Une retrouvaille... à laquelle, on ne s'attend pas. ♦ ft. Natalina

Une retrouvaille... à laquelle, on ne s'attend pas.

Quoi de mieux pour un sportif, que de faire du sport et surtout d'aller faire un petit jogging à l'air frais et pure de la campagne ? Rien. C'est ce que je préférais d'être au calme et de faire un peu de sport à mon allure et surtout proche de la nature et des espaces verts. J'avais pris le temps au vestiaire de me masser un peu les jambes pour éviter les crampes après quelques kilomètres de courses. J'avais enfilé un short ainsi qu'un tee-shirt de joggeur et une bonne paire de basket, certainement la chose la plus importante. J'avais laissé mes affaires pendu dans les vestiaires et avait commencé une petite course tranquille sur un chemin exprès pour ça, passant à côté de terrain de base-ball puis de basket, j'arrivais proche des terrains de tennis également.

Je mettais mis à courir sur une petite piste et un chemin exprès pour la course à pied, passant à côté de divers terrains qui était très peu occupé, voir pas du tout. Je passais à côté du terrain de tennis, je l'avais quasiment passé et me retrouvait dos à lui, c'était les derniers terrains avant un petit moment de calme seul sur la piste avec rien aux alentours. Sauf que je me ramassais quelques choses derrière la tête et je ne pouvais m'empêcher de lâcher un. « Aie » Je me retournais alors pour voir de qui avais-je été la cible puisque j'avais vu une balle à terre, à côté de moi. Je voyais alors une jeune fille s'approcher en s'excusant, puis en m'appelant par mon prénom. « Oui Natalina, tu es vraiment mauvaise au tennis... comme ton frère d'ailleurs, sauf que lui est mauvais dans tous les sens du terme » Je ne pouvais pas m'empêcher de rabaisser ce fameux Valentin, avec qui rien n'avait jamais été vraiment rose.

Tu avais été mauvaise sur cette remise de balle, pour l'envoyer en dehors du terrain et ne pas savoir viser convenablement, à moins que ce coup était calculé pour venir me blesser, ce qui serait assez probable. Tu étais vraiment différente depuis ce temps et n'étais plus la petite fille qui n'osait rien dire. « Tu trouve qu'il faut appeler cela un frère ? Moi je dirais plutôt qu'il agît comme un animal » Tu disais même que si je le voulais, tu pouvais l'appeler et m'arranger moi même directement avec lui. Qu'il allait même pouvoir déverser ses coups sur moi, comme il l'a déjà fait une fois. « Non merci. Les animaux sauvages, on les mets en cage, j'en veux pas un face à moi.... mais dis moi tu as bien changer au niveau caractère, tu te laisse plus faire Spinelli, même si tu es toujours aussi mignonne » C'est vrai que le changement était flagrant, tu ne te laissais plus faire du tout et ne laissait plus dire de mal vis à vis de tes proches.

Tu avais tout à fait raison sur le fait que je n'avais vu que pendant cinq minutes ton frère, mais sur le peu que je l'avais vu, j'étais persuadé que jamais je ne pourrais m'entendre avec un mec pareil. « Calme tes nerfs et on verra si je me calme aussi » Tu venais ensuite me dire que je ne t'avais jamais connu et que je ne te connaissais toujours pas, il faut dire que les choses avait été rapide entre nous. Puis tu disais qu'avec moi, tu n'avais jamais vraiment pu t'exprimer et était rester assez sage. « On a été un peu trop vite ensemble, tu t'en es rendu compte aussi je crois, on aurait du prendre un peu plus le temps » Si tu ne voyais pas et ne pensait pas dans le même sens que moi, je crois que tu devais te remettre un peu en question à ce sujet.

Tu te considérais comme calme, nous n'avions peut être pas la même définition du mot calme, surtout que tu disais même être très calme. « D'accord » Avais-je répondu alors tout simplement pour ne pas encore envenimer les choses davantage. C'était déjà une discussion assez tendue comme ça. « Oui, j'étais vraiment sérieux et ça me tenait à coeur, toi je sais pas puisque tu as rien fait pour essayer de continuer l'histoire » Il faut dire que côté famille et ami tu n'étais pas vraiment aidé, du moins c'était pas des personnes tout à fait convenable.