I Got 99 Problems - Elizabeth (1)

«Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final» – Pursuit of Happiness

Elles criaient, enragées, déterminées. Les Américains les regardaient par pure curiosité. Quelques courageux se mêlaient à eux. Elles étaient une bonne centaine. Principalement des femmes. Elles manifestaient pour l'égalité homme-femme. L'Anglaise tenait une pancarte C'était une féministe hors pair. Si il y avait bien une chose qu'elle détestait c'était l'injustice entre les sexes. L'Anglaise s'était battue dans son pays, et son souhait le plus cher était de modifier ses coutumes de tous ces sexistes orgueilleux. Rosalynn ne comprenait pas comment on pouvait se croire supérieur à autrui, peut-être car la jeune femme était très humble et que JUSTEMENT elle était une femme. Non, elle ne mettait pas tous les hommes dans le même panier, elle ne faisait pas de généralité.
Ce n'était pas la seule cause qui lui tenait à coeur, il y en avait d'autre et Rosie n'était pas inconnu au service de police. Oh que non. Ce n'est pas qu'elle cherchait les embrouilles, mais, parfois, elle avait cet impression qu'il fallait frapper un grand coup pour se faire entendre dans cette société condamner.
Mais pour cette manifestation tout semblait être paisible.
Pour l'instant.   

Egalité homme-femme. Voilà tes mots d'ordre de la journée. T'en pourrais presque être une féministe, presque, mais avec ton passé, tu voulais te battre corps et âme pour cette cause. Ou plutôt cette injustice encore trop présente pour toi dans ce bas monde. Cela te révoltait que l'homme soit toujours supérieur, toujours mis en avant, toujours tout quoi. Tu t'étais donc rendue à cette manifestation dans les rues du Cambridge ta pancarte à la main et tu criais à plein poumon. C'est sur demain, t'aura plus de voix, mais tu t'en foutais, tu voulais te battre pour l'égalité entre les sexes. C'était pour la bonne cause. T'étais prête à donner des gifles si un mec s'opposer à toi. Tu secoues ta pancarte quand soudainement tu vois cette petite tête blonde non loin de toi. Tu l'aurais reconnu entre mille. Alors tu décides de te frayer un passage dans la foule pour la rejoindre. Tu tapotes sur son épaule une fois arrivée près d'elle et dis avec un grand sourire en parlant assez fort pour qu'elle puisse t'entendre Alors Rosie, c'est qui les plus fortes today ? les femmes of course !

«Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final» – Pursuit of Happiness

Rosie incarnait la joie de vivre. Il ne devait y avoir plus souriante et aimante que la jeune Anglaise. Malgré toutes les épreuves de la vie, qu'elle soit une enfant illégitime, que sa mère soit morte et que son adorable ex petit-ami ait diffusé des photographies compromettante de sa personne, Rosie n'avait jamais abandonné. Ni ses espoirs, ni ses rêves, ni son sourire. Non, personne ne pouvait le lui enlever. Et, aujourd'hui, elle désirait que les femmes soient égales aux hommes. C'était une cause bien trop abandonnée à son goût. Peut-être que les femmes étaient lasses de se battre pour ce qu'elles jugeaient impossible à obtenir ? Rosalynn ne savait trop, mais, parfois, elle avait l'impression d'être seule dans ses combats.
Sauf, qu'elles étaient plus d'une centaine, criant. Rosie était euphorique. Elle sentit, à un moment, une main sur son épaule, alors elle se retourna vivement, et qu'elle fût sa surprise lorsqu'elle aperçut la rouquine !

- Oh Lizie !  

Rosie se jeta sur sa vice-présidente, en l'enlaçant quelques fractions de secondes. Elle fini par la lâche et à reprendre, ensemble, le rythme de la manifestation. L'Anglaise adorait la Française depuis la première fois qu'elles s'étaient rencontrées. C'était une amie, très chère à ses yeux et elle était son soutient dans la Lowell House.

- C'est les FEMMES les meilleures, évidemment. Quoi que c'est sexiste envers ces pauvres hommes.  

Qu'elle lança, juste un peu ironique, avant d'émettre un doux rire.

- Mais tu me fais des cachotteries, je ne savais pas que cette cause te tenait à coeur, même si, à mon sens, c'est une cause qui devrait TOUTES nous tenir à coeur. Ca me fait plaisir de te voir.

Rosie, ou, aussi dit, le porte parole des femmes.

«Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final» – Pursuit of Happiness

Rosie haussa les épaules à sa réflexion puis pinça les fesses d'Elizabeth avant de rire. Elle n’avait jamais comprit l’indifférence des individus. Peut-être qu’elle se croyait dans un monde de Bisounours, que tout le monde était beau et gentil à ses yeux. Elle rêvait peut-être trop la Rosalynn. Mais elle n’était pas naïve, simplement l’indifférence la répugnait.
Elle en avait été que trop victime durant son enfance. Une mère pratiquement absente, et décédée, malheureusement. Un père dont elle ne connaissait pas l’existence, à part que c’était une histoire d’un soir, un amant passager … Et celui dont tout le monde pensait être son père, alors qu’il n’en était rien, qui l’avait méprisé.
Depuis son arrivée à Harvard, elle revivait presque. Elle se sentait être Rosie, cette végétarienne, féministe au grand coeur. Elle n’était plus cette « batarde ».

Elle garda le silence, et continua, avec son amie la manifestation, jusqu’à que …
Rosie tourna la tête à droite et à gauche. Où était-elle passée ? Elle entendit des cris de la jeune femme, et se tourna, à l’affut. C’est à ce moment qu’elle vit un homme, un porc, s’en prendre à Lizzie, ni une, ni deux Rosie prit appuie sur un banc, et elle s'écria :


- Jack je vole !

En écartant les bras. Rosie ne se comprenait pas, m'enfin... peut-être fallait-il mieux qu'elle n'essaye pas. Elle prit alors élan et se jeta sur le dos de cette grosse brute. Elle ne savait pas si ça allait marcher, elle était plutôt pathétique, mais, si c’était pour aider son ami de ses griffes, elle était prête à tout.

- LAAAAAAACHEEEE LAAAAAA.

Spoiler:

«Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final» – Pursuit of Happiness

Rosalynn avait vivement réagit. Malheureusement, elle avait réagit impulsivement, et n'avait réellement réfléchit à l'impact de son futur acte. Elle s'était jeté sur l'homme, une sale brule pour protéger sa vice présidente. Oui, Rosie ferait tout pour les Lowells ! Même manger ou boire des excréments. Quoi que non, n'allons pas dans de telle extrémités ! Si après ça, c'est-à-dire avoir défendu avec ferveur et âme sa magnifique vice-présidente on ne l'acceptait pas dans la maison, elle bouderait !

L'homme réagit aussitôt, il tenta de faire tomber la Rosie, tandis qu'Elizabeth se débattait en écrasant ses parties intimes.
Hum, douloureux.
Rosalynn finit par tomber et s'étaler par terre de tout son être. Ses bras étaient éraflés, tandis qu'elle pestait. Elle s'approcha de l'homme et lui colla son coude dans la face.

- Celle-là, tu l'as mérité.

Elle n'eut pas le temps de souffler, que des hommes en uniforme vinrent la maîtriser en la foutant par terre.

- MAIS C'EST QUOI CE BORDEL ?

Qu'elle hurlait.

La bagarre commence à dégénérer, après ton coup, la blonde se reproche de nouveau de ce connard et lui en colle une, que tu le vois reculé de deux pas. Tu restes sans voix devant cette scène, sous le choc, tes membres ne voulaient plus réagir. Certes tu lui en avais coller une, et c'était p'être le fait que c'était la première fois que tu faisais ça, que tu te frappais un homme alors qu'en temps normal c'était plutôt les hommes qui se battaient pour ton joli minois (a), tu restais en état de choc. Puis les choses s'enchaînent si vite. Tu vois ta Rosie être prise par la police. Sans réfléchir tu sautes sur un des hommes Lâchez laaaaaa ! elle a RIEN fait ! C'est plutôt ce connard que vous devez arrêter ! les hommes tous les mêmes. Qu'à ton tour, tu es embarquée par un des gendarmes. Tu grognes d'énervement, c'était vraiment injuste. Même quand vous, les femmes, vous voulez vous exprimer librement, vous finissez toujours par être arrêtées. Aucune égalité dans ce monde de brutes. Avec Rosie vous êtes extirpées de la foule pour finir dans une voiture de police, direction le poste.

«Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable. Si tu veux quelque chose, bats-toi. Point final» – Pursuit of Happiness

Rosie pouvait être très, très, très violente quand elle se mettait en rogne. Elle était indocile et indomptable. Elle pouvait se montrer vulgaire, grossière, franche et inhumaine. Elle n'avait pas vraiment de limite quand on l'a poussé à bout ou quand elle avait ses sautes d'humeurs.
Mais face à plusieurs policiers, elle ne pouvait QUE fermer sa gueule. L'Anglaise n'allait qu'aggraver la situation. Elle le sut dès qu'elle dit dans la voiture aux policiers.

- D'ABORD JE VEUX UN AVOCAT. On a le droit, je le sais, dans les experts Miami ils en demandent à chaque fois !

Les deux policiers pouffèrent de rire, Rosie fronça les sourcils, à ce moment elle décida de ... chanter !

- LALALALALALA FERMEZ LA LALALALALA FERMEZ LA LALALALA BANDE DE PLOUC LALALALA.

Qu'elle chantait à tue-tête. Non mais Rosie était simplement gaga. Elle savait qu'elle n'allait faire qu'aggraver la situation, mais, bon, elle était lancée ! Elle lança un regard insistant à Elizabeth pour qu'elles chantent en choeur. Bah quoi, unis jusqu'à la fin des temps chez les Lowell !

Rosie était folle. Bonne à interner. Mais c'est ce qu'il faisait son charme. Votre trajet vers le post de police est tout simplement magique par la simple présence de ton amie à côté de toi, qui sort bêtises sur bêtises, était juste hilarant. Ce qui en fait (au passage) le grand désespoir des policiers. Voilà, ils auraient mieux fait de vous laisser. Bande de cons. La jolie blonde tourne son regard vers toi, pour t'inciter à chanter. Tu prends une grande respiration et te mets à crier à tue tête avec Rosie LALALALALA BANDE DE COOOOOOOOOOON LALALALA AUCUNE LIBERTEEE DANS CE PAYS DE CONS LALALALAAAAA LES HOMMES C'EST TOUS LES MEMEEEES LALALAA DES CONS CONS CONS! c'est bon on t'avait perdu, tu chantais vraiment du n'importe quoi. T'espérais que ça les fasse céder, qu'ils arrêtent leur voiture et vous lâchent. Mais non vous arrivez au post et vous êtes encore une fois escorter à une nouvelle pièce. C'est bon pas besoin de gardes du corps. Ils étaient moches en plus.