Tu m'énerves tellement que tu m'en fais perdre la tête pv Aidan (a)

Tu m'énerves tellement que tu m'en fais perdre la tête ಇ
Un verre à la main, je profitais de la soirée déjà bien entamée pour évacuer un peu. J'avais besoin de souffler, de m'entourer de personnes et de lâcher prise pendant quelques heures. L'alcool allait d'ailleurs m'aider dans ce long périple. J'étais tranquillement assise sur une chaise accompagnée d'un jeune étudiant. Appuyer contre le comptoir, je regardais le jeune homme en affichant un sourire. Il était plutôt pas mal d'ailleurs, malheureusement pour moi ça n'allait jamais plus loin qu'une simple discussion ou qu'un simple bisou. Je n'avais couché avec aucun homme depuis Aidan. Frustrer, bloquer, mal à l'aise. Mes pensées m'empêchaient de tourner la page définitivement. Je portais mon verre à la bouche avant que mon regard ne s'arrête sur une silhouette qui m'était familière. Aidan. Mes sourcils se froncèrent avant que j'avale de travers. Je me mis à tousser " sa fait longtemps qu'il est là ? " demandais-je en pointant du doigt le Lowell. Mon compagnon de soirée me fit : " Bawai... il est là depuis un moment déjà. Tu le connais ? " mes yeux se froncèrent avant que je ne lève les yeux : " Ouai je le connais... mais on s'en fiche parle-moi de toi... " avais-je vraiment envie de le connaitre ? absolument pas. Alors que mon compagnon de soirée commençait son loin monologue, mon regard s'arrêta sur Aidan.

© toxic heart.

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Tromper l'ennui en sombrant dans les excès, cela semblait être son créneau depuis quelques temps. Une fête de plus, un soir d'ivresse à rajouter dans la liste qui se rallongeait dernièrement. Mais Aidan était bien, tout juste cette dose d'euphorie suffisante. Juste ce qu'il fallait et cela faisait bien longtemps. Volage, il papillonne de groupes en groupes, léger, aérien, enivré par les festivités ambiantes. Des mèches solaires se dégagèrent néanmoins de la masse, ramenant sa légèreté ambiante au chaos. Jackie. A croire qu'elle le poursuivait. Du moins, c'est bien ce qu'elle lui avait promis la dernière fois. Cela pourrait sembler romantique si ses paroles n'avaient pas été prononcées avec une telle amertume. Finissant son verre d'un trait, il reposa le gisant de verre sur le comptoir et s'élança sur la piste de danse. Non, elle ne gâcherait pas cette soirée. Il s'y refusait. Et puis, il fallait avancer. Son regard se porta sur elle, et ils se rencontrèrent un bref instant, quelques secondes. Aucun mot prononcé, mais il n'en avait plus besoin depuis bien longtemps. Ses orbes limpides divergèrent pour se poser sur la première silhouette féminine à sa portée. Aidan, bon joueur, invite celle-ci à le rejoindre dans sa danse, et ne se préoccupe de rien. Du moins en apparence. Reste à savoir si la provocation amènera la Flamboyante jusqu'au piège.

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Mon attention se faisait plus légère. L'homme qui pourtant aurait pu attirer toute mon attention fut une période me semblait aujourd'hui bien insignifiant. C'était agaçant... sans vraiment faire attention, je me mis à soupirer alors que mon cher compagnon de soirée commençait à me parler de lui. Je pris mon verre avant de le porter à mes lèvres. C'était toujours compliqué de devoir faire face au Lowell. Les semaines passaient et l'amertume était toujours aussi présente. Je tentais d'oublier la présence du jeune peintre en reportant mon attention sur le jeune inconnu. Un sourire forcé s'afficha doucement continuant de boire mon verre. Un verre qui ne tarda pas à se vider. Sans vraiment y faire attention, mes yeux dévièrent sur la piste. Des mains vagabondes, l'un contre l'autre. Aidan avait invité une fille à danser avec lui. Mes yeux se froncèrent avant de finalement détourner le regard. " Tu m'excuseras... il faut que j'y aille " dis-je en souriant avant de prendre avec moi un autre verre qui venait de s'offrir à moi. Un brin agacé, je marchais rapidement vers la piste de danse. Un obstacle s'offrait à moi, Aidan et sa binbèche, quel dommage. Sans vraiment réfléchir, je m'avançais rapidement sur eux renversant mon verre sur la demoiselle et sur ce bon vieux Norrington. Un sourire satisfait aux lèvres, je finis par dire : " Vous êtes magnifique comme ça ! " dis-je en croisant les bras l'un contre l'autre. " Tu me verras navré Norrington mais prochainement la fois, je prendrais le pichet de bière " dis-je en regardant la demoiselle qui semblait soudainement mal à l'aise. " Excusez-moi, j'ai à faire " conasse ? garce ? bien entendu et cela ne faisait que commencer. Je me retournais et pris en l'espace d'un instant la main d'un jeune étudiant. L'attirant vers moi, je lui fis : " J'ai envie de danser... j'espère que ça te dérange pas dis-je en me collant vers l'inconnue. Vengeance ? totalement... Aidan n'était pas le seul à pouvoir s'amuser.

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La provocation ne tarda pas à faire son petit effet. Jackie était tellement prévisible. Il eut presque un sourire en coin à la voir débarquer de la sorte. Bon, son sourire s'estompa vite quand elle décida de renverser son verre sur la jeune femme qu'il avait invité à danser et sur sa propre personne. La Blonde était furieuse, et en bon masochiste, il aimait ça. « Merci pour le compliment. » rétorqua-t-il pas le moins du monde énervé. C'est que Jackie et ses foudres, on s'y habituait. « Mais ce serait dommage de gâcher de la bonne boisson. » Ses yeux s'attardèrent sur les siens pour la toiser, entre l'amusement et la fermeté. C'est qu'en plus la Colérique semblait vouloir faire son show et qu'elle rajouterait sans doute une poupée vaudou de plus à sa collection. La jeune femme ne semblait pas trop comment réagir et interrogeait Aidan du regard quand celui-ci lui signifia qu'elle pouvait aller à l'abri des foudres et aller fouetter d'autres chats. Jackie attrapa le premier venu, bien content d'être la proie d'une telle chasse et elle se mit à danser coller-serré. Cette fille était folle. Et il avait franchement envie de rire. Toutefois, il lui tourna le dos quelques secondes et alla s'éclipser discrètement sur le côté. La Blonde serait sans doute décontenancée d'une telle réaction. En vérité, Norrington était trempé et il sortit de la piste pour retirer simplement sa chemise et rester simplement en débardeur noir. Il se fraya à nouveau un chemin à travers la foule de fêtards et laissa ses mains attraper la taille fine de la jolie Blonde. Sa bouche se portant à son oreille, le Peintre faisait face à son compagnon de danse. « Tu m'excuseras, mais je dois donner une petite leçon de danse à ta copine. » Le garçon n'eut pas franchement le temps de réagir que Aidan retourna la Cabot face contre lui et l'entraîna en mouvement contre son torse. Que c'était bon, que c'était douloureux. Son regard se posa sur le sien. « Quitte à danser, ce sera avec moi Stevensen. » Ses yeux ne quittait pas les siens, comme pour lui signifier que dans cette guerre, ce serait bien elle qui hisserait d'abord le drapeau blanc.

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J'avais rapliquer laissant derrière moi, un Aidan mouiller et une jeune femme souillée. Un spectacle qui m'apporta un certain réconfort. " Merci pour le compliment " mes yeux se plissèrent légèrement avant qu'il n'ajoute à nouveau. " Mais ce serait dommage de gâcher de la bonne boisson " la boisson n'avait à cet instant aucune importance. Je ne lui répondis pas, trop énervé pour finalement placer une parole convenable. Par pure provocation, je pris la main d'un inconnu avant de l'attier à moi. Jouer ne me dérangeait pas, bien au contraire et Aidan était bien placé pour le savoir. Mon regard fixa le peintre qui décida de quitter la piste. Un sourire s'afficha et une amertume s'installa. Je fis une grimace tentant de poursuivre ma danse et repoussant le plus loin possible le sujet Norrington. Des mains vagabondes se déposaient sur ma taille. Mes yeux se froncèrent, curieuse. " Tu m'excuseras, mais je dois donner une petite leçon de danse à ta copine " sans pouvoir le contrôler, un sourire s'échappa en entendant la voix du courageux qui se trouvait derrière moi. Il me tourna rapidement et m'entraina contre lui. Surprise. Je plissais des yeux : " quitte à danser, ce sera avec moi Stevensen. " mon visage s'éloigna quelque peu et se pencha légèrement sur le cotée. " Tu m'en voudras pas si on danse alors " dis-je en affichant un petit sourire amusé avant de me retourner subitement pour lui faire dos. Toujours serrer contre lui, je pris ses mains pour les descendre doucement sur mes hanches. Je tournais délicatement ma tête sur le cotée et lui fis : " Tu ne danses plus avec miss mondée ? j'espère que je n'ai pas cassé ton cou " dis-je en me pinçant doucement la lèvre.

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A son contact tout semblait si facile. Aidan avait presque l'impression que la séparation n'avait jamais eu lieu. « Pas le moins du monde. » Son ton relevait presque du défi. Mais à sentir ainsi les hanches de Jackie entre ses doigts ressemblait à de la torture. Mal sans doute réciproque. Mais l'un comme l'autre avaient bien trop d'orgueil pour avouer la vérité. La meilleure stratégie était encore de prétendre l'inverse. Feindre l'indifférence, la distance, quand le corps hurle son désarroi. Ses mains glissent, assurées sur les courbes féminines, palpant avec attention le satiné du tissu pour y deviner la vie du corps dissimulé. Son bassin lance le mouvement en rythme de la musique langoureuse et rythmée. Sa main gauche remonte le long du corps de la Blonde, des lombaires jusqu'aux épaules, pour finalement glisser le long de la peau nue de son bras et d'en saisir la frêle main. Doucement et fermement, Aidan la fait pivoter pour voir son visage quelques instants. « Heureusement, le coup n'était pas trop lancée. Mais avec une psychopathe comme toi, je pense qu'elle a pris peur effectivement. » Un sourire en coin s'amorce sur le rebord de ses lèvres. Parce que c'est Jackie et que son côté peste est inséparable de sa personne. Aidan n'en demeure pas moins taquin. « Mais tu poursuis toutes les nanas de tes ex comme ça Stevensen ? Parce que du coup, tu dois pas avoir grande vie sociale. » Déjà lorsqu'ils étaient amis, elle aimait persécuter June ou Emma, et même Joan c'est pour dire. La Demoiselle était un spécimen plutôt possessif, et est-ce que son orgueil la poussait à se conduire de la sorte avec chaque personne qui avait compté ? Ou devait-il comprendre qu'à bas mots, quelque part, il comptait encore.

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Jouer était devenue facile seulement aujourd'hui, l'adversaire était quelque peu différent. Il était celui qui tourmentait mes journées et mes nuits. Danser aussi langoureusement se révélait être une vraie torture. " Pas le moins du monde " profitant finalement de cet instant de faiblesse, je ne répondis pas. Accompagnant le jeune peintre dans une danse à la fois sensuelle et dénuer de sens. Les mains vagabondes du Lowell poursuivaient son chemin. Mes yeux se fermaient doucement. Aidan me manquait... s'était indéniable et malgré toutes les excuses que je pouvais prétendre, le Lowell avait un certain pouvoir sur moi. Il me retourna ensuite vers lui, mes yeux le fixèrent. " Heureusement, le coup n'était pas trop lancé. Mais avec une psychopathe comme toi, je pense qu'elle a pris peur effectivement. " je me mis à sourire pour ensuite lever les yeux au ciel. Mes mains restèrent le long de mon corps, repoussant l'envie folle de me serrer un peu plus dans ses bras. La distance pouvait paraître mince mais j'essaye de garder un certain équilibre. " Elle est juste trop faible... ce n'est jamais marrant les filles qui ne répondent pas, elle t'aurait jamais plu " dis-je sincèrement avant de finalement poser mes mains sur le haut de son torse. " Mais tu poursuis toutes les nanas de tes ex comme ça Stevensen . Parce que du coup, tu dois pas avoir grande vie sociale " mes yeux se plissèrent avant de finalement dire : " Peut-être c'est mon côté sentimental... tu devrais savoir que j'aime pas partager " dis-je en remontant doucement mes mains pour les loger derrière la nuque du jeune homme. J'approchais doucement collant ma joue contre la sienne et chuchotante : " je veux pas dire... mais dois-je te rappeler que tu as faits fuir mon cavalier ? "

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Aidan n'avait jamais su détester Jackie. Malgré le mal qu'elle lui avait fait, il ne pouvait s'empêcher de se retrouver près d'elle, attiré comme un aimant. Cet état de fait l'exaspérait quelque part mais en même temps, il ne pouvait rien faire vraiment contre ça. Alors autant prendre la chose avec philosophie. Jackie en tout cas semblait être dans le même état que lui. Elle avait beau l'avoir largué comme le dernier des déchets, elle ne supportait tout simplement pas qu'il puisse adopter une autre compagnie que la sienne. Cela lui donnait quelques lueurs d'espoir et quelque part, il ne savait pas si il devait s'y accrocher. « J'en ai marre des filles avec du caractère, j'ai besoin d'avoir la paix. » Il lui avait répondu d'un ton à la fois cinglant et amusé. Pour qu'une femme écarte les cuisses, il n'avait de toute façon guère envie de plus. Puisque les femmes à tempérament lui plaisait, il avait tendance à tout simplement aller voir l'inverse. Sans doute pour ne pas s'attacher. Jackie et son côté sentimental. Il eut tout simplement envie de rire tellement la Blonde n'était pas à l'aise avec le petit cœur qui battait dans sa poitrine. Mais quelque part, il ne pouvait pas lui reprocher d'être sa semblable. Il préféra ne pas relever quand elle fit allusion à la fuite de son cavalier improvisé. Sa main se nouait fermement à la sienne tandis qu'il la faisait un peu virevolter en rythme. « Moi aussi, je suis un peu du genre possessif tu sais. Je n'aime pas que tu martyrises d'autres cœurs que le mien. Ça me laisse au moins l'illusion de l'exclusivité. » lâcha-t-il avec un sourire empli d'amertume. Ses yeux rencontrant à nouveau les siens. « Tu veux quoi Stevensen ? » C'est vrai, qu'est-ce qu'elle voulait à la fin ? C'est qu'elle était compliquée cette enfant.

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Les habitudes revenaient me frapper en pleine figure. Le parfum du jeune peintre embaumait l'espace, la proximité accélérait les battements de mon corps et un petit sourire s'affichait sur mon visage. S'en était déstabilisant, j'avalais doucement ma salive essayant de repousser mes pensées et de profiter de l'instant présent. L'alcool m'aidait beaucoup, je dois l'avouer. " J'en ai marre des filles avec du caractère, j'ai besoin d'avoir la paix ". Mes yeux se plissèrent avant de hausser les épaules. Mon regard se porta au bar avant de dire : " si tu as envie de t'ennuyer... c'est ton problème Norrington mais tu finiras par te lasser. J'en suis sûr " dis-je en affichant à mon tour un sourire amusé. Terrible, que de connaitre l'autre, s'en était parfois frustrant. Il prit ma main et me fit virevolter au rythme de la musique. " Moi aussi, je suis un peu du genre possessif tu sais. Je n'aime pas que tu martyrises d'autres coeurs que le mien. Ça me laisse au moins l'illusion de l'exclusivité. " j'affichais un mince sourire, la réalité me frappa une nouvelle fois en plein visage. J'approchais un peu plus, plongeant mon regard dans celui du jeune peintre : " et j'en suis ravie. J'aime à croire que je suis encore assez important pour toi... s'en est presque excitant quand tu deviens possessif " dis-je en affichant une petite grimace. " Tu veux quoi Stevensen ? " ce que je voulais ? tellement de choses. Oublier, effacer. Chose que je ne pouvais pas faire malheureusement. Je me décollais doucement de lui et lui fis : " Je veux boire Norrington et tu vas venir avec moi ! " dis-je en lui prenant la main pour l'emmener au bar. " Deux tequilas s'il vous plaît " dis-je au barman avant qu'il ne s’exécute. Il nous servit les deux boissons, je pris mon verre et fis : " A ta santé Norrington et à toutes tes conquêtes " dis-je en levant légèrement les yeux pour finalement afficher un sourire.

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De danser avec Jackie de la sorte, et il avait l'impression de ne jamais l'avoir quitté. C'est étrange comme certaines personnes s'ancrent directement dans tout votre être, celles avec qui les choses sont immédiatement très faciles, fluides. « C'est sûr, jusqu'à ce que je tombe sur une fille avec un aussi mauvais caractère que le tien. » Stevensen aimait jouer de son côté peste, mais Norrington savait bien qu'au fond elle n'en était pas une. Toutefois après la colère et la rancoeur qui avaient suivi leur rupture, il s'interrogeait sur la véritable raison de cette scission, et là encore la Demoiselle restait un mystère. « Mais je ne sais pas si c'est possible. » Voilà que la taquinerie le reprend. Il devrait lui en vouloir, la fuir, pire vouloir la détruire, mais l'humour de leur relation est une seconde nature, et l'alcool aide déjà sûrement. D'ailleurs l'alcool ne semblait pas être la seule personne que ça aidait, les paroles de Jackie l'étonnait, mais l'excitait également. Ses mains se resserrent autour de ses hanches. « Toi aussi, tu es donc masochiste en fin de compte ? » Il n'y avait pas de place au doute puisqu'elle s'était séparée de lui alors que l'attirance semblait bel et bien intacte. Jackie proposa d'ailleurs de boire à nouveau et leur conversation le chamboulait suffisamment pour qu'il accepte. Docile, il se laissa entraîner vers le bar et posa sa main autour de la tequila. Il prit le shot pour trinquer avec l'Effrontée. « Et pas à la moindre ! » lui rétorqua-t-il avec un clin d'oeil. Il but le verre d'un trait et regarda Jackie l'imita, une sensation de chaleur emplissait son corps, et il se laissait aller à la douce sensation d'ivresse qui le gagnait. « Deux autres ! » lança-t-il au serveur. C'est décidé ce soir ils allaient s'enterrer sous des litres d'alcool. Il eut un sourire taquin puis approcha sa bouche de son oreille. « Avoue que tu te languis de moi Stevensen. » Ses prunelles luisaient de malice, ses dents vinrent casser le charnu de ses lèvres. Norrington jouait avec le feu mais il n'avait plus assez d'inhibition pour se méfier des conséquences et ce sentiment était étrangement salvateur.

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