A real weird lesson, isn't it ? (feat. Aaliyah)

Monsieur le Duc, n'oubliez pas qu'il faut vous rendre au premier cours prénatal de vos futurs héritiers. disait la secrétaire, ce qui ne manqua pas de faire sursauter le jeune Duc qui leva les yeux vers elle. Mais de quoi parlait-elle ?! Quel cours prénatal ?! Il se mit à consulter son agenda électronique et tomba des nus en constatant que c'était bel et bien vrai : rendez-vous à seize heures trente. Il regarda l'heure et fut légèrement soulagé quand il vit que le cadran était encore au trois donc il n'était que quinze heures mais il se souvint également qu'il devait passer prendre Aaliyah chez elle donc s'il ne voulait pas être en retard, il se devait de partir maintenant. " Merci Rosemary ! Veuillez annoncer à mes futurs rendez-vous que je les contacterais en personne pour m'excuser d'avoir du annuler. Bonne journée ! " lança-t-il d'un ton pressé alors qu'il se levait d'un bond de son siège et qu'il se précipitait hors de son bureau à Boston. Heureusement qu'il avait installé le Siège d'Arunthia Aviation ici à Boston. Il était beaucoup plus prêt d'Harvard contrairement à avant où le siège de KW Industries se trouvait à New York et comment dire c'était bien chiant de faire les allées retours entre NY et Cambridge. Il salua tous ses employés avant de monter dans sa voiture. Il avait opté pour une voiture normale et non ses fameuses voitures de sport étrangères... Non cette fois, il avait choisi la Camaro 2014 comme Bumblebee. Il démarra en trombe mais il conduisit prudemment, il faisait attention à son nez qui se souvenait encore de ce qu'il s'était passé pendant cette soirée au Centre Commercial quelques jours plus tôt. Cette connasse de Lockhart ne perdait rien pour attendre ! Elle allait le payer très cher mais comme la vengeance était un plat qui se mangeait froid, il allait préparer minutieusement celle-ci et il n'attaquerait que lorsqu'il serait sur qu'elle ne parviendrait guère à le contrer. Bref, c'étaient ces pensées qui l'accompagnèrent jusqu'au domicile de la mère de ses enfants. Il lui envoya un sms pour lui signaler qu'il l'attendait à l'extérieur avant de s'adosser contre sa voiture attendant l'arrivée de la Brunette...

La première chose que j'avais vu en me réveillant hormis mon plafond, c'était mon rendez-vous au cours prénatal. J'avais expressément demandé à Andrew de venir avec moi. Bien que j'aurai voulu que Darnell soit là, ce n'était pas le père et je voulais que le Winthrop me prouve vraiment qu'il était digne de ma confiance. Car je la lui avais beaucoup trop accordé en vain. e m'étais donc préparée. Préparant également un sac absolument tout dedans. De l'eau des fruits, et surtout, un carnet pour absolument tout noter. Je ne voulais pas faire d'erreur. Mes bébés étaient beaucoup trop importants pour moi. Je pense que c'est surtout la peur de faire une seconde fausse couche qui me faisait réagir ainsi. En même temps, j'avais de quoi avoir peur. Tout s'était déroulé tellement vite et la douleur... n'en parlons même pas. La douleur physique comme mentale étaient insupportable. Mais aujourd'hui, j'essayais de me convaincre que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je pris un pomme que je mangeais sur le canapé de mon salon. Darnell venait de partir pour son cours d'économie. Je détestais cette matière. J'en ai fait au lycée, enfin chez moi alors que j'étais censée être au lycée. Je ne comprenais pas ce cours. Il me donnait mal à la tête. Tout ces chiffres, ces règles, cette gestion. Ce n'était pas pour moi. Et une fois de plus. Alors que j'étais loin dans ma pomme et mes rêves, la sonnerie des sms de mon téléphone me ramena à la vie réelle. Andrew était là si je lisais bien ce qu'il y avait écrit d'aussi que se trouvait mon portable. Je me levais, enfilais mes chaussure et prit mon sac. Je sortais de chez moi après avoir fermée la porte de ma maison à clef. Je m'arrêta quelques secondes devant la portière de sa voiture. Je me rappelais de la dernière fois que l'on s'était vu lui et moi. Je l'avais embrassé pour qu'il ne cède pas à la panique, ce qui avait fonctionné mais le problème dans tout ça, ce n'était pas ce baiser mais la jalousie et le dérangement qu'avait provoqué en moi la présence de Jackie alors que je m'occupais d'Andrew. Je ne comprenais pas d'où ça pouvait bien venir car pour moi, ça ne faisait aucun doute, j'aimais Darnell et non pas Andrew. Mais bon. Je préférais ne pas y penser. J'ouvrais la portière de sa voiture, posant mon sac par terre du côté passager avant d'entrer et de me positionner confortablement à ma place, le sac entre les jambes. Bonjour Drew, comment va ton nez ? Je me rappelais du son qu'avait provoqué le coup de cette fille sur le nez d'Andrew. J'étais dans tout mes états.

Lorsque le jeune Duc faisait une promesse solennelle, il la respectait toujours et surtout il l'appliquait à la lettre, par conséquent lorsqu'Aaliyah lui avait expressément demandé à venir avec elle pour assister au premier cours prénatal, le Winthrop avait immédiatement sauté sur l'occasion pour accepter et ainsi il pourrait commencer à prouver sa bonne volonté dans l'exercice de sa future fonction. C'était donc l'une des raisons pour lesquelles il avait demandé à sa vieille secrétaire de le déranger quelques temps avant le début du cours parce que d'une part il serait trop absorbé par son boulot de PDG d'Arunthia Aviation et d'autre part mais pas des moindres, il devait passer chercher la Cabot chez elle. Depuis la fameuse soirée au centre commercial où ils s'étaient retrouvés complètement dans le noir, le Winthrop avait senti que leur relation commençait peu à peu à changer. Même si c'était dans le but de le calmer de sa crise de panique, jamais Andrew n'aurait cru que la mère de ses enfants l'embrasserait de cette façon - heureusement qu'ils étaient dans le noir la plus totale parce que ça aurait circulé dans tout Harvard comme d'habitude - et ce n'était pas le pire en fait, c'était le bien être qu'il avait ressenti en sa présence alors qu'elle s'était mise à lui éponger son nez cassé. Si Jackie n'était pas intervenue, ça aurait été un moment parfait. Non pas qu'il regrettait que la Lowell ait fait ça bien sûr ! Au contraire, il était content de se retrouver en compagnie de la jeune femme... Bref oui c'était bien étrange actuellement mais ce n'était pas la première préoccupation du jeune homme ! Aujourd'hui ils allaient avoir leur premier cours et il stressait un peu je dois dire. Or il avait commencé à lire des bouquins sur les bébés ! Il eut un léger sourire en voyant finalement arriver la jeune femme et alors qu'elle s'était installée sur le siège passager, elle lui dit bonjour avant de lui demander comment allait son nez. Il se pencha pour lui faire la bise, mais dans un faux mouvement, ses lèvres se retrouvèrent au coin de celles de Liyah... Il rougit un peu avant de dire d'une voix un peu troublée : " Bonjour. Mon nez se remet très lentement du choc mais je ne saigne plus. Et toi comment vas-tu ? " attendant la réponse, il démarra la voiture et s'engagea immédiatement dans la circulation qui était fluide aujourd'hui. Direction l'hôpital !

J'étais bien installée dans la voiture. J'essayais tellement de bien m'asseoir, etc... que j'en avais oublié de faire la bise à Andrew. Ou alors que ma tête, mon esprit avait fait exprès de me distraire et de me faire oublier ce moment inévitable où nos lèvres seraient de nouveau proches les unes des autres. Et là, c'est comme s'il avait fait exprès. Au moment où je tournais la tête pour lui faire la bise, il approcha son visage du mien. Nos lèvres se touchaient presque. C'était en fait le coin de mes lèvres qu'il avait touché mais ça provoquait en moi des frissons. Moi je vais super bien ! Il ne m'est rien arrivé d'extraordinaire ces derniers jours ! Et je trouvais ça tellement bien. Habituellement, quand quelque chose d'extra m'arriver, c'était négatif alors que ma vie soit tout ce qu'il y a de plus normal me plaisait énormément même si je dois avouer que je trouvais ça bizarre.
Je me retournais vers Andrew qui était concentré sur la route. Et je ne sais pour quelle raison, en commençant à parler, je posais ma main sur sa cuisse. Je suis un peu trop tactile, on me l'a souvent reproché mais je n'arrête pas pour autant de l'être. J'arrête pas de repenser au baiser et... je sais pas, ça me travail tu vois ? Ca me travaillait même tout le temps, surtout quand je me trouvais avec Darnell. Non pas que le baiser me hantait. J'avais fait ça pour qu'il arrête de paniquer mais je sais pas, dans un sens je me dis que j'aurai pu le gifler alors je ne comprenais pas pourquoi je l'avais embrassé. Je voulais une explication à tout ça et je me demandais vraiment comment je réussirai à l'avoir car j'étais la seule à pouvoir me la donner. Ca y est, les ennuies revenaient frapper à ma porte.

Il n'en revenait pas de ce qu'il avait failli faire quelques minutes plus tôt... Alors qu'il s'apprêtait à lui faire la bise pour lui dire bonjour normal, la jeune femme s'était tournée vers lui au même moment où il avait approché ses lèvres de sa joue mais au final - et heureusement - il lui avait déposée un baiser juste aux coins des lèvres et non directement sur celles-ci. Il était soulagé de ne pas avoir fait cette erreur qui pourrait être fatale en fin de compte ! Il avait donc préféré se concentrer sur sa conduite tout en écoutant sa compagne d'une oreille bien attentive sans quitter la route des yeux. Elle lui disait qu'elle allait bien bien et qu'il ne lui était rien arrivée d'extraordinaires. " Je suis content que tu ailles bien " dit-il simplement en tournant légèrement le regard vers elle avant de le reporter sur la route. La circulation était très fluide aujourd'hui et leur chemin jusqu'à l'hôpital ne semblait guère contenir d'obstacles apparents... Un silence légèrement lourd venait de s'installer dans l'habitacle de la Camaro mais la Cabot le rompit soudainement en venant poser sa main sur la cuisse du jeune Duc. Drew frissonna en sentant la main de la jeune femme à cet endroit... ça lui rappelait ce qu'ils avaient vécu au Summer Camp ! C'était le moment choisi par la jeune femme pour lui poser une question qui le déstabilisa totalement ! Heureusement qu'ils venaient d'entrer dans le parking de l'hôpital. Il coupa le moteur de la voiture une fois garée, puis il regarda l'heure... Ils étaient en avance donc ils pourraient discuter de tout ça tranquillement. Il posa sa main droite sur celle que la jeune femme venait de poser sur sa cuisse puis il la regarda droit dans les yeux avant de répondre finalement : " Moi aussi j'y pense Liyah... C'était déroutant mais je ne voulais qu'il s'arrête... "

Nous venions tout juste d'arriver sur le parking de l'hôpital. Une fois garé, Andrew posa sa main sur la mienne. J'en tremblais. Je savais qu'il allait enfin répondre à ce que je venais de lui dire concernant le baiser que je lui avais donné au centre commercial. N'empêche, je pense que si les lumières étaient allumées, je lui aurai mis la gifle et j'aurai évité de l'embrasser en public. D'ailleurs, en repensant au baiser je me disais que je faisais plus souffrir Darnell qu'autre chose et que finalement, il avait raison. Quand je suis heureuse, il faut que je gâche tout en faisant quelque chose de stupide. Et oui, embrasser Andrew était stupide car il avait des sentiments pour Jackie et ça se voyait tellement. Et surtout, si ce n'était pas à cause des jumeaux, on ne serait même pas dans la même voiture à cette heure-ci. Je pense d'ailleurs qu'après le summer camp, ni lui ni moi n'aurait cherché à recontacter l'autre. Lui reparler de tout ça était encore plus stupide. " Moi aussi j'y pense Liyah... C'était déroutant mais je ne voulais pas qu'il s'arrête... " Je ne répondais pas à ce qu'il disait. Je me contentais de le regarder droit dans les yeux. J'avais envie de pleurer, de l'étrangler, d'hurler, de l'embrasser à nouveau. Il ne m'aidait pas en disant ça, il n'avait pas le droit de me dire ce genre de chose. T'as un don pour ne jamais fermer ta bouche ! Je détachais ma ceinture avant de m'approcher d'avantages d'Andrew et de l'embrasser à nouveau. Mon moi intérieur me disait "Mais qu'est-ce que tu fais Aaliyah ?" mais je la faisais taire en l’étouffant totalement contre les lèvres du beau Winthrop. C'était vraiment mal ce que je faisais mais j'adorai ça. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Jackie et Darnell n'étaient plus que de lointains souvenirs à mes yeux et je savais qu'à l'instant où je les ouvrirai de nouveau, je ne verrai plus Andrew mais eux deux. Alors je ne les ouvrais pas. Je passais mes bras autour du cou d'Andrew et je prolongeais mon baiser.

Mais pourquoi avait-elle dit une chose de ce genre ?! N'avait-elle pas remarqué à quel point il était indécis dans ses choix depuis la fin du Summer Camp ? Et encore plus depuis qu'il était au courant pour l'heureux événement que la Cabot attendait son joli ventre qui ne cesserait de grossir. Le jeune homme avait hâte de les voir naître ses jumeaux ou ses jumelles. Quoiqu'il espérait même de faux jumeaux : un garçon et une fille ! Il l'espérait secrètement et peut-être qu'un jour, il en toucherait deux mots à la future mère mais pour l'heure, ils étaient censés se rendre jusqu'à l'hôpital où serait dispensé le premier cours prénatal. Il avait tout prévu pour ledit cours mais comme ils avaient un peu d'avance et qu'elle lui avait posé la question qui déstabiliserait n'importe quel homme, il avait été dans l'obligation de se rendre dans le parking de l'hôpital. Là-bas, une fois garés, moteur éteint, il avait finalement répondu à la fameuse question mais il semblerait que sa réponse ne plut guère à la jeune femme parce qu'elle lui balança à la figure qu'il avait un don de jamais fermer sa bouche mais avant qu'il ne puisse répliquer, elle s'était dangereusement rapprochée de lui et elle venait de poser ses lèvres sur celles du jeune Duc qui ne s'y attendait pas du tout ! Mais il accepta ce baiser qu'il rendit avec la même fougue ! Il ne devrait pas céder mais il ne pouvait pas y faire autrement... Il comprenait maintenant qu'Aaliyah n'était donc pas la simple mère de ses jumeaux... Elle avait également son rôle à jouer dans sa vie à lui ! Et alors qu'elle lui passait les bras autour du cou pour approfondir le baiser, il détacha rapidement sa ceinture avant de venir lui caresser le dos et entre deux baisers, il lui murmura : " On ne devrait... " mais il ne put finir sa phrase. Il ne cessait de poser ses lèvres sur celles de la mère de ses futurs jumeaux.

" On ne devrait... " C'etait pas tres convaincant pour le coup, car apres ses quelques mots il prit de nouveau possession de mes levres. Mais il avait raison, on ne devrait pas faire ca et pourtant, ce qui est interdit est toujours incroyablement bon. Et dire qu'il y a peu, je lui hurlais dessus pour un oui ou pour un non. Se serait plutot à moi qu'il faudrait faire la morale à présent. Je finie par rompre le baiser pour reprendre mon souffle et surtout pour me rendre compte enfin de la situation. On etait censé en parler, pas recommencer Drew ! Je disais ca comme si c'etait lui qui s'etait approché de moi pour ensuite m'embrasser. En y reflechissant bien, j'avais toujours fait le premier pas. Meme la c'etait moi qui avait fait le premier pas et le pire dans tout c'est que, j'avais envie de recommencer et d'aller plus loin. Tu vas finir par me rendre folle ! C'etait sans doute deja le cas mais ca, je ne pouvais pas l'avouer à voix haute. Et dans un élan de connerie digne de moi, je vins me poser sur ses cuisses à califourchon. Vive la souplesse et le cheerleading surtout. Je ne devrais pas et pourtant tu me donnes envie de retirer tout tes vêtements. Lui murmurais-je à l'oreille tout en passant ma main sous son haut. J'approchais de nouveau mes levres des siennes.

Par le sexe mou de Merlin, il fallait qu'il se barre en vitesse de cette voiture sinon il allait faire une bêtise regrettable mais malheureusement, il ne semblait guère prêt à s'en aller et même s'il venait de dire qu'ils ne devraient pas faire cela, qu'est-ce qu'il avait fait ? Eh bien il avait de nouveau capturé les lèvres de la mère de ses enfants. Il aimait l'embrasser et elle lui faisait tourner la tête... C'était incroyable quoi ! Il avait dit que Liyah n'était qu'en tout et pour tout, la mère de ses enfants mais aujourd'hui, il ne pourrait plus dire cela... Elle allait occuper une place dans sa vie mais laquelle ? Il ne fallait pas qu'il pense à l'avenir mais au présent ! Il était en train d'embrasser une femme qui était en couple mais elle portait ses enfants... C'était une situation des plus étranges et qui devraient être très génantes normalement... Il y eut comme un moment de soulagement lorsque la jeune femme rompit le baiser pour lancer qu'ils devaient parler du baiser et non recommencer, mais avant qu'il ne puisse répliquer, elle s'était mise à califourchon sur lui et elle vint murmurer à son oreille qu'il lui donnait envie de retirer ses vêtements tout en promenant sa main douce sous sa chemise. " Aides-moi à les retirer alors ! " s'exclama-t-il avant de lui capturer les lèvres pour ne plus les lâcher. Le désir était en train de le consumer littéralement, il n'en pouvait plus. Il voulait aller plus loin là maintenant avec la mère de ses enfants... Il ne pourrait stopper ce qui était en train de se mettre en marche...

Les réponses d'Andrew ne m'aidaient vraiment pas. Au lieu de me stopper, il m'incitait à continuer. Il m'encourageait même à aller plus loin, à retirer ses vêtements et à ne faire qu'une bouchée de son corps. Et tout ça était bien différent de notre première fois car cette fois-ci, j'avais les idées claires. Enfin, disons que je n'étais pas soûle et lui non plus. Ca faisait une énorme différence. " Aides-moi à les retirer alors ! " C'était déjà prévue mais maintenant que j'avais son accord, je pouvais le faire sans craindre qu'il me repousse. Quoique s'il voulait vraiment me repousser, il l'aurait fait dès l'instant où j'avais osé l'embrasser, ce qui ne fut pas le cas. Il me donnait l'autorisation d'aller plus loin et là, je ne pensais plus à rien ni personne. Je ne pensais qu'à lui. A lui totalement nu, mien et tout contre moi. Mes mains sous son haut, je les remontais lentement le long de son torse doux, musclé, attirant avant de retirer ce vêtement. La Cabot raisonnable en moi n'était plus là. Aux abonnés absents. Elle laissait place à celle qui ne réfléchissait pas et qui agissait comme bon lui semblait sans réfléchir aux conséquences. En même temps, après mon hospitalisation, je l'avais dit. Plus rien ni personne ne me ferait souffrir, plus rien ni personne ne m'empêcherait d'agir comme bon me semble. Il est vrai que j'en avais un peu marre de penser à ce que les autres pouvaient ressentir alors que personne ne le faisait en retour me concernant. Alors au revoir pensées négatives, bonjour plaisir de la chair. Surtout que pour le coup, là, ça allait bien plus loin que le simple plaisir de la chair. C'était Andrew et à mes yeux, ce n'était pas n'importe qui.
Mais ne pensons plus à ça. Je vins de nouveau rompre notre baiser pour le regarder dans les yeux tout en mordant ma lèvre inférieure. A cet instant précis, ça ne faisait plus aucun doute, je désirai cet homme. Je le voulais tout entier, rien que pour moi. Je descendais mon index le long de son torse tout en reculant légèrement. Une fois mon doigt arrivé à son pantalon, je "m'amusais" à défaire la fermeture éclaire de son pantalon. Je faisais durer l'instant. On était en avance alors autant en profiter.