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Cody explosa de rire quand Liz sortit son rouge à lèvres et quémanda Calypso de lui refaire le portrait. AHAHA. Elles sont tarées ces meufs. Pas autant que les Eliots ici présentes mais pas loooooin. Le jeune homme détailla Diamantika des pieds à la tête, de chez qui émanait une grâce semblable à celle de la petite sirène qui aurait baigné dans une marée noire, et lui intima le regard inquisiteur ; « Tu peux te promener à poil aussi, c'est pas moi qui m'en plaindrais. » Bon bon bon, il allait arrêter avec ses regards à la Christian Grey parce que toute à l'heure, elle risquerait de crier au viol tellement elle était paranoïaque et mélodramatique cette meuf. Il n'intervint pas quand Caly régla ses comptes avec les Eliots. Mais s'ils avaient été sur une page Facebook, Cody aurait mis 'Like' direct quoi, c'est totalement ça. Après, il comprenait très bien que les Eliots prenaient mal ce genre d'intervention. Ce n'est pas comme si l'humour était propre à une maison comme ça. Non, l'Eliot House représentait l'élite et si elle n'intimidait pas un tant soi peu les autres confréries, alors elle perdait une part de son identité. Mais ça faisait plus rire Cody qu'autre chose. D'ailleurs il pouffa de rire, rire qui se transforma en petit cri aigu quand Diam l'attrapa par le cou … Euuuuh … « Noooon, restez les filles, je veux pas être un président violé ! » geignit-il en tentant de se dégager de l'étreinte de Diam. Ouais bon, niveau jeu de mots, le samedi matin, je suis rouillée.
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Le pire Housing Day dans l'histoire de la Eliot sans doute. Panne d'électricité, fausse évacuation, invasion des mathers et autant être honnête, il n'y avait pas beaucoup d'Eliots pour défendre la maison. Bien vous ne compterez pas Alejandro parmi ceux-ci. Toujours en compagnie de Viktoria, il avait rapidement proposé de partir. Il n'avait aucune envie de devoir se battre, d'autant plus qu'il doit avouer, aussi mesquin que cela puisse être, retirer une certaine satisfaction de l'échec de cette soirée, qui fera sans doute de l'ombrage à May et Zakhar. 
J'ai remis en marche les projecteurs, me moquant bien qu'ils soient à plusieurs autour de moi. Le gringalet me dit que les Eliots n'ont pas d'humour, je souris puis lui dis en haussant des épaules « Notre humour est bien plus classe que le votre qui demeure puéril. » Je soupire puis le toise en le regardant de la tête aux pieds et le relâche ne voulant pas rester plus longtemps avec des débiles pareils. Quelqu'un a tapoté sur mon épaule pendant que je parlais à l'idiot, ils espéraient tous les deux mettre à profit un autre plan sauf que ça ne marche pas avec moi. Je ne suis pas Phoenix pour rien. Je me retourne et lui donne un coup d'épaule en passant tout en rétorquant « Qu'est-ce que tu me veux ? » Je n'écoute même pas sa réponse, et soupire me fichant clairement de leur futur plan, ce sont des gamins complètement immatures et débiles, et il se passe tellement rien dans leur vie merdique qu'ils sont obligés de la compléter en embêtant leur monde. Je réajuste ma chemise et continue mes pas, à la recherche d'une tête connue. Mais personne, la salle est remplie de Lowell débiles et de Mathers crétins. Tandis que les uns sont déguisés en pompiers de maternelle les autres en zombies de crèche. Ils me donnent la gerbe. May se conduit en Eliot digne de ce nom et une fois qu'elle a terminé je l'applaudis fier d'elle. Je vis ensuite Dia parler avec l'autre là qui m'avait parlé de Septembre. Je souris alors toujours aussi fier de voir les prouesses de notre chère maison. Puis la femme à béquilles parle à May et je commence à croire qu'elle n'a rien d'autre à faire que de faire de la merde ! Zak aussi arrive, et il n'est pas non plus content, ce que je comprends. En fait les Lowells et Mathers sont justes une bandes de ringards bourrés. Mais May a réagi avec maturité en prenant ça à la rigolade peut-être que si l'on se rabaisse un minimum à sa crétins on peut trouver un terrain d'entente. Dia parle ensuite au président de la Lowell et je comprends une alchimie entre eux, tant mieux ! Moi j'ai tout vu, tout entendu et je reste neutre. Bref je sors cinq minutes afin de fumer une cigarette, sachant parfaitement qu'il y a trop d'animations à l'intérieur pour que l'on vienne à ma rencontre, et heureusement !