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Depuis que j’ai un fauve en collocation dans ma chambre étudiante, j’apprécie les chats. Ce dernier était censé vivre avec Lavender mais depuis ma dispute au bal de fin d’année avec cette dernière, et bien… et bien je me le coltine. Il est mignon avec tous ses poils, ses grands yeux et son petit nez rose, mais disons que c’est le pire colocataire du monde quand je souhaite étudier tranquillement sur mon lit. A ce moment-là, le mot tranquillement devient plus qu’ironique. Il fait tout, mais je dis bien tout, pour m’empêcher de travailler correctement. Il monte sur mes livres, il joue avec mon crayon alors que j’écris, il vide ma trousse, il me monde dessus, il me met ses fesses dans le visage. Aimant donc à présent les chats (enfin presque) et voulant découvrir le bar à chat venant d’ouvrir à Cambridge, j’ai décidé d’y inviter ma petite cousine. C’était disons mon excuse pour la sortir d’Harvard et la trainer dans un lieu nouveau où je pourrais me changer les idées avec elle. C’est quand même quelque chose d’extraordinaire d’avoir deux membres de sa famille dans la même université que soi. Les deux seules rousses irlandaises de l’université en plus ! Je pense que c’est une des meilleures choses au monde d’ailleurs. Me garants donc près du café, j’entre emmitouflé d’un sweat, d’un bonnet et d’une grosse écharpe aux couleurs de l’Irlande, cadeau de Lavender par ailleurs. Je sais que nous sommes début septembre et que je m’habille comme en novembre, mais je me sens malade et fiévreux depuis quelques jours et je ne veux pas prendre de risque de louper mon premier trimestre à cause d’un petit rhume ! (Ma mère serait là, elle me tuerait de sortir alors que je ne me sens pas bien, elle m’aurait déjà emmené à l’hôpital depuis bien longtemps. Ma mère est hypocondriaque, mais envers moi.) Je m’assois donc à une table près d’une vitre donnant sur la rue et commande un chocolat chaud tandis qu’un gros chat roux vient se frotter contre moi. Au bout de son collier, une médaille indique le nom : « Ginger ». Je le caresse donc elle attendant Kenny. « Salut, Ginger ! »
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