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only miss the sun when it's start to snow - tg, ft. amis/famille de casey.

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Jusqu'ici, je n'avais subi qu'une seule et unique rechute. Et ça m'avait déjà assez traumatisé comme ça. On dit qu'une rechute signifie la réapparition du cancer après une période de rémission complète. Mais en réalité, la rechute peut se faire même quand la rémission n'est pas vraiment complète. Elle arrive parfois quand on est près du but, que la maladie est encore là, mais qu'elle nous laisse vivre presque aisément ; on se dit alors qu'on peut peut-être vivre avec son cancer. Pas forcément pour très longtemps, pas jusqu'à la retraite, mais pour le temps qui nous est estimé. Tous les cancéreux n'étant pas dans le stade de rémission plus que complète, ont un temps estimé. Ce dernier, change presque à chaque stade de la maladie, mais dans tous les cas, nous sommes condamnés à un nombre d'années. Pour ma part, j'ai toujours réussi à reporter l'échéance, du moins, jusqu'à maintenant. Combien de fois j'ai entendu ma mère me dire entre deux sanglots : tu peux partir et je ne t'en voudrais pas, tout ira bien pour toi. Combien de fois j'ai pu lire dans les regards de ma famille : il est encore là celui-là ? Combien de fois je me suis demandé : il y a quoi après échéance ? Parce que c'est vrai, personne ne sait ce qu'il y a après, et que quand on est un petit garçon de huit ans, c'est encore plus terrifiant que quand on en a 20. Et pourtant, j'ai beau être majeur depuis peu, j'ai beau avoir eu le temps de vivre des choses extraordinaires, j'ai toujours aussi peur que le gamin de huit ans. Quand j'étais gosse, j'avais une vision de la mort comme personnifiée. Je pensais qu'elle allait venir dans ses noirs habits me sortir du lit pour m'obliger à la suivre. Je remontais donc la couverture jusqu'à mon nez, faisais tout pour qu'aucun membre de mon corps ne dépasse de ma couette, espérant passer inaperçu sous les draps pour qu'elle passe son chemin. Si on a une vision poétique et enfantine des choses, on peut dire que ça a bien marché. Et si on est comme moi à présent, on se dit juste qu'elle nous montre les délices de la vie juste le temps qu'il faut, pour pouvoir violent nous retirer à ce monde plus tard. J'ai longtemps imaginé la mort sous les traits de ma maitresse de primaire, Mademoiselle Rowell, allez savoir pourquoi. D'ailleurs, on l'appelait « Mademoiselle », alors qu'elle entrait certainement dans la soixantaine. Ça me fait d'ailleurs penser à une rédaction qu'elle nous avait demandé de faire, avec comme sujet : que souhaitez-vous faire plus tard ? Évidemment, comme tous les autres enfants de mon âge, je souhaitais être super héros, pompier, ou encore être astronaute, mais ce n'est pourtant pas ce que j'ai répondu. J'ai répondu que je voulais être vivant et heureux. C'était primordial pour moi, le petit cancéreux sans cheveux. Et contre toute attente, Mademoiselle Rowell m'a envoyé voir le psychologue de l'école. Je n'avais pas grand-chose à lui dire, mais j'ai répondu à ses questions sans trop réfléchir. Même maintenant, je ne comprends toujours pas ce que ma réponse avait de particulière ou d'hors sujet, c'était simplement la réponse d'un gosse terrifié à l'idée de ne pas pouvoir grandir. Parce que, avouons-le, quand on est enfant, tout ce qu'on veut, c'est être grand et faire des trucs de grands.

Avant l'incident du bar à chat, j'étais justement en train de me dire que maintenant que je suis grand, je suis encore plus terrifié. Lors de ma première rechute, j'étais justement tétanisé de savoir que je n'allais certainement jamais devenir grand. Que jamais je ne pourrais monter dans ces attractions réservées au plus d'un mètre quarante et que jamais, au grand jamais, je ne pourrais conduire tout comme mon grand-père. Ce jour-là, j'étais sorti en douce de ma chambre, pour profiter du calme de la maison. Fiévreux depuis une semaine, j'étais coulé au lit par ma mère et son absence était comme une libération pour moi. Je me sentais si grand. Bon, il y avait bien mon arrière-grand-mère qui était là pour me surveiller, mais étrangement, ramasser les asperges et les poireaux prend énormément de temps ; je pouvais donc manger ce que je voulais, regarder la télé allongée sur le canapé ou encore, m'allonger sur le tapis et écouter en boucle des disques d'Elvis Presley, personne n'était là pour m'en empêcher. Le seul bruit était celui des chats ronronnant près de la fenêtre de la cuisine. Je crois que les rechutes diagnostiquées par des saignements spontanés, (provoqués par la diminution du taux de plaquettes) sont vraiment les plus horribles. Je me suis mis à tousser sans pouvoir m'arrêter pendant un certain temps. Sentant mon nez couler (je pensais à la base que c'était de la morve à cause du rhume) je l'ai donc essuyé avec le revers de ma main, découvrant donc une belle trainée de sang chaud et noirâtre. Puis au-delà de ma toux, je me suis mis à cracher du sang. Mes orifices faciaux permettaient l'écoulement de mon hémorragie interne, sans que je ne puisse y faire quelque chose. C'était frustrant et déroutant. J'étais comme pris au piège par mon propre corps, ne pouvant que pleurer au besoin et me tordre dans mon propre sang sur le tapis du salon, My way d'Elvis en fond sonore. Les paroles disaient tandis que je me contorsionnais : Et maintenant que la fin est proche/Et que je fais face au rideau final/Mon ami, je le dirai tout haut,/J'affirmerai mon cas, dont je suis certain./J'ai vécu une vie pleine./J'ai parcouru chaqu'une et l'ensemble des routes;/Mais plus encore, plus encore que ça,/Je l'ai fait à ma façon./Des regrets, j'en ai eu quelques uns;/Mais une fois encore, trop peu pour qu'ils soient mentionnés./J'ai fait ce que j'avais à faire/Et cela sans exception. Ce qui était plus qu'ironique vu la situation. Mon arrière-grand-mère est entrée sur la première phrase du refrain, surement interpellée par les aboiements stridents de ma chienne. Cette dernière, une vielle femelle border colley, était d'ailleurs complètement paniquée et ne savais plus où donner de la tête. Je pense d'ailleurs que la vision de son arrière-petit-fils de treize ans, baignant dans son sang sur le tapis du salon a traumatisé ma grand-maman, parce qu'elle n'a plus jamais marché sur ce tapis après ça.

Pour résumer les choses, lorsqu'un leucémique de mon type fait une rechute, il se met à saigner d'un seul coup, et il est très difficile d'arrêter l'hémorragie. Il saigne du nez, il crache un peu de sang, et des hématomes se forment sur ses membres inférieurs, ainsi que des points de sang. Son teint devient livide, et les extrémités comme les mains et les pieds, deviennent bleues (ainsi que les lèvres). Il se sent fiévreux et puis il a froid. Le monde tourne autour de lui. Et puis il débarque à l'hôpital sans même s'en rendre compte. Il se retrouve seul dans une chambre qui sent la mort et les produits de nettoyages, et en plus de ça, il se sent vaseux et flasque à cause des antidouleurs. Comme maintenant en somme. Je pense alors au fait que j'en suis peut-être à la fin. C'est vrai, sur tous les leucémiques qui font une rechute, combien s'en sortent ? Très peu. Alors ceux qui en font deux ? Surtout à mon âge ? On va simplement dire que je ne suis pas prêt de rouvrir complètement les yeux, pour la métaphore. Pas tout de suite du moins. Je me demande si des gens vont venir me voir. Certainement, mes cousines, surtout Kenny qui a assisté à la scène cette fois, et puis quelques proches comme Lyson ? Peut-être Lavender ? Enfin, après ce que je lui ai fait, même en vendant mon âme pour elle, elle ne reviendrait pas vers moi de sitôt ; et puis, elle déteste les hôpitaux. Je me demande aussi si Archie va venir me voir. Il ne va certainement pas être mis au courant, et puis, je ne suis que son demi-frère ; même si après tous, il y a le mot frère dans « demi-frère ». Et puis ma mère ? Elle n'a pas les moyens de se payer un billet d'avion pour les USA ; imaginer sa réaction en sachant que son fils est en rechute et qu'il est à l'hôpital à cause d'une trop grosse perte de sang, me donne envie de vomir l'infâme repas servi au centre médical de Cambridge. En parlant de repas, j'entends entrer dans ma chambre même si après tous, mais son intrusion ne me fait pas réagir, je garde donc les yeux fermés.

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Lavender se tenait dans le hall de l'hôpital, elle ne connaissait que trop bien ces chaises en plastique et ces murs d'un blanc immaculé sans parler de cette odeur de peur qui semblait flotter dans l'air. Elle avait beau avoir l'habitude d'arpenter ces couloirs depuis qu'elle avait rejoint les rangs des bénévoles, elle se serait volontiers passé de cette visite. Elle avait dû relire le message de Kennedy plusieurs fois avant de sentir ses craintes refaire surface. Elle avait toujours su que Casey n'était pas définitivement sorti de sa vie le soir du bal, ça ne pouvait se terminer de cette manière. Et pourtant, elle aurait préféré le savoir en sécurité ce soir, ailleurs que dans un lit d'hôpital. Elle avait toujours admiré sa force de caractère, même lorsqu'ils avaient été ensemble. Il aurait pu dire ce qu'il voulait, elle savait que ça avait toujours été lui le plus fort d'eux deux.
Elle resta figée plusieurs secondes sur place, regardant ses pieds alors que ceux-ci refusaient de bouger. Lavender n'avait qu'une envie, repasser les portes d'entrée et fuir une réalité qui lui faisait peur. Panser les blessures et utiliser des seringues sur des patients qu'elle ne connaissait pas était une chose mais revoir Casey dans une chambre d'hôpital lui rappellerait trop de souvenirs. ça lui semblait tellement loin maintenant...Lorsqu'elle sembla retrouver l'usage de ses pieds, elle avança à petits pas vers l’ascenseur, elle se sentait incapable de prendre les escaliers sans manquer de rater une marche. Ses jambes semblaient soudain fragiles et son coeur battait à tout rompre. Elle n'avait pas revu Casey depuis une éternité. Elle respira un grand coup et entrouvrit la porte de la chambre. Lavender porta rapidement la main à son visage, pour dissimuler les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle se mordit la lèvre inférieure et referma aussitôt la porte pour entamer les cents pas dans le couloir. Elle avait eut tord de penser qu'elle était la bienvenue ici et encore moins de croire qu'elle était en état de supporter la vue de Casey dans une chambre aseptisée.
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Eowyn Clark

Âge : 28
Lieu de naissance : Ellworth (Maine, USA)
Quartier d'habitation / Colocation : Appartement en centre ville, en coloc avec Sofia
Situation sentimentale : Célibataire, le coeur battant encore un peu trop fort pour une belle blonde
Études / Métier : Journaliste Junior chez Vanity Fair, rubrique culture
Date d'inscription : 16/10/2013
Pseudo & Pronom(s) IRL : lovebug (marie ; elle)
Icon : only miss the sun when it's start to snow - tg, ft. amis/famille de casey. 5cc30dc0d2798657b19b30d7556b9200ec1ee064
Faceclaim : Madelaine Petsch
Crédits : HERESY (avatar), magma. (signa)
Multicomptes : jude montgomery, jackson brennan-jobs & ascella omen
Description (1) :
EOWYN
Clark
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Eowyn, c'est un véritable rayon de soleil : malgré les épreuves, elle fait toujours tout pour rester positive et garder ce sourire sur ses lèvres. Elle voit toujours le meilleur chez les gens, ce qui lui vaut de parfois être un peu trop naïve, ça peut lui jouer des tours. Grande sentimentale, elle s'attache très vite, que ça soit en amitié ou en amour. Militante, elle se bat pour ses idées et ses convictions, quitte à devoir se salir les mains et dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Elle a tendance à être un peu trop curieuse et à se mêler de ce qui ne la regarde pas. Elle déteste le conflit avec les gens qu'elle aime.

( 01 ) Sa petite soeur, Lily, est décédée dans une fusillade qui a eu lieu dans leur lycée quand Eo avait 18 ans et sa soeur 16. Elle s'en est toujours voulu, puisque ce jour-là, elle avait séché les cours pour aller à la dédicace d'une autrice qu'elle adorait. ( 02 ) Passionnée par le paranormal, la mort est une source d'angoisse, la poussant à trouver des "preuves" d'une vie après la mort pour se rassurer que sa petite soeur est encore quelque part. ( 03 ) Elle n'a pas ressenti le besoin de faire de coming out à ses parents ou sa famille ; au lycée, elle se considérait comme bi-sexuelle mais elle penche aujourd'hui plus vers la pansexualité, puisqu'elle se fiche du genre de la personne : c'est son âme, sa personnalité qui l'intéresse et dont elle tombe bien souvent amoureuse. ( 04 ) Bien qu'elle a été presque toute sa scolarité à la Dudley House, dont elle a été présidente l'année dernière, elle tient très mal l'alcool : elle aime faire la fête, mais elle est pompette après un verre, ce qui amuse beaucoup ses ami·e·s. ( 05 ) Elle déteste conduire la nuit, puisqu'elle arrive mal à distinguer les voitures. Elle porte des lunettes de repos pour travailler, mais la conduite de nuit est quelque chose dont elle a horreur. ( 06 ) Féministe, elle défend aussi la cause LGBTQIA+ et milite contre le port d'armes aux Etats-Unis. ( 07 ) Elle a toujours voulu devenir journaliste : curieuse, elle n'hésite pas à investiguer pour sortir le meilleur papier possible, quitte à mettre son nez là où elle ne devrait pas. Une qualité pour une journaliste, mais un défaut dans sa vie personnelle. ( 08 ) N'arrivant pas à se remettre de sa rupture avec Billie, elle décide de quitter Boston en février dernier après avoir eu une proposition de travail à New York. Elle pensait que ce changement de ville l'aiderait mais spoiler alert : on ne fuit pas ses problèmes, car ils nous suivent peu importe où on va. ( 09 ) Le journal où elle a été embauchée ne payant pas assez et avec le coût de la vie exorbitant à New York, elle a eu un peu du mal à s'en sortir financièrement et elle est encore un peu limite niveau argent. ( 10 ) Elle a mit son nez dans une affaire très louche à New York et s'est mit quelques personnes dangereuses à dos ; effrayée, elle a donc décidée de retourner à Boston et a laissé son rêve New Yorkais sur place, en espérant que les problèmes ne la suivraient pas ici.

Warnings : Fusillade, mort d'un·e proche
RPS : 155
Messages : 29949
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Eowyn Clark
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rédaction & design | LOVE SHOT › heart speaks in puzzles
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t175094-eowyn-clark-madelaine-petsch#8665377Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t165719-jude-eowyn-jackson-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t175110-eowyn-clark-fiche-de-liens#8666475Profil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t175107-meetsachussets-eoclark

Je n’ai pas mis longtemps avant de prendre les clefs de ma voiture pour me mettre en route vers l’hôpital lorsque j’ai reçu le sms de la cousine de Casey. Casey et moi ne sommes pas vraiment proches. Disons que je le connais et que je l’apprécie. J’aime beaucoup sortir avec lui et j’essaie de lui faire partager ma joie de vivre. Il est vrai que nous ne nous sommes pas vu depuis un petit moment et je n’ai jamais pensé à l’éventualité que les choses redeviennent compliquées pour lui. Je suis au courant de son état de santé, du fait qu’il n’est pas en méga bonne forme et c’est en partie pour ça que je veux l’aider à se lâcher un peu, à sortir et à profiter de la vie. Mais même si nous ne nous connaissons pas des masses, même si on ne s’est pas vus depuis longtemps, je me suis sentie concernée et j’ai eu un peu peur pour Casey. Je veux être sûre qu’il va bien et que ça n’est rien de grave. Lorsque j’arrive à l’hôpital et que je demande où est Casey, on m’explique qu’il est dans une chambre spéciale et qu’il va falloir que je mette des précautions spéciales pour entrer. Pas pour me protéger moi, mais pour protéger Casey des microbes extérieurs. Tout de suite, je comprends que tout ça doit avoir un lien avec sa maladie. Quand j’arrive à l’étage que l’ont m’indique, je regarde le numéro des portes qui défilent de chaque côté du couloir jusqu’à trouver une jeune femme, qui semble vraiment perturbée. Elle a l’air de pleurer et elle vient de refermer une porte. Quand je regarde cette porte, je reconnais le numéro que la dame m’a indiqué plus tôt, la chambre de Casey. Je m’arrête à sa hauteur, « Hey.. tu es venu voir Casey.. ? » En voyant l’état de la demoiselle, je commence à sérieusement m’inquiéter sur son état de santé. Pourquoi pleurait-elle tant ? Est-ce qu’elle a eu de mauvaises nouvelles par rapport au jeune homme ?
(Eowyn Clark)


It's not that complicated: you should stay in my good graces or I'll switch it up like that so fast 'cause no one's more amazin' at turnin' lovin' into hatred.
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Ce n’était qu’une visite de contrôle tentais-je de me rassurer. Ce n’était rien. Alors, pourquoi paniquais-je autant ? M’asseyant dans la salle d’attente, je m’étais présenté au rendez-vous. Ce n’était qu’une simple visite pour voir si tout allait bien après ma fausse couche. Fausse couche dont je n’avais pas eu conscience. Une fois la visite terminée, je m’apprêtais à rentrer chez moi lorsque je fus pris d’une soudaine envie. Faisant confiance à mes pas, je commençais à avancer au hasard dans l’hôpital. Soudain, une silhouette attirait mon regard à travers une vitre. M’arrêtant, je me rapprochais de cette dernière. A travers, on pouvait voir la silhouette d’un jeune homme qui ne m’était pas inconnu. Où l’avais-je vu ? A cette question, il me fallut plusieurs minutes pour y répondre. Enfin, tout s’illuminait. C’était un étudiant de Harvard. Il me semblait l’avoir croisé à plusieurs événements de la Winthrop House. Continuant d’écouter mon instinct, j’étais entré dans cette chambre. Pendant plusieurs jours, je venais le voir à l’hôpital. Je ne serais dire pourquoi je continuais de venir. Il ne me connaissait pas et je ne le connaissais pas. Pourtant, j’éprouvais le besoin d’être là. Comme si donner de mon temps à une personne inconnue m’évitait de penser à tout le reste. Étrangement, cette présence m’apaisait. Égoïste quand on savait qu’il était dans le coma, mais peu importait. J’aimais bien venir le voir et lui dire des choses sur l’actualité. Même si cela était triste, j’avais foi à ce que ce jeune homme se réveil.
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Quelques jours ont passés depuis la rechute de mon cousin, la rechute de sa leucémie qui est arrivée alors qu'on étaient tous les deux au bar à chats tranquillement en train de papoter. Sur le coup, je n'ai pas compris ce qu'il se passait et très vite, j'ai réalisé qu'il allait pas bien du tout. Alors j'ai prévenu aussitôt les secours qui l'ont pris en charge très vite. Voilà donc une petite semaine que mon cousin Casey est dans une chambre à tenter de se battre comme il sait si bien le faire contre sa maladie. J'ai prévenu aussitôt ses amis proches qu'il m'avait donné en liste et peu de temps après mon père était au courant ainsi que nos grands parents avec qui on tente de trouver un moyen pour que la mère de Casey puisse venir le voir. Car avec Charlie, on a beau être là en tant que famille, l'essentiel serait que sa mère soit à ses côtés afin de l'aider à supporter cette nouvelle rechute. Alors je passe le plus souvent possible le voir tout comme Charlie et afin de lui rapporter ses cours que ses collègues de cours ont bien voulu me passer pour lui afin qu'il ne prenne aucun retard. Car qui dit rechute, dit on ne sait combien de temps à passer à l'hôpital. Alors que je venais de lui rapporter ses cours, il me demande mon portable pour qu'il puisse joindre sa mère en Irlande, il sait que j'ai un abonnement qui me permet de joindre mon père jour comme nuit. Alors je lui donne mon portable et le laisse un peu seul dans sa chambre au téléphone. En patientant dans le couloir, je remarque que plusieurs autres personnes se trouvent à proximité, mon cousin était apprécié et cela me faisait plaisir de le savoir.
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Tous ses souvenirs lui étaient revenus de front, comme une vague en plein visage. Le pire, c'était que lorsque ça concernait Casey, elle avait du mal à garder les idées claires. ça faisait des mois qu'ils étaient séparés, mais la simple vue du jeune homme en train de rire aux côtés d'autres filles lui donnait envie de vomir. Bien sûr, pour tout le monde, elle avait purement et simplement tourné la page. Elle avait tout tenté pour retrouver le sommeil, le chasser de ses nuits agitées et éviter de croiser son regard dans les couloirs de la faculté. Lavender n'avait pu s'empêcher de sentir un pincement au coeur lorsque Kennedy l'avait informé de son état de santé. Elle se souvenait avoir posé la main sur la poignée de sa chambre d'étudiante, se demandant pendant plusieurs minutes si elle prenait la bonne décision. Etait-il possible qu'il ait besoin de sa présence, même après tout ce temps, même après leur dispute ? Après tout, ils n'étaient plus rien l'un pour l'autre, ainsi en avait décidé Casey. Et puis, pour la première fois, elle avait laissé sa raison au placard pour se rendre à l'hôpital. Elle avait besoin de le voir, peut-être pas pour les bonnes raisons. Juste pour se rassurer.
En arrivant à la porte de sa chambre, elle faillit faire marche arrière. Respirant difficilement, sa respiration se compliqua encore un peu plus lorsque le vit allongé, bercé dans des draps immaculés. Ses yeux d'un bleu si pur étaient à peine ouverts et son visage semblait fatigué, contusionné par endroit. Elle aurait certainement dû s'y attendre, et même si elle pouvait supporter ce spectacle tous les jours lors de ses soirées de bénévolat à l'hôpital, il s'agissait de Casey...Ses yeux se détournèrent rapidement, elle aurait préféré ne pas voir ça. Une jeune femme remarqua son départ précipité et l’interpela gentiment, il s'agissait sûrement d'une connaissance du Winthrop.
- Hey.. tu es venu voir Casey.. ?
Lavender essuya discrètement ses joues et afficha un sourire qui se voulait sincère.
- Il est avec Kennedy. Tu peux aller le voir, ça lui fera certainement plaisir. Lavender la regardait d'un air encourageant, elle espérait que Casey serait heureux de trouver un visage familier à son réveil, la jeune femme qui lui faisait face inspirait confiance.
Kennedy passa soudain une tête dans le couloir et aperçut les deux jeunes filles, Lavender la gratifia d'un petit signe mais fut incapable de la rejoindre dans la chambre de Casey. Elle allait le laisser seul, c'était purement égoïste de sa part d'être passée le voir. Elle se demandait si elle ne l'avait pas fait plus pour elle, que pour lui. Elle s'excusa auprès de Kennedy et l'étudiante qu'elle ne connaissait pas, elle allait s'absenter quelques temps mais repasserait avant la fin des visites. Jetant un coup d'oeil derrière elle, elle se sentait soulagée de quitter ce qui ressemblait à une scène de famille. Elle disparut au détour des escaliers.
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JE ne contait pas faire 100 voyage a l'hopital du coup je venait de rompre avec Karim et je me dirigeais vers le service ou Casey était hospitalisé. J'avais peur, il est comme mon frère, nos delires ensemble me manquais. Après on ne c'était pas revue depuis plus d'un an et oui je ne l'ai pa revue encore depuis mon retour... Je ... JE me sentais trop mal par rapport a ça que si il y .. Non je chassait cette pensé de mon esprit je ne pouvait pas imaginé ça.  J'étais déjà pas au meilleur de ma forme quand j'arrivais devant sa porte en plus il ya avait du monde, pas etonnant vue Casey. Je me posait sur une des chaises non loin et sortait mon bloc a dessin pour attendre de le voir a mon tour, je voulais pas débarqué au milieu d'une conversation. JE savais que je voulais le voir de préference en privé, je n'aime pas parlé de moi mais a Casey on a tellement de chose a rattrapé... JE me sens coupable de ne pas être venue le voir avant, je suis coupable. Je laissait glissé mon stylo sur ma feuille. J'avais envie d'une chose c'était me retrouvé dans les bras de Karim a cette insant mais c'était devenue impossible je ne pouvait pas tout gérer Casey dans cette état Karim qui vas se faire operer moi... Non j'avais décider e tout arrêter avec Karim j'avais bien trop peur de le perdre. Je ne voulais pas perdre Casey non plus, jeee.... Ma mère partie il ya moin d'un an c'était déjà beaucoup trop dur... En aucun cas je veux perdre quelqu'un d'autre.
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J'avais reçu un sms comme quoi Casey, mon confident, un de mes plus proches amis avait fait un malaise ?! Je connaissais ses soucis de santé et ça ne me rassurait pas du tout du tout. Franchement j'en ai assez des maladies, faut qu'un jour on invente un traitement universel qui guérit tout parce que là ça va plus du tout. Je n'avais pas attendu plus longtemps pour filer à l'hôpital, lieu que je détestais au plus haut point tant je le connaissais par coeur. Je haïssais ces murs blancs, cette odeur de propre mêlée à l'odeur de désinfectant, ces gens qui courent de partout, ces files d'attente à n'en plus finir, je déteste tout ici sauf peut-être le distributeur de nourriture et encore depuis quelques temps ça n'est plus le cas. Je réalisais pas trop encore en arrivant mais c'est lorsque j'ai vu Lavender bouleversée que je n'ai pu me retenir de verser une larme et de courir dans sa direction avant de la prendre dans mes bras. J'étais désolée pour l'autre personne qui lui parlait mais j'avais besoin de mon amie. Je savais qu'entre elle et le winthrop ça n'allait pas ou plus mais elle était là et j'avais besoin d'elle.

hj : je viens de voir le tg x) et j'ai fais court *paf*
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Mon cousine avait fait une rechute il y a quelques jours quand on étaient tous les deux dans un bar à chats, du moins il avait fait un malaise et j'avais été totalement paniquée car je me demandais ce qu'il avait. Mais très vite, on a su que c'était sa leucémie qui était de retour. J'avais beau avoir l'habitude de voir Casey malade depuis qu'on est enfants mais je craignais de le perdre, il était comme un frère pour moi et ce depuis qu'on est gosses. On adorait quand on passaient les étés chez les grands parents, j'avais besoin de lui comme il a besoin de moi. Ma cousine Charlie était passée le voir ce matin et m'avait demandée de veiller sur lui comme je savais bien le faire. Après tout, on étaient le trio infernal alors si on perd notre cousin, on ne sera plus que le duo infernal de rousses. Il m'avait demandé mon portable pour appeler sa mère alors je venais de sortir de sa chambre quand je vis Lavender avec une amie à elle sans doute et une autre fille assise sur un banc, probablement en train d'attendre pour voir Casey. Alors je m'avance vers Lavender pour la saluer elle et son amie (Candice).

Hey Lavender, j'ignorais que tu connaissais Casey. Bonjour mademoiselle, je m'appelle Kennedy ou Kenny, c'est moi qui vous ai envoyé le SMS il y a quelques jours. Si vous voulez voir Casey, vous pouvez mais là il appelle sa mère en Irlande car j'ai un abonnement pour appeler à l'étranger. Je sais pas pour combien il va en avoir par contre. Je suis ravie de te revoir Lavender et de voir que Casey a de bonnes amies.

J'adresse un sourire à Lavender et son amie, tout en scrutant quand Casey avait fini son appel car je ne pouvais pas partir sans mon portable et puis ses demoiselles aimeraient sans aucun doute le voir.
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