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I Got 99 Problems - Elizabeth (1)

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«Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final» – Pursuit of Happiness

Rosie avait entraîné Elizabeth dans sa bêtise, et la Rosalynn souriait fièrement. Elle voyait déjà l'agacement des policiers qui semblaient se dépêcher pour les emmener dans une cellule ...
Elles étaient simplement incorrigible et indociles. Elles chantaient, comme deux adolescentes en pleine crise.

Le trajet se passait plus vite que prévu et elles se retrouvèrent rapidement dans la même cellule. Rosie avait une moue d'enfant, visiblement vexé et agacé, presque capricieuse de se retrouver dans cet endroit.

- On va faire comment Lizie ? Pfiouuuu j'ai pas envie de passer toute la nuit dans cette cellule... Ca sent le pipi.

Elle n'eut pas le temps d'attendre la réponse, qu'un agent vint les interpeller pour faire plusieurs tests, ne serais-ce que l'alcoolémie. Ouais, les policiers avaient du les croire bourré dans la voiture, c'est pas si étonnant ...

Un quart d'heures plus tard, elle se retrouvait dans la cellule, en attendant patiemment sa vice-présidente.

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Après vous êtes retrouvées en cellule Rosie et toi, tu te retrouves à faire des tests. C'est bon vous aviez pas bu, vous manifestez juste pour votre cause. Mais ca les hommes étaient bien trop con et bornés pour le comprendre. Tu ne rechigne  pas et fais ces tests, histoire de ne pas aggraver ton cas encore plus. De nouveau dans la cellule tu te tournes vers ta blonde, l'air déconfite. Bon j'espère que c'est bientot fini cette histoire les policiers arrivent, tu te lèves prête a sortir car tu savais pertinemment que tu n'avais pas bu et Rosie non plus mais au lieu de ca l'homme vous dit Cachotières vous nous aviez caché que vous étiez soeurs. Bon vous pouvez sortir les test étaient négatifs tu vires au pale, avant d'exploser de rire. C'etait quoi cette histoire, t'avais jamais eu de soeur de ta vie. T'as trois frères, Samuel, Axel et Arthur, tes trois andouilles de frères. haha vous etes droles ! Ca serait pas plutôt vous messieurs les agents qui avaient bu pendant votre petite pause? tu jettes un regard inquiet à ton amie, car tu ne savais pas quoi penser de cette nouvelle, alors que les policiers semblaient tres serieux. Toi tu étais juste perdue, perturbée, déboussolée.
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«Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final» – Pursuit of Happiness

Elle lève le regard, cerné par la fatigue. Elle ne comprend pas ce qui se passe autour d'elle, cette soudaine agitation, cette tête qui lui tourne, ces mots qui se répètent inlassablement dans sa tête.
Soeur. Soeur. Soeur. Soeur.
Et les pièces du puzzle de sa vie qui s'associent.

La poupée n'a jamais demandé des détails sur son père ; c'était un secret trop honteux pour être dévoilé à la petite. Seulement, elle a une lettre de sa mère qu'elle héritera à sa légalité, c'est-à-dire dans un mois... et quelques mots qu'elle avait réussit à entendre par méfaits.
Celui qui porter les spermatozoïdes, non parce que clairement ce n'est pas un père pour Rosie- ou du moins son géniteur, n'était qu'autre qu'un riche Français. Un amour passager.
Et Elizabeth est riche. Et Française.

- Q-Qu-Qu.Quoi ?

Elle bégaye, le prononce presque la voix tremblante.
Son regard se pose sur Lizie. Elle ne sait pas ce qui lui prend, mais elle dit d'une voix claire et assurée :

- Ton père c'est qu'un connard.


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Wow. Tu ne t'attendais pas à une telle réaction de la blonde. T'en reste sans voix, ta bouche reste entrouverte. Tu clignes plusieurs fois des yeux, comme pour t'assurer que cela n'était pas un rêve. Ou plutôt, tu devrais dire, un mauvais cauchemars. Sa dernière phrase raisonne encore dans ta tête. Tu ne comprenais RIEN à ce qu'il était en train de se produire. T'avais jamais eu de soeur, ou demi soeur ou tu ne sais pas quoi. Ton père n'avait jamais trompé ta mère. Puis il était mort à tes six ans. Comment aurait-il pu tromper ta mère ? Tes parents, c'était ton modèle, le couple idéal, deux êtes qui s'aimaient à la folie. Il t'était impensable que Rosie ait un lien avec toi. Puis elle était blonde, tout le monde dans ta famille était roux. Non mais... c'était IMPOSSIBLE. Y'avait juste une erreur. Ce n'était qu'un mauvais cauchemars ou encore... une mauvaise blagues des policiers. Tu t'approches d'elle et la regarde de haut en bas, comme si t'essayais de discerner la moindre ressemblance entre elle et toi. Puis tu sors froidement Je t'interdis d'insulter mon père, mon père défunt. tu marques une pause Tu vas quand même pas croire leurs salades Rosie ? Il doit avoir une erreur. J'ai.. j'ai jamais eu de soeur, c'est impossible, sinon je l'aurai su bon de dieu !
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«Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final» – Pursuit of Happiness

Elle rit amer à sa remarque. Insulter son père défunt ? Mais elle avait tout les droits !
Rosie avait agit, certes, impulsivement, et, pire, elle sentait la colère montait en elle, la violence voulant s'immiscer en elle.
Pourtant elle aimait de tout son coeur Elizabeth. Elle avait toujours été formidable avec elle, mais savoir que c'était sa demi-soeur la répugnait et lui faisait oublier tout l'amour qu'elle lui portait.
Les larmes ne sortaient pas, Rosalynn était trop choquée, trop énervée pour se permettre. Peut-être, certainement qu'elles viendront après le coup ...

- Et comment tu aurais pu le savoir ?! T'es devin ?! Tu savais si ton père avait une maîtresse ? Quand il voyageait, il se contentait de rester dans sa chambre d'hôtel ?! A d'autre Elizabeth  !

Elle s'emporte, hausse presque sa voix qui manque de se brisé plusieurs fois.
Faut qu'elle lui explique. Maintenant.

- Je n'ai jamais connu mon géniteur ... Ma mère a eut une relation d'une nuit, ou plusieurs je l'ignore, avec un Français. Je n'ai jamais su qui c'était, car, elle s'est éteinte à mes neufs ans.


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Tu ne voulais pas croire cette vérité, cela t'étais impensable, impossible. Tu ne savais comment réagir face à cette situation. Tu découvres une nouvelle Rosie, violente, brutale, voir féroce quand tu la vois débiter tant de colère sur toi, sur ton père. Puis d'abord était-il au courant ? Avait-il réellement trompé ta mère ? Ton beau portrait familiale que tu croyais vrai pendant toutes ses années est en train de littéralement de s'effondrer devant tes yeux totalement impuissant. Non mais mon père n'a JAMAIS trompé ma mère, c'était un homme aimant et fidèle! tu dis en haussant le ton de ta voix car tu ne voulais pas croire cette vérité qui te déchirait de l'intérieur. Ton père ne pouvait pas être comme tous les autres hommes. Infidèles. Justement tu avais toujours compté sur ton père pour qu'il soit cette exception, ton exception. Tu sens la colère ainsi que la tristesse te prendre d'un coup, de s'emparer de chaque parcelle de ton coeur. Et tu as des preuves de tout ce que tu dis, car c'est assez gros Rosie, qui te dit que c'était mon père ce fameux français en question ! Jamais il aurait fait une chose pareille ! tu ne pouvais pas y croire, tu ne voulais pas y croire, il y avait sans doute une erreur dans les tests !
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Rosie roula des yeux à la remarque d'Elizabeth sur son père. Ouais ouais, il était aimant pour sa mère blablabla, mais un trou c'est un trou ! Pas très charmant, en effet, ce dont pensait Rosie, mais un homme était un homme ! Elle généralisait sans aucun doute, mais, à cet instant précis, Rosie s'en fichait.
Si c'était faux, pourquoi les policiers avaient dit ça ? Pour mettre le KO entre eux deux ? Qu'elles se battent dans cette cage ? Rosie en était capable. Elle pouvait être très virulente et violente. Elle avait tendance à oublier les gens qu'elle aimait avec son impulsivité incontournable.

-Blabaablablablabla. Attends je vais sortir le violon.

Répondit-elle, sans coeur, non vraiment aucun.

- Non j'ai pas de preuve ! Bien sûr que non ! Tu crois que je suis venue à Harvard, te chercher en le sachant ? J'en savais rien ! Mais, pourquoi les policiers ont dit ça, hein ? C'est évident quand même !


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La folie, la panique allait prendre le dessus sur toi. En plus d'être dévastée par cette nouvelle que tu ne pouvais et ne voulais pas croire, Rosie ne t'écoutait pas. Sur le coup tout l'amour que tu pouvais lui porter, c'était transformer en une haine violente. Elle était persuadée que ce que disait les policiers étaient vrai. Tu avais envie de les étrangler eux, si c'était une mauvaise blague, ils avaient gagné, il avait réussir à détruire ta vie familiale d'un coup violent et douloureux. Tu prends ta tête entre tes mains avant d'hurler d'un coup sec STOP! tu prends une profonde inspiration TAIS-TOI ! ca suffit, je veux PLUS en entendre parler! tu vas devenir folle, t'en pouvais plus de cette journée de merde ça suffit pour aujourd'hui, y'a eu trop de problèmes! tu récupères ta veste, avant de sortir brutalement de la cellule Au revoir Rosie. tu lances froidement avant de t'élancer dans le couloir, sentant les larmes franchir la limite de tes yeux.

je pense qu'on peut le cloturer ma soso ? I Got 99 Problems - Elizabeth (1) - Page 2 1001568715
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Rosie se tut dès qu'Elizabeth haussa la voix. Elle la regarda, la pauvre poupée rousse était perturbée. Elle eut un peu de pitié pour la jeune femme. Un peu de compassion. L'Anglaise était autant secouée que la jeune femme, mais elle le cachait à sa vice-présidente. Elle était surtout en colère, mais, en voyant la réaction de la Rousse, sa colère s'atténua quelques peu.

Toutefois, l'Anglaise savait que ce n'était qu'une question de timing avant que le sujet revienne au tapis. Elle regarda alors, impuissante, la jeune Thomspers sortir de la cellule sans réagir.
Avant de finir, quelques minutes plus tard après être resté debout, pensante, à sortir, à son tour de cet enfer.

SUJET TERMINÉ.


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