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Can't forget you (PV Caly)

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Caly & Priape


Savoir Caly dans la même pièce, à cette même soirée, à quelques mètres seulement de moi, c’était une tentation bien trop troublante pour que je résiste davantage à aller lui parler. J’avais beau avoir passé l’été à tenter de me persuader que je l’avais oubliée, que j’étais passé à autre chose, son sos pour venir l’aider à sortir de prison et les seules explications évasives auxquelles j’avais eu le droit suite à cela m’avaient bien fait prendre conscience que je ne pouvais pas définitivement couper les ponts avec la blonde. Elle ferait toujours partie de ma vie, je ne pourrais jamais m’empêcher de m’en faire pour elle, surtout qu’elle avait refusé de me raconter comment elle s’était retrouvée dans cette mauvaise posture. Je l’observais du coin de l’œil depuis le début de la soirée et profitant d’un moment où la jeune femme s’éloignait de ses amis, je pris moi même congés de mes interlocuteurs en m’excusant et je m’avançais vers elle. « Caly… » l’interpellai-je doucement pour attirer son attention.  Je n’avais pas du tout réfléchi à ce que j’allais lui dire, je savais que pour éviter de la braquer, je ne devais surtout pas la faire se sentir comme une suspecte lors d’un interrogatoire policier. Je retins donc toutes les questions sur le pourquoi de sa mésaventure russe, préférant me concentrer sur la question principale : «  Comment ça va ? Ton retour à Cambridge se passe bien ? » demandai-je alors en tachant de ne pas paraître trop inquiet.
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J'étais toujours en pleine discussion avec ma rencontre du jour : la jolie Sienna, Alexia était partie rejoindre d'autres dunsters. Je regardais mon téléphone de temps en temps, guettant un message d'Elizabeth que je devais rejoindre lorsqu'elle prendrait le temps de m'envoyer des nouvelles. J'observais également, avec discrétion, à l'autre bout de la pièce : Priape. Il était là, en chair et en os dans son beau costume blanc. Comment pouvais-je ne pas le regarder ? Mais je ne voulais pas lui parler, je voulais le faire sortir de ma vie. Premièrement parce que j'étais honteuse par rapport à... mon passage en prison et parce que je ne voulais tout simplement pas lui raconter. Notre relation - et la manière avec laquelle il m'avait expliqué que notre histoire était terminée - ne méritait pas que je lui parle de choses si personnelles. Il était à présent un ex et j'essayais de l'oublier, tant bien que mal, d'avancer. Pour lui, j'avais quitté la maison des dunsters, pour lui j'avais coupé les ponts avec Valentin, pour lui j'étais partie en Russie me changer les idées, c'était assez je devais à présent pouvoir passer mon chemin sans être touchée, sans souffrir. Il fallait garder la tête haute, point, je ne voulais plus être faible. Sienna s'excusait, elle devait rejoindre quelqu'un, je décidais donc de sortir à l'air frais afin de fumer une cigarette. Avec un pas assuré je me dirigeais vers la porte d'entrée lorsque dans mon champ de vision j'apercevais Priape. Malheur, il pouvait pas me laisser tranquille celui-ci ? Il avait réussi cet été pourquoi pas continuer ? Priape dis-je froidement, je n'étais plus disposée à prendre des pincettes avec lui, pas depuis qu'il m'avait humilié et fait souffrir. Super, j'suis au top. Je parlais sur le même ton glacial. Je vais fumer une cigarette, désolée dis-je en montrant mon paquet à Priape histoire de lui faire comprendre que la conversation s'arrêtait ici.
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Caly & Priape


Le regard froid et la voix tout aussi glaciale qui me répondit m’informèrent aussitôt de l’état d’esprit de la blonde : toujours aussi remontée contre moi. J’avais espéré un instant que le fait de l’avoir aidée à sortir de la panade lors de son emprisonnement m’aurait fait marquer des points, mais apparemment je m’étais trompé et je n’étais pas remonté bien haut dans son estime. J’étais quand même content d’entendre la jeune femme me répondre qu’elle allait bien. D’ailleurs elle était vraiment ravissante dans sa jolie robe blanche, et je pouvais presque me laisser duper par son –je suis au top- même si son ton n’était pas très convaincant et qu’elle semblait plutôt vouloir clore au plus vite cet échange. Elle tenta de filer et prétexta une pause cigarette en me montrant son paquet. Mais je n’avais pas l’intention de baisser les bras. Malgré sa carapace de froideur, je comptais bien essayer d’en savoir plus sur sa mésaventure. Sortant à mon tour mon propre paquet de clopes de l’une de mes poches, je répondis : « Bah c’est marrant j’allais y aller aussi. Je peux te tenir compagnie comme ça… » Une affirmation plus qu’une suggestion, histoire de fermer la porte à un éventuel refus de la demoiselle. Je lui ouvris galamment la porte pour la laisser sortir devant moi, essayant de masquer mon amusement. Je connaissais Caly par cœur, j’avais très bien saisi ce que son –je vais fumer une cigarette- voulait réellement dire, et je savais très bien que d’interpréter cela comme une invitation à l’accompagner risquait de l’agacer mais qu’importe. Une fois à l’extérieur, je saisis mon briquet et le lui tendis avant de reprendre la parole : « Ca t’a pas trop manqué en prison la clope ? » lui demandai-je innocemment, espérant ainsi lancer le sujet sur son passage en prison…
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Je le regardais, attendant qu'il comprenne que c'était le moment de clore la conversation, mais monsieur avait une autre idée en tête. Comme par hasard, il voulait également fumer une cigarette et, sans me laisser le temps de m'échapper, décidait de me tenir compagnie. Comme c'est gentil, adorable ce Priape. Je ne souriais pas, mon visage n'exprimerait rien, je soupirais discrètement. Je pouvais encore me défiler mais j'avais vraiment envie de cette cigarette puis de toute manière, un jour ou l'autre, je devrais le confronter. Je décidais de lui suivre histoire de trouver une autre alternative pour m'échapper dans les minutes à venir. Comme tu veux dis-je simplement, sans le remercier, je ne voulais pas montrer une seule seconde que ça me faisait plaisir, premièrement parce que ce n'était plus le cas et qu'à présent, plus j'étais loin de lui, mieux je me portais. Enfin depuis notre sépération je m'étais mariée et j'avais eu l'occasion de faire une balade en prison, mais je me portais mieux quand même. Lorsque je me trouvais face à lui je ne voyais que le Priape, froid, qui m'avait complètement détruite il y a deux mois. Néanmoins, il ne semblait pas réagir de manière négative à mon ton glacial et mon comportement envers lui, je voulais qu'il s'énerve et qu'il décide de me laisser, c'était la meilleure solution. Pourquoi agissait-il comme ça ? Je prenais le briquet qu'il me tendait afin d'allumer ma cigarette. Merci dis-je simplement. Malheureusement, je manquais de m'étouffer avec ma propre fumée lorsqu'il me demandait si la cigarette ne m'avait pas manqué en prison. Il était sérieux de me demander ça d'une telle manière ? C'était tellement étrange de parler de cet épisode de ma vie si naturellement sûrement parce que je ne réalisais pas encore. Je faisais les yeux ronds, ne sachant pas trop quoi répondre, puis je fronçais les sourcils un instant. J'étais dans une prison Priape, pas dans une cage lâchai-je en pensant au fait que je n'avais toujours pas résilié le compte en banque qu'on avait, compte qui m'avait sauvé la vie. Enfin il y avait Priape aussi qui m'avait bien aidé mais je préférais me dire que c'était juste l'argent. D'ailleurs, j'ai des papiers qu'il faudrait que tu signes pour clôturer le compte, je demanderais à mon avocat de t'appeler. Hors de question que je le revois, j'avais un avocat et c'était très bien comme ça. Je ne comprenais pas ce qu'il faisait, ce qu'il avait en tête, pourquoi vouloir me parler, rester avec moi ?
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Caly & Priape


De la même manière que j’avais ignoré son ton froid et sa tentative pour échapper à cette discussion, je tachais de faire abstraction de son petit soupir exaspéré, et une fois dehors, je tachais de lancer la conversation sur son emprisonnement. La surprise s’afficha sur son visage. J’aurais probablement du choisir une façon plus subtile d’aborder le sujet, Caly me répondit sèchement, sourcils froncés. « Oui c’est sur. Mais tu devais quand même être contente de retrouver ton confort en sortant. » supposai-je avant de tenter une nouvelle question sur son séjour en prison : « Et ils t’ont gardée en cellule combien de temps exactement avant que tu puisses me joindre ? » Je me rappelais encore de sa voix lassée et exténuée lorsqu’elle avait fini par m’appeler, et l’inquiétude qui m’avait envahi alors. Ce qui me questionnait également, c’était pourquoi son oncle n’avait pas bougé un petit doigt pour la sortir de cette embrouille. Pourquoi avait-il fallu que Caly contacte un ex avec qui elle était en froid pour pouvoir être libérée ? Je me méfiais encore plus de cet homme depuis, même si au final, je n’avais pas hésité une minute pour venir en aide à la jeune femme. Elle enchaina d’ailleurs sur les papiers pour clôturer notre fameux compte bancaire commun, celui qui avait été si utile pour payer sa caution et permettre sa remise en liberté. « Pas de soucis, je te signerai ça. » assurai-je, docile. Je n’allais pas montrer de résistance à la fermeture d’un compte qui n’avait plus lieu d’être, même si à l’heure actuelle c’était l’une des seules choses qui me reliait encore à elle. C’était moi, il y a quelque mois de cela, qui avait décidé qu’il fallait mettre un terme à notre histoire et à toute trace d’ambiguïté entre nous. « Mais essaie de pas te retrouver à nouveau enfermée, tu connais l’état de mon compte en banque perso. A part te ramener un filet d’oranges, je ne pourrais pas grand chose pour toi si il ne fallait compter que sur ça. » lançai-je alors avec une note d’humour, espérant un peu détendre l’atmosphère toujours particulièrement tendue entre nous.
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En écoutant les paroles de Priape j'arrivais à la conclusion qu'il était très intéressé par mon petit voyage en prison, et franchement, je ne comprenais pas pourquoi. C'était ma vie, et il avait renoncé à s'y intéresser, je ne voyais pas l'intérêt d'y prêter attention maintenant. Il avait tourné la page, très bien, alors pourquoi faire dix pas en arrière ? Je continuais à froncer les sourcils ne pouvant cacher mon incompréhension mais également mon agacement. C'était comme s'il le faisait exprès de m'embêter. Perspicace le bonhomme ! dis-je en réaction à ses paroles. Il me disait que j'avais sûrement été contente de retrouver un certain confort et il ne fallait pas un QI de 130 pour comprendre ça. Je continuais à fumer ma cigarette, détournant mon regard du sien afin de fixer la rue, déserte. Je n'avais pas le temps de souffler qu'il me posait à nouveau une question sur la prison. Une semaine et trois jours dis-je de manière instinctive, même si je regrettais mes paroles, il ne méritait pas de savoir ça. La seule chose qu'il méritait c'était mon silence. Malgré ma froideur, mes paroles qui ne menaient pas à une réponse de sa part, il continuait avec ses questions débiles. Il voulait que je lui fasse un rapport ou quoi ? De toute manière c'était hors de question que je lui parle de mon oncle ainsi que de ses affaires, trop d'étudiants étaient déjà au courant sur le campus. Il acceptait sans rechigner de signer les papiers, j'hochais la tête pour le remercier avec un sourire de remerciement mais rien de plus. Il y avait un réel malaise entre Priape et moi, à tel point que je me mordais la lèvre inférieure, il décidait alors de faire une plaisanterie sur le fait que si, je devais à nouveau me retrouver en prison, la seule chose qu'il pourrait faire pour moi serait de m'apporter des oranges. En effet, Priape ne roulait pas sur l'or, mais je ne l'avais pas aimé pour son argent, c'était d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais décidé de faire un compte commun. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, lorsqu'il me disait ça, j'avais une envie irrésistible de lui faire un petit sourire, un vrai. Néanmoins, je ne faisais rien. Il était temps d'être honnête et d'arrêter ce petit jeu qui ne menait à rien. Je te rassure, j'ai pas l'intention d'y retourner. Je déglutissais. Priape j'te connais, tu veux en savoir plus, mais tu peux essayer de me demander le pourquoi du comment, je ne dirais rien, « Ce que j'aimerais, c'est que tu te sentes libre de vivre ta vie comme tu l'entends », tu te souviens ? C'est ce que je fais, point. Je venais de lui ressortir ses paroles, mot pour mot, c'était ma meilleure arme pour lui montrer à quel point j'étais encore touchée et qu'il n'avait plus le droit de me demander comment je vivais cette chère vie, parce que c'était trop douloureux quand il faisait ça.
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Caly & Priape


Toujours aussi froide et distante, Caly finit néanmoins par laisser échapper quelques informations : une semaine et 3 jours ! Tout ce temps ! Je ne m’étais pas attendu à une telle réponse. Voilà qui ne fit qu’accentuer la méfiance que je ressentais déjà pour son mystérieux tonton ruskov. La question de savoir pourquoi ce dernier ne s’était pas bougé avant mon arrivée pour l’aider à se sortir de là me brulait les lèvres. Mais je sentais que je m’étais déjà suffisamment montré insistant avec mes questions sur le thème « séjour en tôle » et que Caly n’allait pas daigner m’en dire davantage. Je me retins donc de la questionner plus, notant néanmoins dans un coin de ma tête qu’il allait falloir que je me renseigne sur cet homme. Je jouais un instant nerveusement avec mon paquet de cigarette puis mon geste machinal me fit alors réaliser que je n’avais toujours pas allumé la fameuse clope que j’avais prétexté vouloir fumer en sa compagnie… J’étais décidément pas très doué pour les excuses bidons. J’ouvris mon paquet et décidai de quand même jouer le jeu même si cela semblait inutile désormais, Caly avait surement très bien compris où je voulais en venir en l’accompagnant dehors. D’ailleurs, après ma petite tentative pour détendre l’atmosphère, ses paroles me confirmèrent qu’elle avait vu clair dans mon jeu. J’amenai mon briquet jusqu’à ma cigarette pour l’allumer, protégeant la flamme des courants d’air qui balayaient la rue, puis je rangeai paquet et feu dans ma poche avant d’inspirer une grande bouffée de nicotine. Elle cita alors, mot pour mot, le speech que je lui avais servi au début de l’été, dans le but de mettre un point final à notre histoire. Je baissai les yeux un instant, laissant un nuage de fumée s’échapper de ma bouche. Oui j’avais bel et bien prononcé ces mots, j’étais loin de me douter qu’elle les ressortirait contre moi quelques mois plus tard. Je relevai les yeux vers elle, tentant de me justifier : « Je pensais que par vivre ta vie, tu irais mitrailler de ton appareil photo la cathédrale Saint-Basile, que tu t’inscrirais à des cours de russes, que t’investirais dans une usine de vodka, que tu déciderais de faire le tour du pays à dos de canasson, peut être même que tu te trouverais un nouveau mec là bas, un espèce de grand blond à l’accent insupportable que j’aurais pu détester secrètement… »  Je perdais mon calme, je m’égarais… Je voulais surtout pas qu'elle pense que je la jugeais parce que ce n'était pas du tout le cas. Je repris donc plus doucement : « Caly, j’étais loin d’imaginer que t’allais te retrouver en tôle. Mais si c’est comme ça que ça va se passer à présent, si tu veux vraiment que je ne mêle plus de tes affaires, je comprends. Et je te laisserais faire tes choix. » Ou bien tes erreurs. « Je m’étais juste dit que puisque c’était moi que tu avais contacté, moi, pas Camille, pas Elizabeth ou une autre personne, c’est que tu aurais peut être envie de te confier un peu sur cette expérience qui a du être traumatisante pour toi… »
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Priape décidait enfin d'allumer sa cigarette, je le regardais attentivement, guettant la moindre réaction de sa part. Certes, je voulais qu'il me laisse tranquille mais quelque part je voulais également le toucher, qu'il comprenne que je me souvenais de tout. Non, je n'avais pas oublié, la pilule passait toujours mal même si j'avais tourné la page d'une certaine manière. Un jour il était tout et le lendemain il n'était plus rien, je n'étais pas prête pour tout mettre dans un coin de ma tête sans me retourner. Il brisait enfin le silence qui régnait et je buvais ses paroles avec attention. Je mordais à nouveau ma lèvre inférieure, ce qu'il décrivait c'était la vie que j'avais imaginée. Une vie simple, sans problème ni mafia. Mais il décrivait aussi une vie où je n'avais pas eu le coeur brisé, une vie où j'étais prête à rencontrer un autre garçon, il oubliait que c'était pas si facile que ça ? J'essayais de le cerner, il me perdait notamment lorsqu'il disait qu'il pensait que j'aurais rencontré quelqu'un, et qu'il aurait pu détester... Une partie de moi-même me faisait un léger sourire de satisfaction, mais il était hors de question que je prête attention à cela, il avait voulu tourner la page, c'était terminé. Putain, il était tellement incohérent, j'arrivais pas à le comprendre, comme d'habitude je retrouvais le même et seul sentiment que je ressentais lorsque j'étais à ses côtés : l'incompréhension. Que devais-je penser ? C'était comme si cette dernière phrase ravivait des sentiments chez moi que je préférais oublier. Je restais muette, baissant les yeux à mon tour afin de me concentrer sur la conversation, sur son origine et pas sur la seule phrase qui venait de retenir mon attention. J’essayais de toutes mes forces de me rappeler ce que j’avais ressenti, comment il m’avait traité, comme si il n’y avait rien entre nous, et, ça marchait. Je pouvais sentir à nouveau la douleur et la détresse dans laquelle j’avais été. Il me disait à présent qu'il ne se mêlerait plus de mes affaires, si c’était ce que je « voulais », j’en croyais pas mes oreilles. Et bien, non je ne suis pas parfaite, j’ai fais une bêtise et je suis allée en prison, je peux rien y faire. C’est vrai que toi tu étais un ange lors de notre première rencontre dis-je histoire de remettre les pendules à l’heure. Puis je continuais. Si je le veux vraiment ? Tu rigoles j'espère ? Je pense que j’ai pas trop eu le choix, tu as décidé de ne plus t’intéresser à ma vie, c’était ton choix et si tu te souviens bien c’était pas le mien. Mais je respecte ta décision, alors oui, désolée si je réagis pas très bien à ta soudaine envie de me reparler. C’était pas facile de tourner la page, de repartir, mais j’ai réussi tu vois dis-je sur un ton émotif, c’était dur de me contenir. Si tu crois que je t’ai choisi parce que je t’aime encore ou que j'ai de l'affection pour toi, tu te trompes, j’avais pas le choix, tu étais le dernier sur ma liste des personnes à contacter en cas d'urgence lâchai-je avec amertume. J’ai l’impression que tu prends ton pied à me mettre des couteaux dans le dos, à me faire souffrir, putain Priape mais c’est quoi ton problème dis-je en levant les mains, je sentais les larmes monter. C’était pas le fait de parler de la prison qui était si dur au final, c’était de me confronter à lui, de baisser les armes, de me prendre compte que... qu'il avait toujours une place quelque part.

HJ : désolée j'arrive vraiment pas à faire des rps courts avec priape Can't forget you (PV Caly)  2321506494
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Caly & Priape


J’avais tout gagné à m’emporter. Voilà que Caly se braquait, pensant exactement le contraire de ce que j’avais voulu : elle croyait que je portais un jugement sur les faux pas en Russie qui l’avaient conduite en prison. « Caly c’est pas ce que je voulais dire… Je ne te jugeais pas… Excuse-moi. » fis-je alors que la jeune femme perdait son calme, me rappelant mon passé, l’état déplorable dans lequel était ma vie et dans lequel j’étais lorsqu’on s’était rencontré la première fois, il y avait de nombreuses années de cela à présent. Et elle continua toujours sur le même ton. Je baissais les yeux, un peu honteux, fixant du regard ma cigarette incandescente qui se consumait entre mes doigts. Elle avait raison, ça a avait été mon choix, ma décision. J’avais voulu étouffer le feu que j’avais éprouvé pendant si longtemps pour elle. Mais finalement, c’était mission impossible. La moindre petite brise, un coup de fil, un regard, une parole, cela avait vite fait de raviver les braises. Je m’étais trompé. Caly m’en voulait toujours, elle n’avait pas oublié comment je l’avais repoussée. J’avais perdu ma place de confident, de protecteur, ce jour là… C’était moi qui avais voulu cette distance entre nous et elle savait très bien me le rappeler. D’ailleurs, je n’avais été qu’un appel désespéré, passant après tous les autres, me révéla-t-elle. Aoutch. Le dernier sur sa liste. Oui, c’était vrai, l’espace d’un instant, je m’étais dit que ce coup de fil avait un sens, que malgré tout ce qui s’était passé entre nous, malgré mon discours au début de l’été, malgré toute la volonté que j’avais mise pour éloigner mon ex de moi, il subsistait un lien profond entre nous, un lien que l’on ne savait même plus voir… « Caly, je… » tentai-je de glisser entre deux de ces paroles, mais mon interlocutrice enchaina, s’interrogeant sur le but de cette discussion si ce n’est de la faire souffrir. Ecrasant rapidement ma cigarette pourtant à peine entamée, je fis un pas vers elle et pris ses mains dans les miennes pour tenter de l’apaiser : « Doucement Caly... Calme-toi. » Je ne supportais pas de la voir à nouveau sur le point de craquer, encore par ma faute… « Je pensais bien faire ok… Je pensais que t’aurais besoin d’en parler. Mais t’as raison je suis certainement pas le bon interlocuteur. Je sais pas ce que je me suis imaginé. » expliquai-je avec calme. J’étais qu’un idiot. Je lui disais que je ne voulais plus d’elle dans ma vie, et je m’agrippais à elle comme un forcené. « J’ai passé l’été à jouer les pirates sur un bateau, à boire des punch, à trop faire la fête, à me faire dorer la pilule sur le sable blanc. De savoir que toi t’as vécu une semaine et trois jours de galère en tôle je crois que ça me rend dingue. » La culpabilité me rongeait, autant que mes craintes concernant ce qui l’avait conduit là bas, enfermée dans une cellule. Mais elle ne me devait rien, plus rien, pas même une explication pour apaiser mes inquiétudes. « Alors oui, c’est vrai, j’ai imaginé qu’on allait continuer nos vies, que ça serait plus simple comme ça, chacun de nos côtés. C’est ce que je t’ai dit, je pensais que c'était ce qui était le mieux. » Il fallait que je lui avoue, que je reconnaisse que j’arrivais pas à rester complètement en dehors de sa vie. « Mais finalement tu vois, je suis vraiment nul. Je suis incapable d’y arriver, j’arrive pas à me résoudre à devenir cette personne évitée, cette personne oubliée que tu devras plus regarder, je veux pas devenir un fantôme pour toi… Je fais pas ça pour te faire souffrir. C'est plus fort que moi, je m'inquiète pour toi Caly... » Je relâchais finalement ses mains, réalisant que dans mon élan de franchise je dépassais largement les limites. La vérité c’était que j’aurais voulu clôturer notre histoire comme on ferme un compte en banque : on date, on écrit bien la mention une signature « lu et approuvé », une signature en bas à droite et le dossier est clos, l’affaire finie. Dans les faits, les choses étaient bien plus complexes et Calypso occuperait toujours une place particulière pour moi…
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Il s'excusait de son comportement. J'avais envie d'accepter ses excuses, de me retourner et faire comme si de rien était. Comme s'il n'avait pas essayé d'en savoir plus, comme s'il ne s'intéressait pas de nouveau à moi, seulement je ne pouvais pas. Le problème, c'est qu'il ne s'excusait pas pour les bonnes raisons, je me fichais qu'il me juge, qu'il porte un jugement négatif sur mes actions, son regard importait peu à présent surtout que je n'étais pas fière non plus, en revanche, j'étais plus contrariée par son envie de renouer contact avec moi. Je voulais qu'il s'excuse pour ça, qu'il me laisse, qu'il décide de m'oublier comme il était si déterminé à le faire au début de l'été. Tu peux me juger autant que tu veux, c'est pas le problème dis-je calmement. Seulement, après, je m'étais emballée, prise par l'émotion et tous ces sentiments que j'avais laissés de côté. Il prenait mes mains dans les siennes, ce contact me faisait instinctivement bondir en arrière mais je décidais de ne pas rompre le contact. C'était si... inattendu. Je ne comprenais véritablement pas ses actions, pourquoi agir de cette manière, pourquoi m'infliger ça ? Mais, étrangement, ce contact, insupportable et soulageant à la fois, réussissait à me faire reprendre mes esprits progressivement. J'avais moins envie de pleurer, je décidais de me ressaisir, j'avais déjà trop versé de larmes devant lui, pour lui, il ne méritait pas que je craque à nouveau. Malheureusement, son beau discours me faisait ravaler mon soudain soulagement, il s'inquiétait pour moi. Durant l'été je l'avais imaginé heureux, profitant sans se soucier de moi puisqu'il avait tourné la page. Je pensais que c'était une affaire bouclée, qu'il était passé à autre chose et que je n'étais plus qu'une ex parmi les autres. C'était douloureux mais jamais je n'avais imaginé qu'apprendre le contraire serait plus douloureux encore. Je déglutissais fixant nos mains unies les unes aux autres. Il avait été si dur, froid et distant lors de notre dernière rencontre... Pourquoi avait-il agit ainsi alors qu'au fond il n'était pas prêt ? Au moins pendant l'été, tu es passé à autre chose, je vois pas pourquoi tu décides de faire marche arrière maintenant Priape. Tu y es arrivé, tu me le dis toi même. Je le fixais, continuant. Si tu penses que c'est le mieux, alors pourquoi revenir me parler, pourquoi ! insistai-je. Je t'ai jamais rien demandé, pas depuis la Russie, j'ai écouté ce que tu m'as dis, et même si c'est plus fort que toi, je crois que tu réalises pas ce que tu me fais... Quand tu m'as dit que c'était terminé, j'avais ravalé toute ma fierté et j'ai décidé d'avancer alors que je t'aimais encore. Tu m'as traité comme une merde, véritablement ! Je ne parlais plus au présent de manière intentionnelle, malgré la place qu'il tenait toujours dans mon coeur, je ne l'aimais plus, du moins pas de la même manière. Il avait détruit l'amour inconditionnel que je lui portais, cet amour que je ne ressentais que pour lui. Aujourd'hui, c'était de l'amertume que j'avais, tout avait changé et je n'étais plus prête à me sacrifier pour lui ni à souffrir. Je voulais qu'il le comprenne, je n'étais plus la petite marionnette Caly qui était à ses pieds deux mois auparavant. Il décidait de rompre le contact de nos mains, je continuais à le fixer, imperturbable. Priape... dis-je en tentant de me ressaisir, j'étais vraiment qu'une guimauve, une larme commençait à rouler sur ma joue droite, je détournais le regard un instant avant de prendre Priape dans mes bras, je posais ma tête sur une épaule. Mon geste était non réfléchi, instinctif, comme si... comme si j'en avais besoin malgré mon envie de le rejeter, c'était trop dur. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas été aussi proche de lui, sentir son odeur, le sentir, là, tout proche. Mes larmes, discrètes, continuaient leur chemin et je soufflais à son oreille. Priape, je suis désolée... Je ne peux pas te laisser faire ça, même si j'aimerais... je ne peux pas te laisser entrer dans ma vie à nouveau, même si tu t'inquiètes, même si c'est plus fort que toi, je dois penser à moi tranchai-je. C'était si dur de lui avouer ça, alors que nous étions si proches durant cet instant, mais je voulais me préserver avant tout, et en même temps... c'était si tentant.
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