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Phoenix & Prue ► If I would know you, would you know me,

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La ville étincelante était enveloppée par une masse sombre. Les hautes tours illuminaient Central Square de leurs feux, montrant ainsi, leur richesse. Etalement des nouveaux riches et des lieux hors de prix. Appuyé contre le cuir du Hummer de mon chauffeur, je fixais avec intensité les hautes architectures de la ville. La noirceur de la voiture se fondait avec magnificence dans cette atmosphère obscure. Les yeux verts emplis de lumières, je tâchais de ne pas penser à ce que je m’apprêtais à faire. Dans quelques instants, j’allais recroiser le chemin d’une personne que je savais de nature dangereuse. Tous les ports de ma peau me disaient de ne pas y aller et que cela était une erreur. Seulement, mon esprit était trop fier pour affirmer qu’il pouvait avoir le dessus. Une musique nostalgique flottait dans l’habitacle, l’envahissant de ses douces notes. Perdu dans la contemplation de la ville, je n’y voyais aucun monument. Seuls mes souvenirs me revenaient en mémoire. Je me revoyais quelques années plus tôt en Angleterre. A la recherche d’une partie de ma famille, j’avais appris qu’un jeune homme était le fils de la famille ennemi de mon oncle maternelle. En entrant dans ce bar, mon regard c’était posé sur un jeune homme blond. D’apparence, on aurait pu le prendre pour un parfait bourge, mais son regard m’avait prouvé le contraire. Il y avait une lueur qui pouvait être comparable à une pointe de folie. Une touche métallique qui vous laissait pantoise, vous dépossédant de vos repères. Avec acharnement, je ne m’étais pas décomposé, lui tenant tête. Il avait cette folie différente de la mienne, mais pourtant si semblable. Le fréquenter ne m’étais pas vraiment conseillé, mais à la recherche de l’inconnu, j’avais foncé tête baisser le temps de quelques nuits. Au fond de moi, il y avait cette part d’aventure qui ne demandait qu’à approcher le danger. L’adrénaline était le seul plaisir dont je pouvais vraiment jouir. Coucher avec des hommes n’étaient pas quelque chose de forcément plaisant. J’avais couchés avec certains, car ils avaient eu ce petit quelque chose qui attirait mon être. Phoenix l’avait eu. A une époque. Était-ce toujours le cas, alors que j’avais été en couple avec Andrew et que j’avais finis par faire une fausse couche. J’avais été enceinte d’un autre homme sans le savoir. La question que je me posais était : est-ce que les choses allaient être identiques, alors que ma vie avait pris un tour radicalement opposé à celle que j’avais été. Une part de moi voulait retrouver celle que j’étais avant. Celle qui avait le contrôle sur tout et qui ne faisait aucun compromis. Pourtant, ce soir les choses étaient différentes. Ce soir, ce n’était pas une visite de courtoisie. Du moins pas en partie. J’avais appris que le père de Phoenix était mort et allez savoir pourquoi, je voulais lui faire mes condoléances en personne. Idiot, hein ? J’aurais très bien pu lui envoyer une carte ou un sms. Néanmoins, je trouvais cela beaucoup moins respectueux qu’un face à face. La musique quittant l’habitacle, je venais rapidement à la conclusion que nous approchions. Enfin, la voiture se stabilisait devant un grand immeuble luxueux. Descendant du hummer, je passais rapidement les portes de sécurité. Vêtue d’une robe fourreau bleu marine et de haut talon noir, je montais dans l’ascenseur. Mes cheveux légèrement court, ondulaient en cascade, habille mon dos de leur serpentin de soie. Il me fallut quelques pas pour arriver devant la porte d’entrée. Levant docilement la main, je sonnais une seule fois. Une sonnerie que je pouvais encore entendre résonner contre mon oreille. Un cliquetis, un regard et la réalité. « Salut »
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Il est tard, dehors il fait nuit noire et je ne suis même pas en mesure de dire combien de temps je suis resté dehors. Je n'avais juste pas envie de rester seul chez moi, à repenser à la mort de mon père. Alors j'ai pris mon chien, je suis me baladé dans les rues, je n'ai croisé presque personne, un couple qui se bécotait sur un banc, je voyais leurs langues sortir de leur bouche, j'ai tellement eu envie de vomir que je n'ai pas pu m'en empêcher, j'ai sortis mon arme et je les ai tué tous les deux. En fait j'ai commencé par la femme, une fille sans aucun goût, blonde décolorée, lunettes de grand-mère, une robe qui faisait robe des années quarante et des dents de lapin. L'homme est parti en courant, dans ma tête je me suis dit que c'était un peureux d'abandonner sa chère et tendre morte. J'ai même pas eu besoin de courir il s'est piège tout seul. Cet imbécile a couru dans une voie sans issu, jusqu'à lui doucement j'ai marché, et puis j'ai tiré. Après je suis parti. Mais de toute manière comme à chaque fois que je fais couler le sang, personne n'a rien vu, rien entendu. De retour, chez moi je claque la porte, enlève ma veste et la range dans mon placard, j'enlève mes chaussures que je range aussi, et me sers un verre de whisky. Apocalypse, mon chien est déjà parti faire le tour des lieux, il aime bien faire ça, inspecter tous les recoins de l'appartement. Des fois il revient avec des jouets, parfois avec une des armes, ou une des mes chaussettes égarées. Ce chien est fou, comme son maitre. Je m'affale dans le canapé, et directement mon gros canin vient poser sa tête sur ma cuisse, yeux rivés sur moi, me remerciant sûrement pour notre petite escale d'il y a quelques minutes à peine. Je savoure mon verre, écoutant simplement le bruit de la nuit. Les voitures, le vent qui souffle, j'entends même des coups de feu mais ça doit être dans mes pensées. Cependant j'entends réellement le bruit de la sonnerie de mon appartement, je ne peux décidément pas être seul, à ruminer en paix ! Je fais signe à Apocalypse de ne pas bouger, même si tout ce qu'il veut lui, c'est aboyer. J'ouvre la porte, et je suis face à Prudence. Aucune émotion ne passe sur mon visage, je reste froid et je ne sais même pas pourquoi elle se pointe chez moi. Cette fille j'ai l'impression de toujours l'avoir connu, même si ça ne fait que quelques années en réalité. Je la toise, la regardant de haut en bas, avouant cependant qu'elle est sacrément belle dans cette tenue, et c'est pour ça que dans le passé elle m'a plu. Prue c'est cette fille avec qui j'ai couché, cette fille a qui j'ai parlé, cette fille qui sait qui je suis, que je suis un mec dangereux, peu fiable et capable de refaire le portrait juste par ennuie. Je n'avais plus aucune nouvelle d'elle, sans vraiment savoir pourquoi. Sûrement les aléas de la vie, mes études, mes tueries et puis ses études et ses voyages. Elle m'adresse un salut, et je reste de marbre. Mon animal de compagnie m'a rejoint et montre les crocs prêt à attaquer en cas de besoin, même si dans cette situation la demoiselle face à moi n'est pas le danger premier. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? » finis-je par dire d'un ton assez froid et narquois. Je ne la laisse pas entrer, d'une part parce que je ne vois pas pourquoi je le ferais, et d'autre part parce qu'elle va bientôt partir. Après j'anticipe bien trop souvent les choses et parfois l'avenir prend un autre tournant..
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Un moment de flottement apparait entre la distance de mon doigt et la sonnette. Hésitante, j’appuyais pourtant dessus. De cette porte blindée, je ne pouvais entendre aucun son. Si ça se trouve, il n’était même pas présent. Les oreilles aux aguets, je mis plusieurs seconde à enfin entendre un léger frottement sur le sol. Dans un bruit sourd, la porte s’ouvrait, révélant le maitre de maison et son chien. Une vraie caricature. De sa stature, il m’observait le regard noir. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? » Sa voix était froide, moqueuse et dénué de toute bonté. Chose peu étonnante venant de sa part. D’aussi loin que je me souvienne, il avait été toujours comme ça. Enfin, pas toujours. Attiré par les grognements de son chien, je baissais mon regard vers ce dernier. A bien y repenser, son regard était aussi haineux que son maitre. N’étant pas effrayé pour autant, je tâchais de garder mon calme. Finalement, un rire sarcastique s’échappait de mes lèvres, tandis que je relevais mes yeux verts en direction de Phoenix. « On a plus le droit de te rendre visite ? A moins que tu caches un cadavre dans ton placard » disais-je avec ironie. Est-ce qu’il voulait que je continue ou il allait me laisser entrer ? Me connaissant, je l’aurais certainement, déjà poussé. Seulement, même si son chien ne m’intimidait pas, j’émettais tout de même de la réserve. Après tout, il pouvait très bien me mordre. Connaissant son maitre, il n’allait pas être clément et pour être honnête, ça commençait à m’agacer. « Tu vas vraiment me laisser attendre ? » On ne se parlait plus depuis un certain moment. Cela n’était pas arrivé suite à une dispute, mais disons que les choses avaient coulés d’elles-mêmes. M’en tenait-il rigueur ? Sans aucun doute. Ce n’était pas un accueil chaleureux qu’il me faisait là. A une époque, les choses auraient étés différentes. En face de moi, j’avais l’homme avec le masque. Masque qui ne m’était pas si étranger. Certes, je faisais partie d’un milieu plus mondain à cause de mon père, mais je connaissais bien cette attitude. Attitude froide et désinvolte pour masquer ses émotions. Cela était plus qu’une apparence. C’était une question de survie. La seule manière pour nous de ne pas se préserver. Peu importe le milieu, les règles étaient les mêmes partout. Je ne connaissais pas vraiment le côté mafieux de ma famille. Romane y baignait depuis l’enfance à cause de son père, tandis que Torrey était plus proche de son oncle. Moi, je n’avais été que la cousine mise de côté pour soit disant la protéger. Ridicule, n’est-ce pas ? J’aurais parfaitement pu me protéger, mais mon père avait peur que cela s’ébruite et que les mafieux ce mêlent au prestige de la famille Rothschild.
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Il eut suffit d'un regard, pour que tous les souvenirs partagés avec Prudence m'embaument l'esprit. J'ai beau essayé de les mettre de côté ils persistent, comme jamais. Il faut dire, c'est une fille spéciale, dans le bon sens du terme, et qu'elle ressurgisse comme ça me met face à la réalité. J'ai un mauvais caractère, je m'énerve facilement et cela est pire lorsque je n'aime pas une personne ou encore quand une de mes connaissances est descendue de mon estime, comme c'est le cas de Prudence. Les gens peuvent vous fuir comme la peste ou le choléra, du jour au lendemain, sans raison et c'est ce qu'il s'est passé avec Prudence. Je ne suis pas non plus, l'ami par excellence, et je ne cherche pas à l'être non plus, mais j'avoue que j'aurais moi aussi pu prendre de ses nouvelles. Alors qu'elle est face à moi, et que je tente de calmer Apocalypse, elle fait une remarque désinvolte mettant en avant mon statut de mafieux. Je me demande de ce fait, comment elle sait que j'habite ici ? C'est un immeuble privé, et personne ne peut y entrer sans y avoir été invité. Mais en fait, je me rends compte qu'elle était venue une fois ici, lorsque je venais de m'installer à Cambridge, et elle a du faire son effet auprès de la réception, surtout en vue de sa magnifique tenue. Je lève les yeux au ciel et ne prends même pas la peine de répondre à sa remarque que je trouve pathétique, comme sa longue absence d'ailleurs. Je sens mon chien, s'énerver de plus en plus. Je l'ai bien éduqué si bien qu'il sait que si je ne fais pas entrer la personne, c'est qu'il faudra l'attaquer. Je soupire alors longuement, me mets de profil et la laisse entrer. « T'as cinq minutes. » lui dis-je en lui emboitant le pas après avoir refermé la porte. Je ne sais pas ce qui l'a poussé à venir jusque ici, et c'est ça qui m'embête. Elle est peut-être venue me faire ses excuses pour son comportement, ou bien encore elle est venue pour me demander de tuer quelqu'un, chose que je trouverai totalement drôle et que je refuserai bien entendu. Apocalypse est déjà parti dans son panier, et il fixe la Dunster au cas où elle aurait une mauvaise réaction à mon égard, même si ça devrait plutôt être moi le plus à craindre dans la pièce. « Bon, qu'est-ce qu'il se passe ? » Je fais une pause, me dirige vers ma cuisine moderne, style bar et me sers un nouveau verre de whisky. Ne prenant pas la peine d'en proposer à mon invitée, me fichant bien des bonnes manières, de la politesse, de la courtoisie etc. « Il te reste quatre minutes. » Je sais que les autres réagissent mal, quand je leur donne un temps spécifique pour parler et que je m'amuse à compter les minutes, et lors de la dernière minute je compte les quinze dernières secondes. C'est comme quand je tue des gens, je leur laisse deux minutes pour dire leurs derniers mots, enfin ils me supplient surtout de ne pas les tuer, moi je ne cherche pas à comprendre et je leur tire une balle sans remord, sans scrupule et sans regret. Bon, là je ne vais pas tirer sur Prudence, parce que...je ne sais même pas pourquoi, juste car je pense qu'au fond de moi je l'apprécie, un minimum.
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Les secondes s’écoulaient lentement. Interminable seconde. Pendant un instant, je le vis me refuser l’accès à son appartement. Serait-ce possible ? Après tout ce que nous avions partagés, serait-il possible de me fermer la porte au nez ? Son regard rivé sur ma personne, n’exprimait aucune émotion. Si bien, qu’il était difficile de savoir à quoi il pensait. Enfin, ses mots traversaient la barrière de sa bouche. Des mots qui pour une raison étonnant, m’arrachait un léger soulagement. « T'as cinq minutes. » Cinq minutes. C’était tellement peu, mais amplement suffisant pour ce que j’avais à lui dire. M’accorderait-il plus ? Lui avouerais-je tous ce que je lui avais cachés ? Y compris mes fiançailles durant l’été de mes vingt-deux ans ? Fiançailles que j’avais annulées en trompant mon copain de l’époque. Copain pour qui je n’avais ressentie qu’une affection. Lui avouerais-je mon identité ? Pour quels motifs ? Je savais de quoi il était capable et encore, il devait surement cacher des choses. Il était hors de question que je prenne le risque de me faire tuer ou que sais-je encore. Après tout, qui étais-je pour prétendre connaitre une personne dans son entière totalité ? Laissant la porte ouverte, j’attendais que le chien retourne dans son panier, avant de le suivre à l’intérieur. De sa démarche souple, il me distançait rapidement. Entrant dans le salon, je fus vite prise de cours par sa question. « Bon, qu'est-ce qu'il se passe ? » Ah, monsieur voulait parler tout de suite. L’observant se prendre un verre de whisky, je ne fus même pas surprise qu’il ne m’en propose pas un. A ses yeux, j’étais la personne qu’il avait le moins envie de voir. Cela pouvait se voir sur son ton désinvolte. Sans oublier son regard. Il était vide. Il n’y avait aucune trace de gaité. Derrière son comptoir, il me toisait de son regard arrogant. Même si je me sentais coupable pour certaine chose, je n’étais pas d’accord avec ce qu’il était en train de me faire vivre. J’avais limite envie de lui rire au nez et cela, rien que pour lui montrer que son comportement ne m’atteignait pas. « Il te reste quatre minutes. » Il comptait. Amusant, vraiment. Me retenant de sourire pour ne pas lui apparaitre désagréable, je prenais la parole. « Je ne voulais pas te le dire de cette manière, mais puis ce que tu es si aimable.. » Prenant une inspiration, je me rapprochais de la fenêtre de son salon pour contempler la vue. « J’ai appris pour ton père » De dos, je laissais glisser ses quelques mots jusqu’à lui. Puis, dans un seul mouvement, je me tournais vers lui. « Je suis désolé »
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Je regrette déjà de l'avoir fait entrer, et je ne peux m'empêcher de me ressasser sans relâche les souvenirs du passé. Prudence est toujours aussi belle, et la voir me fait toujours un drôle d'effet. Après, bien entendu je n'ai aucun sentiment à son égard, j'en ai pour personne d'ailleurs, sauf pour mon chien qui ne peut s'empêcher de la regarder. Je sais qu'il suffit que je dise un mot, pour qu'il bondisse dessus et lui attrape la gorge, pourtant il l'a déjà vu, mais il ressent la haine que j'ai pour elle, et comme on dit le meilleur ami de l'homme est le chien. Je sirote tranquillement mon verre de whisky et écoute le début de sa phrase, pendu à ses lèvres en attendant la suite. Elle commence à dire qu'elle a appris pour mon père, rien que d'y repenser ça me ronge et je ne peux m'empêcher de serrer mon verre dans ma paume de main. Et quand elle dit qu'elle est désolée, là c'est plus fort que moi, je ne contrôle plus mes doigts crispés à mon verre et il se brise dans ma main éclatant en mille morceaux et me faisait saigner avec abondance. « Eh merde ! » dis-je, ne faisant même plus attention à mes mots. Je lâche les bouts de verre qu'il me reste dans la main, et je me dirige vers le robinet afin de l'y passer et faire arrêter l’hémorragie. Des bouts de verre sont entrés dans ma peau, et je commence à sentir la douleur, tout ça à cause de Prudence. Elle ne pouvait pas rester chez elle ! Je me retourne donc vers cette dernière « Tu es contente de toi ? » Je soupire et attrape un chiffon qui traine sur le comptoir et enroule ma main à l'intérieur. Je ne sais pas pourquoi j'ai réagi comme ça, et pourquoi je me suis énervé tout ce que je sais c'est que casser ce verre m'a fait l'effet d'une bombe dans le coeur, tout comme les paroles de Prudence. Parler de mon père est devenu le sujet tabou, je sais que de là où il est, il m'écoute mais ça me fait tellement mal d'admettre qu'il n'est plus de ce monde. Avant que la brunette n'arrive ma soirée était parfaite, j'avais tué un couple, promené Apocalyspe, fumé plusieurs cigarettes et je sirotais un bon verre d'alcool. Mais elle est venue et elle a trouvé le moyen de me mettre en rogne. Je lui adresse un mauvais regard, il n'est plus froid mais mauvais, le genre à vous glacer le sang. Je la laisse alors, seule dans le salon, me fichant pas mal que mon chien l'attaque, ou qu'il grogne, il faut que je retire ces fichus bouts de verre avant que ça ne soit pire. Je me dirige vers la salle de bain, énervé et rongé par la tristesse, mettant tout en pagaille en cherchant une pince à épiler. L'opération est bien plus difficile que je ne le pensais, ma main est toute tremblante et j'ai du mal à mettre mes idées au clair.
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Les mots avaient franchis mes lèvres avec sincérité. Nos familles avaient beau être opposé, je pensais sincèrement ce que je disais. Peu importait les clans, un père restait un père. De plus, je ne m’étais jamais sentie concerné par ces histoires. Les yeux dans les yeux, la pression de sa main sur son verre attirait mon attention. Les phalanges de sa main étaient devenues blanches. Dans un bruit de crystal, le verre se brisait entre ses mains, avant de perler sur le sol. « Eh merde ! » Des gouttes brunes tombaient sur le sol sans provoquer aucun son. Bientôt la couleur brune était rejointe par une sombre couleur rubis. Stupéfaite, mes lèvres tressaillaient une seconde sans produire aucun son. Laissant tomber le reste, il me tournait le dos pour se diriger vers le robinet qui se trouvait derrière lui. Durant plusieurs minutes, aucun bruit ne venait perturber ce moment. Seul le bruit de l’eau berçait le malaise, l’aidant à se propager dans la pièce. Avais-je dit quelque chose de mal ? Non, il venait juste de me montrer sa douleur. Est-ce qu’il en avait conscience ? Il y avait peu de chance, mais sa réaction n’était pas difficile à comprendre. Un frottement à peine perceptible m’apprenait qu’il venait de couper l’eau. Bientôt, l’eau fut remplacée par un silence assourdissant. Seul le bruit de pas de Phoenix perçait cette gêne. « Tu es contente de toi ? » Sans m’accorder un seul regard, il prenait un torchon sur le dessus du comptoir, avant de se détourner de ma personne. Une brise glaciale venait me fouetter le visage, alors qu’il passait devant moi. Pensait-il que j’étais venu ici pour me moquer ? Ou pour enfoncer le couteau ? Pensait-il vraiment que j’aurais été capable d’un tel acte ? Solitaire, il m’avait abandonné dans son salon avec pour seul présence son chien. Il était dit que si les animaux sentaient votre peur, ils avaient plus tendance à vous attaquer. C’est pour cela qu’aucune peur ne venait ronger mon être. De plus, son chien ne m’avait jamais fait peur. Il était juste impressionnant et ressemblait d’une certaine manière à son maitre. Pendant un instant, je restais immobile, jetant un coup d’œil au verre qui gisait sur le sol. Finalement, je réussissais à bouger. Phoenix s’était réfugié dans une pièce de l’appartement. Il ne fallait pas être devin pour deviner que cela l’arrangeait bien. Ne me résoudant pas à l’abandonné, je suivais ses traces jusqu’à atterrir dans une salle de bain luxueuse. Dos à moi, il s’agitait dans les sens, créant ainsi, un vacarme assourdissant. En voyant une pince à épiler sur le meuble, je comprenais qu’il cherchait cet outil. A mon avis, des bouts de verres c’étaient enfoncés dans sa peau. Ce qui ne serait pas étonnant vu les dégâts qu’il avait fait à ce pauvre verre. Osant faire un pas, je m’emparais de ledit outil, avant de m’approcher de lui. « Laisse-moi faire. » Il pouvait bien me repousser, cela ne m’aurait pas empêché d’essayer. Continuant sur ma lancée, je posais une main sur son épaule, le forçant à s’assoir sur le bord de la baignoire. Durant une brève seconde, je croisais son regard. Avoir un contact physique avec lui, alors qu’il était dans cet état, était presque suicidaire, mais je n’en avais rien à faire. Il était bien connu que prendre des risques étaient une de mes spécialités. « Tu veux bien ? » Lui avais-je réellement demandé son autorisation ? Oui. Idiot n’est-ce pas ? D’ordinaire, je me foutais de ce que me disaient les autres. Seule mon envie avait de l’importance. Pourtant, il y avait une part de ma personne qui se méfiait de lui. Une part qui savait de quoi il était capable.
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Parfois il faut réfléchir avant de dire certains mots, surtout que Prudence me connait assez pour savoir que je peux vite m'énerver. La mort de mon père a été très difficile à avaler, je ne m'en suis toujours pas remis, bien que ça soit récent mais tout de même j'espérai être plus fort que cela, comme je l'ai toujours été. J'ai un esprit difficile à cerner, personne ne sait jamais ce que je pense, mais parfois mes réactions témoignent de mes pensées, comme le fait de briser mon verre dans ma paume de main, me faisant saigner. Je ne veux pas de l'aide de Prudence, cela pourrait prouver que je suis faible et je ne veux absolument pas passer pour ce que je ne suis pas. Dans la salle de bain je fais un bruit horrible, tant énervé contre moi-même, contre elle, et contre la douleur. Bien sûr que j'ai connu pire, après tout la cicatrice ancrée dans ma cuisse par l'impact d'une balle est la preuve que je connais la souffrance physique, ce qui me dérange c'est les petits bouts de verre que j'arrive à sentir. Je n'entends pas Apocalypse bouger, mais entends Prudence arriver auprès de moi. Je pose mon regard glacial sur elle, et soupire longuement ne voulant pas la voir. Elle me propose de la laisser faire mais je ne bouge pas, j'hésite même à lui arracher la pince à épiler des mains, mais me résigne lorsqu'elle pose sa main sur mon épaule. Je fais un mouvement de recul pour qu'elle me lâche, et l'écoute me proposer son aide avec gentillesse. « Vas-y mais si tu me fais mal, je t'étripe. » C'est une fille, et je n'ai jamais eu de honte à les blesser, leur faire du mal après tout je suis un méchant garçon qui n'aime personne, et qui ne veut de l'aide de personne. Je le vis bien, et je suis comblé de cette façon, pas comme Leevy qui a besoin d'un petit ami pour être épanouie. Je lui tends ma main face paume pour qu'elle commence à me soigner, je me mords l'intérieur de la lèvre jusqu'à sang pour ressentir une autre douleur et la regarde ôter les bouts de verre de ma paume de main. Je saigne un peu moins, mais la douleur reste présente, qu'est-ce que j'ai pu être débile ! « Les Morgan doivent être contents que le chef Cartwith soit mort.. Cela leur fait une tête de moins à abattre. » dis-je alors sur un ton ironique. Le pire est que j'ai raison, dans la mafia lorsqu'une tête haute meurt les autres sont satisfaits, même ses hommes doivent être contents, Leevy l'est bien. Je soupire alors en repensant à cette blondasse que je ne peux plus supporter et c'est pire de jour en jour. Prudence qui a visiblement terminé d'enlever les petits bouts de verre me regarde, moi j'examine ma main ce n'est pas beau à voir car les égratignures sont profondes et la plaie ensanglantée fait peur à voir, mais ça ne me dérange pas plus que ça. Je lui indique où se trouve la bétadine , ainsi que le matériel pour me recoudre. Je sais qu'elle doit avoir peur de me suturer à vif, mais je m'en fiche. « C'est bon t'as fait le plus dur là ! » lui dis-je pour l'encourager à ne pas arrêter de sitôt. Elle ne m'a presque pas fait mal en ôtant les bouts de verre, alors je peux la laisser me torturer encore un peu.
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Un mouvement de recul, il rompait le contact entre ma main et son épaule. Pendant un instant, je crus qu’il allait refuser mon aide. « Vas-y mais si tu me fais mal, je t'étripe. » Son ton ne laissait deviner aucune baisse d’arme, mais il ne me congédiait pas, ce qui laissait un peu d’espoir finalement. Evitant de ne pas trop le toucher, je dirigeais la pince à épiler vers les bouts de verres qui c’étaient enfoncés dans la paume de sa main. La main droite, je commençais le travail minutieusement. Durant tout le temps de l’opération, il ne laissait échapper aucun râle de douleur. Au contraire, il se contentait de ne pas réagir. Ce qui s’expliquait par la raideur de son corps. Le dégoutais-je tant que cela ? « Les Morgan doivent être contents que le chef Cartwith soit mort.. Cela leur fait une tête de moins à abattre. » Les mots fatidiques franchissaient ses fines lèvres. Retirant le dernier bout de verre de sa main, je ne relevais mon visage vers lui qu’au dernier moment. Comment avait-il sut ? Croisant ses yeux, je pus y lire une froideur presque terrifiante. Une goutte de sang perlait sur sa lèvre. Sans doute que cela était dû aux bouts de verres. Contrôlant mon souffle, je ne laissais aucune surprise peindre mon visage. Il était hors de question que je lui montre la moindre once de stupeur. « Je suppose. En fait, ça m’importe peu. Je ne vais jamais de se côté » Certes, j’étais curieuse de connaitre cette partie de ma famille. Partie qui était en totale contradiction avec les Rothschild. Eux possédaient presque toutes les banques du monde. Leur influence à travers le monde était comparable à une immense toile d’araignée. Pire, mon père venait de passer sénateur, suite à un désistement. Alors, pourquoi devrais-je me mêler de la mafia ? Mafia qui était dirigé par mon cousin Romane. Ayant terminé ma tâche, je suivais du regard le placard que m’indiquait Phoenix. Délicatement, j’ouvrais ce dernier pour y puiser ce qu’il lui fallait. Très vite, le jeune homme reprenait le contrôle. « C'est bon t'as fait le plus dur là ! » Ne répondant pas tout de suite, j’ouvrais la trousse de premier secours pour en retirer du désinfectant, une compresse et un matériel pour le recoudre. Seigneur. Le regard que me lançait Phoenix était très clair. Il me mettait au défi et il pensait que j’allais me défiler. Me ressaisissant, j’ouvrais un emballage pour en retirer une compresse. Y appliquant de la bétadine, je l’appliquais sur sa main. Peu importe qu’il est mal. Je détestais la façon dont il me traitait et je n’allais pas lui faire de cadeau. Jetant la compresse dans la poubelle, c’est d’une main tremblante que je préparais le matériel pour le recoudre. Je n’avais jamais fait cela, mais j’avais vu assez de film pour en saisir le sens. Au début réticente, je m’attelais finalement à la tâche. M’asseyant près de lui, je prenais sa main, tandis que de l’autre, je perçais sa peau pour la recoudre. Il me fallut plusieurs minutes de concentration pour tout bien faire. « Finit » disais-je en jetant l’aiguille.  
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Prudence enlève tous les morceaux avec beaucoup de patience, et je me dis qu'elle se rattrape bien au final. Après tout elle aurait pu me laisser seul, et ne pas m'aider chose qu'elle n'a pas faite et que j'apprécie malgré tout, même si j'ai bien trop de fierté pour l'avouer. Bien que j'aime la douleur, la souffrance que j'endure je déteste, mais ne peut m'empêcher de regarder. D'ailleurs une pensée machiavélique me traverse l'esprit, je m'imagine casser un verre dans la main d'une victime et faire bouger les petits morceaux un à un pour ouvrir une veine, voire même toucher les muscles et la chair, ça peut être une merveilleuse chose, elle peut être écoeurante pour les autres mais parfaite pour moi. La jolie brune termine enfin, elle a retiré tous les bouts qui s'étaient placés dans ma main. Maintenant il faut me recoudre, nul besoin d'être une grande couturière il faut juste avoir le coeur bien accroché. Je sens l'aiguille me transpercer la peau, mes muscles se raidissent et j'étouffe un cri de douleur en me mordant l'intérieur de la lèvre, sentant par la même occasion le goût de fer que nous procure le sang. La traversée du fil me chatouille, mais loin de moi l'idée de sourire. Je détourne les yeux et les repose sur ma paume de main, que lorsqu'elle a enfin terminé. J'avoue que je ne la pensais pas capable d'un tel exploit, elle remonte vivement dans mon estime. J'inspecte dans les moindres détails ma nouvelle cicatrice, je souris satisfait du résultat. J'attrape un coton, l'imprègne de désinfectant et enlève tout le sang autour de ma blessure, je mets ensuite un pansement pour éviter les infections. Je pose mon regard sur Prudence, mon coeur échappe un battement, et je sens quelque chose m'envahir. Je dois la remercier je le sais, mais les formules de politesse ne sont pas faites pour moi, ça n'a jamais été le cas. Au lieu de ça je pose ma main non blessée sur sa joue, et pose mes lèvres glaciales sur les siennes si chaudes, qui arrivent à me réchauffer l'âme. Mon âme si meurtrie de glace. Les souvenirs de notre passé m'embaument, je me sens bien et je sais qu'elle aussi. Bien que je sache tout sur tout, n'ayant pas eu de nouvelles d'elle depuis quelques mois, je ne pourrais pas être en mesure de dire si oui ou non, elle est avec quelqu'un, et je m'en fiche un peu j'ai toujours été à l'encontre des principes. J'entremêle ma langue à la sienne, et fais glisser ma main blessée dans son dos pour la rapprocher un peu plus de moi. J'ai besoin de ce contact, de ce réconfort d'une personne qui me connait, qui sait qui je suis et qui ne me jugera jamais. Même dans les coups durs et même dans les insultes, elle est présente pour moi.
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