I'm forever here for you ♥ ► Théophyl

❝ Théonna ಇ ❞

Depuis que j'ai poser pieds à Cambridge , j'avais fait beaucoup de connaissances , de belles comme de mauvaises. Cette décision d'un nouveau départ m'a fait énormément de bien je dois avouer. Je n'avais tellement plus le courage d'être seule que j'avais décider de choisir d'être en colocation avec d'autres personnes que je ne connaissais pas et qui étaient d'autres confréries. Je savais pertinemment qu'en prenant cette décision , je n'allais aucunement regretter. Rien que le fait d'être ailleurs qu'en Australie , m'a permis de découvrir d'autres horizons , d'autres personnes , de revoir même certaines personnes venant d'Australie avec beaucoup de surprises. Seulement , j'avais réalisé que je n'étais pas là pour seulement mon bien à moi , mais surtout parce que mon meilleur ami d'enfance de toujours s'y trouvait. Je sais qu'en venant ici j'allais trouver réconfort auprès de lui lorsque ça n'allait pas , surtout depuis le décès de ma grand mère qui me manquait terriblement. J'avais toujours besoin de lui à vrai dire , il me rendait une toute autre personne que j'aimais. Il m'avait tant manqué. Lorsque je l'avais croiser dès mon premier jours dans cette nouvelle vie , mon cœur s'était remis à battre de nouveau , comme lorsque je le voyais à chaque fois , il me redonnait toujours le sourire aux lèvres. C'est là que je me rend compte à quel point il est important pour moi. Depuis qu'on s'était revu , je réalisais aussi que je n'avais pas de nouvelles de lui.. J'avais peur que le fait qu'on s'étaient embrassés et que j'étais un peu douteuse bizarrement , je réfléchissais trop à ce qu'il me disait , il avait fortement raison , que notre amitié soit étrange à présent , mais au contraire , elle est tellement indescriptible et incassable, notre amitié étant tellement forte que même un baiser , d'autant plus que ce n'était pas notre premier , ne brisera rien du tout. Donc , n'ayant plus de nouvelles de lui , je m'étais inquiétée , je lui avais donc envoyée un sms et il m'avait répondu qu'il devait me parler. Rien ne me semblait bien bon dans ce message, je lui répondais que j'accourais chez lui. Parce que oui , une meilleur amie se devait d'être là dans les bons mais surtout dans les mauvais moments. Je ne cherchais pas à comprendre , ni une ni deux , j'enfilais une veste illico presto. Habitant pas loin de chez lui , même à cinq minutes à pieds , je décidais d'aller à pieds , je marchais très vite après tout , pire que si ma vie en dépendait , car après tout Théo est toute ma vie finalement. Je montais alors dans son immeuble , puis une fois arrivée dans son étage , je frappais à la porte.    

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J'allais mal. Très mal. J'avais du mal à réaliser qu'un nouvel être cher allait me quitter. J'avais du mal à réaliser qu'autant de merdes me tombait sur le dos. J'avais du mal à penser qu'un jour je verrais le bout du tunnel. Je ne vivais pas une seule période sans un peu de répit. J'en avais carrément ras-le-bol de me retrouver mêlé à des choses qui me faisait souffrir. Je ne me souvenais même plus de la dernière fois que j'avais ris jusqu'à en avoir mal au ventre, ni de la dernière fois que j'avais dormi plus de huit heures d'affilés sans me réveiller en sursaut plusieurs fois au beau milieu de la nuit, ni encore moins d'une matinée lors de laquelle je me serais réveillé en pensant que ça allait être une bonne journée, en pensant positivement. Je me posais beaucoup de questions. Sur mon avenir, ma vie en générale. Je ne pesais jamais le pour et le contre de peur d'être déçu, mais je ne demandais pas grand chose en fin de compte. Juste d'être heureux et de vivre une existence normal, sans galères, sans problèmes. Mais une vie sans merde, ce n'était pas vraiment une vie. Malheureusement, Dieu avait voulu créer les hommes de façon pur mais il avait aussi rajouté les malheurs comme pour se venger. Je ne voulais pas perdre ma mère. Je ne voulais plus perdre personne. Depuis la mort de mon grand-père, mon amnésie et la perte de ma fiancée, je me laissais complètement aller. Le désastre, c'était moi et je me haïssais littéralement, pour la souffrance que je causais et celle que je ressentais. J'aurai tellement aimé ne jamais rien ressentir... Un bruit attira subitement mon attention et je reconnu là la façon bien particulière de toquer appartenant à ma meilleure amie. Il fallait dire que depuis que nous nous étions retrouvés, je ne lui avais pas donné de nouvelles, trop bouleversé par mes petits problèmes, je délaissais ceux qui m'aimait. Et je m'en voulais. Retirant donc mes lunettes de vues à monture noires, je me levais du canapé afin d'aller ouvrir la porte. « Salut... » Ma merveilleuse Joanna se trouvait là face à moi, ayant accourue chez moi dès qu'elle avait reçu mon message pas très joyeux. Et voir son beau visage me fit monter les larmes aux yeux. J'étais une vraie fillette... « Entres... » La laissant entrer, je refermais la porte derrière elle, me passant une main sur le visage tout en soupirant. J'allais mal et j'étais teiste. « Ça..va ? »
 

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❝ Théonna ಇ ❞

Ce message venant de mon meilleur ami de toujours m'avait énormément inquiéter. Je connais Téophyl depuis maintenant des années et je savais qu'il essayait toujours de cacher ses émotions. C'est un homme après tout , chaque homme ne voulait pas admettre que ça n'allait pas tellement et cache leur émotions comme il le peut. Finalement , Théo est comme de ma famille même bien plus que ça , si il va mal , je vais mal aussi. C'est lui qui fait ma force , il me complète. Il a toujours était là pour moi quoiqu'il arrive , c'est à ça que sert les meilleurs amis et je me devait d'être là quoiqu'il advienne. Il fait partie de ma vie et je préférais même qu'il m'arrivait  du mal à moi-même qu'à lui. Je ne supporterais pas de le voir dans un état lamentable. Il a déjà eu plusieurs accidents plus le fait d'être amnésique puis de rompre avec Elia à dû être difficile à vivre pour lui. Je sais que malgré tout il avait toujours ses sentiments envers elle, je le connais de trop. Si j'étais venue ici , ce n'était pas dans le seul but de repartir sur une nouvelle vie et de ce fait par rapport au décès de ma grand mère qui me manque tant , de prendre un nouveau départ. En effet , j'étais surtout venue ici car il est là. Sans lui , ma vie n'a plus aucun sens. C'est drôle on dirait presque comme si je parlais de mon fiancé , tellement que je pourrais mourir pour lui. Je donnerais ma vie pour qu'il reste lui-même en vie. Il fait tellement de moi une personne meilleure et de plus , j'ai confiance en lui les yeux fermés. Moi qui suis toujours méfiante , je ne l'ai jamais était avec lui. Alors que je me retrouvais face à lui lorsqu'il ouvrit la porte pour me lancer un « Salut... » Je voyais son magnifique visage , il avait les larmes aux yeux. Le voir dans cet état , me bouleversa. Il savait pertinemment qu'il n'avait pas besoin de cacher ses émotions avec lui , je serais toujours là pour lui c'est sûr... Il me dit ensuite d'entrer et tandis que je rentrais , il referma la porte derrière moi. Je sentais qu'il allait mal , très mal même. Je le regardais attristé. Je n'aime pas le voir comme ça. « Ça..va ? » C'était plutôt à moi de demander. Ce n'est même pas la peine de lui poser la question , son visage en disait long. Mon dieu mais que se passait-il encore? Le pauvre , que de malheurs , il ne mérite tellement pas ça. Je le fixait des yeux , un regard triste pour lui , j'avais tellement de peine. « Puisque pour toi ça n'a pas l'air d'aller... Alors non , ça ne va pas.... » Je marquais une pause. Maintenant que je suis à Cambridge et que j'habite pas loin de chez lui , il pouvait toujours compter sur moi pour se confier etc... Comme d'habitude, depuis des années. « Qu'est-ce qui se passe ? Tu m'inquiète énormément ... » Triste réalité , ça devait être très grave pour qu'il aille aussi mal. Je passais ma main dans ms cheveux , une manie que j'ai lorsque je suis inquiète... Je n'aime pas le voir autant souffrir , si il souffrait , je souffre aussi.  

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Savoir que ma meilleure amie d'enfance avait accourue pour venir me voir suite au message bizarre que je lui avais envoyé, me faisait chaud au cœur. Même si nous nous étions perdus de vu lorsque j'avais quitté l'Australie pour venir en Amérique du Nord, aujourd'hui je sentais que nous pouvions reprendre notre connexion là où nous l'avions laissé après toutes ces années. Depuis que je l'avais revu dans ce café, j'avais ressenti comme une espèce de bouffé d'espoir. Les merdes s’enchaînaient pour moi mais à présent, vu que j'avais ma meilleure amie à mes côtés, je pouvais mieux les affronter. Du moins, c'était ce que je j’espérais. Total, quand Joanna arriva devant chez moi et qu'elle toqua à la porte, je me dirigeais pour aller lui ouvrir, lui montrant un visage triste et des yeux rempli de larmes. Je devais faire pitié, mais j'avais du mal à me contrôler, la peine me consumant trop. De plus, c'était elle, ma meilleure amie qui m'avait connu avec une crête et des boutons. Je n'avais pas besoin de lui cacher ma tristesse. L’accueillant donc, je vins à lui demander si ça allait. De mon côté, je ne trompais personne. « Puisque pour toi ça n'a pas l'air d'aller... Alors non , ça ne va pas.... » Elle était trop mignonne, je ne pouvais pas le nier. Qu'elle ressente autant d'empathie pour moi me touchait énormément. « Je ne peux rien te cacher...Mais ne te rends pas mal pour moi, s'il-te-plaît. » J'haussais les épaules, me détournant afin de la laisser rentrer, pour qu'elle puisse se mettre à l'aise et que je puisse respirer un peu. « Qu'est-ce qui se passe ? Tu m'inquiète énormément ... » Je l'observais alors se passer une main dans les cheveux, comme elle avait l'habitude de le faire lorsqu'elle se sentait inquiète et un sourire se dessina sur mes lèvres, car j'avais aussi l'habitude de faire la même chose. « Tu te souviens de ma mère.. non ? » lui demandais-je alors avec une voix brisée, n'attendant pas plus avant de lui avouer ce qu'il m'arrivait. « Elle...Enfin, avant tu veux boire ou manger quelque chose ? » Je me passais une main sur le visage, me rapprochant d'elle avant de la prendre dans mes bras. « Elle va mourir Jo'...Elle est condamnée. Je sais plus quoi faire. » Et voilà c'était fait. Et je ne pouvais que laisser ma tristesse sortir de mes yeux.

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Le fait de prendre un nouveau départ ici , me permet de revoir mon bonheur , l'homme de ma vie en quelque sorte , le seul qui puisse me connaître par cœur et vice versa... Depuis les couches , enfin non pas jusque là finalement nous étions plus grand , nous avions huit ans lorsqu'on s'est connu alors c'est dire... Rien ni personne ne brisera cette amitié aussi forte qu'elle est. J'avais deux petites couettes toujours et lui avait sa fameuse crête que je trouvait mignon comme tout , pour le taquiner , je l’appeler le coq. Même ma grand mère , elle aimait bien l’embêter ce petit , qu'elle me disait. Elle l'aimait tellement c'était comme son fils , elle l'a toujours accueilli avec des cookies ou un fondant au chocolat qu'elle préparait quand elle su qu'il venait à la maison. Le bon vieux temps , ça me manquait. Le fait de le voir face à moi et non par téléphone , me fit le plus grand de mon bonheur. Ces moments qu'entre lui et moi seulement m'avait manqué. Lui même m'avait manqué. Il fut mon premier baiser tout de même aussi , ça ne s’oublie pas. Quand j’y pense , nous nous étions jamais disputés , nous sommes tellements comme les deux doigts de la main, nous étions collés H24 ensemble pratiquement et lorsqu’il était partit de l’Australie , ce fut un déchirement pour moi , comme si on enlevait une partie de moi… Alors , lorsqu’il me disait de ne pas s’inquièter pour lui , je ne l’écoutais pas sur ce coup là , car je m’inquiète toujours pour lui… « Je ne peux rien te cacher...Mais ne te rends pas mal pour moi, s'il-te-plaît. » Je fit un « non » de la tête, c’est sûr qu’il ne pouvait rien me cacher , surtout pas à moi… Lorsque j’avais passer ma main dans mes cheveux , je vis un sourire qui s’affichait sur ses lèvres , on a la même manie et je m’en souvenais. Il me demandait ensuite. « Tu te souviens de ma mère.. non ? » Comment ne pas m'en souvenir , elle est si adorable , c'est une femme qui avait toujours le sourire lorsque je venais chez lui , elle me complimentait chaque fois que je passais le seuil de sa porte , une femme tellement magnifique à mes yeux. « Bien sûr , je me souviens , elle est tellement adorable. » Seulement , si il parlait d'elle , c'est que quelque chose de mal lui était arrivé , mon coeur battait de plus belle , je sens que je n'allait pas aimer la suite... Il changea ensuite de sujet. « Elle...Enfin, avant tu veux boire ou manger quelque chose ? » Il allait avouer , seulement il me proposait de boire ou manger quelque chose , à ce moment là je n'avait pas vraiment d'appétit , ni soif. Je secouais la tête de façon négative. « Non , merci... » Il passait ensuite sa main sur son visage , une manie qu'il avait lorsqu'il n'allait pas bien du tout. Lorsqu'il annonça ensuite. « Elle va mourir Jo'...Elle est condamnée. Je sais plus quoi faire. » C'était comme une bombe qu'il avait lâché , je n'en revenais pas , j'en restais bouche bée tellement... Comment ça peut arriver ? Je comprend alors sa douleur , c'est inconcevable , il semble maintenant comme détruit de cette nouvelle et moi je me sentais tellement bouleversée , il faut avouer que j'aime beaucoup cette femme et même si je ne la voyais pas si souvent , c'est comme de la famille pour moi... Après cette nouvelle , je ne pus m'empêcher de le serrer dans mes bras. Puis je le relâchais , plongeant mon regard dans le sien. « Je suis désolée Téo , c'est horrible... Comment ça elle va mourir ? » Je fronçais les sourcils , était-elle malade ? Le mot "horrible" étant encore petit pour décrire cette situation...Je reprenais . « Tu a était la voir ? » Sa mère habitant à Londres maintenant , je constatais que soit il est aller la voir , soit l'avait-on appeler...

Non ça n'allait pas...Pas du tout même. Je n'étais pas du genre à me lamenter sur mon sort...Non, mensonge, si je le faisais. Mais que vis-à-vis de moi-même. Je veux dire, je me lamentais à moi-même jamais aux autres à propos de mes problèmes. Mais c'était totalement différent avec ma meilleure amie et j'avais le sentiment qu'avec elle, je pouvais tout faire, tout lui dire, me laisser aller, être totalement moi-même. J'avais le sentiment qu'elle pouvait me comprendre, qu'elle ne comptait pas me juger, qu'elle saurait à la perfection m'écouter, m'épauler et être là pour moi. Et qui de mieux que cette merveilleuse personne pour lui avouer que ma mère allait mourir et que du coup comme ça avait été une personne qu'elle avait connu, elle pourrait aussi partager et comprendre ma souffrance. Il m'avait fallut que quelques messages et quelques heures plus tard pour finalement l'avoir face à moi dans mon appartement. « Bien sûr , je me souviens , elle est tellement adorable. » J'hochais alors la tête...Je n'avais pas eus de bons rapports avec ma mère car évidemment j'étais passé par la période ado rebelle et cela ne lui avais pas plu. À mes dix-huit ans et mon entrée à Harvard, après avoir quitté l'Australie pour l'Amérique, ma mère avait finalement choisi de retourner vivre à Londres, son pays natal, me laissant seul avec un père voyageur et jamais présent. Je l'avais alors peu vue depuis tout ce temps. Mais elle restait quand même ma mère. « Non , merci... » J'haussais les épaules avant de me passer la main sur le visage et de lui avouer l'inavouable. Voir sa façon de me serrer dans ses bras me prouve à quel point je l'ai bouleversé et je m'en sens très troublé. « Je suis désolée Téo , c'est horrible... Comment ça elle va mourir ? Tu a était la voir ? » Je baissais la tête alors que mon regard avait rencontré le sien. « Non...Enfin, elle a un cancer en phase terminal...elle vient seulement de me l'apprendre. Je comprends pas...Je suis son seul fils, comment elle a pu garder tout ça pour elle et juste me le dire à la dernière minute ? » Je posais finalement mon front contre le sien, soupirant. Sa présence me faisait un bien fou et je me sentais toujours d'humeur tendre avec elle. Lui prenant la main, je l'emmenais s'asseoir sur le sofa. « Je n'ai pas été la voir...Avec les cours et mes pratiques à l'hôpital je ne peux pas. Puis mes notes sont tellement catastrophiques que je ne peux pas me le permettre. Alors je vais la faire venir ici quelques temps... Tu viendras la voir ? » Je ne pus m'empêcher de fixer le sol de mon appartement avec tristesse. « Et sinon...Changes-moi un peu les idées, comment tu vas depuis la dernière fois ? »

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❝ Théonna ಇ ❞

« Non...Enfin, elle a un cancer en phase terminal...elle vient seulement de me l'apprendre. Je comprends pas...Je suis son seul fils, comment elle a pu garder tout ça pour elle et juste me le dire à la dernière minute ? » Merde alors , si je ne m'y attendais à ça... Je n'eu aucun mot qui pu sortir de ma bouche , puisque finalement j'étais aussi troublée que lui à cette annonce terrible. Il posais son front contre le mien afin de soupirer par la suite , je sentais et je savais bien qu'il avait besoin de moi dans cet instant douloureux. J'en eus les frissons , c'est sûr que j'étais perturbée , je ne la connaissais pas autant , mais à vrai dire la famille de Théo fait partie de la mienne , après tout on a grandit ensemble donc c'est comme si... Je crois qu'au final j'étais aussi touchée que lui , c'est comme un coup de couteau qu'on planta et je sais ce qu'on ressens...Cependant , je comprenais sa réaction , il n'étais pas au courant de son cancer et ça l'a atteint encore plus de l'apprendre au dernier moment , qu'avait-elle eu dans la tête de garder un secret pareil à son fils unique? D'un côté elle ne voulait sûrement pas l'inquiète je présume , mais d'un autre , il avait tout les droits d'être tenu au courant de cette horrible situation. « Ne lui en veux pas tant Théo... Je pense qu'elle devait avoir ses raisons... Je comprend ta réaction , mais après tout mets toi à sa place... » Je sais , c'était absurde de penser ça , mais je pensais surtout qu'elle ne voulait pas l'inquièter , mais en faisant ce genre de choses c'était bien pire... Alors qu'il me prit la main pour m'emmener m'asseoir sur son sofa , je soupirais , c'était tellement dur cette histoire , je ne trouvais même plus les mots. Il me répondit ensuite. « Je n'ai pas été la voir...Avec les cours et mes pratiques à l'hôpital je ne peux pas. Puis mes notes sont tellement catastrophiques que je ne peux pas me le permettre. Alors je vais la faire venir ici quelques temps... Tu viendras la voir ? » C'était compréhensible , ce n'était pas vraiment la bonne période , mais pour ce genre de choses il n'y a pas de bonnes périodes... « Bien sûr , ça sera avec plaisir. » Tandis qu'il fixait le sol avec tristesse , le voir dans cet état me brisait le cœur… « Et sinon...Changes-moi un peu les idées, comment tu vas depuis la dernière fois ? » Je haussais alors les épaules , mise à part que j'ai eu un accident avec une femme qui était sympa , je n'ai rien eu à part une légère douleur à la nuque , donc tout allait bien, puis j'ai fait notamment beaucoup de rencontres sympa... Je lui caressais sa joue tendrement, afin de le rassurer. Puis je lui répondais. « Je vais bien. Je me suis habituée à cette nouvelle ... Vie , on va dire... » Je marquais une pause , me souvenant d'un terrible message que j'avais reçu en venant chez Théo.. « Tu te souviens de Matthew ? Je l'ai vu déguiser en pingouin pour un bizutage , c'était assez marrant... Mais j'ai appris qu'il a eu un accident , il est à l’hôpital maintenant... » Pas très rassurant non plus comme nouvelle , Matthew étant un de nos amis d'enfance , ça me faisait beaucoup de peine pour lui , il a tellement eu de problèmes...

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Raconter mes problèmes à ma meilleure amie d'enfance était sûrement plus simple que le faire avec une simple amie. Après tout je la connaissais depuis si longtemps maintenant, que j'étais persuadé qu'elle devait me connaître par cœur et vice versa. Après tout finalement, je la considérais presque comme ma petite sœur. C'est ainsi que je lui racontais pourquoi j'allais mal, pourquoi le message que je lui avais envoyé était alarmant, pourquoi les choses n'allaient pas. Ma mère allait mourir et comme Joanna la connaissait, je trouvais légitime qu'elle en soit au courant même si moi je venais de l'apprendre. Nous avions grandit ensemble et autant celle qui était condamnée comme celle que je serrais dans mes bras, faisaient parties de ma vie. « Ne lui en veux pas tant Théo... Je pense qu'elle devait avoir ses raisons... Je comprend ta réaction , mais après tout mets toi à sa place... » Je secouais la tête. Elle ne pouvait pas avoir de raisons, ça ne se faisait pas bon sang ! J'étais son unique fils et la moindre des choses était de me le dire pour que je puisse m'y préparer. « Non Jo'...J'accepte pas ce qu'elle a fait. J'avais le droit de savoir, peu importe les raisons qu'elle avait.. » M'enfin maintenant ce qui est fait, est fait. Je lui confiais alors le fait que j'avais dans l'idée de faire venir ma mère chez moi car je ne pouvais pas me permettre d'aller à Londres. « Bien sûr , ça sera avec plaisir. » Un sourire triste se dessina sur mes lèvres. Je n'étais pas capable de cacher ma tristesse à cette jeune femme mais au moins apte à changer la conversation tandis qu'elle caressait ma joue. « Je vais bien. Je me suis habituée à cette nouvelle ... Vie , on va dire... Tu te souviens de Matthew ? Je l'ai vu déguiser en pingouin pour un bizutage , c'était assez marrant... Mais j'ai appris qu'il a eu un accident , il est à l’hôpital maintenant... » me disait-elle tandis que je relevais mon regard pour rencontrer le sien. « Oui, je me souviens de lui... Il est à l'hôpital ? Rien de grave j'espère... » Pourquoi tout le monde avait des accidents ? Personnellement, pour le mien et le dernier, personne n'avait été présent à mes côtés pendant tout mon séjour à l'hôpital. « Mais racontes-en moi plus sur ta nouvelle vie, je veux savoir tout ce que tu fais...Ou tes projets...Distrait-moi.. » lui disais-je alors en jouant avec ses cheveux d'une façon absente.

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❝ Théonna ಇ ❞

Comme quoi , les malheurs n'arrivent pas qu'aux autres , la preuve étant , La mère a Théo qui est en phase terminale face à son cancer et moi qui ai récemment perdu ma grand mère , donc je sais ce que c'est de perdre quelqu'un de très chère à nos yeux , je n'avais jamais imaginer un avenir sans la femme de ma vie et la voila partit pour toujours... J'avais l'impression de la revoir de partout tellement son manque est fort , je ne m'attendais déjà pas à son décès , mais encore moins à la nouvelle à laquelle venait de m'annoncer Théophyl et ça le bouleversait cela se voyait. Il était surtout en colère noire contre sa mère de ne pas lui avoir avouer pour son état de santé. « Non Jo'...J'accepte pas ce qu'elle a fait. J'avais le droit de savoir, peu importe les raisons qu'elle avait.. »  Je comprenais son ressentit , seulement je pense surtout qu'elle n'a pas voulu qu'il s'inquiète mais c'est pire finalement, puis il avait raison. Je comprend sa réaction. Haussant les épaules. « Je comprend Théo... T'avais tout les droits de savoir... » Quand j'y pense , c'était même égoïste de la part de sa mère et ça me surprend... Lorsque je parlais de l'accident de Matthew , ça me faisait mal pour lui , déjà qu'il avait perdu toute sa famille en Australie et maintenant le voilà dans un lit d’hôpital , déjà lorsque je l'avais revu il n'étais pas bien du tout mais ne voulait pas m'en parler ce que je comprenait seulement il garde tout pour lui et ça avait le don de m'agacer car on se connait depuis petits et il savait qu'il pouvait compter sur moi , la preuve étant que Théo avait besoin de moi et je suis à présent en sa compagnie afin de l'aider à mieux aller. « Oui, je me souviens de lui... Il est à l'hôpital ? Rien de grave j'espère... » A vrai dire , je ne pouvais répondre à cette question puisque je n'avais pas encore eu l'occasion d'aller le voir, entre le temps que j'occupais à l'université pour les cours , ensuite les événements de la Lowell House et encore mon job de serveuse que je pratiquais de temps en temps , je ne trouvais pas forcément le temps et lorsque j'en avais , je l'occupais à voir mon meilleur ami que j'aime tant.[color:5b21=#deeppink]« A dire vrai , je n'en ai aucune idée , je n'ai pas encore eu vraiment l'occasion d'aller le voir... » J'affichait un air triste. « Mais racontes-en moi plus sur ta nouvelle vie, je veux savoir tout ce que tu fais...Ou tes projets...Distrait-moi.. » Compréhensible , il avait envie de penser à autre chose et j'étais là pour ça justement. Il jouait avec mes cheveux de façon distraite , il aimait jouer avec mes cheveux et ça ne me dérangeais jamais au contraire. De nouveau dans ma vie ? Trop de choses , je ne savais par où commencer, mais je lui faisait surtout part de quelque chose d'important... «  En dehors de mes cours , je subit les bizutages spéciales de ma belle confrérie qu'est les Lowells, je suis appelé Joananas là bas , c'est mignon non? Ensuite , je travaille de temps en temps en tant que serveuse dans un restaurant... J'ai fait de très belles rencontres , quelques unes étant assez particulières comme rencontres cela dit.. » Je marquais une pause , j'avais presque oublié le plus important.
« Ah oui , j'ai découvert que ma cousine est sur Harvard , il faudrait que je te la présentes , tu verra tu va l'adorer ! » Seulement , le hic c'est qu'il s'agissait de Léonora et avec Théophyl ils étaient bel et bien loin d'être amis , mais ça je ne le savais pas...  Après ces nouvelles intéressantes , je décidais de me lever du sofa confortable de mon meilleur ami , il voulait de la distraction , alors j'avais eu la bonne idée de danser la macarena d'un air tout à fait naturel en chantant comme une tarée que je suis...
« HEY MACARENA ! » Je riais légèrement , il allait sûrement me prendre pour une folle , mais il me connaissait , il sait que je le suis , c'est d'ailleurs pour ça qu'il m'aime hein. Il sait qu'il peux compter sur moi côté distractions et tout ça...      

Spoiler:

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S'il y avait bien une chose de laquelle je pouvais totalement être sur, c'était que je pouvais compter sur la jeune femme qui se trouvait être ma meilleure amie d'enfance. Elle avait accouru dès que je lui avais envoyé un message alarmant et à présent, je pouvais me confier sans aucun problème.  Puis elle connaissait ma mère donc, elle avait probablement toutes les raisons du monde de savoir ce qui était en train de se passer pour elle et de ce fait, qu'elle n'allait pas tarder à nous quitter, que je le veuille ou non. J'en étais néanmoins tout bouleversé et c'était tout à fait normal, je le savais mais je m'en voulais quand même. J'aurais tellement aimé être plus fort que ça et ne rien ressentir du tout. Mais j'étais humain après tout, pleurer et être triste pour la mort de sa mère ne pouvait être que chose courante. « Je comprend Théo... T'avais tout les droits de savoir... » me disait-elle tandis que j'hochais positivement la tête. Bien sur que j'avais raison et je le savais. Mais ce qui était fait, était fait et je n'avais plus le droit d'en vouloir à ma mère surtout car je ne savais pas le temps qu'il lui restait. Joanna continua alors de me parler un peu et de ce fait de me distraire. Même si ce qu'elle m'apprenait n'avait rien de joyeux, car je n'allais pas me réjouir qu'elle avait retrouvé un de nos vieux amis d'Australie mais que celui-ci se trouvait à l'hôpital malheureusement. Néanmoins, je lui demandais de vraiment me parler d'elle histoire que je ne puisse penser à autre chose durant au moins, de brefs instants. « A dire vrai , je n'en ai aucune idée , je n'ai pas encore eu vraiment l'occasion d'aller le voir... » Son air triste me contamina de nouveau instantanément tandis que je jouais d'une façon absente avec ses cheveux. « Ils sont tout doux et sentent bons...Comme d'habitude. » terminai-je par dire alors d'une voix rêveuse comme un petit garçon qui pense à la plus bonne sucette du monde. L'avoir près de moi, me rappelais tellement de souvenirs que j'étais limite submergé par l'émotion. «  En dehors de mes cours , je subit les bizutages spéciales de ma belle confrérie qu'est les Lowells, je suis appelé Joananas là bas , c'est mignon non? Ensuite , je travaille de temps en temps en tant que serveuse dans un restaurant... J'ai fait de très belles rencontres , quelques unes étant assez particulières comme rencontres cela dit.. Ah oui , j'ai découvert que ma cousine est sur Harvard , il faudrait que je te la présentes , tu verra tu va l'adorer ! » Relevant mon visage, je finissais par rencontrer son regard. « Ah bon ? Joananas ? » J'explosais alors de rire. « Ils se moquent bien de toi en tout cas...Je savais pas que tu avais une cousine qui vivait aux USA ? C'est bien que tu es pu la retrouver...Et sinon en quoi consiste ton bizutage ? Moi j'avais du me déguisé en lapine dans un bar... » J'avais repris mon air absent, me souvenant que ce bizutage avait causé ma rencontre avec Elia. « Je t'ai dis que ma mère voulait me voir marié ? » Mais tandis que je ne faisais plus attention à rien, la jeune femme se leva en gueulant. « HEY MACARENA ! » L'entendant rire, je l'observais durant de longues minutes avant d'exploser de rire. « Tu es folle Dewan, on te l'a jamais dit ? » Mais c'était ainsi que je l'aimais après tout.

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