Invité
est en ligne
Invité
Nous étions complètement dans une conversation sorti droit de Willy Wonka. Vraiment cette histoire de bonbon me donnait extrêmement faim et heureusement nous allions manger quelque chose. Ulrike me dit qu’il achetait beaucoup de bonbons et qu’il dépensait une fortune. Mes bonbons préférés étaient allemands et c’était pour cette raison que je pensais qu’il n’allait pas y en avoir. «Je serais ravi de savoir quel est tes préférés. Moi c’est les Gummibärchen d'Haribo, mais on en trouve que chez moi. Tu semble en forme pour quelqu’un qui s’alimente que de bonbons.» Les bonbons Haribo aux États-Unis était d'une rareté extrême.
J’avais essayé de voir s’il y avait une personne dans la vie d’Ulrike, mais je n’avais pas réussi. Il me dit qu’il n’apportait personne au restaurant, car après ils ne veulent plus le voir. «Mais pourquoi? » Ensuite il me demanda si j’étais allemand. Ouais, il avait sûrement pu le comprendre avec mon accent, mon attitude et mes expressions. Je n’avais aucun remord à parler de ma nationalité. J’étais tellement fier d’être allemand sans non plus le crier sur les toits. Il me dit aussi qu’il voulait tout savoir et je n’allais pas hésiter à lui dire «Ja, je suis allemand. Mais toi je n'arrive pas à cerner d'où tu es?»
Nous n’étions pas très loin du restaurant, mais je commençais ma petite histoire. «Je suis née à Berlin Ouest avant la réunification, ensuite mon père est devenu banquier et nous avons déménagé à Frankfurt-am-Main. Il est très haut placé dans la Deutsche Bank. Moi j’étais en médecine, mais j’ai arrête cela pour me concentrer sur le mannequinat. Mes parents ne sont pas trop contents de ça. Aussi j’ai un copain et ça ne fonctionne plus avec lui. Je crois même que nous ne sommes plus ensemble.» Je pris une pause et pris mon souffle. J’avais évité de mentionner que mon père était le PDG de la banque et que nous étions une des familles les plus riches en Europe. «Ouais, j’aime les mecs, je t’en supplie part pas, je suis pas attiré par toi» Gros mensonge, mais à ce stade c’était mieux de rien dire. En faites, je le voulais ce Ulrike et dans tout les sens du termes… Je devais apprendre à le connaître quoi… Nous arrivâmes au restaurant et nous nous plaçâmes prêt de la grande fênetre. «Et toi parle un peu de toi?»Est-ce bizarre que deux mecs étaient au restaurant ensemble sans même réellement se connaître? Cela voulait-il dire qu’il y avait une attirance. Je n’en avait aucune idée.
(Invité)