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You & I - Thélia

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Thélia ღ

J'étais partagée entre lui poser des questions sur ce que sa mère avait, sur si elle avait des chances de guérir, si elle allait mourir ou alors juste lui dire que j''étais là pour lui s'il avait besoin. La seconde option aurait été bien, au lie d'enfoncer le couteau dans la plaie, mais sa mère je la connaissais et je tenais trop à lui pour le laisser seul, pour lui dire je suis désolée et me barrer comme ça, comme si rien n'était, comme si c'était pas important. Non, j'étais pas comme ça et je tenais trop à lui pour faire ça. Je lui posais donc des questions pour avoir le plus d'infos possible afin de pouvoir lui remonter le moral ou juste lui donner des conseils et être là pour lui. « Un cancer. Phase terminale...Les traitements ne lui font plus effet. Elle abandonne. » Quoi ? En phase terminale déjà ? Tu as gardé ça pour toi tout ce temps ? Non, je ne concevais pas le fait qu'elle ne lui en ait pas parlé. Pour moi il avait supporté ça seul tout ce temps et désormais il craquait puisqu'il voyait le moment fatidique arriver. Comment avait-il pu tenir autant de temps avec ce genre de chose sur les épaules ? Il était fou. Il savait qu'il pouvait m'en parler ou il aurait du en parler à quelqu'un d'autre. Remarque il l'avait peut être fait, il en avait discuté avec quelqu'un peut être mais pas avec moi. J'espérais que ce soit le cas alors. Même si ça me dérangeais d'être informé que now alors que d'autres l'ont été depuis quelques temps peut être, je préférais ça plutôt qu'il ait tout gardé en lui. Car c'était pas bon ce genre de choses, vraiment pas bon de garder tout pour soit et pas se confier de temps en temps. « C'est mon calvaire Elia, tu n'as pas à le supporter avec moi. » Je levais les yeux au ciel. C'était fait désormais et ma peine était que minime à côté de la sienne. « Je te répare ta voiture et tu pourras rentrer chez toi. » Je secouais la tête négativement. J'avais besoin de ma voiture pour rentrer chez moi et pour ça il fallait qu'elle soit réparé, mais rien ne m'empêchait d'appeler une dépanneuse demain et de rentrer à pieds, demander à mon frère de venir me chercher ou prendre le bus. C'était pas comme si c'était urgent. Il était pas en état de réparer ma voiture et j'allais pas le laisser faire. Laisse tomber ma voiture, elle peut attendre, toi non, mais ça je me gardais de le dire. Tu comptes faire quoi ? Tu vas aller la voir quelques jours ou quelques semaines non ? Si elle était en phase finale, je concevais pas le fait qu'il n'aille pas passer les derniers moments de la vie de sa mère. S'il ne le faisait pas il allait s'en mordre les doigts, il allait regretter une fois qu'elle serait plus là et ça serait trop tard. Il aurait que les yeux pour pleurer et c'était surement pas ce que je lui souhaitais. Ses études sont importants mais rien ne l'empêchait de partir quelques jours par ci par là non ? Après tout l'argent n'est pas un frein chez lui. Il pouvait se permettre des vas et viens entre Cambridge et l'Angleterre.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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« Tu as gardé ça pour toi tout ce temps ? » Je secouais de nouveau la tête, terrifié par ce que je m'apprêtais de nouveau à lui confier. Je ne venais que de l'apprendre maintenant, durant ces mois, ma mère avait décidé de souffrir seule. Peut-être car elle m'avait cru fragile depuis ma perte de mémoire et de la moitié de ma vie, de mes origines. Je soupirais, désarmé et désappointé. Elle me posait définitivement trop de questions et je me demandais bien ce que ça pouvait lui foutre de savoir tout ça. Et si jamais je crevais d'envie de la rembarrer, je ne me le permettais pas. Elle restait là pourtant, à me regarder avec ses yeux si tristes, à essayer de comprendre mon état. À me montrer de la compassion même si je n'en voulais pas. Elle cherchait à être là, comme elle l'avait toujours été. Comme je ne l'avais jamais fait pour elle. « Non...C'est que..je viens de l'apprendre il y a quelques heures... » M'y voilà donc, le mal-aimé, celui qui apprends que sa mère préfère mourir seule que de passer du temps avec son fils. Des tonnes de questions se bousculaient dans ma tête. Mais un échantillon rempli de somnifère ainsi qu'un bon oreiller me faisait aussi de l’œil dans mon esprit. Néanmoins, je ne pipais mot, décidant de juste détourner le regard pour le poser partout ou son beau visage et sa chevelure brune n'y était pas. « Laisse tomber ma voiture, elle peut attendre. Tu comptes faire quoi ? Tu vas aller la voir quelques jours ou quelques semaines non ? » La jeune femme me prenait de court et ça avait le don de m'énerver. Je n'en savais rien bordel. J'étais terrifié, apeurer de perdre un nouvel être cher même si je ne le voyais que peu depuis toujours. J'haussais une fois de plus les épaules, me plaquant une main sur la bouche et une autre sur la hanche. Le sol me semblait subitement si intéressant... « Je n'en sais rien... Je sais pas ce que je dois faire. J'ai la haine, tu comprends ? » Je voulais moi-même comprendre. Pourquoi la vie était si cruelle... « J'aimerais seulement ne rien ressentir... » Délaissant mes bras retomber le long de mon corps, je constatais que parallèlement, le ciel s'était obscurcie et que les voitures commençaient à allumer leurs phares. « Je vais te ramener chez toi, tu veux ? On appellera une dépanneuse sur le chemin. » Je ne pleurais plus, au contraire. Quand à ce que j'allais faire par rapport à ma mère ? Si Elia avait des suggestions et envies, j'étais tout ouïe. Mais je ne me voyais pas aller à Londres et revenir plusieurs fois. Mes notes étaient catastrophiques et je me laissais carrément aller dans mes études. Rater de nouveau autant les cours ne m'aiderait  pas...Tout comme avoir une nouvelle mort sur la conscience.



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C'était pas ma mère, ni un membre vraiment proche de mon entourage, pourtant la nouvelle avait été une vraie bombe. Apprendre que sa mère allait mourir me touchait bien plus que je l'aurais imaginé. Peut être parce que fut un temps je l'avais considéré comme ma belle mère ? Peut être car je m'étais vu donner des petits enfants à cette femme ? J'en sais trop rien mais ça m'affectait et le voir dans cet état encore plus. Mais j'étais pas au bout de mes surprises. « Non...C'est que..je viens de l'apprendre il y a quelques heures... » La bouche grande ouverte, ma mâchoire m'avait complètement lâchée tellement j'en restais sur les fesses. Comment ça il savait que depuis quelques heures alors que sa mère est en phase terminale ? S'était-il disputé avec elle et venait-il seulement de se réconcilier maintenant ? Lui avait-elle caché ?J'y comprenais pas grand chose faut dire. & des tas de questions se bousculaient dans ma tête, mais le peu que je lui demandais et le peu qu'il répondait, me laissant entendre de plus en plus qu'il n'avait pas le coeur d'en parler plus et que je l'agaçais probablement. Etant donné que c'était tout récent, il lui fallait le temps de l'encaisser.. « Je n'en sais rien... Je sais pas ce que je dois faire. J'ai la haine, tu comprends ? » Je comprenais mais je l'entendais aussi par le ton de sa voix. Pouvais je lui en vouloir ? Non, surement pas. C'était sa façon à lui d'encaisser la nouvelle et je le respectais. « J'aimerais seulement ne rien ressentir... » Mon coeur se serra. Je savais que dans ce genre de moment on ne veut rien ressentir. J'avais toujours mes deux parents mais y a des années j'avais perdu un être qui m'étais cher. Un être que je connaissais depuis peu mais auquel je m'étais si bien attachée. J'avais perdu mon enfant et le fait de le sentir grandir en moi, c'était tout aussi douloureux de le perdre. C'était pas comparable mais j'avais moi aussi voulu ne rien ressentir après cette perte. & je ne savais plus quoi dire ni faire. Je ne savais plus si ma présence lui faisait du bien ou si au contraire il voulait que je m'en aille. Je ne savais pas si je devais lui parler ou être silencieuse. J'étais perdue, ne sachant pas vraiment ce qui était bon pour lui. Il pouvait ne pas vouloir de présence mais au fond il en avait peut être besoin. Ou alors pas du tout. Comment savoir ceci ? « Je vais te ramener chez toi, tu veux ? On appellera une dépanneuse sur le chemin. » Ne trouvant toujours pas quoi répondre face à ses aveux, je hochais juste de la tête afin de lui donner mon accord pour qu'il me raccompagne. Bien que j'étais pas sereine de le laisser conduire alors qu'il avait pleuré et qu'il pouvait s'y remettre à tout moment. Une fois installée dans la voiture, je coupais le silence qui y régnait, me raclant d'abord la gorge en faisant semblant de tousser. Théo.. Je suppose que c'est la dernière des choses que tu veux d'en parler, mais.. Tu devrais peut être faire venir ta mère ici au pire ? Elle sera proche de toi, tu pourras en prendre soin, tu auras pas des heures d'avion et décalage horaire, puis.. Je fis une pause, hésitant fortement à dire ce que je m'apprêtais à faire. Si tu veux je pourrais t'aider.. Prendre soin de sa maman ne me gênait pas. Loin du monde. L'idée me plaisait et ce serait un peu ma façon à moi de la remercier pour avoir mis le jeune homme au monde. Certes j'en avais bavé, notre histoire avait rien de simple mais il restait et resterait marqué à jamais. Si le destin l'avait voulu, on aurait été marié à l'heure d'aujourd'hui et ceci n'était pas rien. Ceci montrait combien cet amour avait été grand, irremplaçable, merveilleux et unique. Lui apporter mon aide était pas une corvée, loin de là même. Je le lui proposais sans attendre rien en retour, juste par envie et plaisir. Cependant, j'évitais son regard, laissant le mien droit devant le pare brise.


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Plus je regardais la jeune femme et plus je me rendais compte que ce n'était pas normal qu'elle soit toujours présente lors de mes pires moments. Et que ce ne soit pas réciproque. Non rectification, c'était moi qui lui provoquait la majorité de ses pires moments et je me sentais vraiment dans un état misérable. À présent, elle savait pourquoi j'avais pleuré, pourquoi l'on pouvait comparer mon visage avec celui d'un clown, pourquoi j'allais si mal. Ma mère était très malade et je venais tout juste de le découvrir. D'ailleurs, peu après le lui avoir avouer, je n'avais osé affronter son regard ou tout bonnement son expression faciale. Je ne voulais pas y voir un quelconque jugement dedans, ou même pire, de la pitié. Qu'elle comprenne à quel point j'étais rejeté et seul ainsi que la souffrance que cela m'infligeait, me tuerait à petits feux. De plus, je n'avais plus envie d'en parler. J'allais devoir faire face seul à cela, comme un grand. Puis ce n'était pas non plus comme si je voyais ma mère tous les jours et que c'était à peine si elle se souvenait de mon anniversaire. Mais tout cela n'empêchait pas l'affection que je lui portais et ce sentiment de solitude qui commençait vraiment à s'emparer de tout mon être. Total, je lui proposais finalement de la ramener chez elle et d'appeler une dépanneuse pour sa voiture...Puis, je n'étais pas vraiment en forme pour refoutre une nouvelle fois ma tête sous un capot. Une fois installé dans ma propre voiture, la jeune femme décida de reprendre la parole. « Théo.. Je suppose que c'est la dernière des choses que tu veux d'en parler, mais.. Tu devrais peut être faire venir ta mère ici au pire ? Elle sera proche de toi, tu pourras en prendre soin, tu auras pas des heures d'avion et décalage horaire, puis.. Si tu veux je pourrais t'aider.. » Je tournais mon visage vers le sien, un peu choqué je devais le reconnaître. Elle me proposait vraiment de m'aider à m'occuper d'une femme malade mais pas si âgée ? Après tout, ce n'était pas comme si j'étais en médecine et que j'étais incapable de m'occuper d'elle seul mais...comment refuser ça ? « J'en sais rien...Je pourrais la faire venir chez moi quelques temps, mais elle a sa famille en Angleterre. Je sais qu'elle refuserait de mourir en Amérique...Elle ne supportait déjà pas l'Australie. » Car oui, j'avais passé une partie de mon enfance là-bas et ma mère n'y était restée que pour moi, en contrepartie de mon père qui l'y avait forcé. Je reniflais alors une nouvelle fois, passant mes mains sur le volant, comme si je le caressais, pensif. « J'apprécie vraiment ce que tu essayes de faire...Et malgré que tu l'ai rencontré, je ne comprends pas pourquoi tu te montres si gentille avec moi. Il s'agit de ma mère et de moi...le bâtard qui t'as royalement fait souffrir. » Je marquais une pause, reprenant mon souffle, avant de croiser son regard. « Mais merci... » Puis je me penchais vers elle et dans l'intention d'embrasser sa joue, je ratais ma cible, laissant traîner mon baiser à la commissure de ses lèvres. « Pardon... » dis-je alors avec un sourire triste tout en me redressant. Fin ce n'était pas comme si nous ne nous étions pas embrassé lors du Housing Day. Puis, je démarrais finalement et après avoir retirer le frein à main, je me passais le revers de la main droite sur la joue comme pour effacer encore toute trace humide, tandis que c'était plutôt une trace de cambouis que j'y laissais et, croisant mon regard dans le rétroviseur, un sourire-soupire s'échappa de mes lèvres. « Que j'suis beau... » Avec ma tête de couillon abattu, il n'avait pas à dire.



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Oui je venais de lui proposer de lui apporter mon aide s'il faisait venir sa mère en Amérique. Je le faisais pour lui d'une part mais aussi beaucoup pour sa maman. Une femme que j'avais bien aimé et dont je voulais remercier à ma façon. & ceci c'était la moindre des choses pour moi. La famille c'est sacrée chez moi et si ce foutu accident n'avait pas tout gâché, sa mère aurait été ma belle mère et elle serait devenu un membre de ma famille. « J'en sais rien...Je pourrais la faire venir chez moi quelques temps, mais elle a sa famille en Angleterre. Je sais qu'elle refuserait de mourir en Amérique...Elle ne supportait déjà pas l'Australie. » Ca risquait d'être un peu compliqué mais rien ne l'empêchait de venir des semaines voir quelques mois ici pour ensuite retourner en Angleterre et que ce soit lui qui y aille quand elle serait vers la fin.. Je secouais la tête comme pour chasser cette idée. C'était trop morbide et je ne voulais pas y penser. Je ne voulais pas voir ce moment arriver ni voir le jeune homme dans cet état quand il en sera là. « J'apprécie vraiment ce que tu essayes de faire...Et malgré que tu l'ai rencontré, je ne comprends pas pourquoi tu te montres si gentille avec moi. Il s'agit de ma mère et de moi...le bâtard qui t'as royalement fait souffrir. » Je levais les yeux au ciel. j'avais envie de lui envoyer la salade quand il sortait ce genre de choses, je voulais le pourrir, le gronder, l'incendier. Mais c'était surement pas le bon moment je crois. Surement pas la bonne période en fait. « Mais merci... » Je tentais ainsi un petit sourire. Rien ne l'oblige a rester ici jusqu'à la fin. Mais il vaut mieux qu'elle reste à tes côtés et toi aux siens pendant le maximum de temps et tu n'as pas a me remercier. C'est une chouette femme et tu sais combien la famille c'est important pour moi.. J'hésitais alors ajouter quelque chose. J'hésitais a dire qu'il fut un temps ça aurait été ma famille. Lui et sa mère aurait pu devenir ma famille. Il s'accablait déjà, j'allais pas lui en rajouter. Un nouveau petit sourire et il se pencha vers moi. Tournant un peu mon visage a ce moment là pour savoir ce qu'il allait faire, il comptait me donner un bisous sur la joue, mais celui ci ne se passa pas comme prévu. Il avait fallut que je tourne ma tête juste à ce moment là, ce qui provoqua une confusion. Ses lèvres atterrirent sur le coin de mes lèvres au lieu de se déposer en plein milieu de ma joue. Ce geste ne manqua pas de faire rater un battement à mon coeur. Le dernier baiser échangé remontait au housing day, c'était assez récent mais pourtant à chaque fois qu'il déposait ses lèvres sur les miennes ou quasi, mon coeur ne s'en remettait pas. Même après un an mon coeur ne c'était pas habitué à cette douce sensation. « Pardon... » Je lui adressais un autre sourire avant de regarder droit devant moi. Ne t'excuse pas, c'était pas volontaire.. laissais je en suspense. Ma voix me trahissait, montrant que ce baiser ne m'aurait surement pas dérangé. Si bien que je tournais mon regard vers lui, le voyant ainsi démarrer. Je le voyais se nettoyer le visage et mon coeur se noua cette fois ci. « Que j'suis beau... » Il était ironique, mais même les yeux remplis de larme et même le visage recouvert de graisse de voiture, je le trouvais beau. A mes yeux il restait sexy, voir s'il ne l'était pas plus. C'était sexy de voir un homme travaillait sur sa voiture, surtout en repensant à la superbe vue que j'avais eu sur ses fesses. Puis voir un homme pleurait, même si c'est triste a en arrachait le coeur, je trouvais ça super sexy. Il était beau quoiqu'il fasse. Fatigué, en train de pleurer, joyeux, en colère. Tu pourrais attirer encore plus de filles comme ça dis je en souriant. Bon ok ce n'était pas ce que je souhaite mais je voulais lui remonter le moral comme je le pouvais. Puis je te demander de me tenir au courant de ce que tu vas faire ou de comment elle ira ? J'avais pas lancé la suggestion de lui donner un coup de main, sachant qu'il dira non et pour ensuite m'en débarrasser. Je voulais qu'il me tienne informer au fur à mesure, petit à petit. Je le laissais ainsi me ramener jusqu'à mon appartement, laissant le silence se mettre entre nous deux et tentant parfois de dire un mot par ci par là. Tu souhaites venir boire un truc ? J'avais envoyé un message à Sacha pour qu'il se charge de chercher Matys ayant un problème. & je comptais appeler une dépanneuse demain matin. L'université n'était pas si loin à pieds finalement.


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Raccompagner Elia chez elle, était la moindre des choses que je pouvais faire, sachant surtout comment elle se comportait avec moi, me trouvant dans un piteux état. Et fallait dire que j'en voulais à la terre entière et qu'elle n'échappait pas à la règle. Mais elle était la seule humaine que j'avais à disposition et sans savoir ce qui me prenait, c'était comme si je me servais d'elle pour défouler ma colère. Hors, je savais pertinemment que cela ne se faisait absolument pas. Mais qu'y pouvais-je ? Ma mère allait me quitter comme la plupart des proches que j'avais et encore...La chose était que je m'étais finalement rendu compte que plus les choses allaient mal pour moi, et plus Elia se trouvait toujours dans les parages. Coïncidence ? Mauvais jeu du destin ? Je n'en savais trop rien. « Rien ne l'oblige a rester ici jusqu'à la fin. Mais il vaut mieux qu'elle reste à tes côtés et toi aux siens pendant le maximum de temps et tu n'as pas a me remercier. C'est une chouette femme et tu sais combien la famille c'est important pour moi.. » Nous nous trouvions alors dans la voiture et j'en avais profité pour la remercier. À ma façon certes, mais je la remerciais tout de même. Car peu de filles seraient probablement restées à mes côtés après tout ce que j'avais osé faire subir à Elia. Mais contre toute attente, la jeune femme, elle, était toujours là. Masochisme ou sincérité amoureuse ? Je n'aurais pas su le dire non plus. « Elle te trouve chouette aussi... » furent les seules paroles qui s'échappèrent de mes lèvres avant que je ne tente de lui donner un baiser sur la joue. Baiser qui dérapa sur la commissure de ses lèvres, m'arrachant au final de piètres excuses. «  Ne t'excuse pas, c'était pas volontaire.. » Ou p'être que si. Mais quoi que je puisse penser, la jeune femme semblait tout aussi gênée que moi, ou du moins, je l'avais interprété ainsi. Puis comme j'avais une expression de clown, il ne m'en fallait même pas plus pour me foutre du cambouis sur le visage et ressembler à bien pire. Néanmoins, j'avais conservé mon sens de l'humour. « Tu pourrais attirer encore plus de filles comme ça. » Mon regard crispé sur la route et une main sur le volant, un sourire se dessina malgré moi sur mes lèvres et c'est bien encore malgré moi que des mots s'échappèrent de mes lèvres. « Tant que je t'attire toi... » Je toussotais ensuite comme pour faire passer la chose, tendis qu'elle reprenait. « Puis je te demander de me tenir au courant de ce que tu vas faire ou de comment elle ira ? » Je secouais alors positivement la tête sachant parfaitement qu'elle pouvait me voir du coin de l’œil, tandis que j'achevais la course et que je me garais devant son immeuble. « Tu souhaites venir boire un truc ? » Je l'avais préalablement vu envoyer des messages et sans trop savoir pourquoi j'écoutais ma raison que mon cœur, et je secouais donc négativement la tête. « Non...Je...C'est gentil. Mais je pense que je vais rentrer. J'ai besoin d'assimiler certaine choses encore, de me reposer j'imagine mais surtout d'être seul. J'apprécie beaucoup...merci. » Je tentais un fin sourire, mais même un aveugle y aurait vu la faille. « Je te..tiens au courant. » Mon cœur se bit à battre follement et je l'observais sortir de la voiture après lui avoir fais un signe de tête pour la saluer. Je n'avais pas envie de la voir partir mais j'avais au moins réalisé une bonne action malgré mes états-d'âmes.


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