" Une hirondelle, c'est bien " - Maydell.

Tu detestais les meufs qui se prenaient pour des princesses et t'avais clairement l'impression qu'elle jouait à ça. T'accélérais le pas jusqu'à arriver devant un bâtiment qui en disait long sur le fric que t'avais sur ton compte en banque. T'entrais le code, et t'engouffrais en laissant entrer la jeune fille. " Non, seulement les dimanche 24. Et aujourd'hui c'est vendredi 24. " T'appuies sur les boutons de l'ascenseur, direction le douzième étage, le dernier. Ton apart était au fond, t'ouvrit la porte et ce qui à la base était un luxueux apart en dessus des toit était devenu ton luxueux bordel, t'enlevais tes fringue gardant que ton caleçon, foutant les mouillées dans la baignoire.

On arrivait chez lui, son appart ne m'impressionnait pas plus que ça puisque moi-même je vivais dans un appart luxueux. Je ne répondais pas à sa mauvaise humeur et une fois dans son appartement je restais perplexe lorsqu'il se déshabilla pour seulement rester en caleçon. "Et pudique, tu ne dois pas connaitre non plus..." murmurais-je plus pour moi même, découvrant le bordel dans l'appartement. "Tu habites tout seul ou y'a un porc qui s'est installé chez toi ?" Ouais moi non plus je ne serais pas aimable avec lui, il ne l'était pas avec moi, je ne le serais pas avec lui. Par contre je grelottais parce que j'étais trempée. Mais je n'allais pas lui demander des fringues sèches.

La pudeur ? Tu ne connaissais pas vraiment. T'avais aucun problème à te foutre à poil devant les gens, si ça les dérangeaient, ils n'avaient qu'à pas regarder et c'était réglé. Elle avait décidé d'être la personne la plus courtoise que tu n'ai jamais connue. " Bienvenue dans mon humble demeure, madame la comptes, désolé pour le désordre, mes amis et moi avons eu un soupé très animé hier soir. N'accusez pas ce pauvre Georges. " Tu partis en direction de ta chambre et lui ramenais un t-shirt et un jogging, et ... ton petit cochon de compagnie.

Je ne savais vraiment pas c'que je foutais ici, j'devrais repartir, mais avec la pluie qui ne cessait de tomber, autant rester à l'abri pendant un petit moment, et réussir à le supporter. Et inversement. Puis il revenait de sa chambre avec... un petit cochon, je sursautais un peu, pas habituée à voir ce genre d'animal de compagnie, pour finalement éclater de rire, et surtout succomber au charme de cet adorable petit cochon "Il est trop mignon, pas comme toi, mais c'est tellement adorable !!" m'exclamais-je, perdant finalement toute ma mauvaise humeur.

Tu déposes Georges le cochon au sol avant de balancer les habits sec à May, pointant du doigt ta chambre. " Tu peux aller te changer la bas. " Tu te retourne et te fou sur le canapé en commençant à rouler un joint. La journée à été dure, tu te le permets. C'pas comme si t'étais accro. Georges se fou à coté de toi. Vous avez l'habitude de fumer ensemble. Tu sais pas si c'est très bon, pour les cochons, l'herbe, mais il aime bien.

Je récupère les fringues qu'il me balance et pars m'enfermer dans sa chambre, enfin la porte ne ferme pas, j'espère juste qu'il ne va pas en profiter pour me reluquer depuis le salon. J'retire mes vêtements mouillés, rapidement, puis j'enfile une chemise trop grande pour moi. Par contre j'me sens pas d'enfiler un pantalon trop grand pour moi, du coup je reste en shorty caché sous la chemise, et j'reviens dans le salon. J'regarde Cordell qui fume son joint, accompagné de son cochon "Je n'avais encore jamais vu un cochon fumer. Pauvre bête. Par contre, tes tatouages sont pas mal."

La jeune femme se ramène avec juste ma chemise qui lui cache à peine le cul, et après, on parle de pudicité, ça t'fais rire. Elle se prend pour qui encore. Tu tires longuement sur ton joint alors que Georges est partie la renifler, il aime pas quand on lui présente pas les nouvelles personnes, mais il a l'habitude maintenant, que y'ai des femmes inconnues chez toi, juste pour une nuit. C'est pas la nuit. T'as même pas envie de baiser là. T'écrases le joint, et regarde la jeune femme. " Bon, t'veux quoi comme tatouage ?"

J'ai le malheur de lui faire un compliment et lui il trouve rien à répliquer, je sens que j'vais avoir du mal à bien m'entendre avec lui. Puis son petit cochon qui me renifle me fait sourire, j'ai presque envie d'le prendre dans mes bras tellement il est trognon. J'me penche un peu vers lui pour lui gratter derrière l'oreille, il repart tout content vers son maître, au moins lui, il est pas de mauvaise humeur. Puis j'me redresse, il me demande c'que je veux comme tatouage. "Je sais pas trop, tu me conseillerais quoi ? Sachant que je veux plus un truc discret."

Ouais ok, en gros la meuf sait même pas ce qu'elle veut faire comme tattoo, elle fait juste sa petite crise de fille à papa. Tu laisses échapper un rire moqueur, un peu hautain avant d'aller dans ta chambre et d'enfiler un jogging. " J'sais pas meuf, c'est toi qui va te faire tatouer, pas moi. C'est à vie c'truc hein, c'est pas comme si tu pouvais le faire partir au bout de trois jours. "

C'est dingue c'qu'il pouvait être désagréable, je ne savais même pas ce que j'avais bien pu lui faire, alors autant être désagréable avec lui aussi. C'est donnant donnant pour le coup.
"Je sais que c'est un truc pour la vie, j'suis pas conne tu sais ?" fis-je un peu froidement alors que je restais debout. Il partait enfiler un jogging, j'en profitais finalement pour me poser sur le canapé, à côté du petit cochon. "Je sais c'que j'veux, une hirondelle sur le poignet, tu saurais me faire ça ?"