Do you wanna play with me? [Konrad] HOT

J’étirai mon bras de tout mon long, essayant tant bien que de mal d’attraper une pomme rouge scintillante! Elle me titillait depuis une bonne dizaine de minute, j’avais donc pris mon courage à deux mains pour grimper dans l’échelle et tout faire pour parvenir à mes fins. Comme j’ai une peur des hauteurs, il me fallut bien plus qu’un essai pour réussir, mais lorsque je la toucher du bout des doigts, je sourie tendrement, fière de mon accomplissement! Je l’arrachai de sa branche pour descendre de façon sécuritaire. Une fois que je tâtai le sol de mes pieds, je soupirai longuement! J’analysai ma pomme avant de l’essuyer sur ma camisole. L’envie de croquer à l’intérieur me parcouru l’esprit, mais je me retins, rangeant celle-ci dans un sac à part de l’énorme saut emplie de pomme. Étant donné qu’Autumn était malade, je lui donnerai cette jolie pomme en main propre. Perdue dans mes pensées, je finis par me remettre à ma tâche. Quelques minutes plus tard, je discernai une silhouette masculine un peu plus loin. Je plissai les yeux, pensant que cela pourrait aider ma vue à mieux analyser l’Apollon qui se tenait lion devant moi, mais c’était peine perdu. Je décidai de m’approcher subtilement, un fruit à la main. Lorsque je fus assez près de l’homme, j’écarquillai les yeux, surprise par la présence de Konrad! Après notre dernière rencontre, nous nous étions ENCORE perdu de vue. Mais cette fois-ci, ce n’était pas moi qui avais disparue de la map, mais bien lui. D’ailleurs, de le revoir dans un endroit pareil me laissait perplexe. Konrad, faire la cueillette de pomme? Il devait avoir un bon motif pour être ici, car jamais il mettrait les pieds dans un endroit pareil sans rien avoir en retour. Il faisait sûrement la cueillette pour impressionner une fille qu’il essayait de mettre dans son lit. Tout me semblait logique!

Je décidai donc de m’amuser un peu. Subtilement, je me cachai derrière un arbre, inspirant profondément. Je jetai quelques coups d’œil furtifs avant de lui lancer la pomme dessus. Je me recacher, me retenant pour ne pas éclater de rire. Après quelques instants, j’attrapai subtilement une autre pomme, prête à repasser à l’attaque. Seulement, lorsque je sortie de ma cachette pour lui envoyer mon deuxième lancé, il n’était plus là. Je fis la moue, fronçant légèrement les sourcils tout en regardant ici et là! Mais où était-il passé?

D’après moi, il avait eu les jetons et s’était poussé en douce. Poule mouillé! Je fronçai légèrement les sourcils. Le connaissant, il était sûrement caché derrière un arbre à attendre le bon moment pour passer à l’attaque. C’est alors qu’un murmure me fit sursauter! Je m’écartai en prenant une grande inspiration, manquant d’hurler au meurtre. Je découvris un Konrad bien fier de son coup, riant légèrement. Je lui tirai la langue avant croiser mes bras sur la poitrine. « Faut croire que je suis pas du tout subtile… Va falloir que tu m’enseigne ça… Car je t’ai jamais entendis de faufiler jusqu’ici. » avouais-je à tort. Je l’analysai longuement, me disant qu’il était toujours aussi beau, mais qu’il avait quelque chose de différent chez lui. Pas physiquement, mais dans son regard. Une lueur qui m’intrigua longuement. « Ou est-ce que t’étais passé? Je pensais que je t’avais fait fuir après notre petit dérapage la dernière fois… » Je souris timidement, baissant mes yeux au sol pour fixer nos pieds. Pour une fois que je m’entendais bien sexuellement parlant avec un mec, voilà qu’il disparaissait du jour au lendemain. Moi qui croyait avoir des baises intenses pendant ses quatre long mois, voilà que je retombais seule. Mise à part mon second dérapage avec Marshall, je n’avais pas eu grand activités plaisant à ce niveau. La raison pour laquelle je sentais déjà en moi ce bouillonnement incessant. Ce désir inexplicable entre nous deux.

Il m'expliqua vaguement la raison pour laquelle il était partit. En faite, il me dit simplement qu'il avait besoin de partir. Au moins, ce n'était pas par ma faute. J'amplifiai ma mimique d'incompréhension, mais je ne cherchai pas à le brusquer et ça, même si ma curiosité mourrait d'envie d'avoir plus amples informations. Je le sentis soudainement pensif et je respectai son moment d'absence avant qu'il ne me pose une question. J'esquissai un sourire charmeur, prenant la cloppe qu'il me tendit. La première fois, j'avais refusé son offre, mais en quatre moi, j'avais beaucoup changé moi aussi. Fumer faisait partie de ce mauvais plis que j'avais pris. « En fait, c'est le fruit préféré de ma fille. Elle était supposée venir avec moi, mais elle a choppé un rhume, alors elle se repose à la maison avec Tatie! Du coup, je me suis permis de venir cueillir les plus belles pour qu'elle puisse tout de même en profiter! » dis-je en portant ma cigarette à ma bouche, attendant qu'il allume le tout. « Et toi? Ne me dis pas que t'es venu ici pour t'amuser, je te croirais pas! » Je me mis à rire, sachant que cette supposition était impossible. J'étais curieuse de savoir la raison de sa venue. Évidemment, je ne devais pas m'attendre à grand chose de sa part. Il n'est pas vraiment sociale en ce moment. Peut-être devrais-je user de mes charmes pour trouver un moyen de lui faire la conversation?

Son sourire est tout simplement ravageur. Je sentis une vague de frissons me parcourir l'échine et des pulsions incontrôlables battre dans mon corps. Je sourie légèrement lorsqu'il se remémora à haute voix que j'avais une fille. Habituellement, les mecs fuient quand ils apprennent cette nouvelle, mais Konrad, lui, sans contre foutait. Tout ce qu'il voulait, c'était la même chose que moi. Du plaisir. Nous sommes aucunement complexe sur ce fait. La raison pour laquelle je me dis constamment qu'avec lui, y'a jamais de prise de tête! J'acquiesçai lorsqu'il m'avoua venir ici, car la campagne le faisait sentir bien. Il n'avait pas l'air certain, ce qui me fit rire. Je m'approchai de lui, les mains dans les poches de mon jeans. « T'aurais envie que je te change les idées? » dis-je avec une voix mielleuse. Je le regardai intensément, mordillant ma lèvre inférieur. S'il n'était pas prêt de passer à l'attaque, moi je sautais directement sur l'occasion. Il me faisait de l'effet, je lui faisais de l'effet! Alors pourquoi s'éterniser sur un sujet dont on se foutait éperdument? Autant passer à l'action tout de suite, non?

En une fraction de seconde, mille et une idées me traversa l'esprit. Tout était tordu et malsain, mais mon âme devenait insupportable lorsqu'il était là. Je devais être la pire des pécheresse quand il était dans les alentours. Lorsqu'il me donna le feu vert, je sourie avec ce petit air de malice. Je posai mon index sur son torse, pressant assez fortement pour l'obliger à reculer jusqu'à ce que son dos ne rencontre l'écorce d'un arbre. Mon sourire s'agrandit de plus belle. Il était pris au piège. Je passai ma main derrière sa nuque pour m'agrippai et me mettre sur la pointe des pieds. Évidemment, les mecs sont toujours plus grands que moi. En un rien de temps, nos lèvres fusionnèrent ensembles. Ce fut un premier baiser à la fois timide, mais remplit de certitude. Mon autre main était appuyé sur son torse. Je finis par la glisser dans ses cheveux toujours parfait, mordillant sa lèvre inférieur dans un petit rictus d'excitation. Je m'ennuyais de sa bouche, de son odeur, de son corps d'Apollon et, le simple fait de pouvoir goûter, humer et toucher cet être me faisait complètement perdre la tête.