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Can't forget you (PV Caly)

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Caly & Priape


L’été était passé, et oui j’avais enchainé les soirées, les sorties, les activités, je m’étais amusé avec mes amis, j’avais même flirté avec quelques filles… Mais au final, je n’étais jamais complètement passé à autre chose, j’avais juste fait illusion… « Peut être que c’est ce que je pensais mais c’est plus le cas. » Elle était déboussolée, se demandant pourquoi soudain je voulais ressurgir dans sa vie. Je finis par reconnaître : «Probablement que si j’avais eu la certitude que tu étais heureuse, que tu avais trouvé un équilibre, que tu t’épanouissais complètement là bas en Russie ou même ici à Cambridge, que t’étais entourée de gens sur qui tu pouvais compter, alors peut être que l’on aurait pas cette discussion c’est vrai. »  Mais il fallait que je lui avoue autre chose, peut être allait-elle mieux comprendre ainsi : « Mais Caly, si tu crois que j’avais vraiment l’intention de te rayer de ma vie, alors tu te trompes. Bien sur, j’aurai gardé mes sentiments pour moi, je t’aurais regardé avancer de loin, sans me mêler de ta vie, voilà le plan d’origine que je m’étais fixé... J’aurais jamais pu t’effacer comme ça de toute façon. » La situation actuelle était différente de ce que je m’étais imaginé. Caly n’avait pas trouvé un train de vie idyllique, son oncle russe était plus que suspect, et elle s’était même retrouvée en tôle là bas. «J’arrête pas de me demander ce qu’il s’est passé pour toi, comment tu t’es retrouvée enfermée, quelle mauvaise rencontre tu as pu faire pour en arriver là. Alors je sais que tu me dois aucune réponse, que j’ai même plus le droit de m’inquiéter pour toi, mais comme je te le disais c’est plus fort que moi, je contrôle pas. » J’avais tenté de lui expliquer cela avec calme, conscient que j’en révélais bien plus qu’il ne fallait à la jeune femme. Puis, lorsqu’elle se livra à nouveau, entendre sa vision de notre séparation me déchira les entrailles. J’avais pris sur moi pour faire ce chemin, pour affronter la jeune femme et faire bonne figure, affichant un masque d’indifférence pour qu’elle puisse plus facilement se détacher de moi. Mais de savoir qu’elle avait vécu ça comme une vraie torture de ma part, me faisant passer pour un sadique prenant du plaisir à la faire souffrir, c’était blessant car cela n’avait jamais été mon but : « Je ne fais pas marche arrière Caly… Et pour notre discussion chez ton oncle, je suis désolé d’entendre ça, de découvrir que tu as vu les choses de cette manière. Je n’avais pas cette impression là moi… Je pensais qu’en venant justement te voir, en te confrontant, en te redonnant ta liberté et en te disant d’avancer, c’était justement une preuve de respect et de considération… Tu sais j’aurais aussi pu rester planqué à l’autre bout de la terre, j’aurais juste pu ignorer ta lettre, m’envoyer en l’air tout l’été avec des vahinés… » Ca ne me ressemblait pas, je n’aurais jamais pu faire ça bien sur... La seule fille avec laquelle j’avais conclu depuis notre séparation était Elia et cela s’était produit dans des conditions tout à fait particulières… « En fait ça n’aurait même pas changé grand chose pas vrai ? Parce qu’à tes yeux qu’importe ce que je faisais, j’étais le salaup de l’histoire c’est ça ? » lui demandai-je après avoir lâché ses mains, mes yeux emplis de tristesse et de regrets scrutant les siens à la recherche d’une réponse. Me détestait-elle à ce point ? Mais finalement, la jeune femme me surprit en me prenant dans ses bras. Je frissonnais sous l’effet de la surprise, puis instinctivement, comme si ces derniers mois ne s’étaient jamais écoulés, je vins enrouler mes bras autour d’elle, resserrant doucement mon emprise, comme je l’avais fait si souvent autrefois.  Cet instant aurait pu être parfait, comme une fissure dans le temps, un petit bout d’avant au milieu d’une de nos trop nombreuses disputes. Mais il y avait aussi ses mots. Elle ne pouvait pas, c’était fini, j’avais perdu ma place dans sa vie, c’était comme ça… Et même si ses gestes contrastaient avec ses paroles, même si je voulais à tout prix m’accrocher à cette étreinte inattendue, je compris que je ne devais pas insister. Relâchant doucement la jeune femme, je fis un petit pas en arrière pour l’observer. Mes mains vinrent encadrer son visage, mes doigts essuyant doucement ses joues, puis j’avançai mes lèvres jusqu’à son front pour y déposer un doux baiser avant de reprendre la parole : « J’ai compris Caly… J’ai compris. » répétai-je la voix un peu brisée. Après tout, ce n’était que la deuxième fois que je devais renoncer à elle, la différence c’est que lorsque j’étais venu la voir chez son oncle, j’avais eu le temps de me préparer, de peaufiner mon rôle, de maquiller mes émotions. Et à présent qu’elle venait de se jeter dans mes bras, c’était encore plus déchirant. M’abreuvant une dernière fois de son regard, je finis par la lâcher des yeux avant de retirer mes mains de son visage et de faire quelques pas vers la porte. « Je vais te laisser tranquille à présent, je t’assure… Mais promets moi de prendre soin de toi. » ajoutai-je quand même, la main sur la poignée, prêt à retourner me mêler à la foule.
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Il me troublait, complètement, et c'était la seule certitude que j'avais à présent. J'essayais de le comprendre, j'essayais vraiment de toutes mes forces, j'écoutais ses paroles en essayant de les assimiler. C'était comme lorsqu'on se retrouve devant une formule de physique, outre l'entendre et la lire il faut savoir l'appliquer et pour arriver à ce but il faut comprendre comment elle fonctionne. C'était ce que j'essayais de faire avec Priape, de le cerner une nouvelle fois, mais il était pire que toutes les formules du monde. Pourquoi mentir alors ? Pourquoi être si dur si tu ne pensais pas ce que tu disais ? demandai-je sur un ton plus dur. Tu parles de sentiments, du fait qu'en fait au fond tu savais que tu pourrais pas me rayer de ta vie... Pourquoi tu m'as dit que tu voulais plus de moi alors ? Que tu voulais qu'on arrête tout ? Notre relation ne lui suffisait pas, je pouvais le comprendre, j'avais ma part de responsabilité dans notre rupture et nos problèmes, j'avais fait une erreur. Il ne me faisait plus confiance. Mais lors de son périple en Russie, pour moi c'était clair : il voulait couper les ponts, il ne voulait plus de moi dans sa vie, il ne m'aimait plus, j'étais un échec à ses yeux. Tu savais que j'allais souffrir, et tu savais que ce qui allait me faire souffrir n'était pas à 100% vrai, j'essaye de te comprendre Priape, j'essaye vraiment... de me dire que tu es pas égoïste. Je l'écoutais à nouveau parler. Apparemment mes histoires en Russie le tracassaient réellement, il semblait inquiet lorsqu'il parlait. Je ne pouvais lui dire, l'inquiéter encore plus, si ce qu'il disait était la vérité, lui dire pour mon oncle c'était être égoïste. Au lieu de le rassurer, je ne ferais qu'empirer les choses et je ne voulais surtout pas qu'il soit préoccupé. Est-ce que j'avais envie de me confier ? La question ne se posait pas, pas dans ce genre de situation, je ne pouvais pleurer sur l'épaule de personne, c'était mes problèmes, mes erreurs. Mon oncle était ma famille, la seule et l'unique et j'avais fait un choix : accepter le tout, avec les mauvais côtés, quitte à pourrir en prison. Les gens ne savent pas ce que c'est que de grandir sans famille, de se dire que personne sur cette terre ne partage le même sang que vous. Priape, même si je voulais t'en parler, je ne peux pas, c'est mieux pour tout le monde que je me taise... Il n'était pas en danger, même si je lui disais, je n'étais pas littéralement dans la mafia, c'était de la pourriture là-dedans, la seule chose qui m'intéressait c'était mon oncle et ses affaires. Etre une délinquante de première c'était pas mon rêve de gosse, loin de là, certains pensent que c'est excitant, mais c'est surtout effrayant. Il revenait sur notre entrevue chez mon oncle. « M'envoyer en l'air » disait-il, instinctivement je pensais à Elia, à la réaction que j'avais eue, au sentiment de trahison. Je ne savais pas ce qui me rendait le plus folle, le fait que ce soit Elia ou le fait qu'une autre fille couche avec Priape. Heureusement que ce n'est pas le cas, j'aurais pas eu le courage de me battre avec chacune de ces filles... dis-je instinctivement. J'avais envie de me mettre une main sur la bouche, je venais de m'enfoncer, mais au fond ce n'était plus un secret, il était sûrement au courant que cette chère Elia avait pas reçu que des insultes verbales de ma part. Le problème, c'est que je le rejetais à mon tour puis j'avouais ça... Mais il était honnête, je pouvais donc faire de même, prenant le risque qu'il interprète mal mes paroles. Je voulais tellement me protéger... Je faisais les yeux ronds. Sa question était si brutale et si... vraie. C'était dur à reconnaitre mais c'était ça. Priape, je... tu dois essayer de me comprendre, je ne vais pas m'excuser de ressentir ce que je ressens actuellement lorsque je te vois, tu m'as brisé, détruite, je pensais que tu étais l'amour de ma vie, je t'aimais tellement. Tu sais, la prison, mon oncle, tout ça c'était rien à côté de la lettre que je devais t'écrire, c'était un réel risque que je prenais. Alors oui Priape, c'est toi le connard dans notre histoire. Je n'étais pas désolée dire ça, plutôt soulagée. Je pouvais lui parler de mes sentiments librement. Lorsque j'avais décidé de prendre Priape dans mes bras, il avait accepté mon rapprochement, resserrant ses bras autour de moi, et j'avais discrètement enfoui mon visage dans sa chemise afin de sentir son odeur... une dernière fois. Je ne pouvais plus me permettre ses rapprochements qui continuaient à me faire mal. Il déposait un baiser sur mon front, ce simple geste me faisait frissonner de partout, comme un électrochoc. Néanmoins j'ignorais ce sentiment, je n'avais plus le droit de ressentir ça. Mais comment renoncer à lui complètement alors qu'il revenait vers moi ? J'avais tellement espéré ça, mais il y a deux mois... Il s'apprêtait à me quitter, respectant mes décisions. Je le voyais se diriger vers la porte, mon coeur s'agitait, je le regardais d'un regard vide. Ça me déchirait de le voir partir comme ça. Attends Priape... Je... Qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Je prenais ma tête dans mes mains, je soufflais un bon coup. La mafia lâchai-je, sourcils froncés, regard noir. Quelle idiote j'étais, mais au fond... non je ne pouvais pas me résoudre à le laisser partir, même si je le voulais au plus profond de moi-même, c'était trop dur.
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Caly & Priape


J’avais juste voulu essayer d’en apprendre plus sur ce qui s’était passé pour elle en Russie, et voilà que je me retrouvais à étaler mes sentiments, mon ressenti, mon but lorsque j’étais venu la voir quelques mois plus tôt chez son oncle. Comment j’en étais arrivé là ? Comment j’avais pu dévier à ce point de mon plan initial et me dévoiler autant ? Mes inquiétudes pour elle m’avait fait sortir de mes retranchements. Encore et toujours, Caly voulait comprendre, elle me demandait pourquoi j’avais joué ce rôle, pourquoi je lui avais menti en lui faisant croire que j’étais prêt à renoncer complètement à elle, à la rayer totalement de ma vie, chose que j’étais véritablement incapable de faire en réalité. « Pour toi Caly… Pour te permettre d’avancer, de m’effacer de ta vie sans regret… Oui, j’ai abandonné, mais ce n’était par lâcheté, c’était aussi dur pour moi de me dire que c’était terminé. » Je me rappelais encore combien j’avais du lutter intérieurement pour ne pas la prendre dans mes bras ce jour là, combien cela m’avait coûté de rester de marbre devant sa réaction… Si je lui avais dit la vérité alors, si je lui avais dit que je l’aimais toujours, comment savoir ce qui se serait passé par la suite ? Aurait-elle poursuivi son aventure en Russie ? A l’époque, je ne voulais pas prendre le risque de la voir renoncer à cette expérience, à ce renouement avec la seule branche restante de sa famille, juste pour moi. Pas après tout ce qui s’était passé auparavant entre nous, pas après le virage qu’avait pris notre relation… « Je voulais pas que tu passes un été à attendre une réponse, à m’attendre, à perdre ton temps pour une histoire bancale… » Je ne voulais certainement pas qu’elle le passe en prison non plus à vrai dire… « Je suis vraiment désolé de t’avoir fait endurer cela… J’espérais que tu souffrirais moins justement, que tu serais mieux…» Je l’avais imaginée remontant la pente facilement, m’oubliant en s’enivrant de chaque instant dans ce nouveau pays, guérissant peu à peu de cette discussion au gré des rencontres… Mais voilà les choses s’étaient déroulées bien différemment pour mon ex petite amie. Et malgré toutes les inquiétudes dont je venais de lui faire part, elle m’assura à nouveau son impossibilité à m’en parler. Elle ne pouvait m’en dire plus. C’était mieux pour tout le monde, disait-elle, bien que je ne pus m’empêcher de penser que c’était plutôt mieux pour son oncle. Je ne supportais pas l’idée qu’un membre de sa propre famille la mette dans une situation aussi dangereuse pour elle. Puis malgré le sérieux de notre conversation, un faible sourire se dessina un instant sur mes lèvres après la petite manifestation de jalousie de la jeune femme, alors que je venais d’évoquer l’été que j’aurais pu passé dans les bras d’une multitude de vahinés… Mais ça ne changeait rien, rien ne modifierait l’image qu’elle s’était forgée de moi. C’était dur de réaliser cela. Qu’importe ce que je dirais, qu’importe ce que je ferais, je restais le connard de l’histoire. Je m’étais torturé l’esprit pour essayer de trouver la meilleure façon de mettre un terme à notre histoire, je m’étais donné bien du tracas pour rien parce que finalement j’avais échoué. Je m’y étais certainement mal pris à un moment. Je l’avais blessée et c’était irréparable.  Et après une dernière et brève étreinte, un dernier baiser posé sur le front de la belle, je m’avançai vers la porte. Je marquai néanmoins une pause en entendant la voix de la jeune femme interrompre mon geste. Je tournai lentement le visage vers elle, intrigué. On n’avait fait le tour, on s’était expliqués sur notre séparation, et cela n’avait pas changé la vision qu’elle avait désormais de moi, je n’avais pas pu tirer d’informations sur son expérience en prison, je n’étais pas la personne à qui elle désirait se confier… Et pourtant, elle laissa s'échapper l'information choc. « La mafia Caly ? » repris-je incapable de masquer mon effroi. Je m’étais attendu à beaucoup d’explications, des magouilles financières, des secrets de famille un peu troubles, mais la mafia certainement pas. C’était une organisation tellement dangereuse, tellement puissante, qui nous dépassait tant. Je fis aussitôt demi-tour, revenant vers elle, le visage marqué par l’inquiétude. « Mais comment ? » demandai-je, désireux de comprendre.
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Il disait que c'était pour moi, pour que j'avance... il était complètement à côté de la plaque sur ce coup. Comment m'avouer qu'il ne voulait de moi, me briser le coeur pouvait me permettre d'aller mieux ? C'était tellement illogique, mais je décidais de laisser tomber, de ne plus me battre pour avoir des réponses. Je devais l'accepter comme je le faisais depuis deux mois malgré ce qu'il venait de me dire, ses aveux étaient une chose, mais ça ne pouvait effacer le reste. Malgré l'incompréhension qui persistait, c'était mieux pour tout le monde que j'arrête. Qu'une bonne fois pour toute, je laisse cette période de ma vie derrière moi. Cette conversation était passée et on ne pouvait revenir dessus, la seule chose que je faisais avec cet interrogatoire c'était me faire du mal et ça suffisait. J'avais assez de problèmes familiaux - qui c'étaient transformés en problèmes beaucoup plus importants - pour m'égarer avec une amourette terminée. Employer le terme amourette n'était sûrement pas l'idée du siècle mais à côté d'un voyage en prison, ça restait une histoire d'amour et les enjeux étaient bien moins importants. D'accord lâchai-je. Un simple mot qui signifiait que j'acceptais, ou du moins je ne voulais plus ressasser le passé. C'était comme ça, aussi douloureux que cela puisse être. De toute manière on ne peut pas changer les choses, notre histoire est terminée et c'est sûrement mieux comme ça dis-je en détournant le regard. On pouvait sentir l'amertume dans ma voix, mais au fond je savais que je ne pouvais tout gérer. Avec ce qui m'arrivait je n'aurais pas réussi à gérer une histoire comme celle que j'avais avec Priape. Puis, il avait raison, la liberté qu'il m'avait donné était un mal pour un bien : j'avais rencontré mon oncle, vécu dans un autre pays, outre l'aspect mafia et barreaux de ferrailles c'était que du positif. Je suis désolée d'avoir posé toutes ces questions. Il semblait aussi perturbé que moi, c'était sûrement pas facile pour lui de parler de notre histoire, ce n'était pas une simple relation mais je ne me sentais pas désolée pour ça. Il était le seul responsable de ses actes, je voulais juste m'excuser d'avoir remué le couteau dans la plaie comme on dit. Je reprenais mes esprits, malgré la situation étrange dans laquelle je me trouvais... Seulement, le voir partir était toujours aussi dur et j'avais lâché une information, cruciale. Le mot « mafia » ou l'erreur du siècle. Automatiquement je mettais une main sur ma bouche, puis je regardais Priape revenir vers moi. Bon, au moins, malgré les emmerdes dans lesquelles je venais me mettre, mon intention principale était qu'il ne parte pas et c'était un succès. Qu'est-ce que je pouvais dire maintenant ? Lui dire d'oublier, que je racontais n'importe quoi ? Impossible, il me connaissait trop. Il devient bien se douter qu'avec ma tête actuelle, je ne rigolais pas. Et merde. Je me mordais la lèvre cherchant une réponse à la hauteur de ses espérances mais aussi une qui allait me sauver. Je fermais les yeux un instant, déglutissais. Je ne pouvais tout lui expliquer, Alexia était encore en train de chercher les informations que je voulais et je ne voulais surtout pas lui mettre des battons dans les roues. La raison pour laquelle j'avais eu l'occasion de prendre un allé direct pour la case Prison était que j'avais trop cherché, mettant mon nez dans des affaires qui ne me regardaient pas. Seulement, je n'étais pas un as de la recherche, j'apprenais à être vétérinaire pas à effacer mes traces. Mon oncle, malgré son influence, ne pouvait rien faire, lui même était dans une situation délicate. Imaginez déjà sa colère lorsqu'il a apprit la raison pour laquelle j'étais en prison... Bref, c'était bien trop compliqué pour que je me plonge dans les détails. Je ne pouvais pas en dire plus, je regardais son visage avec attention, il était inquiet... Je ne voulais pas en rajouter une couche. Disons Priape que j'ai cherché là où il ne fallait pas, c'est tout. Ça me dépasse tout ça. N'essaye pas de comprendre... s'il te plait, aujourd'hui ça va. J'arrête de chercher. Mensonge me criait une petite voix dans ma tête mais qu'importe. Je, écoute, laisse tomber tout ça c'est pas important, merci de m'avoir aidé. Je devais partir, il allait vouloir en savoir plus. Je dois y aller dis-je en me dirigeant vers la rue ne laissant aucune alternative à Priape pour me retenir. Je brûlais d'envie de déposer un baiser sur sa joue mais il était vraiment temps que je parte, que je me taise.
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Elle avait enfin laissé échapper une bride d’information, un morceau d’explication sur ce qui lui était arrivé, et je réalisais avec effroi que la jeune femme était peut être dans une galère bien pire encore que ce que j’avais pu imaginer. Aussitôt, j’avançai à nouveau vers elle en lui demandant des précisions, incapable de masquer mon inquiétude. Son visage passa un peu par toutes les expressions. Je devinais qu’elle s’en voulait déjà de me l’avoir dit, mais c’était trop tard, la bombe était lancée. Après plusieurs minutes de silence hésitant, la voix de Caly s’éleva à nouveau, elle m’expliqua de manière très évasive qu’elle avait cherché là où il ne fallait pas, qu’elle s’était laissée dépasser par les évènements et qu’à présent elle avait compris, elle avait abandonné ses recherches. « Mais… » J’aurais voulu enchainer, lui demander comment elle s’était retrouvée à enquêter sur la mafia, bien que j’avais mon idée sur la responsabilité de son oncle dans toute cette histoire, mais je n’eus même pas le temps de formuler mes nouvelles questions que déjà elle m’affirmait qu’elle devait y aller et s’éloigner dans l’obscurité de la ruelle. « Caly, attends… » tentai-je de la retenir en vain. Elle avait filé rapidement, fuyant cette discussion… Un petit soupire s’échappa de mes lèvres. J’étais satisfait d’avoir un début d’explication sur ce qu’elle avait traversé en Russie, mais également très inquiet, et surtout pas du tout convaincu par ses dernières affirmations selon lesquelles elle avait mis un terme à toutes ces recherches. Je savais que la jeune femme allait encore occuper toutes mes pensées durant les prochaines semaines, et pas uniquement à cause de ses révélations inquiétantes. J’allais de toute façon être bien incapable de ne pas repenser à son étreinte inattendue, au contact de son corps contre le mien, de sa tête au creux de mon épaule, de sa voix soufflant à mon oreille… Le pire c’est que je ne pouvais m’en prendre qu’à moi même, j’étais celui qui avait provoqué cette confrontation, recherché cette discussion… Je marchai lentement vers la porte de la dunster house, jetant un dernier regard vers la rue où venait de disparaître la silhouette de la jeune femme, puis je retournai me réfugier à l’intérieur, à la recherche d’un verre, espérant que l’ivresse arriverait à effacer en partie mon trouble.

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