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Something always brings me back to you ► SIAM&DIAMANTIKA

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J'étais revenue et je n'avais rien dis à personne, même pas à Diamantika. Pourtant Diamantika était la personne qui comptait le plus pour moi, elle était vraiment la seule en qui je puisse compter. Pourtant pendant un mois j'étais parti sans lui donner de nouvelles, comme une voleuse. J'avais eu un comportement vraiment lâche, mais je voulais la revoir. Quoi qu'il arrive je me devais de la revoir, parce qu'elle comptait trop pour moi. J'avais réussi à avoir son adresse, mais j'avais hésité à y aller, peut-être que ce n'était pas une bonne idée ? En vérité je n'en savais rien du tout, j'avais surtout très peur qu'elle me rejette qu'elle ne veuille plus me parler et qu'elle me dise de partir loin. J’imaginais les pires scénarios dans ma tête sans me dire qu'elle pouvait me comprendre. Mais si elle me comprendra, c'est quand même ma meilleure amie. J'étais face à la porte de son appartement j'avais juste à toquer et à attendre, mais pendant quelques minutes je restais là à fixer la porte, j'hésitais à rebrousser chemin. Puis prenant mon courage à deux mains, je décidais de toquer à la porte. Peut-être qu'elle n'était pas là, bon tant pis je devrais repartir chez moi et retenter une prochaine fois. Sauf que je vis la porte s'ouvrir et Diamantika était là face à moi, sans savoir pourquoi je me jetais dans ses bras en commençant de pleurer. J'avais besoin de réconfort une épaule sur qui pleurer, sauf que pendant un moi j'étais restée seule dans mon coin. « Je suis désolée, je...je. » Sans pouvoir finir ma phrase je me remis à pleurer encore et encore comme une madeleine, mais j'en avais besoin, je ne savais pas pourquoi, mais au fond je n'attendais que ça la retrouver. Parce que pour moi elle était encore plus importante que n'importe qui. Elle était ma meilleure amie tout simplement. Et un mois sans elle c'était vraiment difficile.
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Siam & Diamantika ಇ where were you? i miss you  so much
Qu'aurais-je pu dire de ma vie, si ce n'est qu'elle prenait un tournant inattendu ?. Je n'aurais jamais pensé que je me rapprocherais de Cody Bleeker, l'homme le plus bizarre du monde !. Et pourtant, je m'étais imprégnée de lui comme Jacob s'était imprégné de Bella. Nous ne nous connaissons pas depuis des lustres et pourtant je ne cessais de penser à son corps sur le mien, ou tout simplement à lui alors qu'il me sortait par le nez. Il m'énervait à un plus haut point et quand on se voyait on ne pouvait pas s'empêcher de se disputer... ou plutôt, se clasher. Mais malgré nos différences, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à lui. Un coup de foudre ? Non, ce n'était pas possible, je ne pouvais pas en avoir un pour lui, surtout que je ne croyais pas du tout à ça. Je chasse rapidement mes pensées et secoue la tête, car j'entendis taper à la porte et Dorian n'était pas là. C'est dans ces moments-là, que j'aurais souhaité parler à ma meilleure amie pour qu'elle puisse m'éclairer. Sauf qu'elle était partie depuis un mois sans même me laisser de quoi la contacter. Je lui en voulais énormément, mais elle me manquait aussi. Je posais ma main sur le poignet de la porte et l'ouvrit rapidement en découvrant l'identité de la personne. Mes yeux s'écarquillèrent, j'en oubliais même de parler. Pas eu le temps, car ma meilleure amie sauta dans mes bras en larmes et si vulnérable. Wow !. Certes je lui en voulais, mais je ne pouvais pas rester insensible à ses larmes, à sa tristesse. Je tenais beaucoup trop à elle. « Je suis désolée, je...je. » Balbutia Siam en replongeant dans mes bras pour pleurer à chaude larmes. Je la serre contre moi, posant une main sur sa crinière de cheveux que je caressais machinalement. « Shuuu, j'suis là Siam... » Je ne pouvais rien dire d'autre pour l'instant, mon menton logeait son haut de crâne alors que je continuais à lui caresser les cheveux pour l'apaiser. La gardant toujours dans mes bras, je la guidais jusqu'au fauteuil où nous avons pris place. Je pose mes mains sur les siennes plongeant mon regard dans le sien histoire d'y voir un peu plus clair. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu veux en parler ? » Concluais-je d'une voix qui se voulait réconfortante.
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Même si j'avais longtemps hésité à lui rendre visite, je n'étais vraiment pas déçue par sa réaction. En fait elle réagissait comme une meilleure amie, j'en avais marre de pleurer, mais en même temps quand j'étais pas bien je n'arrêtais pas de pleurer. Je suis sur qu'en un mois j'aurais pu remplir plusieurs piscines. Je décidais de me camer, de me reprendre et de stopper mes larmes. Même si c'était difficile il fallait que je le fasse. Assise sur le fauteuil, Diamantika était là pour moi, posant ses deux mains sur les miennes. J'essuyais les dernières larmes qui coulaient pour pouvoir lui parler plus calmement. J'avais arrêté de pleurer, mais ma voix était toujours aussi fébrile.  « Au départ je...je devais juste a...aller rendre visite à...à mes parents. Puis sur un coup de tête voyant que...que mes résultats avaient chuté, mon...mon père a décidé que je devais repartir pour Yales.  » dis-je en reprenant mon souffle pour vraiment pouvoir parler calmement pendant quelques minutes j'inspirais et j'expirais pour que mon coeur batte à nouveau normalement. « J'ai refusé. J'ai alors reproché à ma mère la mort de mon petit frère et elle a osé dire que c'était de ma faute. Mais je n'avais que dix ans. » dis-je en recommençant à pleurer, Cette fois-ci je laissais les larmes couler ne voulant plus les retenir. « J'ai dis à mon père que je ne voulais plus me fiancer. Je l'ai insulté, je lui ai dis qu'il n'a jamais été un bon père pour moi. Du jour au lendemain il m'a coupé les vivres, me laissant tout de même les sous que j'avais sur mon compte en banque. » dis-je en n'arrêtant encore une fois de pleurer. J'étais un peu une fontaine qui s'arrêtait et qui recommençait encore et encore. « J'ai été un mois à New-York, je me suis droguée, j'ai bu, j'ai couché avec n'importe qui. Je n'étais plus la même, mais j'avais besoin d'oublier. » Voilà j'avais tout dit, j'avais tellement honte. « J'aurais pu te donner des nouvelles. Je sais, je te jure, tu m'as manqué. Mais j'avais envie de tout oublier, j'étais pas bien, j'étais dans un état pitoyable. » Et je le suis toujours, mais en même temps j'avais envie de remonter la pente, même si c'était difficile.
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Autant dire que je n'aimais pas voir ma meilleure amie dans un tel état, ce n'était pas parce qu'elle était partie sans donner signe de vie, que j'allais jubiler de son état, j'en étais incapable. J'écoutais avec attention chaque mot qui sortait de sa bouche. « Au départ je...je devais juste a...aller rendre visite à...à mes parents. Puis sur un coup de tête voyant que...que mes résultats avaient chuté, mon...mon père a décidé que je devais repartir pour Yales. » Bonnnn, déjà son père je ne l'aimais pas. « J'ai refusé. J'ai alors reproché à ma mère la mort de mon petit frère et elle a osé dire que c'était de ma faute. Mais je n'avais que dix ans. » Et j'aimais encore moins sa mère là. Mon sang commençait à bouillonner. « J'ai dis à mon père que je ne voulais plus me fiancer. Je l'ai insulté, je lui ai dis qu'il n'a jamais été un bon père pour moi. Du jour au lendemain il m'a coupé les vivres, me laissant tout de même les sous que j'avais sur mon compte en banque. » NON MAIS JE RÊVE ! Je rêve, je rêveeeee. Quels parents censés aimer et protéger leurs enfants feraient ça ?. « J'ai été un mois à New-York, je me suis droguée, j'ai bu, j'ai couché avec n'importe qui. Je n'étais plus la même, mais j'avais besoin d'oublier. J'aurais pu te donner des nouvelles. Je sais, je te jure, tu m'as manqué. Mais j'avais envie de tout oublier, j'étais pas bien, j'étais dans un état pitoyable. » Je me lève et fais les cent pas devant ma meilleure amie prise d'une colère noir. « Donne-moi l'adresse de tes parents où qu'ils se trouvent parce que je vais aller leur dire ma façon de penser à moi !. » M'exclamais-je en me frottant nerveusement les mains. Ce genre de parents, ceux qui croient qu'ils ont mis au monde des esclaves ne méritaient pas de devenir parents. Je me mettais rapidement à genoux devant Siam en lui attrapant de nouveau les mains. « Ça va aller d'accord ?. Oublie les, quand ils regretteront et se rendront compte à quel point tu es exceptionnelle, ils viendront en rampent pour se faire pardonner !. Tu es là maintenant et t'as intérêt à ne plus partir où sinon je te jure Siam Liang, j'irais te chercher par la peau des fesses !. » Je prends mon petit rikiki que je croise au sien. « Diamantika et Siam contre le reste du monde t'as oublié ?. » Je libère nos petits doigts avant de me pencher vers elle et de la prendre de nouveau dans mes bras. « Sèche donc ces vilaines larmes, elles ne méritent pas de couler sur tes joues, t'es tellement plus belle quand tu souris ! Allerrrrrrr fais-moi un de tes magnifiqueeeeees sourires à en faire craquer plus d'unnnn !. » Je recule pour lui faire face en faisant les yeux de chat potté pour qu'elle me montre un de ses beaux sourires.
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Diam était là, elle était là pour moi. J'étais content qu'elle vienne m'aider, au moins je n'étais plus seule. Je savais qu'elle était là pour moi et qu'elle pouvait m'aider. Mais je ne voulais pas qu'elle se mette en danger pour moi ou qu'elle fasse une connerie qu'elle pourrait regretter. Je savais qu'elle était vraiment une meilleure amie en or, mais je ne devais pas me remettre à pleurer, non c'était fini !  « Non c'est bon ils habitent à Washington et je ne veux plus avoir affaire à eux. » dis-je en voulant vraiment tirer une croix sur mes parents. Je voulais les effacer totalement de ma mémoire. Je ne pouvais m'empêcher de lui de sourire, car elle tentait de me remonter le moral. « Siam et Diamantika contre le reste du monde oui. Je resterais toujours ici parce que tu m'as vraiment manqué. » dis-je en laissant échapper un très léger sourire. Je décidais tout de même de lui sortir un large sourire, il fallait que je tente d'oublier même si ça ne serait pas facile tout les jours je devais remonter la pente. « Oui ça va allez arrête de t'en faire pour moi. Et toi qu'est-ce que tu deviens ? » demandais-je. Je n'avais pas l'habitude de m'intéresser qu'à moi et j'aimais réellement savoir si elle allait bien. « Un garçon dans ton viseur ? » demandais-je en laissant échapper un léger rire. J'aimais bien la taquiner, puis si elle me parle d'elle peut-être que j'oublierais mes problèmes. Après tout je savais que comme moi Diamantika n'était pas vraiment chanceuse en amour. Bon moi c'était différent de son cas, car j'avais eu des histoires compliquées et la plupart du temps c'était de ma faute. Je me refusais à obtenir le bonheur ? Peut-être que je ne sus pas faite pour avoir un mari et des enfants ? Que je resterais seule à jamais ou que je mourrais jeune ? Je n'en sais rien, mais j'en ai marre je veux que cela cesse. Mais comment ? Enfin bref pour le moment je devais rester focalisée sur ma Diam.
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Je savais que je pardonnerais son absence à la minute où je la verrais et vous voyez, j'avais complètement zappé ce détail. Mais en même temps, Siam avait besoin de moi et je ne pouvais que répondre présente. « Non c'est bon ils habitent à Washington et je ne veux plus avoir affaire à eux. » En tout cas, si un jour ils décidaient de mettre les pieds à Cambridge, je me ferais un plaisir de les accueillir comme ils le méritent. Franchement, parce que ça devait pas clocher dans leur tête là. « Siam et Diamantika contre le reste du monde oui. Je resterais toujours ici parce que tu m'as vraiment manqué. » Exactement, elle et moi contre le reste du monde. Je lui offrais mon plus beau sourire avant de rétorquer immédiatement. « Toi aussi tu m'as énormément manquéééé !. » Et j'avais tellement de choses à lui raconter. Ma meilleure amie me fit un de ses plus beaux sourires et je fusse heureuse de voir le voir enfinnn, ça faisait vraiment un bien fou. « Oui ça va allez arrête de t'en faire pour moi. Et toi qu'est-ce que tu deviens ?. Un garçon dans ton viseur ?. » Je ne savais pas par où commencer. Je me redresse et me laisse tomber sur le fauteuil en soupirant. « T'sais mon mariage arrangé avec Justin, ben je veux toujourssssss l'annuler et encore plus depuis que je m'suis rapproché de Cody Bleeker, l'homme le plus bizarre du monde... En fait, il m'énerve à tel point que j'ai envie souvent de lui mettre un poing dans la figure, maiiiiiissss, depuis que nous avons partagés nos draps, je ne cesse de vouloir que son corps s'échoue sur le mien, en fait, il m'énerveeeee toujours autant, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à lui... Ne m'dit pas que j'suis tombée amoureuse de lui, c'est impossible, pas en si peu de temps et je n'crois pas au coup de foudre... sans compter que j'ai tout le temps besoin de le clasher quand j'le vois... Mais, c'est vrai que je ne supporte pas de le voir zieuter une autre nana...peut-être que ça c'est dû à mon côté possessive et rien de plus... » Weshhh, la meuf qui balance le secret alors qu'elle avait demandé à Cody de ne le dire à personne, sinon, elle allait subir encore des remarques du genre "Une Eliot et Un Lowell, ce n'est pas bizarre" et tout pleins d'autres remarques lassantes. Mais en clair c'était ça, Cody Bleeker m'énervait, mais je ne pouvais pas l'empêcher de prendre beaucoup, beaucoup, beaucouppppp trop de place dans ma tête.
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Heureusement que j'ai posé cette question, car je voyais bien qu'elle avait beaucoup de choses à me raconter. Bon elle est toujours fiancée à Justin, moi j'avais réussi à échapper à cela, mais elle non malheureusement. Cody, mais c'était celui que j'avais rencontré lors du Summer Camp. Il avait osé me faire croire que j'avais couché avec lui et que j'étais peut-être enceinte. Enfin heureusement ce n'était pas vrai, car vu comment elle m'en parlait elle avait l'air amoureuse. Si j'avais couché avec lui je pense que ça n'aurait pas été le top. Mais bon en même temps s'il était étrange et agaçant. En plus quand elle parlait de lui elle s'emportait vite, même très vite. Donc bon je n'avais pas vraiment envie de lui dire, mais elle avait l'air amoureuse de lui, sans vouloir se l'avouer à elle même.  « Je l'ai déjà rencontré. C'est vrai qu'il est vraiment étrange. Mais bon après il est plutôt pas mal. Et puis si tu as partagé une nuit avec lui, c'est qu'il est plus qu'un simple ami. Amoureuse, on va dire que tu es plus qu'une amie avec lui. Mais franchement la manière dont tu me parles de lui, si je suis honnête j'ai l'impression que tu es amoureuse de lui sans le savoir. Ou alors tu ne veux pas te l'avouer.  » lui dis-je avec un léger sourire désolé. Parce que ce n'était pas ce qu'elle voulait entendre, mais je lui disais toujours la vérité et je détestais lui mentir. « Après fait le attendre. Il faut que tu lui fasses comprendre que tu n'es pas n'importe qui. Essaye de le rendre fou sans te rendre folle toi même. Après tout c'est un mec il ne pense qu'avec son sexe la plupart du temps. » dis-je en haussant les épaules. J'espérais être de bons conseils, ne voulant pas qu'elle passe à côté de lui à cause de moi. Je vis alors des affaires dans l'appartement, mais des affaires qui n'appartenaient pas à Diam.  « Tu ne vis pas seule ?  » demandais-je. Je faisais ma curieuse, mais peut-être que Cody vivait ici ? Après tout il pouvait être son colocataire. Ou même une autre fille qui est venue habiter chez elle. Je n'en savais rien, je ne faisais qu'émettre des suppositions. Et ce que je ne savais pas c'est que j'étais très loin de la vérité.
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« Je l'ai déjà rencontré. C'est vrai qu'il est vraiment étrange. Mais bon après il est plutôt pas mal. Et puis si tu as partagé une nuit avec lui, c'est qu'il est plus qu'un simple ami. Amoureuse, on va dire que tu es plus qu'une amie avec lui. Mais franchement la manière dont tu me parles de lui, si je suis honnête j'ai l'impression que tu es amoureuse de lui sans le savoir. Ou alors tu ne veux pas te l'avouer. » Même ma meilleure amie le trouvait étrange et ça me rassurait de ne pas en être la seule. Par contre, ce qui me faisait peur, c'était qu'elle me dise qu'à la façon de parler de lui, on croirait que je suis amoureuse et j'en venais à me poser ces fameuses questions. Suis-je vraiment tombé amoureuse de lui ?. Mon coeur avait-il vraiment eu un coup de coeur pour lui ?. Et si c'était vrai ? Comment aurais-je le courage de le lui dire ? Il prendrait ses jambes à son cou. « Après fait le attendre. Il faut que tu lui fasses comprendre que tu n'es pas n'importe qui. Essaye de le rendre fou sans te rendre folle toi même. Après tout c'est un mec il ne pense qu'avec son sexe la plupart du temps. » Mais elle avait trop raison. Seulement, Cody et moi on se rendait fous autrement, plutôt dans les engueulades, mais ça finissait toujours par des câlins intimes. « Tu...t'crois vraiment que j'suis tombée amoureuse de lui ? Si c'était vrai, comment pourrais-je le lui dire, il prendrait ses jambes à son cou, je ne suis même pas certaine qu'il ressente quelque chose pour moi et j'ai peur de me prendre un râteau ou d'avoir le coeur brisé... » Toutes ces questions, je n'en connaîtrais pas les réponses tant que je ne tenterais pas le coup, tant que je ne lui en parlais pas. Mais elle avait raison, je devais me remettre en question et méditer sur le sujet Cody feelings. « Tu ne vis pas seule ? » Me dit-elle en me faisant sortir de mes pensées. Je regardais autour de moi avant de poser mes yeux sur ma meilleure amie. « Ouiii, avec Dorian ! Sa colocataire est partie alors j'ai décidé de lui tenir compagnie. Le pauvre, il allait se sentir seul et puis tu sais avec sa maladie, vaut mieux que je garde un oeil sur lui. » Je donne un coup de coude sur le bras de Siam en haussant machinalement des sourcils. « Avoue que ça ne t'aurai pas déplu de vivre ici, comme ça, tu aurais fait semblant de te tromper de chambre pour te faufiler dans son lit ein ein ein ! » Je la taquinais, elle savait que j'ai toujours souhaité la caser avec Dorian. « D'ailleurs, ça peut s'arranger, je peux en parler avec Dorian pour que tu viennes habiter avec nous, la maison est assez grandeeeee pour trois personnes !. » Je lui fais un large sourire taquin.
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Je la comprenais tellement. Je vivais la même chose avec Elio, même si pour moi c'était une attirance. Je n'étais pas amoureuse, j'étais juste attirée par lui. Et j'avais peur de lui dire alors est-ce que je suis vraiment le bonne personne pour la conseiller ? Mais c'est ma meilleure amie je ne peux pas la laisser dans le doute comme ça. « Je pense qu'il faut que tu attendes. C'est au mec de faire le premier pas, je pense que tu devrais attendre de voir ses réactions. Lui faire comprendre subtilement, mais c'est lui qui doit faire le premier pas et non toi. Tu es Diamantika quand même. » dis-je en riant légèrement. J'avais soulevé la question de savoir qui vivait avec elle. Dorian. Pourquoi ? Pourquoi il devait vivre avec ma meilleure amie ? J'avais l'impression de le suivre, de retomber sur lui à chaque fois que je voulais l'éviter. Même s'il était malade et que je l'aimais. Je voulais passer à autre chose, donc le voir ici. « Non c'est bon. J'ai envie de tirer une croix sur Dorian. Je pense que le voir ça me ferait plus de mal à lui qu'à moi. Et puis je ne peux pas me raccrocher à lui éternellement. » dis-je d'une voix sérieuse. Quand je parlais de lui j'avais une douleur au niveau du coeur, un point qui me faisait horriblement mal. Cela voulait sûrement dire que j'avais toujours de forts sentiments envers lui, mais avec le temps j'oublierais j'en suis sûr. « Je pense que je suis pas faite pour vivre une histoire d'amour. A chaque fois je fais tout foirer comme une conne. Peut-être que je n'ai pas le droit d'être aimée ? » dis-je en la regardant droit dans les yeux. J'avais gâché mon histoire d'amour avec Dorian. J'avais rompu mes fiançailles avec Elio alors que je l’aimais sûrement plus qu'un ami. Je ne dois sans doute pas être faite pour vivre une parfaite histoire d'amour avec l'homme que j'aime.
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J'écoutais les conseils de ma meilleure amie. « Je pense qu'il faut que tu attendes. C'est au mec de faire le premier pas, je pense que tu devrais attendre de voir ses réactions. Lui faire comprendre subtilement, mais c'est lui qui doit faire le premier pas et non toi. Tu es Diamantika quand même. » Justement, je suis Diamantika et lorsque j'avais quelque chose à dire, je le disais et je n'attendais pas qu'il peuve ou qu'il neige pour le faire. Mais là, j'hésitais parce que je flippais à mort de la réaction de Cody, parce que j'avais peur de me prendre un second râteau. « Si tu crois que tous les hommes font le premier pas, c'est que tu ne connais pas bien Cody Bleeker. Je te jure ce mec, c'est une tête de mule, un aveugleeee, il ne voit jamais les signaux, il ne vit que dans son monde où le mot d'ordre est "conneries". Et puis t'sais Siam, au 21 siècle, les hommes n'ont plus les couilles pour faire le premier pas !. Et si je peux te donner un conseil, si quelqu'un te plait, fonce et n'attend pas, parce que si t'attend, tes chances de l'avoir disparaissent petit à petit. » Avant, j'étais celle qui attendait et qui refusait de faire le premier pas, mais plus j'avançais et plus je savais qu'avant, c'était avant et que maintenant, il ne fallait pas rester les bras croiser à attendre que le bonheur frappe à ta porte, il fallait le chercher et le prendre. C'est pourquoi, il n'y qu'une seule chose qui m'oblige à garder le silence, c'est le râteau que je m'étais prise la dernière fois alors que je n'avais fait aucune déclaration. Du coup pour moi, c'était clair. Oui je me rendais finalement compte que je suis tombée amoureuse de lui, mais étant donné le passage du bus, cet amour ne sera qu'à sens unique j'ai bien peur. « Non c'est bon. J'ai envie de tirer une croix sur Dorian. Je pense que le voir ça me ferait plus de mal à lui qu'à moi. Et puis je ne peux pas me raccrocher à lui éternellement. Je pense que je suis pas faite pour vivre une histoire d'amour. A chaque fois je fais tout foirer comme une conne. Peut-être que je n'ai pas le droit d'être aimée ? » Si elle voulait oublier Dorian, c'était son choix et je le respectais. Peut-être que finalement, il lui fallait un nouveau départ, enterrer le passer pour mieux vivre le présent et préparer son futur. « Ne dis pas ça Siam. Tout le monde mérite de connaître le bonheur, alors peut-être que tu es juste un petit peu maladroite, ça arrive, ou peut-être que t'as pas encore rencontré le bon, mais comme je l'ai dit, si quelqu'un te plait, dis lui franchement ce que tu penses, ne laisse pas les choses traîner ! Et d'ailleurs il y a quelqu'un qui te plait ?. » Car pour vouloir tirer un trait sur Dorian alors qu'elle avait encore des sentiments pour lui, c'est qu'un autre garçon lui faisait surement de l'oeil. Dit tout à maman Siammmm.
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