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Oréo  featuring Brynn



Oui tu n'avais pas eu le choix que d'utiliser ton arme secrète, ta botte cachée. Parce que dans ces temps troubles, tu pouvais difficilement compter sur personne d'autre que ton amie. Puis ça n'allait pas être monsieur je pète plus haut que mes fesses en ignorant les autres qui allaient t'aider. Sérieux fallait qu'il bouffe des minis bn. Mini bn distributeuuur de souurire. ♪♫ Bref, tu étais super méga reconnaissante que ton amie, fidèle, t'aide. Elle aurait pu te laisser dans la merde et se barrer faire la fiesta de la night mais nan, elle restait à tes cotés t'offrant même des mouchoirs. C'était presque dix fois mieux que le cadeau qu'elle t'avait fait pour ton anniversaire, c'était pour dire à quel point tu étais désespéré. "Je t'aiiiiime je t'aaaaaime coooomme un truuuuc.  ♪♫ Enfin merci quoi" commenças-tu à chanter dans un français plus que lamentable écorchant tous les mots. C'était soirée karaoké pour toi ce soir. Tu l'observas s'aventurer un peu plus loin dans la rue. Toi par contre tu étais toujours à la même place, le pied puant le vomi. Grimaçant tu t'écartas trouvant une place plus approprié vers des poubelles qui bizarrement avait une plus agréable odeur. "Je sais pas...si ça se trouve c'est le mec sans émotion qui me l'a piqué....ça doit être un fétichiste des pieds." commenças-tu à crier pour qu'elle t'entende. Oui tu étais trèèès sérieuse. Ce qui expliquait pour quoi la généreuse poitrine d'Orlane n'avait pas fait son petit effet. "PEERVERRS" hurlas-tu au videur. Voilà c'était foutu, tu n'allais jamais retrouver ta chaussure. T'osait même pas imaginer ce que le mec allait faire avec ta paire de prada. Cela te rappelait la fois où tu avais vu au info un mec se faire voler sa chaussure par une groupie. Ouai ouai. "Tu veux pas que je t'balance l'autre aussi?" t’égosillas-tu de plus belle. C'était franchement dégoutant. Puis maintenant les mecs allaient croire que tu boitais ou que tu avais une jambe en bois. T'es casi sûr que c'est un tue l'amour dans les sims ça. "Abandonne la mission" ajoutas-tu à ton amie. Tu n'allais pas lui faire chercher pour rien. T'avais envie de pleurer.
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BRYNETTE FEAT. ORLANE


L'alcool ne nous allait définitivement pas. Ca faisait vraiment pas bon ménage, et encore moins pour Brynn. J'étais persuadée que je me réveillerais en Hulk demain, à rire autant par ses conneries qui me faisaient des abdominaux. Et comme une sauveuse, je lui avais tendu un mouchoir pour qu'elle se débarrasse de cette substance. C'était vraiment dégoutant, et je faisais tout pour me cacher la vue. La paume de ma main était d'ailleurs venue s'écraser sur mon visage pour atténuer cette odeur de vomis qui venait me titiller le nez. "Je t'aiiiiime je t'aaaaaime coooomme un truuuuc. ♪♫ Enfin merci quoi." Et une chanson de plus, tout ça pour me remercier de lui avoir donner un mouchoir. Je ne sais pas ce qu'elle me faisait ce soir, mais j'avais clairement l'impression qu'elle se croyait sur un plateau télé ou je ne sais quoi. "C'est moi ou tu te prends pour un jukebox ambulant?" C'est limite si elle ne m'avait pas fait un disque tout entier. Puis autant dire que son français faisait mal aux oreilles, bien que je savais qu'elle parlait surement mieux que moi. Je n'essayais même pas moi, c'était plus prudent. Puis maintenant, j'étais dans l'obligation de partir à la recherche de sa chaussure. J'avais beau regarder aux alentours, je ne voyais rien. Ok, ma vue était peut-être un peu brouillée à cause de l'alcool et de cette tête qui tournait, mais j'étais encore capable de voir les détails, et pour le coup, sa chaussure était introuvable. "Je sais pas...si ça se trouve c'est le mec sans émotion qui me l'a piqué....ça doit être un fétichiste des pieds." Peut-être qu'elle avait raison. En tout cas ça expliquerait pourquoi il est resté aussi de marbre devant moi quand je lui ai montré mes atouts. "Voilà pourquoi il a pas réagi à mes avances! Peut-être que j'aurais dû lui montrer mes pieds..." Puis Brynn se mit à l'insulter de pervers, genre comme si on ne l'avait pas déjà assez emmerdé comme ça de la soirée. Le pauvre devait en avoir marre de nous, bien qu'il ne disait rien pour nous remettre à notre place. Enfin, pour l'instant. "Abandonne la mission" Trouver sa chaussure était devenu presque inespéré. Pourtant, je m'étais éloignée d'elle, marchant dans tous les alentours, mais toujours rien à l'horizon. "On reviendra demain, quand on sera dans un autre état et qu'il fera jour." Parce que ouais, pas facile de chercher une chaussure foncée dans une pénombre comme celle-là.
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Oréo  featuring Brynn



"Tu n'aimes pas les jukebox? C'est vintage, c'est trop à la mode d'abord." réponds-tu en manque évident d'argument. Ce n'était pas ta faute à toi si tu aimais bien chanter, genre ta nouvelle grande passion dans la vie. Certes tu ne participais pas encore à the voice mais qui sait, avec le soutien de certaines personnes -hein Oréo, te sens suuurtout pas visé- tu serais maybe une future star. Bref tu l'observais chercher ta chaussure. La pauvre qui était aussi beurré qu'un petit lu semblait galérer. Toi-même, tu n'étais pas d'une grande aide puisque dans ton élan de colère tu l'avais un peu jeter n'importe où. Il n'empêche que tu étais carrément sûr que c'était monsieur le videur qui l'avait piqué, ça se voyait trop sur sa tronche de prédateur. Si certains garçons préfèrent collectionner des petites culottes lui c'était les chaussures, chacun son trip. "Ouai enfin si on se souvient qu'on était ici." t'exclamas-tu en rigolant. Nan parce que comme c'était parti vous étiez à deux doigts de faire un remake de very bad trip. En mode haaaangoooveeer ohhh ooooh ♪♫. Voilà génial maintenant tu avais cette chanson dans la tête. Pour une fois tu te retenus de la chanter, parce qu'Oréa semblait plutôt agacé par cette nouvelle manie. "Tu veux pas aller ailleurs? J'en ai marre d'être à coter des poubelles...j'ai l'impression de sentir le caca." dis-tu avec une petite voix. Ce n'était pas comme si vous étiez dans l'endroit le plus glamour de la terre quoi. Tu la rejoignis en claudiquant comme une débile. Comme tu t'y attendais on aurait pu croire un pirate avec une jambe en bois. Pas cool du tout. Tu enlevas ton autre chaussure la gardant bien fermement dans tes mains. "Genre comme ça si un mec louche nous attaque je peux le frapper avec mon talon aiguille." expliques-tu très naturellement à ton amie. Ou un coup de pied dans les bijoux de famille pouvait aussi faire l'affaire. "Bon on va où?" Ouai tu lui avais dit au début, tu pouvais la suivre jusqu'au bout de la terre, ou du moins du quartier. La terre c'est trop grand, et tu as mal au pied là.
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"Tu n'aimes pas les jukebox? C'est vintage, c'est trop à la mode d'abord." Elle trouvait toujours quelque chose à dire, et ne manquait jamais de me contredire. Je ne savais pas qu'elle s'était trouvé une passion soudaine pour le chant. Et puis, ce n'est pas pour être méchante, mais elle n'avait pas vraiment la voir pour. Ca sonnait plus faux qu'autre chose. "Si j'aime bien les jukebox, mais à partir du moment où les musiques sont agréables à écouter." Je souriais à pleines dents, dévoilant ma dentition parfaite. Je m'attendais déjà à une contre-attaque de sa part, ou à ce qu'elle me fasse sa petite moue de vexée et j'en rigolais rien qu'à y penser. Le problème actuel était de retrouver sa chaussure, et j'avais bien l'impression que c'était une cause perdue. J'avais émis l'hypothèse de venir la rechercher demain, mais enfin de compte, c'était pas une si bonne idée. "Ouai enfin si on se souvient qu'on était ici." Elle n'avait pas tord, et à mon avis, c'est ce qui se passerait demain matin lorsque nous nous réveilleront. Je m'attendais déjà un gros trou noir, et peut-être que ce ne serait pas plus mal vu que nous avons fait preuve de pathétisme durant toute cette soirée. "Au pire je te rachèterai une paire!" Cette parole aussi je l'aurais surement oubliée. J'abandonnais alors la mission, revenant jusqu'à la blonde. "Tu veux pas aller ailleurs? J'en ai marre d'être à coter des poubelles...j'ai l'impression de sentir le caca." Mon regard se tourna vers les poubelles, et effectivement, c'était une bonne idée de partir d'ici. "J'suis partante! C'est vrai que ça sent pas très bon ici." Entre le vomis et les poubelles, cet endroit était tout sauf romantique. "Genre comme ça si un mec louche nous attaque je peux le frapper avec mon talon aiguille. Bon on va où?" Je me sentais pas plus rassurée, bien que Brynn disait avoir une arme en main en parlant de sa chaussure. Je la laissais dans son tripe, rigolant comme à mon habitude avant de réfléchir à un endroit. "J'en ai aucuuuuuuuuuuuuuuune idée!" Je n'étais d'ailleurs même plus très sûre de savoir où l'on était en fait.
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"T'es pas cool, dis tout de suite que je chante comme une crotte."  te vexas-tu, faisant une petite moue consternée. Voilà on ne peut jamais compter sur ses amis dans la vie. Heureusement, tu n'eus pas à broyer des pensées noires pendant très longtemps puisqu'Orlane te proposa gentiment de t'en racheter une paire. Tu levas un sourcil suspicieuse. Ouai tu te méfiait, parce que parfois les cadeaux qu'elle te faisait étaient du genre bizarre. "Okay mais tu me promets que tu n’oublieras pas demain hein? Jure le." dis-tu très solennellement en crachant dans ta main, puis en lui tendant cette dernière. Oui oui il fallait bien qu'elle la sert. En vrai ton cracha allait rendre sa main toute douce, parce que toi tu avais de la super salive dans la bouche. Puis autant faire tout ce que tu ne faisais pas les autres jours, le glamour des cabots étaient déjà bien loin so. "Paaarfait alors on a cas allé dans l'appart de ma famille. J'crois qu'il est par là. Puis il y a des fenêtres et une porte, j'vais le reconnaître direct quand on passera devant." expliquas-tu de manière très naturelle. Ta description était assez douteuse dans le genre tu venais de décrire un peu près tous les immeubles dans cet univers. Tu l'attrapas avec douceur par le bras pour la tirer hors de la rue, et de cette immonde odeur. Quelques secondes plus tard vous déboulèrent dans une rue complètement différente et beaucoup plus animé. Au moins là vous aviez moins de chance de vous faire violer par un psychopathe. Tu regardas autour de toi tentant de t'orienter. Tu tournas sur toi même encore et encore, rigolant, heureuse. Enfin maintenant tu avais grave envie de vomir et ta tête tournait dans tous les sens. Mais voilà tu t'étais repéré. "Il est là-bas." dis-tu en pointant du doigt un gigantesque bulding. En vrai tu ne savais pas du tout ce que tu faisais, limite si l'appartement existait quoi. Tu étais un peu toute seule dans ton délire. Maintenant il y avait plus qu'à boiter jusque là-bas en mode pirate avec Oréo.
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Non pas que je n'aimais pas sa voix, mais c'était tout comme. Disons juste que son chant avait le don de nous percer les tympans. "T'es pas cool, dis tout de suite que je chante comme une crotte." Je haussais les épaules, comme pour affirmer ses propos. "Tu préférerais que je te mente en disant le contraire?" Je souriais toujours autant. D'ailleurs, j'allais surement avoir une crampe à la mâchoire d'ici la fin de la soirée.  Et histoire de la rassurer sur ses chaussures, je décidais de lui dire que je lui en offrirai une prochainement, à condition de ne pas avoir oublié ces paroles d'ici demain -ce qui n'était pas gagné d'avance. "Okay mais tu me promets que tu n’oublieras pas demain hein? Jure le." Sur ces dires, Brynette cracha gracieusement dans sa main avant de la tendre vers moi. Je me demandais parfois ce qu'elle faisait chez les cabots. On pourrait créer une confrérie en son honneur en mettant bien en avant ces genres de gestes écoeurants. Mon visage se crispa, quelque peu dégouté de devoir serrer cette main pleine de sa salive, mais je savais que si je ne le faisais pas, elle me bouderai d'avantage. "Ok... promis." Après un temps d'hésitation, je serrais sa main avant de m'essuyer la main sur son épaule d'un air innocent. Vraiment très féminine cette meuf!  "Paaarfait alors on a cas allé dans l'appart de ma famille. J'crois qu'il est par là. Puis il y a des fenêtres et une porte, j'vais le reconnaître direct quand on passera devant." Je me laissais guider par me meilleure amie, ne sachant même pas où on allait. D'ailleurs, je n'étais pas au courant qu'elle avait un appartement familial dans le coin, et franchement je ne me posais pas plus la question. Tant qu'on sortait de cet endroit infâme ça me correspondait. En un rien de temps, on se retrouvait dans un endroit plus vivant que là où l'on était. Je n'étais jamais venue par ici, ou du moins je ne m'en rappelais pas. "Il est là-bas." Elle me désigna uns bâtiment parmi tant d'autre dont j'étais incapable de distinguer. J'avais beau suivre son index du doigt, j'ignorais duquel elle me parlait. "Où là-bas?" J'avais besoin de précision moi. Je suivais donc toujours la blondinette, impatiente devoir enfin me retrouver bien au chaud et de m'allonger un peu. C'était horrible les effets secondaires de l'alcool, surtout lorsque notre tête vient à tourner aussi fort qu'un carrousel.
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Tu avais un graaand sourire accroché aux lèvres, du genre machiavélique, parce que tu savais que ton amie n’allait pas avoir d’autre choix que de serrer ta main pleine de cracha. C’était un peu pour le bien de votre amitié qu’elle devait le faire, pour vous. En tout cas elle pouvait s’estimer heureuse parce que dans notre pays, pour ce genre de promesse on pouvait faire bien pire niveau glamour et sexitude comme boire le pipi de l’autre. Si si tu l’as vu en zappant sur la chaine découverte pendant la pub d’esprit criminel. Bref voilà. La trainant dans la rue par la main, tu tentas de retrouver tes repères. Toi et l’orientation ça faisait bien sept, et mieux valait ne pas divulguer ce point à Oréo qui ne semblait pas plus rassuré que ça. « Mais là-bas ! Tu le vois pas ? » dis-tu en repointant ton doigt exactement au même endroit. C’est sûr qu’avec ce surplus d’information la jeune verte ne risquait jamais de le trouver dans ce paysage si sombre. C’est juste que tu étais un peu égal à toi-même. « Puis c’est pas grave si tu le vois pas maintenant, tant que tu le vois quand on sera arrivé. » expliques-tu en haussant les épaules. Oui parce qu’une fois que vous seriez planté devant, si là elle ne le voyait pas….tu ne pouvais carrément plus rien faire pour elle. Après cinq bonne minutes de marche, qui se sont révélés être le parcours du combattant, vous débouchèrent devant le fameux immeuble. Alléluia tu avais réussi à garder tes pieds un peu près intact ; autant qu’ils pouvaient l’être après avoir marché pieds nus dans la ville. « Tadam. » Tu lui montres toute fière. Un portier vous ouvres la porte, parce que oui ta famille achète pas n’importe quoi quand même. Alors bon tu te diriges naturellement vers l’ascenseur…après l’avoir cherché pendant cinq minutes. C’est qu’ils essayent de te feinte, t’es sûûûr qu’il était pas là avant. Alors tu regardes super méchamment la femme de l’accueil, qui la pauvre n’a rien fait. Vous attendez l’ascenseur, genre t’as l’impression qu’il s’est passé cinquante ans avant qu’il arrive. Toi tout ce que tu veux c’est t’allonger, ne plus rien faire. Puis t’appuie sur un bouton, un peu au pif et là vous montez ; mooontez. T’as envie de chanter i believe i can fly, mais tu sens qu’Oréo va encore dire un truc comme quoi tu chantes mal alors tu t’abstiens. De toute façon elle ne comprend pas l’étendu de ton talent. Vous sortez de cette mini fusée et tu te plantes comme une plante veeerte devant la porte. C’est là. Tu le sens ouai. « Bon j’ai pas la clé par contre. » avouas-tu après plusieurs secondes de silence. Bah ouai tu allais pas tout faire non plus.
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Serrer sa main gluante n'avait pas été un moment très agréable. Il n'y avait vraiment qu'elle pour t'accorder ce genre de promesse, et je savais que détourner sa demande allait la vexer. J'avais donc attraper sa main, le signe du dégout clairement visible sur mon visage. Dès que j'en eu l'occasion, je m'essuyais la main sur je ne sais quoi, dans l'espoir de faire partir cette salive qui me collait à la peau. Un sourire triomphant régnait alors sur les lèvres de la blondinette, plutôt fière d'avoir réussi à m'avoir. Et par je ne sais quelle confiance, je l'avais suivi dans son aventure pour rejoindre son appartement. J'ignorais d'ailleurs son existence avant ce soir, et je ne me posais pas plus de questions, le cerveau trop en bouillie pour y déceler le vrai du faux. En réalité, j'avais envie en ce moment-même de me glisser sous les draps chauds pour dormir.  Cette soirée avait été assez mouvementée, et même éprouvante. L'alcool avait pu faire de moi une puce toute excitée dans un premier temps, mais à présent je ne voulais plus que dormir et oublier toutes les conneries de cette soirée. « Mais là-bas ! Tu le vois pas ? Puis c’est pas grave si tu le vois pas maintenant, tant que tu le vois quand on sera arrivé. » Je plissais les yeux, tant bien que mal, incapable de voir duquel bâtiment elle parlait. J'avais besoin d'un peu plus de précision pour savoir où on allait, mais comme elle le disait, je verrais bien une fois arrivée. Je haussais alors les épaules, trop fatiguée pour tenter de repérer le bon bâtiment et suivra sa deuxième option. « Tadam. » Elle avait dit dans une mélodie de fierté alors qu'on se trouvait enfin face au bâtiment de sa famille.  Cette fois-ci, je ne pouvais pas le rater. Je souriais, impatiente de rentrer pour pouvoir enlever ses fichus talons qui me torturaient les pieds. Mais évidemment, Brynette n'avait pas pu s'empêcher d'agresser quelques personnes sur le passage, alors que je rigolais en arrière plan. Toujours aussi agréable cette blonde. Et après avoir emprunter l'ascenseur -dont la descente avait été looooongue- on arrivait à l'étage voulu. Plantés devant la porte, j'aspirais l'instant où elle nous donnerait accès à l'endroit, sauf que ce ne fut pas le cas. « Bon j’ai pas la clé par contre. » Mon visage se décomposa. J'allais devoir encore faire preuve d'un peu de patience avant de pouvoir m'affaler. "Et elles sont où ces clés? Parce que c'est pas tout ça, mais j'aimerai bien rentrer et enclencher le mode larve." Bizarre. On allait faire comment pour rentrer alors? "Trouves-moi vite un moyen pour rentrer, je tiens même plus sur mes jambes." La fatigue s'attaquait à mon corps tout entier.
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Oréo  featuring Brynn



Déjà que tu l'avais emmené jusqu'ici madame était pas contente. Namého un petit merci ce n'est pas pour les cochons hein. Tu respiras un grand coup tentant de chercher une solution à cet épineux problème. Nan mais là ça te donnait trop mal à la tête, après tout ce que tu avais bu ton cerveau c'était de la compote de pomme. Tu tapotas ta robe, cherchant dans ton sac comme si les clés allaient apparaître comme par magie. "Peut-être que si on y pense super fort elle va se matérialiser dans ma main." expliquas-tu trèèès sérieusement. C'est que toi aussi tu voulais enclencher le mode larve, tu en pouvais plus de marcher et chaque mouvement semblait être un supplice pour ton corps. "CLÉ " Ouai tu te prenais un peu pour Paige dans Charmed, fallait vraiment que tu arrêtes de regarder cette série ça te grillait les neurones.  Tu étais à deux doigts d'abandonner et de t'allonger sur le sol quand tu fus frapper par une illumination divine. Finalement Dieu existait. Attrapant ton sac; tu vidas ce dernier sur le sol. Il y a avait du rouge à lèvre, un poudrier, des épingles, du fond de teint enfin le nécessaire pour te refaire une beauté.  Là tu allais faire un remake de koh lanta version poupée Totally Spies, attention les yeux. "Bon raboule moi ta carte de crédit je vais la faire glisser dans la porte et ça l'ouvrira."expliquas-tu les yeux pétillants. Bah ouai c'est ce que les gens faisaient dans les films et à chaque fois ça marchait. Puis vous avez vos super cerveaux ça ne pouvait que fonctionner.  Puis comme solution de secours vous pouviez toujours tenter d'ouvrir la porte en bougeant les épingles dans la serrure en mode voleur d'oeuvres d'art. En plus tu avais toujours rêvé de porter une tenue moulante noire (aa) Oui oui c'est que tu étais très sérieuse.
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C'était trop beau pour être vrai. Nous étions là, plantées comme deux légumes attendant qu'une seule chose: pouvoir rentrer dans cette chambre. Mais évidemment, comme si notre soirée n'avait pas été assez mouvementée, à la limite du chaos alcoolique, il fallait que Brynn ne soit pas en possessions de clés. J'avais envie de crier, même de pleurer. La fatigue s'emparait méchamment de mon corps, et si j'avais eu suffisamment d'énergie, j'aurais foncer dans la porte pour la défoncée, sauf que j'allais surement me déboiter l'épaule par la même occasion. "Peut-être que si on y pense super fort elle va se matérialiser dans ma main." Je ne me posais même plus de question sur la crédibilité ces paroles. Et tout bêtement, je me prêtais au jeu, pensant très fort aux clés, croisant même mes doigts de mains et mes doigts de pieds pour qu'elle apparaissent. Au point où j'étais, autant ne pas faire les choses à moitié. Même mes yeux s'étaient plissés, avant de se réouvrir dans l'espoir de les voir dans sa main. "Ca n'marche pas!" Evidemment, imbécile. Je n'avais même plus la notion de la réalité, l'alcool avait vraiment détruit mon cerveau. Et puis, à en voir la tête de ma meilleure amie, je devinais qu'elle venait d'avoir une idée. C'est comme si une lampe s'était instantanément affichée au dessus sa tête, montrant son illumination immédiate. Sauf que... je redoutais le pire. "Bon raboule moi ta carte de crédit je vais la faire glisser dans la porte et ça l'ouvrira." J'avais un peu de mal à voir où elle voulait en venir. Je n'y voyais aucun lien, et pourtant je sortais ma carte de crédit pour la lui donner, haussant les sourcils d'un air interrogateur. "Ah et tu crois vraiment que ça va marcher?" Non mais parce que si elle voulait vraiment se la jouer cinématographique, on n'était surement pas sorties de l'auberge.
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