NEVALEK - Empty Spirit

Jeu 11 Sep 2014 - 13:23

• C'est seulement quand on perd un être qui est cher à notre coeur qu'on se rend enfin compte de l'importance qu'il a pour nous, et, la plupart du temps, c'est déjà trop tard. Nous ne sommes pas invincible, notre vie, notre misérable vie, le monde entier s'en fou, on va pas se mentir, on va se l'avouer une bonne fois pour toute, ta maitresse de maternelle ne se souvient déjà plus de toi, tes profs du lycée tu n'es plus qu'un vague souvenir, ces amis que tu ne vois plus viendront à ton enterrement juste pour parraitre bien, mais au fond, tu comptes réellement que pour quelques personnes. J'me suis fait à cette idée il y a bien longtemps, j'me suis rendu compte que toutes ces personnes qui nous entouraient et auquel ont tennaient pouvait disparaitre d'un jour à l'autre et que l'on ne pouvait rien faire pour ça, sauf qu'à chaque fois, et ça, même si j'aurais pu me faire à l'idée, j'étais dans le même état, à chaque fois, je ne désirais qu'une chose, que tout ce soit passer autrement. J'me sentais faible, vous savez, quand on est là, face à la situation et qu'on ne peu rien faire, qu'on est impuissant et que tu dois faire confiance à des personnes que tu n'as jamais vu pour soigner cet être auquel tu tiens. Tout ça, c'est l'histoire de la vie, une histoire qui se répète et qui ne s'arrêtera pas. Après tout, c'est le cycle de la vie, après tout, on est tous obligé de mourir un jour ou l'autre, imaginez le bordel si personne ne meurt, imaginez un peu, juste une seconde... Alors, d'accord, c'est normal, la vie suis son cours, mais, personne ne me dira qu'il c'est fait à cette idée et que la mort, il s'en fou. Et si un jour vous trouvez quelqu'un comme ça, présenter le moi, j'le ferais changer d'avis. J'avais le pieds appuyer sur la pédale d'accélérateur de la voiture, je slalomais entre les voitures, les évitant unes à unes pour arriver à la maison le plus vite possible, le temps était contre nous, mais j'pouvais pas aller plus vite que je ne le faisais déjà sans finir dans un mur. Alors, ce trajet qui d'habitude m'aurait pris une vingtaine de minutes avait été fait en à peine dix minutes, et, descendant rapidement de la voiture, j'poussa la porte de la maison pour me rendre dans le salon où je vis Neva. Sans rien dire, j'alla vers elle pour la prendre dans mes bras. J'sais pas exactement dans quel état elle est là, mais, j'sais qu'il doit pas être bon. "On va s'en sortir, okay ? On va le retrouver." Ouais, c'était le but, tout faire pour que tout se passe bien et qu'on puisse retrouver son père, l'argent, j'en avais rien à foutre vous savez. •
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Jeu 11 Sep 2014 - 18:31

La peur, cette sensation qui t'enveloppe au point de t'étouffer. T'as beau tout faire pour t'en échappais, ta respiration se bloque, ton cerveau est désactivé et tes muscles ne répondent plus. La seule chose à faire c'est attendre, faire face à ce qui t'effraie sans pouvoir rien faire. T'as beau tout essayé, rien ne marche en général exepté les paroles rassurantes ou le doux contact de quelqu'un. Il est impossible d'affronter seul ce qui nous terrifie tant. Ca peut être tout et n'importe quoi, à certains degrés. Ce à quoi tu dois faire face aujourd'hui, ce n'est pas la petite araignée qui passe à quelque millimètres de toi et qui te fait sauter au plafond. T'aurais largement préféré avoir à faire face à cela plutôt qu'à un coup de téléphone, qui t'a glacé le sang en un quart de seconde. Alors non on t'a pas annoncé, comme dans un de ces films d'horreur, qu'on allait venir te tuer pendant ton sommeil mais pire. On a osé toucher à ta famille, ce qui te met hors de toi. Les personnes qui ont osé toucher à un seul des cheveux d'un tes proches, ont pu voir ton côté explosif mais aujourd'hui tu n'étais pas énervée mais paniquée. T'avais nulle autre moyen que de faire ce qu'on te disait. Ca semblait simple et pourtant, tu n'arrivais plus à bouger du canapé depuis qu'Alek t'avais dit de t'asseoir. Ce que tu avais entendu au bout du fil tournait en boucle dans ton cerveau depuis des minutes qui te paraissaient être l'éternité. Tu essayais un instant de te concentrer sur les battements de ton coeur mais rien n'y faisait, cela amplifiait même ta détresse. Le silence qui régnait dans la maison ne t'aidait en rien. Tu fus réveillée de ta léthargie par le bruit de la porte qu'on ouvrait. Rassemblant le peu de forces qui te restaient, t'arrivais tout de même à te lever, sans défaillir. Les bras de ton mari enveloppèrent ton corps tremblant de toute part." On va s'en sortir, okay ? On va le retrouver. " T'aurais aimé qu'il te le promette mais tu savais que c'était impossible et surtout surréaliste." J'aimerai bien le croire aussi facilement que toi. " T'avais envie de pleurer et pourtant aucunes larmes ne venaient. Vide comme tu étais tu n'arrivais à rien.

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Ven 12 Sep 2014 - 14:52

• Et un jour quelqu'un pris la décision que nos vies ne seraient pas si rose que ça, que de longues périodes de bonheurs viendraient, au final, par être perturbé et envoyer en l'air, te laissant te démerde par toi même. J'ai jamais eu la chance d'avoir la vie la plus belle, j'avais juste tout fait pour l'arranger, pour être heureux, et, j'y étais arrivé, putain, j'avais réussit à atteindre un bonheur que je ne pouvais vous décrire. Sauf qu'aujourd'hui, quelqu'un avait décidé de venir foutre la merde, quelqu'un avait décidé de nous mettre dans la merde. J'étais tranquillement en train de faire les courses lorsque mon téléphone se mit à sonner. Au bout du fil ? Une Neva paniquée, ne sachant quoi faire et ayant une voix tremblante. Un kidnaping, de l'argent en échange, peu de temps, j'avais pas chercher à continuer les courses et j'étais sorti du magasin le plus vite possible pour revenir à la maison. Jamais nous n'allons pouvoir être tranquil ? Jamais la vie va nous laisser dans notre coin ? Non... Il y a quelques mois ça a été au tour de ma nièce de se faire enlever, et, cette fois ci, cette putain de fois, c'est au tour de mon beau-père. En réalité, c'est pas quelqu'un que je connais bien, je l'ai vu quelques fois, mais, vous savez, c'est pas la personne avec qui je passe le plus de temps. J'aurais pu en avoir rien à foutre, j'aurais pu laisser Nevada se démerder, mais, putain, c'est loin d'être moi, c'est vraiment très loin de ce que je désire. Il a besoin d'aide, je viens, après tout, il est de ma famille non ? Et, j'ai aucune envie que Neva se retrouve sans père, et que mon fils sans grand père, plutôt mettre une balle entre les deux yeux du fils de pute qui l'a enlever. Alors, l'argent, j'm'en moquais, honnêtement, j'en avais complètement rien à foutre, tout ce qui comptait était sa vie, c'est tout. Du coup, une fois rentrer à la villa je pris Neva dans mes bras, lui faisant savoir que tout allait bien se passer, mais, elle n'avait pas l'air du même avis... ." J'aimerai bien le croire aussi facilement que toi. " Bien sûr que j'avais peur, j'veux dire, on est pas préparé à faire façe à ce genre de situation, mais, je me devais de me montrer fort, j'voulais pas avoir l'air de l'abruti qui se chie dessus, j'devais être fort pour Neva. "J'sais que c'est pas facile, mais fait moi confiance... L'argent c'est pas le problème, j'ai plusieurs compte et j'pense qu'on devrait avoir assez... " De l'argent contre une vie ? Pff, bande d'enculé, avec votre numéro de compte, j'vais faire en sorte de vous retrouvez, et, vous allez payer... •
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Lun 15 Sep 2014 - 18:33

T'aurais pu envoyer tout valser avec un gros mind fuck, passer tes nerfs sur toutes les choses qui se trouvaient sous ton nez pour faire disparaître cette colère que tu as ressenti en premier avant la tristesse. Pourquoi toi ? Pourquoi pas un autre. T'as une famille, bon tout le monde en a une mais tu ne pensais clairement pas le méritait. Jamais tu n'avais tendu la perche pour qu'on t'assomme avec et que tu tombes plus bas que terre. Parce qu'une fois cette immense colère passée, t'avais laissé la démence t'envahir. T'avais tellement en tête la volonté d'agir maintenant sans réfléchir que t'en avais oublié ton fils avant un moment de lucidité. Ca ne s'était pas encore produit auparavant, que tu laisses ainsi ton fils passé au second plan. C'est à ce moment précis que t'avais compris que tu ne pourrais pas faire face à cela toute seule. T'avais besoin de ton mari, plus que n'importe qui d'autre. Il était le seul à avoir cette capacité à t'apaiser, à trouver un moyen pour te faire retrouver un semblant de raison parce que là t'étais réduite à rien. Tu n'étais même pas certaine que ton âme soit encore dans ton corps, elle devait être en train de planer dans la pièce. Mais comment se ressaisir dans de telles circonstances? Tu en était tout bonnement incapable. Affronter cela paraissait impossible, tu n'allais pas en ressortir indemne, c'était certain. Alek était la seule personne à qui tu pouvais te raccrocher dans ce malheur. T'essayais du mieux que tu pouvais de croire en ce minuscule espoir qu'il te disait de ne pas oublier. Y'avait forcément un moyen mais à quel prix! Des millions de dollars. Bien tu les avais, tu les donnerais mais ce qui te bouffait était cette idée que tu allais ruiner ta famille avec ce mauvais coup du sort. Mais tu n'avais nul autre choix que de faire cette concession." J'sais que c'est pas facile, mais fait moi confiance... L'argent c'est pas le problème, j'ai plusieurs compte et j'pense qu'on devrait avoir assez... " c'était pas à lui de faire ce sacrifice et pourtant il semblait le vouloir. Sauf que t'avais pas envie qu'il le fasse, qu'il pâtisse de tout ça." Peut-être qu'avec un peu de chance les comptes de mon père et les miens suffiront. " Si un peu de chance dans ton malheur puisse être possible. N'avoir aucun contrôle sur la situation était difficile à supporter. Ces personnes venaient de faire éclater ton monde en un millier de morceaux. Les recoller ne risque pas d'être chose aisée." J'ai aucune preuve que mon père est encore en vie. J'aime pas ça, vraiment pas. " Et pourtant t'étais tout de même prête à leur donner tes dollars sans être certaine d'avoir ce que tu veux en retour.

(Invité)

Jeu 18 Sep 2014 - 22:18

• J'ai jamais été quelqu'un de méchant, qui aime la violence et se battre, j'ai jamais été le genre de gars à apprécier voir des poings voler, des têtes sauter et toutes ces merdes là. Vous savez, quand on voit cette grosse merde là, avec un ventre tellement gros qu'on se demande si un jour il a pu voir sa putain de bite, ce gars qui se gave de pizza à longueur de journée, qui passe ces journées avec son gros cul posé sur son canapé triple xl, à regarder la télé et à rigoler des émissions plus chiantes les unes que les autres. Se gros, qui, lorsqu'il va à l'université, il se sent puissant, qui fait des blagues de merdes qui font rire que lui et ces potes, ce gros sac plein de merde qui prends son pied en s'amusant à frapper sur plus faible que lui, cet enculé de première qui, quand n'a pas ce qu'il veut, fait un putain de caca nerveux, ce petit con pourri gâté. Enculé va. Et bien, vous savez, là, dans ce genre de moment-là, j'peux devenir violent, j'peux avoir envie de voir sa grosse tête tomber de son corps à la Highlander, Duncan Macleod du clan des Macleod, j'peux avoir envie de le voir se chier et se pisser dessus de peur, j'peux avoir envie de lui encastrer sa grosse tête dans un mur, j'peux aussi, avoir envie de le voir saigner. Mais, j'me dis qu'au final, j'suis pas fou, j'suis pas violent, car si je lui en met une, c'est pour en aider un autre, j'suis loin d'être un putain de Robin des Bois, un superhéros ou un sauveur, mais, c'est plus fort que moi. P'tête que j'ai une lueur de folie dans les yeux, j'sais pas trop, c'est fort possible j'pense, mais, si on me cherche pas, j'ai pas envie de violence, ça m'passe au dessus de la tête. Alors, imaginez un peu ma façon de penser en ce moment. A votre avis, de quoi j'ai envie ? D'aller ceuillir des putains de paquerettes et essayer d'en faire une salade car j'aurais écouté un connard qui m'aurait sorti que ça se mange ? Non, mon envie, c'est aller à cette banque, retirer tout l'argent dont Neva a besoin, récupérer son père, et ensuite, dégommer la gueule des gars qui ont oser faire ça. Car putain, j'vous assure qu'ils vont pas s'en sortir aussi facilement que ça. On me pompe de l'argent, on rend malheureux ma famille et j'vais aller me poser devant Babar ? Mais nique ta mère ouais, j'vais venir te casser les deux jambes et te foutre dans une poubelle plutôt. Juste pour te faire comprendre que t'as bien merdé, et que t'as choisi la mauvaise personne pour le faire. " Peut-être qu'avec un peu de chance les comptes de mon père et les miens suffiront. " Je secoue la tête de gauche à droite. J'veux pas qu'elle se retrouve à sec. Et puis, j'm'en fou, elle a beau être têtu, si elle me laisse pas sortir de l'argent de mes comptes, j'trouverais une autre méthode pour me rendre utile. "Si t'as pas assez, j'ai assez moi... Et, l'argent on s'en fou, la vie de ton père vaux bien plus que des billets !" Mais ça, elle le savait déjà de toute façon. " J'ai aucune preuve que mon père est encore en vie. J'aime pas ça, vraiment pas. " Putain, ça me fait chier de la voir comme ça. On peu pas être heureux comme tout le monde ? Danser autour d'un putain de feu comme des junkies, j'sais pas moi, être heureux quoi ! "J'suis là... T'en fais pas, il est encore en vie... J'vais prendre Quincy, j'arrive..." Déposant un baisé sur son front, j'alla dans la chambre de notre fils. Assis dans son lit, il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, et, en réalité, j'pense qu'il en avait même aucune idée. Il était là, souriant, ignorant totalement ce qu'était le monde, et bordel, des fois, je l'enviais. Le prenant dans mes bras, je retourna au salon. "Allez vient, on y va..." Avais-je doucement dit, m'avançant vers la porte de la sortie... •
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Dim 21 Sep 2014 - 13:45

Impulsive comme tu es, tu laisses souvent les émotions te submergeaient, que ce soit la joie, la tristesse, la colère ou même la folie. Alors quand ces trois dernières se mélangent ça ne donnent rien de bon, tu deviens juste une coquille vide, sans âme, n'ayant plus l'envie de continuer à vivre, tu te laisses couler. Sauf que là t'avais pas le droit, tu pouvais pas reste en léthargie complète et attendre que le temps passe. Mais comment réagir à quoique ce soit quand votre cerveau ne répond plus, qu'il n'y a plus personne aux commandes là-haut. Ton première réflexe avait été d’appeler Alek, le seul être sur Terre envers qui tu n'as nulle honte de demander de l'aide quand tu te trouves totalement désarçonné et que tu n'as nul autre choix que d'avoir un avis extérieur, une personne pour te guider dans les bons choix. Bien que là ton choix soit déjà fait, ça te paraissait insurmontable et surtout tu ne savais plus par quoi commencer. Preuve en est tu avais, dans ta démence, failli commettre l'irréparable en laissant ton fils seul en voulant prendre les choses en mains. Tout cela prouvait bien que tu n'avais pas les épaules assez larges pour affronter cela toute seule. Tu ne le dirais jamais vraiment à voix haute mais c'était tellement logique que ça n'avait pas besoin d'être dit." Si t'as pas assez, j'ai assez moi... Et, l'argent on s'en fou, la vie de ton père vaux bien plus que des billets ! " Ca ne t'étonnait pas de lui qu'il veuille faire un truc que tu lui interdisais, pour ne pas te sentir coupable par la suite de l'avoir dépouillé jusqu'au dernier dollar. T'aurais peut être du lui dire l'inverse finalement. Tu ne réponds pas, de toute manière vous aurez la réponse d'ici peu." J'suis là... T'en fais pas, il est encore en vie... J'vais prendre Quincy, j'arrive.. " Tu fermes les yeux à son baiser sur ta tempe. L'attendant dans le salon, tu serrais tes mains pour évacuer ce stress qui ne cessait de grandir en toi. En voyant le visage rayonnant de ton fils, tu réussis tous de même à avoir un léger sourire." Allez vient, on y va..." Tu le suivais machinalement, reposant toute ta capacité à réfléchir sur lui." Je te laisse conduire. " La banque avait beau ne pas être loin, il te semblait impossible de parcourir telle distance à pied. Tout te semblait impossible." C'est le numéro de compte qu'on m'a donné pour faire le virement. " Ce petit bout de papier avec le numéro maladroitement griffonné dessus est la seule chose à l'heure actuelle qui te relie à ton père et à sa survie.

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Dim 28 Sep 2014 - 12:50

• On a l'impression de toucher le fond, d'être perdu et livré à soit même. Cette putain d'impression d'être ce petit nouveau qui arrive dans une classe d'école, cette petite nouvelle qui va faire chier personne, qui va aller s'assoeir dans son coin et prendre tout simplement ces cours. Une vie simple, sans excès, une petite vie bien tracé, et ça, jusqu'au jour ou toi, la petite nouvelle, on décide de venir te casser les couilles. Des rouquins assis derrière toi ont rien trouvé de mieux que de te descendre plus bas que terre, t'insulter, se moquer de toi, t'harceler durant la plupart des cours. Ces putains de rouquins à la peau pâle avec leur putain de tâches de rousseurs sur la gueule. Tu sais pas comment réagir, tu ne veux pas le dire, par peur qu'ils décident d'être encore plus méchant, tu sais pas quoi dire, car ils sont plusieurs, t'as envie de leur éclater la gueule dans un mur pour qu'ils se la ferment, mais t'en as pas la force. Alors... Tu subis, tu subis ces putains de moqueries tous les jours. Toi, la fille souriante qui autrefois était heureuse d'aller en cours, tu y vas par obligation, tu ne dis plus rien, tu t'enfermes sur toi même, cette petite fleur qui était sur le point d'éclore a désormais fanné... Tous les jours, c'est dur, personne ne le voit, tout le monde fait comme si de rien était, personne ne te vient en aide et tu sais que si tu en parles à ta famille, ça va finir mal, ces petits enculés vont se calmer puis recommencer encore plus fort. Alors tu restes dans ton coin, tu t'isoles, tu te coupes du monde extérieur, ta chambre est ton sanctuaire, ta vie est désormais basé sur la peur, la peur du monde, la peur des autres, et ça, même plusieurs années après. Ces gosses-là, ils t'ont traumatisé, ils t'ont foutu dans une situation que tu ne pensais pas atteindre. Le monde qui t'entoure t'effrais, tu ne veux pas, tu ne veux plus que ça recommence, tu ne veux pas retomber sur des gens comme eux, alors, tu ne fais plus rien, tu restes chez toi, en continuant de garder le secret bien pour toi. Et puis un jour, tu pètes un cable, un jour, c'est plus fort que toi... Deux solutions s'offrent à toi, sortir de chez toi, aller retrouver ces deux gamins et leur exploser la gueule, te venger de tout le mal qu'ils ont pu te faire, ou alors... En finir, en finir avec la vie, car tout ça te bouffe tellement de l'intérieur que tu ne sais pas comment t'en sortir. Tu ne sais pas si un jour tu en verras le bout... Je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas comment faire. Est-ce que je dois retrouvé ces gars et leur exploser la gueule ? Ou bien me soumettre comme cette petite fille et faire ce qu'ils veulent ? J'vais faire un mélange des deux, j'vais leur donner l'argent, et j'irais leurs casser la gueule ensuite... "Je te laisse conduire. " J'hoche la tête, j'allais pas la laisser conduire alors qu'elle était pas bien, j'voulais prendre aucun risque, j'voulais la rassurer, lui montrer que tout allait bien se passer, qu'on allait retrouver son père... Mais... J'avais aucune preuve, et ça, elle le savait... " C'est le numéro de compte qu'on m'a donné pour faire le virement. " C'est une fois instalé dans la voiture qu'elle me donna ce petite bout de papier ou était le numéro de compte pour faire ce putain de virement. J'le pris, mais de toute façon, j'avais beau le regarder, le nom n'allait pas apparaitre... "D'accord, merci... Tu vas être forte, d'accord ? Ton père, il réagit comment à ton avis là?" Ouais, j'voulais savoir si c'était le genre de gars à se débattre ou plutôt attendre... Bordel, c'était bien chaud toute cette histoire... •
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Lun 29 Sep 2014 - 14:33

Le vide t'as aspiré sans que tu ne puisses crier gare. On ne t'a pas laissé cette chance de te raccrocher à quoique ce soit. En l'espace d'une fraction de seconde tu as basculé dans un gouffre sans fond. La chute est longue et tu sais qu'elle ne prendra fin que lorsque tu sauras si tu as oui ou non perdu un être cher dans ta vie. Tu as des peurs, celle du vide, celle des araignées, mais pire encore celle de ne plus revoir un proche. Tu ne peux tout bonnement pas accepté que quelqu'un est pu souffrir et que tu n'es pu rien faire. On t'aurais dit de te jeter d'une falaise au lieu de vider tes comptes en banque, tu l'aurais fait sans une once d'hésitation. Pour toi mourir est bien moins douloureux que de devoir subir un deuil. T'es pas bonne à ça, et dans ce cas précis, jamais tu n'en ressortirais indemne. Inspirer, expirer, voilà ce que tu faisais depuis de longues minutes pour tenter de te maitriser, parce que t'avais pas le droit de perdre pied maintenant, c'était pas le bon moment. Fallait que tu gardes la tête haute si tu ne voulais pas que cette putain d'histoire tourne au cauchemar. Hors de question que ça t'arrive, que ta famille ne soit détruite. Tu refusais tout contact avec ta mère, tu n'allais pas en plus voir ton père disparaître alors que tu as les cartes en main pour le sauver quand bien même tu n'es qu'une marionnette aux mains de ces bourreaux qui n'ont visiblement aucunes valeurs. Tu ne peux pas te laisser submerger par les émotions, pas encore, pas tant que tu n'as pas rassemblé tous ces millions qui sont ta seule porte pour vous sortir de la tourmente. Fébrile tu prends place dans la voiture, les mains moites, le coeur si serré que tu en as des hauts le coeur." D'accord, merci... Tu vas être forte, d'accord ? Ton père, il réagit comment à ton avis là? " Angoissé, confus, éreinté, vulnérable, tourmenté voilà comment il devait être enfin c'est ce que tu penses parce que si tu étais à sa place, c'est comme cela que tu saurais. Il avait tous les droits d'être plus terrifié que toi et c'était normal. Tu ne pouvais cesser de l'imaginer abattu." Il doit être pire que moi c'est tout ce que je sais " Alors oui, tu devais faire preuve de courage, pour lui avant tout plus que pour toi." Je veux juste qu'on en finisse, je veux pas qu'il crève c'est tout. " Tu n'accepterais aucune autre fin.

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Dim 5 Oct 2014 - 11:56

• Loin d’être le propre maître de mon destin, j’avais choisi d’assumer tous les choix que je faisais, et même les plus dangereux. J’étais loin d’être un saint, d’être le petit blond parfait que tout le monde aime, être ce putain de fils de pute que l’on va idolâtrer, que ça soit pour son putain de style vestimentaire digne d’un bon pd de la gay pride, mais aussi sa petite vie parfait que tout le monde envie. J’ai pas toujours eu une vie parfaite, en réalité, j’ai toujours été un vrai connard. Vous savez, celui qui fait chier, celui que les filles vont vouloir dans leur lit, celui qui va se foutre de ta gueule autant de fois qu’il le pourrait. J’suis ce genre de fils de pute là moi. J’ai longtemps chercher ce que j’allais bien pouvoir faire, me posant une multitude de questions sur mon avenir, ayant toujours pour même objectif ce rêve, ce but que je m’étais fixé depuis tout gosse… Avoir une belle femme, des enfants, une belle et grande maison et puis… Un chien. Pourquoi ce simple modèle de la petite famille parfaite ? Pourquoi ne pas fixer un putain d’objectif, un truc de fou, genre patron d’entreprise, chef de je ne sais quelle connerie qui pourrait me rapporter des millions et des millions en un rien de temps ? Parce que honnêtement, j’m’en branle, j’en ai totalement rien à foutre de l’argent étant donné que je l’ai déjà. Tout ce que je désirais, c’était avoir une petite vie pépère qui ne laisse pas la routine s’installer, et, c’est ce que j’avais eu. J’étais désormais marié à la plus belle femme que j’ai eu la chance de rencontrer sur cette terre, j’avais un fils qui ne cessait de grandir, un chien, putain, j’avais eu mon chien, et, contrairement à cette belle maison, j’avais une putain de grande villa dans les hauteurs, alors merde, ouais, je kiffais ma vie, je n’étais peut-être pas mettre de mon destin, mais j’avais fait en sorte de le modeler à ma façon. Ma famille, c’était ce que j’avais de plus important sur cette terre, alors lorsqu'on y touchait, j'pouvais devenir fou, j'pouvais ne plus rien contrôler et faire un massacre. Parfois, il m'arrive d'avoir peur de moi même dans mes façons de penser, j'me dis que j'suis pas si net que ça parfois. Alors, toucher au père de Neva c'est comme me toucher, ça fais du mal à ma femme, ça me fait du mal à moi aussi. J'suis comme ça, faut pas chercher plus loin. " Il doit être pire que moi c'est tout ce que je sais " C'est sûr que ma question est un peu conne en réalité. Si tu te fais enlever, j'pense que tu pètes un câble, que tu passes par plusieurs émotions à la fois sans pour autant savoir laquelle reste vraiment. " Je veux juste qu'on en finisse, je veux pas qu'il crève c'est tout. " Quand j'entends cette phrase, ma salive passe de travers. J'enlève ma main de ma cuisse pour venir prendre la sienne. J'étais pas Dieu, j'pouvais rien contrôler, mais je devais la rassurer... "Neva, dit pas des choses comme ça, on va aller à la banque, on va prendre tout l'argent et on va l'envoyer... Par précautions, j'vais garder le numéro de compte et j'vais mener mon enquête, j'vais trouver qui sont ces gars t'inquiète pas..." J'pouvais pas lui promettre car je ne savais pas comment j'allais me démerder, mais, j'allais trouver... •
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Dim 12 Oct 2014 - 21:43

La vie est un long fleuve tranquille, ça c'est bien une connerie qu'on nous a tous raconté un jour en étant gamin juste pour s'endormir le soir sans avoir peur du lendemain. Au fil du temps, tu découvres très vite, que ton passage sur terre ne sera pas si facile que ça, que limite il faudrait vous remettre un trophée pour ne serait-ce qu'avoir réussi à trouver un job pour payer ton loyer. Alors du coup t'es bien content quand t'as une bonne étoile au dessus de ta tête pour te guider sur la bonne voie, c'est en général ce qui t'es toujours arrivé, tu t'es jamais réellement perdu dans des recoins sombres sauf que là ta bonne étoile, elle avait clairement merdé en te guidant sur une impasse où on te vole ce que tu as de plus précieux et où au passage tu te fais clairement plumé. C'est vraiment une arnaque cette histoire de destin, c'est définitif maintenant t'y crois plus, le karma n'est qu'une bitch, c'est aussi simple que ça. Franchement là si quelqu'un pouvais construire une machine à remonter le temps à la vitesse éclair, ça te conviendrait parfaitement. T'avais pas envie d'affronter ça, tu t'en sentais tout bonnement pas capable. Tu sais faire un tas de choses, mais pas vivre cela et encore moins te dire que les possibles fins que tu t'imagines vont vraiment se réaliser. Un peu parano sur les bords, tu serais capable d'inventer les scénarios les plus tragiques et te les répéter en boucle dans ton esprit. Sauf que tu ne pas fuir, tu ne peux pas prendre tes jambes à ton cou, t'as les pieds et poings liés et tu es sans armes. T'as l'impression que toute la misère de la terre vient de s’abattre sur toi et tes épaules qui ne peuvent pas supporter tout ce poids. Ca va être quoi la prochaine étape à ça ? On va te demander d'aller poser une bombe je ne sais où en échange de la vie de ton père ? Tu craignais vraiment le pire si le pire était encore possible. La rage et l'incompréhension se faisait ressentir dans tes paroles. La main d'Alek s'était posé sur la tienne, tu la serrais fermement au point que tu pourrais peut être lui briser un os." Neva, dit pas des choses comme ça, on va aller à la banque, on va prendre tout l'argent et on va l'envoyer... Par précautions, j'vais garder le numéro de compte et j'vais mener mon enquête, j'vais trouver qui sont ces gars t'inquiète pas... " Tu tournes la tête à ces propos. Comment ça il veut mettre son nez là-dedans et jouer les justiciers ?" Si c'est pour que tu te fasses descendre toi aussi, c'est même pas la peine d'y penser. " Visiblement oui il pouvait y avoir pire dans cette merde. Tu dramatisais peut être la choses, mais tu ne pouvais pas t'empêcher de penser que la poisse venait de te frapper et qu'elle ne te quitterait pas de sitôt.

(Invité)

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