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You & I - Thélia

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Thélia ღ

Je sortais de cours. On était début octobre alors il faisait encore beau. Bien que cela dépend des jours, aujourd'hui y avait un joli soleil et quelques nuages dans le ciel bleu turquoise. Je me rendais à ma voiture pour rentrer chez moi tranquillement. Mes écouteurs dans les oreilles, j'écoutais une musique entrainante, qui me donnait envie de danser de partout. Ce que je me gênais pas de faire. Arrivant près de ma voiture, j'ouvrais celle ci et m'y installa confortablement. Mais au moment de tourner la clé dans le but de mettre le contact, celle ci ne démarra pas. Elle essayait mais non ça ne fonctionnait pas. Coupant le contact, je faisais une nouvelle tentative, puis encore une, pour au final abandonner. Elle n'avait pas envie de rouler et ça ne m'arrangeait pas. Sortant de la voiture, je regardais si je trouvais une quelconque personne qui pourrait me venir en aide. J'aperçus un jeune homme penché sur sa voiture, le capot ouvert. De ce que je voyais c'était un homme, la musculature de son dos le montrait grandement. Je m'approchais de lui, sans prêter attention à sa voiture. Je me raclais la gorge pour ainsi lui faire acte de ma présence avant de me mettre à parler. Excusez moi dis je dans un premier temps, avant de poursuivre. J'ai un soucis avec ma voiture, est ce que vous pouvez m'aider ? Il était apparemment en train de faire de la mécanique sur sa voiture, alors il pouvait regarder de façon rapide, pourquoi la mienne ne voulait pas s'allumer. Le jeune homme se tourna donc vers moi et je pus reconnaitre le visage de mon ex fiancé. Comment avais je pus ne pas voir que c'était son 4x4 ? Peut être car je n'y montais pas souvent à bord. En tout cas c'était une belle coïncidence.


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Seul. J'allais finir ma vie seul. Comment dire que maintenant, j'allais perdre une nouvelle fois de plus un repère et très mal le vivre. Et cette fois-ci, je n'avais personne qui pourrait m'aider à apaiser mon chagrin. La dernière fois qu'une telle chose avait eut lieu, j'avais eus Elia à mes côtés. La dernière fois que j'avais perdu un membre de ma famille, j'avais l'amour de ma vie qui me soutenait. À présent je n'avais plus rien, plus rien à part la triste nouvelle d'un cancer terrassant qui avait rongé ma mère durant des mois et son silence qui venait de s'être brisé rien que parce qu'elle savait qu'elle n'en avait pour plus très longtemps. Et l'odeur du cambouis qui s’inséraient dans mes narines avec une puissance monumentale, me provoquait un mal de crâne carabiné qui venait aussi renforcé par les larmes qui s'écoulaient doucement hors de mes yeux verts et qui roulaient le long de mon nez, du au fait que j'avais la tête enfoncée vers le bas, sous le capot de mon imposant 4x4. Ce que j'y trafiquais ? Pas grand chose à vrai dire mais j'y vérifiais quand même que tout était bien à sa place. Et comme je venais juste d'apprendre cette terrible nouvelle et que je me trouvais sur le parking du campus, je n'avais eus autre moyen que d'ouvrir ledit capot à même cet endroit. Rien que pour penser à autre chose. Rien que pour foutre ma tête autre part, autre part que dans mes problèmes. D'un revers d'une main, j'essuyais les traces de ma débilité masculine alors qu'un raclement de gorge plus une voix venaient à me tirer hors de ma tristesse durant un bref instant. « Excusez moi. J'ai un soucis avec ma voiture, est ce que vous pouvez m'aider ? » Comment se pouvait-il qu'en cet instant précis le destin soit si monstrueux ? Surtout avec ma personne...car cette voix, je l'aurai reconnue entre mille. Me relevant doucement et dégageant mon visage hors du capot, je jetais un coup d’œil à celle que j'avais aimé si passionnément. Et merde quoi. « Salut..Elia. » disais-je d'une voix lasse et triste. Je devais être beau là, avec mes cernes et mes yeux rouges. « Je préfère quand tu me tutoies tu sais... » disais-je avec un faible sourire avant de reprendre, conscient qu'avec mon dos comme vue, elle n'avait pas du me reconnaître...Bien qu'avec mon arrière fessier, elle aurait pu avoir la puce à l'oreille. (a) « Tu as des problèmes, c'est ça ? » Je tentais de dériver la conversation, n'osant même pas lui demander comment elle allait, de peur que la question me soit retournée. Qu'elle tombe sur moi en cet instant était quand même une sacrée coïncidence. Reniflant doucement, je me passais une main derrière la nuque. Elle venait demander de l'aide et je ne pouvais pas lui refuser. « Montres-moi... »



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Ma voiture ne voulait pas démarrer, j'avais donc cherché de l'aide autour de moi, tombant sur un jeune homme trafiquant lui aussi sa voiture. Sans hésité je m'étais approchée de celui ci, pour avoir la superbe surprise de découvrir que c'était mon ex fiancé. Je l'avais pas vu depuis le housing day. Ce soir là je l'avais trouvé bien particulier. J'avais senti le jeune homme différent. Il était pas comme à son habitude, pas dans son assiette je dirais. Je 'lavais senti froid, distant, à moitié présent. Son corps était bel et bien là mais sa tête était ailleurs. Il semblait à l'ouest et je l'avais constaté également par son manque de discussion. Il était peu bavard comparé à d'habitude et impossible de savoir ce qui se tramait. Mais je risquais de le découvrir sous peu. « Salut..Elia. » Portant mon regard à son visage, qui était cerné, je remarquais sans mal que ses yeux étaient rouges. Je ressentis alors comme une pointe dans le coeur. Avait-il pleuré ? Non parce que si c'était ça, cela expliquait pourquoi mon coeur avait eut ce petit coup. J'aimais pas le voir triste et encore moins pleurer ou savoir qu'il avait pleuré, parce qu'après tout c'était assez rare venant de lui. « Je préfère quand tu me tutoies tu sais... » Habituellement j'aurais rigolé à sa réplique, mais là le coeur y était pas vraiment et je me contentais de lui faire un maigre sourire. « Tu as des problèmes, c'est ça ? » Hochant la tête, alors que je cherchais des mots pour savoir ce qui lui arrivait et comment aborder le sujet, le soucis de ma voiture était devenu totalement futile. « Montres-moi... » L'écoutant pas, je ne bougeais pas de ma place, restant ainsi près de sa voiture au lieu de me diriger vers la mienne pour lui montrer quoique ce soit. Que se passe t-il Théo ? Avais je besoin de lui préciser que ses yeux l'avaient trahi ? Ou bien son reniflement ? Je ne pense pas. Je n'avais aucune envie de lui parler à nouveau de ma voiture et mon problème. Je m'intéressais plus qu'à lui désormais. Si bien que ma main vint prendre la sienne comme pour lui montrer que j'étais là et qu'il pouvait me parler. Comme pour le soutenir par ce geste si simple.


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Même quand j'avais envie de chialer, je ne pouvais pas le faire tranquillement. Même dans ce genre de moment où je devais être seul je ne l'étais pas, et au contraire, lors de moments où je ne devais pas être seul, et bien je l'étais. Total, j'en étais résolu à chouiner comme un petit garçon perdu, la tête sous le capot, lorsque mon ex-fiancée jugea bon de venir m'aborder. Bon d'accord, elle ne l'avait peut-être pas fait dans l'intention de me parler à moi, Théophyl, son ex petit-ami, mais plutôt à un étranger pour lui demander de l'aide, mais quand même. Combien de chances et de probabilités il y avait-il pour qu'elle ne tombe sur moi pile quand mes deux yeux verts se transformaient en fontaine ou raz-de-marée ? Je n'avais jamais de chance de toute façon et il fallait toujours que les mauvaises choses m'arrivent aux mauvais moments. Je devais alors avoir une tronche similaire à celle d'un clown et j'aurais parié tout l'argent que je possédais sur mes comptes en banque que la jeune femme ne se laisserait pas si facilement berné par mes yeux rouges et mon sourire de chien battu. Mais comment lui expliqué que ma génitrice était en train de se laisser mourir et que je venais d'en apprendre l'information ? À elle, cette cabot qui avait su être présente lorsque mon grand-père avait décidé de s'en aller pour un meilleur monde. Maintenant c'était au tour de ma mère, et le pire était qu'Elia la connaissait. Étais-je apte à lui dire ? Affreusement pas. « Que se passe t-il Théo ? » me demanda-t-elle d'une voix limite préoccupée. Si elle avait préalablement hoché la tête pour me dire qu'elle avait des ennuis, elle me prenait finalement une de mes mains dans une des siennes comme en une tentative de me forcer aux aveux. Je déglutissais alors péniblement, ayant comme subitement l'envie de mon monter dans ma voiture et de démarrer à la huitième vitesse, qu'elle ne possédait pas. « Rien, rien tout va bien...Allergie que veux-tu.. » Et tout  ça évidemment, c'était sans compter sur le fait que j'étais un bien piètre menteur. Me dégageant, je me passais alors la main sur le visage, luttant contre l'envie de me noyer à nouveau dans mon propre liquide. « Allons nous occuper de ta voiture, que la nuit ne va pas tarder à tomber. » lui disais-je alors avec une voix plus déterminée, cherchant par-dessus tout à fuir son contact et son regard inquisiteur.


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« Rien, rien tout va bien...Allergie que veux-tu.. » J'étais pas blonde et encore moins dupe. Puis par dessus tout je le connaissais un minimum. Je savais que c'était pas le genre de mec a parler. Pas le genre a dire ce qui lui arrive à peine qu'on lui ai demandé. Au contraire c'était le genre auquel il faut tirer les vers du nez pour arriver à savoir un petit bout de ce qui cloche ou ne va pas. & même si c'était pas tout, si on avait pas les détails du pourquoi du comment, on devait se contenter de ce minimum. Alors le coup de l'allergie j'y croyais absolument pas. S'il voulait berner quelqu'un d'accord mais ça ne serait pas moi. « Allons nous occuper de ta voiture, que la nuit ne va pas tarder à tomber. » Je haussais les épaules, me moquant absolument que la nuit tombe. Ma voiture pouvait rester ici c'était pas très grave, pas autant que ce qui lui arrivait. Pas autant que lui. Je lâchais ainsi sa main avant de me placer sur le côté, le regardant plus attentivement. Une allergie, vraiment ? demandais je avec un ton qui laissant entendre que je n'y croyais pas une seconde. Je t'ai rarement vu faire des allergies et pourtant dieu sait combien de temps et d'heure j'ai passé avec toi pendant 6 mois environs, alors à moins que ce soit une nouvelle allergie qui soit arrivé si soudainement, quelle est la raison pour laquelle tes yeux sont ainsi et pourquoi depuis quelques temps tu sembles.. différent ? Au housing day j'avais décidé de ne rien dire, pas plus cherché a comprendre, parce que je lui avais quand même pas donné de nouvelles et je m'étais sentie coupable sur le coup. Je l'avais senti pas content de mon manque d'information suite à mon état à la cafétéria et j'avais pas voulu aggraver mon cas en le bassinant avec son état à lui. J'avais plutôt essayé de lui changer les idées, choses pas simples. Plantant mon regard dans le sien, je lui montrais que je n'allais pas bouger s'il comptait pas délier un peu sa langue. & il savait que je pouvais être têtue quand je m'y mettais.


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S'il y avait bien une chose que je savais sur moi, c'était que je ne savais pas mentir et que j'avais jamais vraiment réussi à le faire. Ni même lors du peu de fois durant lesquelles j'avais menti à mes parents pour leur dire que j'allais en cours alors que c'était finalement pour aller traînasser avec une fille...Enfin bref, tout ça pour dire que je pouvais amplement constater que le coup de l'allergie pour justifier la rougeur de mes yeux, ne fonctionnait absolument pas. Mon ex amour n'était pas con, au contraire, parfois un tantinet trop perspicace. Mais comment lui dire que je n'avais pas envie d'en parler ? Qu'au contraire, j'étais prêt à lui réparer sa voiture rien que pour la voir monter dedans et s'éloigner de moi, comme le faisait tout le monde ces derniers temps. Comment oser formuler à voix haute que j'allais perdre ma mère ? Comment lui avouer que je n'avais pas su être là pour elle, comme je l'avais elle-même abandonné peu après mon accident et ma perte de mémoire. Mais peut-être était-ce tout simplement ce que j'étais..Un monstre qui laissait tomber les personnes qu'il aimait. «  Une allergie, vraiment ? » Je levais alors les yeux au ciel, détournant mon regard, maudissant ces maudits yeux verts de ne pas avoir su rester tout blancs. Je n'osais pas répondre à cela, surtout avec le ton qu'elle avait employé, alors je la laissais simplement reprendre. « Je t'ai rarement vu faire des allergies et pourtant dieu sait combien de temps et d'heure j'ai passé avec toi pendant 6 mois environs, alors à moins que ce soit une nouvelle allergie qui soit arrivé si soudainement, quelle est la raison pour laquelle tes yeux sont ainsi et pourquoi depuis quelques temps tu sembles.. différent ? » Différent ? C'était ainsi qu'elle me voyait ces derniers temps ? J'étais donc beaucoup plus affecté, atteint ou malheureux que je ne le pensais. Elle avait alors ancré son regard dans le mien et je déglutissais une nouvelle fois péniblement. « C'est..compliqué. » Une boule énorme s'était formé dans ma gorge et j'avais du mal à penser de façon cohérente. C'étaient les nanas qui chouinaient, non les gros balourds dans mon genre. Me détournant, je vins à fermer brutalement le capot de ma voiture, provoquant un bruit assourdissant. Restant ensuite immobile, les mains à plat posées dessus, je fixais ce capot noir comme si tout le poids du monde reposait sur mes épaules. « Elle va mourir... Elle aussi elle va partir. Je serais encore plus seul qu'avant... » Oui, je disais tout et rien en même temps, mais comment être plus cohérent quand de la pluie recommence à vous mouiller les joues ?

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Têtue je l'étais. Lui aussi mais quand il s'agissait de chose sérieuse et surtout inquiétante, j'étais vraiment pas du genre a lâcher le morceau. Il était pas du genre a pleurer alors je me doutais que ça devait être important, que ce qui lui arrivait devait lui peser sur la confiance pour qu'il en arrive a craquer devant sa voiture, dans un lieu public ou n'importe qui pouvait le voir. & j'étais bien contente que cette personne se soit moi. Contente car je pouvais enfin voir que oui quelque chose n'allait vraiment pas dans sa vie et je pouvais essayer de comprendre, de l'obliger a me parler, a se confier et se libérer d'un quelconque poids. J'étais pas certaine d'y arriver mais j'allais tout faire pour. « C'est..compliqué. » C'était le genre de phrase classique que l'on sort afin d'éviter de s’expliquer plus sur le sujet mais je n'allais pas me contenter de ceci. Toujours planté à ses côtés, sur le côté, mon regard posé sur lui, je le vis pas fermer le capot de sa voiture, seul le bruit puissant parvenant à mes oreilles, me fit sursauté. Mon coeur avait frôlé la crise cardiaque. Me reculant légèrement, je le regardais poser ses mains sur le capot et fixer celui ci. Etait-il en colère ou pensif ? J'en savais rien. « Elle va mourir... Elle aussi elle va partir. Je serais encore plus seul qu'avant... » Je sentis sa voix changer et les larmes sur ses joues ne m'échappèrent pas. Il était plus que chamboulé. Il était vraiment pas dans un bon état et je ne l'avais jamais vu comme ça. Je l'avais vu pleuré déjà mais jamais comme ça. C'est comme s'il était au plus mal, comme si son monde n'avait plus aucun sens ou qu'il s'écroulait. & bien que je trouvais ça triste que cette personne allait mourir, je me demandais qui était cette personne. Qui était la personne qu'il allait perdre et à qui il tenait autant ? Je suis désolée.. dis je d'une voix brisée et compatissante. Mais qui va mourir ? dis je doucement mais de façon assez audible pour qu'il puisse m'entendre. Je me demandais qui était cette personne. Une fille vu le pronom utilisé mais qui ? Me rapprochant à nouveau de lui, je déposais une main dans son dos, venant la frotter doucement. Savoir qui était cette fille n'allait pas m'aider, j'allais pas pouvoir mieux trouver les mots. J'allais pas être plus forte pour le consoler, pour le soutenir dans ce moment, mais ça m'inquiétait. J'aimais pas le voir comme ça et j'avais trouvé comme seule façon de le réconforter que de lui montrer mon affection et mon soutien dans cette caresse sur son dos. J'avais envie de le prendre également dans mes bras mais je jugeais cela encore trop tôt. & je craignais que ses larmes ne continuent un peu plus à couler sur ses joues. D'ailleurs, de ma main de libre, je vins essuyer les gouttes d'eau que j'apercevais sur sa joue, les essuyant du revers de mon pouce. Le voir ainsi était surement la pire chose a affronter. Ca me brisait le coeur à un point inimaginable.


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Pourquoi il avait fallu que les choses ne se déroulent maintenant ? Pourquoi il avait fallu que j'apprenne ce genre de nouvelle aujourd'hui, dans cet endroit, dans cet état ? Le destin pouvait parfois être cruel et c'était dans un moment de pur désarrois que je venais à tomber sur mon ex-fiancée. Ou plutôt le contraire, mais peu importe la raison du comment et l'avancé du pourquoi. Je me sentais dans la merde. Comme un nageur sous l'eau, qui n'arrivait plus à remonter à la surface. J'avais le sentiment de suffoquer, de m'étouffer, de ne pas savoir quoi faire. Et toute ma rage et ma peine accumulée, je la déferlais sur mon capot en le fermant d'une façon brutal, provoquant chez la jeune femme un sursaut qui me laissa de marbre. Son dessin noir et luisant captivait mon attention alors que des larmes indésirables par ma bonne volonté, roulaient hors de mes yeux cernés. Comment lui avouer ce genre de chose ? Comment lui dire que j'étais le pire des fils...Du genre qui n'avaient même pas la force de parcourir des millions de kilomètres et parcourir des océans pour aller rejoindre leur mère et vivre leurs derniers instants à leurs côtés... Je voulais simplement disparaître moi, je ne demandais rien à personne et j'en avais carrément marre de la merde qui me tombait dessus. Les quelques mots qui s'échappèrent de mes lèvres me laissèrent à terre. Tel un soldat meurtri qui comprends que jamais plus, il ne pourra se relever. Évidemment, la réaction de la cabot ne se fit pas prier. «  Je suis désolée.. Mais qui va mourir ? » La question de trop, peu importe le ton de voix utilisé pour la poser. Je ne pus que me résoudre à secouer la tête avec lenteur, laissant toujours les larmes s'étaler et former des chemins invisibles sur mon visage d'imbécile. « Ma mère. » Et voilà ce que je venais de lui lâcher. Telle une bombe destructrice, je connaissais l'importance qu'Elia donnait à la famille et je prévoyais déjà le genre de réaction qu'elle pouvait avoir. Mais avant, une de ses mains étaient venues caresser mon dos et un de ses pouces récupéraient progressivement les chutes d'eaux de mes yeux émeraudes. Mais son contact me brûlait et mes sens étaient tous en alerte aussi bien que dans un brouillard dérangé. Je secouais alors la tête de façon plus brutale tout en me détournant. « Arrêtes...Je n'ai pas besoin de ta compassion ou de ta pitié ! » Je repoussais alors limite son contact, me comportant comme le pire des abrutis. Mais comment pouvait-elle chercher à me réconforter quand tout Harvard savait comment je m'étais comporté avec elle ? « Tu n'as pas à faire ça... À faire semblant..Tu devrais me laisser mourir avec ma souffrance comme je t'ai abandonné dans la tienne ! » J'avais reculé de quelques pas, avant de me passer une main sur le visage et d'effacer mon chagrin d'un revers de main. J'étais mitigé entre l'envie de la voir partir et le fait de m'asseoir à même le sol pour me laisser aller.


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Quelqu'un allait mourir, quelqu'un proche de lui pour que ça le touche autant, mais qui ? Ca c'était la question à un million et je m'attendais pas du tout à cette réponse. Je m'attendais à aucun nom en fait, ayant aucune idée de qui ça pouvait être. « Ma mère. » Il lâcha cette réponse d'un coup que ça me laissa pas vraiment le temps de m'y préparer. La bombe tomba d'un seul coup et c'était comme si je tombais de dix étages. Je me prenais une baffe dans la gueule, voilà l'effet que ça me faisait. Sa maman je l'avais rencontré, je l'avais connu et j'avais bien sympathisé avec elle. C'était une femme très gentille et je l'avais aimé pour avoir mis Théo au monde et ainsi sur ma route. Apprendre qu'elle allait mourir me fit de la peine, pourtant je la connaissais pas des masses, mais le peu que je la connaissais je l'avais bien aimé. Ca aurait pu être ma belle mère il fut un temps. Puis perdre sa mère, c'était une des choses les plus pénibles qu'il peut arriver à quelqu'un. Je m'imaginais en train de savoir que ma mère allait mourir et des larmes montèrent à mes yeux. Je pouvais imaginer la peine qu'il devait ressentir et ça me brisa encore plus le coeur. Tentant de le soutenir et lui essuyer ses larmes, il se retourna. « Arrêtes...Je n'ai pas besoin de ta compassion ou de ta pitié ! » Il me repoussa et j'enlevais ainsi mes mains de son dos et son visage. Surprise de le voir se comporter ainsi et de le prendre de cette façon, je me doutais que la tristesse et la colère de cet aveu devait prendre le dessus. « Tu n'as pas à faire ça... À faire semblant..Tu devrais me laisser mourir avec ma souffrance comme je t'ai abandonné dans la tienne ! » Faire semblant ? Il pensait vraiment que je faisais semblant ? Non il pouvait pas penser ça. Il savait que j'étais du genre a pas faire semblant, a être là pour les autres au contraire et que les liens du sang sont très importants pour moi, alors je risquais pas de faire semblant. Toi arrête ! C'est pas de la pitié, peut être de la compassion mais y a aucun mal à ça. Pas quand ça te touche de près, quand ça te met dans un tel état et encore moins quand j'ai connu ta mère tentais je de répondre calmement. Il avait pas besoin que je m'énerve sur lui. Je voulais pas en rajouter un peu plus. Tu mérites pas de rester seul, de garder ça pour toi. C'était quand même une sacrée perte, personne devait être seul quand on perd quelqu'un qui nous ai cher. Puis je savoir ce qu'elle a ? Allait-elle décédé sous peu ou dans des mois voir des années ? Y a pas de traitement qu'elle peut faire pour s'en sortir ? demandais je à la suite, pour essayer de comprendre ce que maman Cameron avait. Je restais cependant à distance de lui pour ne pas me faire repousser une nouvelle fois, bien que je voulais le prendre dans mes bras et lui dire que j'étais là et que ça irait. Enfin je l'espérais que ça irait.


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Je n'étais pas du genre à pleurer. À me lamenter sur mon sort, je veux bien mais pas à pleurer. Et rare étaient les fois où telle chose se produisait chez moi. Mais ce que je pouvais constater à la perfection, c'est que chaque fois qu'il m'arrivait de déverser des larmes, Elia était présente. J'avais pleuré pour de rares occasions pour ou avec elle, ma tromperie, mon grand-père, notre rupture, le faux test de grossesse... Que des choses qui m'avait touché d'une quelconque façon et que je n'avais su exprimer différemment qu'avec mes yeux, mes larmes et ma haine. Et qu'aujourd'hui ce soit à nouveau sur elle que je tombe alors que les larmes habitaient mon regard vert, ne pouvait me prouver qu'au final ce n'était peut-être pas une coïncidence. Peut-être même que si le destin était monstrueux avec moi, il m'apportait toujours la même personne pour être à mes côtés dans ce genre de moment douloureux. Mais quand la jeune femme daigna me toucher après que je lui eus dit que c'était ma mère qui allait m'abandonner, mon sang n'avait fait qu'un tour dans mes veines. Comment pouvait-elle être là, sincère et compatissante, après tout ce que je lui avais fait subir ? Comment pouvait-elle me faire croire qu'elle était peinée de ce qui m'arrivait, au lieu de se réjouir comme elle le devrait ? Total, je m'étais éloigné d'elle avec une certaine brutalité tout en la repoussant. « Toi arrête ! C'est pas de la pitié, peut être de la compassion mais y a aucun mal à ça. Pas quand ça te touche de près, quand ça te met dans un tel état et encore moins quand j'ai connu ta mère. » Elle n'avait pas tord. Ma mère, elle l'avait connu et de ce que j'avais compris, apprécié. Peut-être qu'apprendre sa mort à venir l'affectait elle aussi, mais que ce soit pour moi qu'elle se montrait si gentille j'avais du mal à le croire. «  Tu mérites pas de rester seul, de garder ça pour toi. Puis je savoir ce qu'elle a ? Y a pas de traitement qu'elle peut faire pour s'en sortir ? » Je secouais alors la tête de façon négative en sentant comme ma gorge se nouait douloureusement, me passant les deux mains sur le visage avant de leur faire terminer la course dans les cheveux. « Un cancer. Phase terminale...Les traitements ne lui font plus effet. Elle abandonne. » Mes phrases courtes me faisaient l'effet d'un coup de couteau qui s'enfonçait encore et encore de façon inlassable. Je n'avais pas été prévenu avant, j'avais juste été mis de côté comme un malappris, moi, son unique fils. Je croisais alors son regard, lorsque mon visage montra l'intérêt de se relever. La peine que j'y lu dedans me coupa la respiration. « C'est mon calvaire Elia, tu n'as pas à le supporter avec moi. » Ma voix était brisée et lasse, et mon corps lui-même ne savait pas s'il allait encore me supporter. Je m'en fichais de sa compassion. J'en avais juste marre de tout. « Je te répare ta voiture et tu pourras rentrer chez toi. » Qu'est-ce que moi j'allais faire ensuite ? Je n'en avais aucune idée.


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