Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMATTHEO | Rather hurt than live without
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal


MATTHEO | Rather hurt than live without

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Matthéo & Leena Հ Rather hurt than live without
Debout devant la porte, je retins ma respiration. Le silence était presque trop intense mais il me confirma que le théâtre était vide. J'entrais, les lèvres pincées, comme si je franchissais le pas d'une église. Lentement, je détaillais l'endroit. Sur le mur du fond, on pouvait encore distinguer la zone touchée par la bombe. Mais ce n'était bien sûr pas ce qui m'attirait le plus. Je ne voyais que sa silhouette majestueuse, là-bas, sur la scène. Souriant, je m'approchais et montais les quelques marches côté jardin. Mes doigts caressèrent la surface lisse, leur pâleur tranchait nettement sur l'ébène du bois. Je jetais un coup d'oeil derrière mon épaule avant de m'adresser au piano. « Salut toi... ». J'adorais venir ici quand il n'y avait personne. Au début, je jouais en sourdine de peur d'être surprise et comme ce n'était jamais arrivé, j'avais fini par oublier que c'était possible. Je me glissais sur le tabouret, pianotais un instant dans le vide avant de placer mes mains au-dessus des touches. En quelques minutes, j'avais oublié qui j'étais et mes doigts courraient de notes en notes, j'en aurais presque oublié de respirer.

code par ARCHITECTURE

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le cours de l'année continuait de filer à toute vitesse, le Summer Camp était déjà loin derrière nous comme un souvenir divin de soirées et d'alcool brûlant mon corps pour atténuer toutes les douleurs qui m'avaient durant de nombreuses semaines faites agoniser. Le décès de ma soeur était la pire chose qui pouvait m'arriver au monde, j'avais perdu ma moitié, mon tout, ma vie avec elle, comme une deuxième fois dans mon existence, un second poignard dans le coeur, laissant ma vie en suspens comme lorsque je voyais plus jeune Leena partir sans même se retourner. J'aurais voué ma vie à Maëva comme j'aurais pu le faire pour ma finlandaise préférée. Errant dans l'université, je ne savais où j'allais atterrir lorsque dans le couloir j'entendis une mélodie familière ... le piano résonnait dans ma tête comme une évidence, une utopie qui volerait en éclat lorsque mes yeux s'ouvriraient de nouveau. Le souffla coupé, j'ouvrais de nouveau les yeux, mais la mélodie dansait encore dans mes oreilles, un goût savoureux de Londres et de mon passé, je l'avais tellement écouté, tellement regardé, je le savais elle était là ! C'était elle ! Leena ! Peut être la seule qui me ferait de nouveau sentir vivant, ma lumière ? Qui sait ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
Certes, le temps poursuivait sa route, mais moi, j'étais comme suspendue hors du temps, hors du monde. Loin de cette vie qui faisait si mal, qui ne cessait de me faire regretter d'exister depuis ce jour fatidique où mes parents avaient disparu à jamais. La musique et la poésie étaient mes refuges depuis toujours et pourtant, chaque fois, j'étais surprise de ce que l'art avait comme effet sur mes sentiments. Les paupières closes, je fredonnais doucement des paroles sur ce vieil air que j'avais joué tant de fois. Si j'avais pensé ne serait-ce qu'un instant que j'avais composé cette mélodie pour Matt, jamais je n'aurais eu le coeur de continuer mais elle était venue si naturellement aux bouts de mes doigts... Je souris en reprenant une dernière fois l'équivalent du refrain quand la porte claqua dans mon dos. Une volée de fausses notes s'échappa du piano alors que je faisais volte-face, le souffle coupé, les joues rosies de honte et le coeur battant.

Il ne me fallut pas une seconde pour le reconnaitre. Lui. Pourquoi ? Pourquoi maintenant alors que cette nouvelle vie me souriait ? Ma gorge se serra et je sentis les larmes monter doucement. La colère m'étreignit et j'osais à peine ouvrir la bouche de peur de regretter chaque mot. Non. Il méritait la noirceur de ma rage, je lui avais fait confiance et il m'avait abandonnée. Il était mort pour moi. Mort et enterré. J'avais mal terriblement mal, comme si la blessure venait de se rouvrir d'un grand coup. « Qu'est-ce que tu fous là ?! » Je me levais d'un bond, les poings serrés.

   
code par ARCHITECTURE

   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Sa blancheur nordiste, son regard contrastant avec sa couleur de peau, j'aurais pu me plonger dans ses yeux mais son ton ainsi que sa nervosité me faisait comprendre que si tel était le cas, je plongerais en réalité dans un lac gêlé. En un bond seulement elle se trouvait debout, la tête haute, le regard droit, non elle n'allait pas se défiler, elle allait affronter comme à son habitude, mais ferais je de même. Comparé à Leena je n'étais pas un homme extraordinaire, ni un combattant après la mort de ma soeur j'avais sombré dans mes pires noirceurs me laissant tomber au sol, sans aucunes armes. Je ne l'avais jamais entendu parlé de la sorte ... un frisson parcourait mon corps, l'électrisait, je devrais peut être partir, la laissait continuer sa vie ... et pourtant je ne pouvais pas ! C'était un miracle qu'elle se trouve ici, devant moi, un espoir. J'écoute la meilleure joueuse de piano que j'ai rencontré ... celle qui passait des heures à jouer sans jamais relever la tête alors que je la contemplais comme la plus belle merveille du monde. Non je ne l'avais jamais abandonné, j'en aurais été incapable, bien trop dépendant ce se petit bout de vie qui une fois envolée m'avait comprendre combien la mienne était futile.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
Malgré la hargne dans ma voix, la douleur refusa de disparaitre. En face de moi, c'était Matthéo, j'aurais été prête à tout pour lui. Je lui avais fait confiance, je l'avais laisser entrer dans ma vie et y prendre part plus que quiconque. Et j'avais beau essayer de me souvenir de ce que je ressentais quand il était avec moi, cette force qu'il me donnait par sa seule présence, rien. Tout ce que je parvenais à me remémorer c'était la trahison. Bien sûr, j'aurais pu me rappeler de ce long moment où j'avais lutté contre les rumeurs qui planaient, noires, au-dessus de nos têtes telles des épées de Damoclès. Mais ça ne ferait qu'ouvrir un peu plus la blessure. Jamais je ne lui avais parlé de la sorte. J'avais préféré fuir parce que confronté mon meilleur ami était la seule chose au-dessus de mes forces. J'avais surmonté bien des obstacles au cours de cette chienne de vie mais celui-là m'avait brisée.

Si j'avais pris une seconde pour l'observer attentivement, j'aurais remarqué que quelque chose n'allait pas. Mon subconscient tira une sonnette d'alarme, apaisant quelque peu la colère qui grondait en moi. Ses mots me firent l'effet d'une mauvaise blague. Non, d'une gifle monumentale. Je le détestais. Pourquoi me faisait-il ça ? Pourquoi me riait-il au nez aussi facilement en me balançant des mensonges ? Nos regards se croisèrent et à nouveau, je détectais inconsciemment une souffrance inconnue en lui. Je me mordis l'intérieur des joues tentant d'éteindre cette petit flamme au creux de mon estomac, celle qui voulait que je me consume pour lui une fois de plus.

Je me laissais retomber sur la tabouret, retrouvant une voix aussi calme et impassible que possible. « Je n'ai plus rien à voir avec cette fille-là ». Mensonge. J'étais la même, le coeur brisé en plus. Je ne voulais pas qu'il comprenne le conflit en moi. Je voulais qu'il croit qu'il n'était rien pour moi. Mais ce serait mal le connaitre. Ce serait mal nous reconnaitre.
   
code par ARCHITECTURE

   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'avais pendant de nombreux mois donné toute ma vie pour Leena et si elle revenait ici je savais qu'inconsciemment tout allait reprendre, je ne pouvais la laisser, tout ceci était au dessus de mes forces. Je la connaissais mieux que personne, même si elle venait de me dire le contraire, qu'elle avait changé, qu'elle était différente, mais je ne pouvais pas y croire, son innocence, sa force de vivre, elle ne pouvait pas. J'aurais aimais la prendre quelques instants au creux de mes bras, sentir sa peau froide contre la mienne, son souffle dans ma nuque, fermant les yeux pour simplement profiter de cet instant. Pourtant tu restes une déesse du piano ... C'est ridicule tout cela, pourquoi j'arrivais pas à lui dire qu'elle m'avait manqué, que je m'étais vidé quand elle était partie et comment incrédule j'avais compris qu'elle croyait ses conneries. Mais je la regardais différemment comme si l'éloignement m'avait fait comprendre que je tenais à elle plus que de raison. M'asseyant dans un élan à côté d'elle sur un tabouret, je posais à mon tour les doigts sur le piano, commençant une mélodie qu'elle m'avait appris non pas sans difficultés, peut être des nuits entières. Je me concentrais, mais finalement je n'avais pas perdu la main. Tu m'as manqué Leena, tout en toi ma manqué, ton sourire si faible quand tu as peur, tes yeux sur moi quand tu veux me faire comprendre que j'en fais trop, ton sourire en coin quand tu sais que je vais pas lâcher l'affaire et que tu abdiques déjà. La proximité avec ce corps, cette personne que j'avais consolé de nombreuses fois, m’électrisait, comme si malgré les mois, les années cette alchimie ne pouvait jamais se consumer.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
C'est vrai. Matthéo m'avait toujours soutenue. Il était apparu dans ma vie au moment où j'en avais besoin, à l'instant précis où toute ma détermination ne suffisait plus à me faire voir un peu d'espoir. Sans lui, je ne m'en serais probablement pas sortie. Il avait remplacé les stimulants : une drogue pour une autre. J'avais toujours tenté de me montrer vaillante et forte devant lui. Évidemment, je ne voulais pas d'autre aide que sa seule présence. Et l'avoir à mes côtés avaient chassés les sombres nuages qui me menaçait. Néanmoins, j'avais du mal à savoir : m’avait-il soutenue pour moi ou pour tirer profit de la situation ? Avec le recul, je trouvais de plus en plus stupide les rumeurs de son désir pour moi. Il n'avait jamais eu de geste déplacé. Mais aujourd'hui, ses mots, sa voix, ses regards me semblaient trop intenses pour être ceux de l'ami que j'avais connu. Je me figeais. « Et toi le roi des flatteurs ». Avant, j'aurais plutôt dit qu'il savait toujours trouver les mots pour me mettre en avant. Aujourd'hui, je ne savais plus.

Je crispais les doigts sur le rebord du tabouret quand il se glissa à mes côtés. Je me souvins des mille fois où j'avais posé ma tête sur son épaule pour laisser couler les larmes alors qu'il posait maladroitement ses mains sur les touche. Je donnerais tout pour obtenir une seule seconde de ce contact. Je fermais les paupières : son parfum, cette mélodie, sa présence si rassurante,... Si seulement c'était possible. Je laissais ma tête s'incliner, je rêvais de me lover dans ses bras. Puis je me souvins du regard des gens et des moqueries. Que voyait-il en moi ? Pourquoi moi plus qu'une autre ? La réponse me revint entourée de rire : "T'es baisable et vulnérable". Je me levais brusquement pour mettre le piano entre nous. Dans ma tête, les désirs luttaient : le toucher, le frapper, répondre, garder le silence, m'abandonner dans son étreinte ou laisser sortir ma colère.

Et pourtant, je lui avais manqué. Je voulais y croire, je voulais laisser ses mots m'envelopper. Personne ne me connaissait aussi bien. Et par le passé, j'avais été si sûre de le connaitre. Son regard enjôleur quand je faisais de la résistance, ses sourcils froncés quand il apprenait une mélodie au piano, ses lèvres pincées quand je mentais, son visage serein quand il s'endormait dans mon appartement miteux, un bras autour de ma taille et ma tête sur son torse. « Comment je pourrais manquer à un inconnu ? » Une larme coula sur ma joue mais je m'encourageais mentalement à rester forte. Je redressais le menton, plantant mon regard dans le sien. Je ne pouvais défaillir. « Tu me connais trop bien pour ne pas savoir que tu m'as fait trop de mal pour revenir en arrière » Je me mordais la joue aussi fort que possible pour oublier que malgré la véracité de mes mots, je voulais ma dose d'héroïne : je voulais la chaleur de son corps contre le mien, pour briser le froid dans ma poitrine. Et plus que tout, moi aussi je voulais lui dire combien il m'avait manqué.
   
code par ARCHITECTURE

   
[/quote]
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Par le passé j'avais été sa bouée à laquelle elle aimait je le croyais du moins se retourner et s’agripper lorsque tout allait mal. Combien de fois je l'avais vu pleurer des larmes glaciales, l'avais écouté se dévaloriser et s'accabler de tous les maux, s'accusant des pires erreurs. Jamais je n'abandonnerais l'idée de la voir heureuse un jour, et je savais aussi que si son bonheur se trouvait être sans moi, je disparaîtrais de sa vie ... Mais depuis que j'avais posé le pied dans cette pièce, que son regard s'était posé sur moi dans une décharge intense, je doutais qu'elle soit totalement satisfaite de sa vie. Et à cet instant même, elle se trouvait être la dame de pique qui pique mon coeur.

Je baissais doucement la tête à sa remarque, me concentrant pour l'impressionner peut être de mes performances artistiques. Sa proximité me rassurait autant qu'elle m'affolait, son calme soudain me prédisait la tempête qui ferait irruption dans quelques instants, puis soudain elle se leva, elle fuyait, j'avais merdé encore une fois, trop vite ? Je redoutais tellement qu'elle fuit pour toujours, maintenant que je l'avais retrouvé, je ne souhaitais plus la perdre.

Un inconnu ? Ce seul et simple mot dans sa bouche résonnait dans ma tête tel un tambour qui d'un rythme strident ne pouvait s'arrêter de taper, la larme sur sa joue me glaçait encore un peu plus le coeur. Rien ne sortait de mes lèvres, je ne pouvais y croire ... On revient pas en arrière Leena ... si on se retrouve aujourd'hui c'est peut être tout simplement parce que ces conneries n'étaient justement que des âneries, j'ai jamais voulu te faire de mal ... J'aurais donné ma vie pour toi et tu sais au fond de toi que c'est vrai ! Après tout comment mentir pendant autant de temps ? LA voir si loin de moi à cet instant comme si nous étions les pires ennemis, que nous n'avions jamais rien vécu ensemble ... je souhaitais juste à cet instant qu'elle lâche prise, un moment comme avant, juste un avant qu'elle me tourne le dos de nouveau.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

   
Les lèvres tremblantes, le regard rivé au sien, j'essaye de voir le mensonge dans ses yeux. Ce serait plus simple de savoir qu'il tente de me manipuler une fois encore. Et surtout, ça serait moins honteux pour moi. Mais je le regarde et tout ce que je vois, c'est qu'une fois de plus, je suis celle qui peut tout foutre en l'air. J'aimerais croire que ma décision de fuir était justifiée. Et que je ferais une erreur en m'accrochant une fois de plus à Matthéo. J'ai l'impression d'être un alcoolique sobre depuis des années devant un verre de tequila. Je tergiverse et pourtant, je sais que le mieux pour moi serait de tourner les talons. Même si les rumeurs passées étaient infondées, se reposer autant sur quelqu'un d'autre, c'est suicidaire. Alors pourquoi ai-je l'impression que vivre sans lui, c'est comme mourir ?

C'est vrai. J'ai tellement lutté pour oublier que je n'avais même pas remarqué combien il me manquait. Combien ma vie était vide sans ses jeux de mots, ses fausses notes et ses sourires. Je ferme les yeux. C'est bien trop pour moi. Trop de souvenirs, trop d'incertitudes. Avec ce sentiment que peu importe le choix que je ferais, ça me retombera dessus un jour ou l'autre. Je me mordille la lèvre avant de faire un pas en avant. De toute façon entre lui et moi, il n'a jamais été vraiment question de choix. « Je te crois... » Je me rapproche, restant debout près du tabouret. J'ai peur de l'effleurer, de retomber sous son charme implacable. Je le déteste alors qu'au fond, la seule à blâmer ici c'est moi. Moi et cette peur de dépendre des autres. Mes parents étaient mes repères, quand ils sont morts, mon monde s'est écroulé. Je ne peux pas revivre ça. Pas encore... Surtout pas quand il s'agit de Matt. « Tu es toujours aussi maladroit avec ta main gauche... » Je désigne les touches du piano sans parvenir à sourire réellement. Au fond, je sais que ce qu'il me dit est réel, mais ça ne change rien. Les choses ne seront plus jamais comme avant. Son regard a changé, il est plus mélancolique et je ne suis plus la petite chose vulnérable que j'étais. Je m'embrase.

   
code par ARCHITECTURE

   
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
A cet instant présent, les rôles sont inversés, c'est moi qui me retrouve faible qui suit totalement dépend de ses bons vouloirs, du fait qu'elle va partir d'une seconde à l'autre prendre sa vie. J'en arrive à rêver et espérer qu'une nouvelle fois elle veillerait sur mes nuits, comme j'ai toujours veillais sur les siennes, qu'elle redevienne le centre de ma vie, ma plus grande force mais également ma plus grande faiblesse. Notre relation était hors des limites, hors du temps, elle était ma vie, mon tout ... je ne saurais dire jusqu'où j'aurais pu aller pour elle, ses frères et soeurs, pour voir le sourire sur leur visage. Les souvenirs de ma bagarre avec son frère, me faisait doucement sourire aujourd'hui, je n'avais pas toléré qu'il lui en veuille alors qu'elle se bousillait l'existence pour lui offrir le confort qu'elle n'aurait jamais.

Elle reste là finalement, elle se moque de moi comme si tout cela était normal, comme si je ne m'étais pas amélioré pendant ces années. Je lève les yeux vers elle, prenant son poignet pour qu'elle s'assoit de nouveau à côté de moi, qu'elle ne me quitte pas une nouvelle fois. Le silence dit tout, comme si je la suppliais de ne pas partir pour ne pas succomber à chacun de ses pas, comme si cette force vitale qu'elle me procurait rien qu'avec sa présence me permettait subitement de remonter la pente, plus fort. Le contact de sa peau sur la mienne, un frisson, un désir de la serrer dans mes bras, de me donner tout à elle comme avant.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)