous découvrez, où vous allez commencer à comprendre ce monde qui vous entoures, assis là à regarder le monde évoluer, vous allez comprendre mais aussi vous posez une multitude de questions existentielles, comme toutes personnes de votre âge à vrai dire. C’est à cette période que vous allez découvrir que le père Noël n’existe pas, du moins, il parait… On est innocent, on ne sait pas ce que le monde et l'avenir peu nous réserver, et, c'est seulement quand on grandi, que toutes les responsabilités nous tombent sur la gueule sans qu'on ai le temps de les voire venir. Tellement de reponsabilités qu'ont savaient plus vraiment où donner de la tête. J'pense que toutes les personnes que l'ont rencontre sont lié à nous de proche ou de loin. Prener l'exemple de Charline, c'est la petite soeur du mari de ma cousine, et, on se connait depuis plus de temps qu'Anya et Kenny se connaisse. Tout est lié. Elle avait toujours été là pour moi lorsque j'avais besoin d'elle, elle était comme une soeur pour moi, comme la petite gamine que j'dois protéger, et ça, malgré le fait qu'on ai le même âge. Bref, jetant ma clope, je me mis à la suivre dans les long et grand couloir d'Harvard pour ensuite arriver au saint graal de la soirée, l'alcool. Me servant rapidement un verre qu'elle me donna, la jeune femme lâcha un « Santé ! » que je salua d'un geste de la tête avant de boire d'un trait mon verre. "Cette merde ça va m'aider à tenir la soirée, j'te jure que y'a pas intérêt qu'on me fasse peur !" Ouais, par moment il m'arrivait d'être une grosse lopette, et c'est vachement chelou j'vous assure. Autant tu vas me mettre un serpent devant la gueule, j'vais pas bouger, alors que si tu me fous un gars déguiser en fantôme devant moi, j'vais me chier dessus, va comprendre le truc. Regardant les alcools qui se trouvaient ici, je repris la parole. "Alors, ça c'est toujours pas arrangé avec ta sœur ?" Ouais, j'savais qu'entre elles, ça allait pas pour le mieux, elles avaient les deux un fort caractère, et, fallait bien que j'aborde le sujet sensible maintenant pour ensuite parler de choses plus... Joyeuse diront nous. •
 
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Et d'une traite, j'enfilais le verre d'alcool ne grimaçant même pas au coup désagréable. Non. J'me concentrais sur le positif. Comme la chaleur qui venait envahir ma gorge d'un coup. Puis en continuant sur cette lancée, je savais très bien que je finirais par avoir la tête qui tourne, l'envie de rire pour un oui et pour un non et sans déconner, c'était ce que je préférais par dessus tout. Retomber dans l'insouciance et simplement rire du truc qui en temps normal m'aurait parut totalement anodin. Alors on pouvait bien dire que j'étais pitoyable, on pouvait bien penser que je n'étais qu'une bitch droguée mais honnêtement, ça m'importait peu. J'avais absolument pas besoin d'avoir des tonnes d'amis. J'avais pas non plus envie que les gens soient compréhensif à mon égard. Beaucoup de personne avait mit mes moments d'égarement sur le compte de la mort de mon père. C'était la solution facile pour ne pas voir qu'en réalité, j'avais toujours été comme ça. Une droguée couchant avec le premier venu juste pour passer le temps. J'en avais pas honte. Absolument pas. Et j'me fichais bien de savoir que j'étais cataloguée comme celle s'étant tapée la moitié d'Harvard. Au pire, ça faisait quoi ? J'arrivais même pas à la cheville de Konrad ou bien encore Ricardo. Mais c'était bien connue qu'en était une fille, c'était bien sûre des insultes que je devais me prendre en plein visage. Rien à foutre. Il était pas venu le jour où je me rendrais malade pour les jugements des autres. J'avais jamais eu honte de ce que j'étais. J'avais toujours assumée puissance mille ne pas être la petite fille parfaite et il était hors de question que je change quoi que ce soit pour entrer dans les sois disantes normes que la société voulait nous imposer. Bref, j'continuerais à faire chier mon monde, à me bourrer la tronche jusqu'à pas d'heure et à profiter de la vie comme je savais si bien le faire. « T'inquiète pas, j'suis ton garde du corps. Au moindre dérapement, j'te sauverais la vie et éviterais que tu tombes dans les pommes. » J'trouvais ça drôle de voir les situaitons s'inverse. Moi, Charline Kovalevski, j'étais plus courageuse qu'Alek. Du moins, dans cette ambiance là. Halloween avait toujours été et de loin ma fête préférée alors bien sûr que je ne partais pas en courant au moindre bruit suspect. Evidémment que je ne me mettais pas à pleurer à la vue d'un déguisement un peu trop réaliste. J'trouvais juste ça amusant, sans plus. « D'aussi loin que tu te souviennes, cite moi une fois ou tout allait bien avec Apple. » La réponse était bien évidemment jamais. Mes rapports avec Apple n'avait jamais été ce qu'on pouvait appeler réellement fraternel. Y avait un truc entre elle et moi qui ne passait pas. Le genre de chose qui faisait qu'on avait du mal à se supporter. Une divergence au niveau de nos opinions qui nous empêchaient de se supporter très longtemps. C'était la vie et jumelle ou pas, je m'y étais faite. Je me servais donc un nouveau verre, toujours prête pour me mettre la tête à l'envers avant de reprendre. « Elle est d'un ennui à mourir. J'sais pas comment tu fais pour la supporter. »
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• Toutes les légenses sont tombés. Nous navons plus personne en qui croire, plus personne à suivre. Plus aucun modèle qui pourrait nous guider pour l'avenir. Nous sommes seuls, totalement seuls à l'abandon avec aucun but précis. Nous ne savons pas vraiment ce que nous allons faire de nos vies, si nous allions vivre, si nous allions mourir. Dans un certains abandon de nous même, on se laissait tous aller à notre manière, certains choisisaient l'alcool, d'autres le sexe, quelques un la drogue, et puis, de nombreux faisaient comme moi, ont essayaient de vivre à notre façon, à coup de poing dans la gueule pour se frayer un chemin, pour s'en sortir et montrer au monde qu'on a réussi. L'argent n'était pas le problème, mon compte était aussi gros qu'une paire de couille qui ne se serait pas vider depuis des centaines d'années. Le problème, c'est que l'argent n'était pas la solution à tout, la réponse à tout. Est-ce que tu vas pouvoir rammener à la vie un être cher avec ta thune ? Est-ce que tu vas pouvoir te laver de tous tes putains de pêché avec ta thune ? Est-ce que tu vas pouvoir être apprécier seulement pour la personne que tu es à tes soixantes ans, par ta femme de vingt trois ans ? Non, putain c'est un non pour toutes ces questions. J'sais pas si tu le comprends, mais avoir de la thune, c'est bien, sérieusement, c'est vachement bien même, mais, y'a pas que ça, dans ta putain de vie, tu pourras pas faire tout ce que tu veux en claquant des billets à la gueule des gens. J'avais trouvé l'amour sans avoir à payer, j'avais construit une vie dont j'étais fier, et, j'voulais faire le bien autour de moi, j'voulais que tout le monde soit heureux, que tout le monde soit ami, mais, j'savais très bien que c'était pas possible, j'savais très bien que j'pouvais me rentrer un gros doigt, non, un poing dans le cul même. C'est impossible, et j'en suis la preuve vivante. Combien de fois j'ai voulu foutre mon poing dans la gueule d'un gars ? Combien de fois je vais vouloir encastrer la gueule d'un connard contre une table ? Je ne sais pas, et je sais que ça risque d'arriver encore, et encore... Jusqu'au jour où je serais entre quatre planche, ou bien en cendre, je ne sais pas trop encore... Je n'avais pu que sourire à sa réponse, l'imaginer en garde du corp était assez... Drôle, j'vous assure. "Tu vas faire quoi ? Leur mettre un coup de tête ? Car j'ai limite envie de fliper juste pour voir ça !" Sérieusement, est-ce que vous arrivez à l'imaginer, elle, mettre des coups de tête ? Bon, personnellement, j'sais que c'est possible, à ce niveau là, elle est aussi fracassé que moi dans sa tête, mais, j'veu dire, si on la regarde comme ça, genre sans la connaitre ? Non, évidemment que non même ! Elle me parla ensuite rapidement de sa relation avec Apple après que l'envie d'aborder le sujet me prit... J'savais bien qu'entre elles c'était pas l'amour fou, elles avaient deux caractères fort, mais deux façon de faire bien différente. "J'sais pas... J'aime presque tout le monde moi ! J'vais pas te demander d'essayer de faire des efforts car j'sais très bien qu'au jour d'aujourd'hui, ça marchera pas... Mais... J'sais pas, p'tête que dans dix ans, ça ira mieux !" Avais-je lâché avant de boire une autre gorgée de mon verre, verre dont j'savais pas vraiment le nom du liquide qui était dedans. "Pis c'est quoi cette merde que tu m'as servi ? On dirait de la pisse là !" De la pisse certes, mais de la pisse que je bois... •
 
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J'pense que personne au monde ne pouvait penser qu'un jour, Apple et moi nous nous entendrions bien. Trop de différence, de divergence d'opinion et un gros contraste sur les choix de vie. Le jour et la nuit. De parfait contraire. Si bien qu'on était la plupart du temps incapable de s'entendre et ça, même sur le plus insignifiant des détails. Comme si à chaque fois, nous étions obligées de nous contredire encore et encore pour ne jamais arriver à l'harmonie. Fatiguant mais inchangeable. Et puisque je ne rentrais pas dans les rangs, je n'allais certainement pas faire des efforts avec elle alors qu'elle restait persuadée que c'était bel et bien à moi de changer. Au final, c'était comme si je n'avais pas vraiment de famille. Kenny et Apple d'un côté et moi de l'autre. Fort heureusement, y avait les Mathers pour me soutenir et au final, j'me trouvais être plus proche d'eux que des gens avec qui j'pouvais avoir du sang en commun. Sauf Alex. Alexander il était comme moi, comment donc ne pas m'entendre avec mon cousin ? « Tu ne m'en crois pas capable ? Coup de tête balayette et on en parle plus. » A première vue, je semblais des plus innofensive, c'qui au final n'était pas du tout le cas. Oui, j'étais minuscule. Oui, j'semblais frêle, à la limite du cure dent et j'avais pas le visage de la nana timbrée par excellence mais.. J'avais un sale caractère. Et s'il était impossible de s'en douter en premier lieu, j'pouvais être redoutable par moment. Et oui, j'hésitais pas une seule seconde à rentrer dans les gens quitte à utiliser mes poings pour me défendre. En somme, j'étais une bagarreuse. « Si j'suis pas morte d'une overdose avant. » Et hop, on refroidit l'ambiance. Mais en étant réaliste, c'était le truc le plus probable qu'il pouvait arriver. Je lésignais pas sur la drogue et autre substances douteuse alors forcément, fallait bien se douter que ça pouvait finir par mal tourner. Peut être que ça ne me laisserait pas le temps d'arranger quoi que ce soit avec les autres. « Avoue que c'est trop fort pour toi et que tu préfererais un petit verre de coca. Bébé va. »
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