Show me what you got [Loukas]

Tellement plus simple de rejeter la faute sur Loukas que d'avouer le fait que tu n'es qu'une simple peureuse ayant pour crainte de rentrer seule chez toi. Néanmoins, il est vrai que si Loukas ne t'avait pas retourné la tête comme il venait de le faire, tu aurais continuée ton chemin, restant insouciante des dangers t'entourant. Tu te dépêches de rejoindre le jeune homme, ne voulant pas rester une seconde de plus seule dans ce parc, tu avais d'ailleurs hâte de sortir d'ici. Un long silence s'installe entre vous deux, tu ne sais pas du tout quoi lui dire, tu te contentes de marcher à son côté, guettant les alentours, sait-on jamais, un fou pouvait vous suivre... bon d'accord, tu te fais encore bien trop de films. Il attire ton attention en prenant finalement la parole, tu ne peux pas t'empêcher de froncer les sourcils en l'écoutant "Je ne suis pas tout le temps désagréable..." répliques-tu une mine boudeuse sur ton visage. Observant devant toi, tu prends une minute à repenser aux fois où vos chemins se sont croisés et peut-être qu'en effet tu n'as pas toujours été très joyeuse en sa compagnie "Bon d'accord... peut-être un petit petit peu" déclares-tu en jetant un bref regard en sa direction, un mince sourire amusé sur tes lèvres. Un ivrogne passe par là, il attire votre attention, tu restes assez éloigné de ce type, sentant tout de même la présence de Loukas se rapprocher de toi, un déplacement qui te surprend cependant. Tu hoches vivement ton visage lorsqu'il reprend la parole "Oui, il vaut mieux être prudent" Cela te rassure surtout que le jeune homme te raccompagne jusqu'à chez toi "Ce n'est plus très loin de toute façon" Le regard perdu face à toi, tu réfléchis un instant, finalement la compagnie de Loukas n'est pas tant désagréable que ça, mais il vaut mieux rester sur ses gardes avec lui "Et si tu me disais plutôt ce que tu aimerais savoir?" fis-tu avant qu'un long silence ne s'installe à nouveau entre vous, tu n'as jamais trop appréciée cela de toute façon.

Voir Lydia presser le pas pour me rattraper me faisait doucement rire, il était évident que je ne l’aurais pas abandonné dans un parc en pleine nuit, j’étais plutôt satisfait d’ailleurs d’être tombé sur elle. Harvard avait beau ne pas être loin, parfois les lieux craignaient ici, bien plus qu’on ne pourrait le penser. Mais je voulais qu’elle avoue, que ça sorte de sa bouche, qu’elle crache une vérité entre deux crachats de venin. Visiblement elle était plus coriace que je ne le pensais puisque au mot ne sortait de ses lèvres pulpeuses. J’entamais donc la discussion afin de briser le silence car s’il y avait bien une chose que je détestais, c’était ça. « À d’autres ! » Je me mettais à rire alors qu’elle prenait ses airs de vierge innocents, à qui elle croyait s’adresser ? « Bien, on progresse. » Elle venait d’avouer qu’effectivement elle n’avait pas été tendre avec moi, et c’est à ce moment précis que j’en avais profité pour me rapprocher d’elle afin de la protéger en cas de problème, ça et également pour immiscer le doute dans sa jolie petite tête blonde. Tout en continuant de marcher, nous éloignant du futur cadavre du soulard, je me mettais à sourire discrètement, elle avait posé la question qu’il fallait. « Qu’est-ce qui te plaît chez moi, ce qui t’attire. » Je lui adressais un regard en coin, ma voix s’était faites claire, j’étais sûr de moi et je n’allais pas en démordre, bien au contraire. « Ne prends pas tes airs de fausse étonnée, tu fais tout pour me repousser, c’est bien parce que quelque chose te dérange, et ce quelque chose c’est que tu trouves quelque chose d’irrésistible chez moi, tu ressens une certaine… tentation. » Je lâchais un léger rire en voyant sa mine déconfite alors qu’on tournait dans une rue adjacente. Elle ne semblait pas vouloir me répondre, clairement en tout cas, et apparemment nous approchions de son appartement, je la voyais déjà, à fuir comme tous les autres fois, même pas en rêve. « J’attends toujours ta réponse princesse, une vraie réponse. »

C'est toujours plus rassurant d'être accompagné de quelqu'un, que de se retrouver seule perdue dans le noir, surtout lorsqu'on se retrouve en compagnie d'un jeune homme tel que Loukas. Effectivement, peut-être bien tu as parfois été dure avec lui, à tenter de le fuir en instaurant une certaine distance entre vous, peut-être une façon pour toi de te protéger tout en sachant l'effet qu'il pouvait bien te faire. Bien entendu, c'est une chose qui n'est pas passée inaperçue à ses yeux, malheureusement pour toi, tu n'aurais pas dû lui donner le droit de poser les questions, voilà maintenant que tu te retrouves... coincée. Ton sourire s'efface d'un coup, tu te sens légèrement mal à l'aise, t'es tellement peu discrète qu'il a compris que, peut-être bien, tu n'es pas insensible à son charme. Tu gardes le silence, ne souhaitant en rien répondre à cette question, tu n'as pas passé ton temps à agir de la sorte pour tout avouer maintenant... si? Un petit ricanement s'extirpe de tes lèvres, il semble bien sûr de lui et il peut l'être, car il n'est pas si loin de la vérité, mais l'avouer, c'est évidemment une tout autre histoire. Relevant ton regard, tu reconnais cette rue, tu reconnais cet endroit, ton appartement n'est plus si loin "Oh! Regarde! On est arrivé!" T'exclames-tu avant de partir à toute vitesse en direction de ta porte d'entrée, toi? Fuir? Oui c'est bien cela. Tu t'arrêtes face à la porte, te retournant en direction de Loukas afin de lui faire face, les yeux baissés, tu mets un instant à prendre la parole "Je ne sais pas... Tu es séduisant, il y a ce je ne sais quoi qui m'attire, peut-être bien que.. tu me plais bien" dis-tu en affrontant enfin son regard "C'est tout ce que tu obtiendras de moi" dis-tu en te mordillant timidement la lèvre, peu fière d'avoir lâché cette information que tu voulais garder secrète, enfin pas si secrète que ça, au final.

J’aimais faire tourner la tête des femmes mais avec Lydia c’était différent, pourquoi ? Parce qu’elle était amusante bien sûr. Sous ses airs de femme sage et discrète, elle pouvait parfois montrer ses griffes afin de se défendre, voilà comment j’avais compris que quelque chose clochait entre elle et moi et d’après ce que j’avais pu apprendre, j’avais mis le doigt dessus. Mon charme, voilà ce qui l’attirait, quoi de plus normal ? Cela faisait quelque temps que l’on se connaissait et même si j’aimais la faire tourner autour du pot, ce soir j’étais décidé à la faire m’avouer ses plus fines pensées. L’accompagner jusqu’à son appartement faisait partie de mon plan, j’aurais presque pu aller remercier le saoulard de tout à l’heure pour ses grognements qui n’avaient fait qu’accentuer sa détresse. Une fois devant son appartement je m’étais pointé devant elle, la regardant les quelques marches qui la séparait de son porche d’immeuble par rapport à la rue. J’attendais en bas des trois marches, levant le menton dans sa direction avec un léger sourire satisfait. « Oh allez, encore un petit effort, tu ne vas pas t’arrêter en si bon chemin dis-moi… » Je lâchais un sourire plus convaincu, je n’étais plus dans le jeu, je voulais simplement en apprendre plus sur elle, sur son ressentiment, après tout je l’appréciais et je l’aurais probablement apprécié même sans notre petit jeu, bien moins c’est sûr, mais tout de même. Je montais alors les marches et m’approchais d’elle, l’obligeant à reculer contre sa porte. Quelques minces centimètres nous séparaient alors et je baissais mon regard sur elle. Je pouvais sentir son souffle chaud dans mon cou, je soufflais alors longuement à mon tour et arquai un sourcil. « Et si tu me laissais entrer ? Promis, je me tiendrais à carreau. »


HJ : Désolé du retard, je connais des soucis avec mon pc

Impossible pour toi de garder cette petite attirance pour lui secrète, il a vu juste et il a fini par te le faire avouer, toi qui te pensais pourtant discrète et bien non. Très bien, tu avoues tout, du moins confirme le fait que tu le trouves charmant, qui ne serait pas du même avis que toi? Tu grimaces, te livrer bien plus à lui? Merci, mais non merci. Cette idée ne t'emballe pas vraiment, tu as toujours vu Loukas comme un homme à femmes et pour toi avouer que, peut-être, tu t'es laissée à ton tour charmée pour celui-ci ne le rendrait encore plus fière qu'il ne l'est déjà. Tu ne veux pas lui donner ce plaisir. Non. Il se rapproche de toi, mauvaise idée. Tu fronces les sourcils, il veut s'inviter? Et puis quoi encore? C'est une mauvaise idée, car il voudra te faire parler et jusqu'à aujourd'hui tu as été plutôt douée pour l'éviter. Il se tient face à-toi, non tu as dit non, tu secoues même ta petite tête blonde pour lui montrer que cette idée ne t'enchante pas. Oui d'accord, tu pourrais l'inviter à entrer, lui offrir un petit verre pour le remercier de t'avoir raccompagnée, mais il pouvait bien se contenter d'une simple poignée de main, nan? Son regard se fait insistant, tu relèves timidement ton regard vers lui et puis crotte "Quelques minutes alors et j'ai le droit de te mettre dehors dès que je veux!" dis-tu agacée ou plutôt gênée par ce regard insistant qu'il te porte, tu n'aimes pas être ainsi dévisagée, tu as craquée. Oui, t'es faible parfois. Tu te retournes alors pour ouvrir la porte d'entrée "Et pas de manipulation façon Jedi!" Tu commences à bien connaître sa façon de faire, s'approcher comme ça de toi, te dévisager, tout pour te mettre mal à l'aise et te pousser à accepter, il est fort.

Lydia avait une part de fragilité avait laquelle je m’amusais depuis que nous nous étions rencontrés. J’étais un fin manipulateur et pas seulement avec les femmes, je le savais depuis mon plus jeune âge. Mais étrangement, même si je me jouais de cette fragilité qu’elle essayait de ne pas mettre en avant, j’avoue que c’est ça qui me charmait chez elle, ça en plus de son physique attirant et de ses pointes de caractères assez froides parfois. Je posais alors mon regard sur elle pour, en quelque sorte, l’obliger à m’inviter à entrer. La vérité était que je ne voulais pas tourner les talons comme si de rien n’était, pourquoi ? Parce qu’elle m’attirait et parce que je voulais la connaître ne serait-ce qu’un peu plus, pourquoi pas lui dévoiler une facette de moi qu’elle pourrait aimer. « Parfait princesse, deal accepté. » Je levais les mains comme pour montrer que je n’étais pas armé alors qu’elle parlait de mes pouvoirs Jedi. Son humour, quelque chose que j’appréciais également. Je passais alors le pas de sa porte en remettant mes mains dans mes poches, puis j’observais attentivement son chez moi. Les demeures sont des choses qui nous apprennent pas mal de choses sur les personnes y habitant, voilà pourquoi je prenais soin de scruter chaque objet dans cette pièce. « C’est donc là que tu habites. » J’enlevais alors ma veste que j’accrochais machinalement sur le porte manteau puis je faisais un tour rapide de la pièce avant de m’installer sur son canapé. J’étais sûrement un peu trop chaleureux, un peu trop sûr de moi mais après tout je n’allais pas rester planté au milieu de la pièce à attendre qu’elle m’invite à s’asseoir. « Sympa ton chez toi. » Lançais-je sans aucun pique, c’était plutôt cosy et j’appréciais son goût pour la décoration, décidément elle gagnait des points ce soir.

Méfiance, c'est ce que cette petite voix t'hurlait dans ta tête, tu sais que tu dois faire attention à cet homme. Sa meilleure arme? Son charme, il ne lui a pas fallut longtemps pour te convaincre de le laisser entrer chez toi. Stupide toi, ne supportant pas ce regard oppressant, tu abaisses momentanément les armes, le laissant entrer dans ton antre. Tu fais attention, assurant tes arrières, tu ne souhaites pas te laisser aussi facilement berner par cet homme, sa réputation le précède, tu sais ce dont il peut être capable, tu viens d'y faire face. Refermant la porte derrière lui, tu le laisses entrer, prendre ses aises. A ton tour tu retires ta veste, déposant ce sac remplis de bouquin sur la petite table, tu suis du regard Loukas, comme si tu t'attendais à ce qu'il fasse quelque chose de mal, bon d'accord tu restes bien trop sur tes gardes. "Merci, tu veux boire quelque chose?" demandes-tu en soupirant en le rejoignant dans le salon où il s'était installé, après tout c'est la moindre des politesses. Plissant les yeux tout en l'observant, tu te poses bien des questions le concernant, bien curieuse de savoir ce qu'il a derrière la tête, tu es certaines qu'il a quelque chose en tête, effectivement, tu te méfies bien trop de lui. Tu t'éclipses alors rapidement pour aller te chercher à boire, toi tu as soif en tout cas.

M’asseoir, prendre mes aises, c’était chez moi quelque chose d’inné, pourquoi ? Je l’ignorais, j’avais toujours été chez les autres comme chez moi, j’étais parfois encore plus à l’aise chez eux, ça pouvait paraître dingue mais c’était comme ça. J’observais son antre à travers chaque décoration, chaque recoin, je pouvais en apprendre un peu plus sur elle en faisant une analyse de ses objets et autres bibelots. Je posais mon regard sur des photos, probablement sa famille ou ses amis, qu’importe. « Je veux bien merci, ce que tu veux, la même chose que toi tant que ce n’est pas une boisson de gonzesse pour faire maigrir. » Un rictus s’installait sur mon visage, comme les femmes supportaient de boire des boissons du genre ? C’était immonde et surtout, ça ne marchait pas d’un gramme, autant dire qu’elles se forçaient à boire ce truc dégueulasse pour rien. Alcool, sans alcool, tout m’allait. J’étais un grand sportif, j’étais censé manger et boire sain mais il n’en était rien, tous les excès étaient pour moi désormais, des banalités. Je la regardais alors revenir avec deux boissons puis je me redressais, la fixant jusqu’à ce qu’elle évite mon regard. « Détends-toi, je ne vais pas te manger sweet heart, pourquoi tu es aussi stressée hein ? On dirait une fille qui revient du bal du promo, hésitante à l’idée que son petit copain lui saute dessus pour la première fois, je te jure tu fais peur à voir. »

Tu l'observes un instant, il détaille du regard chaque recoin de ton appartement, une chance pour toi que tu avais prise ton courage à deux mains pour faire un petit peu de rangement. Tu attendais peut-être à un petit commentaire bien placé de sa part, ayant le sentiment qu'il est du genre à te sortir un petit quelque chose pour t'enquiquiner, mais non, loin de là, peut-être n'a-t-il pas eu le temps vu que tu venais de t'échapper à toute vitesse dans la cuisine afin d'attraper deux boissons. De toute façon, il n'a rien à dire, ton appartement est très joli. Tu te trouves dans le petit coin cuisine lorsque tu l'entends faire une remarque sur ces boissons régime de gonzesse, tu ne peux pas t'empêcher de laisser échapper à léger ricanement. Ce n'est pas du tout ton genre. En ouvrant le frigo, tu hésites entre la bière ou le coca, mais tu préfères prendre deux cocas, ça suffira. Deux verres en main et te voilà de retour dans le salon "J'espère que tu aimes le coca" En même temps qui n'aime pas duh! Quoi qu'il existe des exceptions, de toute façon, trop tard, tu venais de poser tes fesses sur le canapé, à côté de lui, un côté assez éloigné, certes. Tu commences à te servir avant de jeter un petit coup d’œil en sa direction "Moi? Stressée?" Tu ricanes, agissant comme si tu ne savais pas de quoi il pouvait bien parler, mais le peu de coca renversé sur la petite table causé pas ta petite main tremblante venait de prouver le contraire. Prenant une profonde inspiration tu reposes la canette contre la table "Ok, je me méfie juste" Dis-tu en essuyant ta gourde à l'aide d'un essuie tout. Peut-être bien que tu es tendue, non c'est certain, ça se voit. Tu prends alors une nouvelle grande inspiration, une gorgée de coca et sa passe tout seul.

« Mouai'p madame. » J’acquiesçais simplement alors qu’elle revenait de la cuisine avec deux cocas dans la main. M’installant un peu plus confortablement dans son canapé, posant mon pied sur le genou de mon autre jambe, je l’observais en détail. Je venais alors poser ma tête contre ma paume, mon coude étant tenu par le dossier du canapé. Cette fille était sacrément belle et même si parfois elle perdait ses moyens, c’était sympa de la voir ainsi. Je me mettais bêtement à sourire en me demandant bien pourquoi elle me résistait tant, certes ce jeu m’amusait beaucoup mais au bout d’un moment j’aurais bien aimé croquer de sa chair tendre. Avait-elle peur que je la zappe après nos premiers ébats ? Il m’arrivait de faire ça, il est vrai, mais elle me connaissait depuis un bout de temps maintenant, elle ne m’aurait pas intéressé, je voulais dire, vraiment, j’aurais lâché l’affaire depuis longtemps, quoique… j’étais du genre à aimer le défi et le jeu. Mais bref, j’appréciais Lydia en tant que personne, ce qui était un bon point pour elle. Je me mettais doucement à rire en voyant qu’elle faisait tomber un peu de coca sur le bord de la table. Je passais alors machinalement une main sur mon visage puis portais la bouteille à mes lèvres afin d’en boire presque un quart. « Détends-toi, vraiment. Pourquoi tu stresses franchement ? Je te fais si peur que ça ? Tu es si attirée que ça par moi ? » Feindre l’innocence ça marchait toujours, je jouais un peu avec elle mais c’était plutôt gentillet. J’avalais ma salive et posais alors ma boisson sur la table basse. Elle venait juste de finir de nettoyer, j’attrapais alors sa main et entrelaçais mes doigts au sien, me rapprochant alors d’elle doucement. Mon regard se posait sur le sien et mon autre main libre venait dégager une de ces mèches lui tombant devant son agréable visage.