We’re together with no distance from you and me - Thélia

Je venais de terminer mon cours de danse et j'avais chaud. Ce qui était normal vu qu'on avait pas arrêté de danser durant tout le cours. Je partais donc me rafraîchir aux toilettes des filles. Arrivant dedans, je posais mes mains sur le lavabo et me regarda dans le miroir. Je me sentais épuisée alors que d'habitude ça ne me le faisait pas. Ouvrant le robinet d'eau froide, je mis mes mains en dessous pour récupérer l'eau qui tombait et ainsi me plaquer les mains sur le visage. J'avais chaud, vraiment chaud. Répétant le mouvement deux trois fois, je pris des feuilles de papier qu'on utilise pour s'essuyer les mains afin de m'essuyer le visage. Je pris mon sac de sport et le mis sur mon épaule pour ensuite sortir des toilettes. En poussant la porte, je sentis comme mes jambes me lâcher et ma tête tourner. Partant légèrement en avant je manquais de tomber droit sur le sol. Au lieu de ça, je me retrouvais dans les bras de quelqu'un qui avait du me rattraper juste à temps. Ouvrant les yeux, je vis Théo au dessus de moi. Me tenant à lui pour me relever comme je pouvais, je restais surprise. D'un pourquoi j'avais eu cet espèce de vertige et de deux il fallait que je tombe dans les bras du winthrop. Je suis désolée, je sais pas ce qui m'est arrivée, j'ai du trop faire d'efforts. C'était probablement ça, pourtant mon corps était habitué depuis des années à toutes les heures intensives de danse que je lui infligeais. La reprise, cette fois ci, semblait plus compliqué que les autres fois et je comprenais pas vraiment pourquoi. Quand c'est pas un qui sauve, c'est l'autre dis je en riant en étant cette fois ci droite et face à lui. Je l'avais "sauvé" en l'empêchant de partir en Afrique et cette fois ci il me "sauvait" en m'empêchant de m'affaler sur le sol.


CREDIT TO KAIJI FROM ILH

   Une citation disait: « Ne crains pas la solitude lorsqu’elle croise ton chemin. Elle te donne l’occasion de te retrouver avec toi-même et de te fortifier. » et j'avais beau la lire encore et encore, le sens de la phrase m'échappait. Comment pouvait-on vouloir se retrouver seul et se fortifier ? À quoi cela servait-il de savourer ce que la vie pouvait offrir lorsque nous étions seul ? Cela me perturbait. Tournant l'une des pages de mon livre qui abordait principalement le sujet de la solitude et de la mort, je ne me rendais pas vraiment compte d'où j'allais, avançant comme un automate, ayant plus d'une heure à tuer avant mon prochain cours. Ce livre me fascinait. Je l'avais trouvé comme de par hasard à la bibliothèque et je n'avais pas pu m'empêcher de l'emprunter, ressentant comme une forte envie de le lire. Alors oui certes je me sentais seul et abandonner mais maintenant je ne faisais que m’accrocher à mes convictions et ce livre m'aider fortement à le faire. D'ailleurs, j'étais tellement absorbé dans celui-ci ouvert dans ma paume, que je ne sentais même plus mon sac en bandoulière accroché à mon épaule, et que je ne remarquais pas le fait que je me rapprochais des toilettes ni encore moins que la porte des lieux d'aisances féminin s'ouvrait et qu'une personne en sortait. Tournant rapidement mon visage pour quand même tenter d'éviter qui que ce soit, une scène se déroula très rapidement. Je laissais alors tomber le livre à terre afin de récupérer une jeune femme dans mes bras lui évitant de justesse de tomber au sol. J'avais été très rapide certes et je remerciais toutes mes années de judo pour ça. « Je suis désolée, je sais pas ce qui m'est arrivée, j'ai du trop faire d'efforts. » Abaissant mon visage, je découvris Elia dans mes bras et mon cœur rata un battement tandis que je fronçais les sourcils face à autant d'explications. « Il n'y a pas de mal... » Je fixais alors son regard avec le mien, toujours penché au-dessus d'elle, un peu perdu par cette coïncidence, je devais le reconnaître. « Quand c'est pas un qui sauve, c'est l'autre. » Je marquais un mince sourire avant de la relever pour qu'elle ne se retrouve sur ses jambes, attendant quand même que tout allait bien pour elle avant d'entièrement la lâcher. Je me penchais alors ensuite pour récupérer mon livre au sol tout en me demandant si elle m'avait vraiment sauvé. Quand je me relevais, je fixais de nouveau son visage avec tristesse. « Oui...Comment vas-tu sinon ? Une chance pour toi que je passais par là.. »


   

Je venais de faire comme un malaise. Un malaise dont je ne compris rien. Ce matin j'avais prit mon petit déjeuner comme chaque jours, j'avais mangé la veille, j'avais même bu. Je m'étais couché pas trop tard non plus et j'avais pu dormir 7 h au moins. Je mettais donc ça sur le dos de la reprise, de faire autant d'efforts alors que j'en avais pas fait autant durant l'été. En attendant j'étais tombée dans les bras de Théo au lieu de tomber au sol. Me relevant je manquais pas de m'excuser auprès de lui. D'autant plus que je lui avais fait lâcher son livre pour pouvoir me rattraper. « Il n'y a pas de mal... » Oui c'était pas comme si j'avais souhaité faire ce malaise mais c'était normal de m'en excuser. Je me remettais sur mes deux jambes, me tenant un peu contre le mur quelques secondes. Je le regardais ramasser son livre, tandis que je m'appuyais le dos contre le mur et sortit ma bouteille d'eau de mon sac. « Oui...Comment vas-tu sinon ? Une chance pour toi que je passais par là.. » Ouvrant la bouteille, je bus une première gorgée avant de lui sourire et lui répondre. Oui j'ai eu de la chance que tu aies un bon réflexe surtout. Hormis ce qui m'est arrivée à l'instant, ça va et toi ? Ton livre a pas trop prit au moins ? S'il c'était abîmé durant la chute ça m'embêterait sérieusement. Mon eau avait l'air fade. J'avais comme mal au coeur et du coup boire de l'eau ne me faisait rien. Comme le matin après une soirée bien arrosée. Boire de l'eau n'aide pas a avoir la bouche non pâteuse. Il me fallait autre chose. Tu allais en cours ? demandais je curieuse avant de poursuivre. Ou tu as le temps pour boire un petit truc ? Oui j'avais besoin d'un jus de fruit là et autant le lui proposer, s'il était partant.


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   Et un peu plus sans ma présence, mon ex-fiancée aurait fini au sol. Je veux dire, combien de probabilité il y avait-il pour que je ne tombe sur Elia pile au moment où celle-ci allait tomber au sol, pour que je puisse lui sauver la vie ? Ayant laissé échapper mon livre au sol pour rattraper la jeune femme dans mes bras, je m'étais ensuite penché pour le récupérer avant de lui demander comment elle se trouvait. « Oui j'ai eu de la chance que tu aies un bon réflexe surtout. Hormis ce qui m'est arrivée à l'instant, ça va et toi ? Ton livre a pas trop prit au moins ? » me répondit-elle tandis que j'esquissais un sourire suite à la fin de sa phrase, jetant quand un même un coup d’œil à mon livre tout en lui montrant. « Je crois qu'il survivra. En revanche, il est beaucoup moins important que toi... » Je l'observais un peu préoccupé alors qu'elle s'était appuyée contre le mur, pour boire un peu d'eau de sa bouteille. « Tu es sur que ça va un peu mieux.. ? » Mais elle n'avait pas tord, heureusement que j'avais un bon réflexe en effet, car sinon elle aurait pu se faire assez mal. Je croisais alors les bras sur ma poitrine tandis qu'elle me demandait : « Tu allais en cours ? Ou tu as le temps pour boire un petit truc ? » Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres alors que je secouais la tête avec indifférence. « Non je n'allais pas en cours, j'ai du temps à tuer. Et quoi de mieux que de le tuer avec toi ? » dis-je avec une certaine pointe d'humour. « La cafétéria ça te tente ? » Rangeant mon livre dans mon sac en bandoulière, je vins à lui faire signe de la main pour qu'elle me suive mais observant la pâleur de son visage, je me rapprochais d'elle bien plus rapidement avant de poser le revers de ma main sur son front avec préoccupation et d'attraper son poignet afin de contrôler son pouls. « On a fait trop d’exercice ce week-end ou bien ? » dis-je alors que je comptais les secondes et les battements dans ma tête. « Appuies-toi sur moi si tu veux pour marcher... » Elle avait vraiment besoin de boire quelque chose d'autre que de l'eau et manger quelque chose de sucré et j'avais vraiment besoin de changer ce regard préoccupé que je portais sur elle.
   

« Je crois qu'il survivra. En revanche, il est beaucoup moins important que toi... » Il avait pas tord, enfin pour d'autres un livre serait plus important qu'une personne mais j'aimais l'entendre dire que je lui importais plus que son livre. Bien que je me disais à moi même de pas trop me monter le chou avec ce qu'il disait. C'était peut être le même genre de chose qu'il dirait même à une inconnue qu'il aurait empêché de tomber au sol. Cela ne signifiait rien de plus peut être. « Tu es sur que ça va un peu mieux.. ? » Vu la grimace que je tirais après avoir bu l'eau de ma bouteille et comme je prenais appuie sur le mur, ça allait pas forcément mieux. Je me sentais comme nauséeuse et j'avais besoin d'avaler quelque chose, à boire ou à manger. Je ne répondis pas lui demandant simplement s'il était dispo pour qu'on aille boire un truc ensemble. Sans lui je comptais y aller, mais avec sa compagnie ça serait bien mieux. « Non je n'allais pas en cours, j'ai du temps à tuer. Et quoi de mieux que de le tuer avec toi ? » Un sourire se dessina sur mes lèvres malgré ma petite mine faible. « La cafétéria ça te tente ? » Je hochais la tête, c'était surement le lieu de restauration le plus proche, j'allais donc pas refuser. C'est parfait. Le voyant me faire signe de le suivre, je me détachais du mur pour le suivre, mais à peine que je commençais à avancer, il se tourna et vint poser sa main sur mon front, ainsi que ses doigts sur mon poignée. Que faisait-il ? Je comprenais pas et c'est pour cette raison que je le regardais en levant un sourcil. Ca va ? Cette question c'était à moi qui'l fallait la poser mais je comprenais pas son comportement. Faut dire que je pouvais pas me voir et constater la pâleur qui avait envahi mon visage. « On a fait trop d’exercice ce week-end ou bien ? » Je me sentais pas au mieux de ma force certes mais je pensais pas que ce soit jusque là. J'y comprenais rien. Non je dirais plus que c'est maintenant que j'en ai trop fait. Oui je voyais que ça bien que mon corps était très bien habitué normalement. « Appuies-toi sur moi si tu veux pour marcher... » Un petit sourire aux lèvres, je le trouvais adorable d'être comme aux petits soins. De s'inquiéter. Etant donné qu'il était en médecine, c'était normal qu'il fasse ça. Même avec un inconnu il aurait fait pareil, il serait venu à son aide puisque c'est ce qu'on fait les médecins. Mais là je me doutais bien que le fait qu'on se connaisse, qu'on soit pas juste des connaissances, ça devait le préoccuper un peu plus que si j'étais une inconnue. Tu veux pas me porter plutôt ? disais je en plaisantant alors que je passais mon bras dans le sien pour ainsi me tenir à lui. On avançait vers la cafétéria et en quelques minutes on y était enfin. Le chemin m'avait semblé bien plus long que les autres fois mais la fatigue devait y jouer pour quelque chose. Un jus de pomme svp et un muffin au chocolat demandais je à la serveuse alors que je laissais la parole au winthrop. Nos commandes servies et payées, on prit place sur une petite table tranquille. Y avait pas grand monde, donc peu de bruit et c'était assez parfait. Tu sais que tu ferais un bon médecin dis je en ouvrant la bouteille de mon jus de pomme et y boire une gorgée. Je le pensais, il ferait un super médecin et un sexy dont chaque infirmière fantasmera sur lui et donc chaque patiente trouverons un truc pour l'appeler dans leur chambre et le mater.


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   La jeune femme voulait alors -après avoir frôlé de peu la mort- passer du temps avec moi et c'était tout naturellement que je lui proposais la cafétéria avec air un joyeux mais légèrement préoccupé par la tête qu'elle affichait. Elle était tellement pâle que cela ne me plaisait pas du tout. «  C'est parfait. » disait-elle alors que je ne faisais pas attention à ses paroles, me dirigeant juste vers elle afin de prendre son pouls et de toucher son front pour mesurer les battements de son cœur et contrôler sa chaleur corporel, ou pire si elle n'avait pas de fièvre. Évidemment, j'avais fait tout cela sans l'avertir et j’obtins juste une réponse limite cynique et interrogative de sa part. «  Ca va ? » Relevant mon regard vers le sien, je reprenais avec un sourire tout à fait charmeur. « Moi tout à fait mais toi ? À quand remonte ton dernier repas ? » C'était effectivement le médecin en moi qui prenait la parole et même quand je lui demandais si elle avait fait trop d'efforts ce week-end, je n'avais pas pu m'empêcher d'employer un ton préoccupé. « Non je dirais plus que c'est maintenant que j'en ai trop fait. » Au moins d'un certain côté ça voulait dire qu'elle n'avait pas fait de galipettes avec quelqu'un d'autre et je secouais alors la tête, tentant de me retirer cette idée de la tête, tandis que je lui proposais de s'appuyer contre moi. «  Tu veux pas me porter plutôt ? » me disait-elle en plaisantant ce qui m'arracha un signe positif avec ma tête. Néanmoins, je n'eus pas le temps de lui dire que j'étais d'accord, qu'elle attrapait déjà mon bras pour s'y accrocher et haussant donc les épaules, je me mis à marcher vers la cafétéria. Je l'entendis alors se commander un jus de pomme et un muffin au chocolat avant que la serveuse ne se tourne vers moi avec un grand sourire. « Euh..un café noir. Du genre super serré et bien corsé. » Je lui fis à mon tour un sourire forcé avant de l'observer s'en aller avant de revenir avec notre commande et de reporter mon regard sur la jeune femme après avoir prit place sur une petite table. « Tu avais commandé le même type de muffin lors de notre voyage en..Italie. » Dire ces mots m'avait coûté un effort surhumain contre toute attente, si bien que je me passais une main derrière la nuque gêné. Sans trop savoir pourquoi, je m'étais installé à ses côtés et non face à elle, si bien que sa proximité me perturbait. «  Tu sais que tu ferais un bon médecin » Heureusement que je n'avais pas encore bu une gorgée de mon café car sinon je l'aurai aussitôt recraché. « Euh..merci je suppose. » La médecine était à présent tout ce qu'il me restait et je me demandais si elle le savait. « Et toi va falloir que tu fasses attention à ce que tu fais...tu peux pas te mettre dans de tels états chaque fois que tu fais trop d'efforts. Quoique..m'occuper de toi ne me dérangeais pas... » lui disais-je d'une voix douce mais sensuelle qui m'avait entraîné sans trop m'en rendre compte à me rapprocher comme pas possible d'elle. Si bien que mon visage était à quelques centimètres du sien. Cela faisait des mois que nous n'étions plus ensemble mais j'étais toujours autant attiré par ses lèvres et elle en général et d'ailleurs mon regard passait de son propre regard jusqu'à ses lèvres. Puis sans trop savoir pourquoi, je penchais mon visage vers le sien afin de l'embrasser en posant chastement mes lèvres sur les siennes durant de longues secondes. Quand je repris conscience de mes esprits, je me reculais en me passant la langue sur les lèvres, autant gêné qu'avant. « Pardon...je ne sais pas ce qui m'as prit. » disais-je avec un sourire qui prouvait que je ne regrettais pas le moins du monde mon acte.

   

Il semblait bizarre mais pas vraiment. Bizarre car il prenait mon pouls et il mettait sa main sur mon front, mais il l'était pas tant que ça puisque je me sentais pas bien et que ça devait se voir sur mon visage pour qu'il agisse ainsi. « Moi tout à fait mais toi ? À quand remonte ton dernier repas ? » Je réfléchissais un court instant avant de lui répondre. Y a quelques heures avant mon cours de danse. Je partais jamais le ventre vide, je savais que c'était pas bon et puis que j'allais vite dépenser ce que j'avais mangé. Peut être que j'avais trop mangé et qu'avec la danse ça m'avait rendu malade ? Aucune idée de ce que j'avais, la seule chose certaine c'est que j'étais bel et bien malade et que je pétais pas la forme. Si bien que Théo me proposa de m'appuyer à lui pour qu'on aille vers la cafétéria. Je lui proposé carrément de me porter vu qu'il se comportait comme aux petits soins avec moi, mais je plaisantais. On allait pas avoir l'air beau s'il me portait en plein dans les couloirs. Certes je m'en fichais royal mais je voulais pas l'embêter un peu plus. Une fois à la cafét, je pris ma commande et laissa Théo faire de même. Son café ne me donnait pas du tout envie, j'aimais le café mais surement pas serré ni très serré. On s'installa à une table, moi la première et je fus surprise qu'il se pose à mes côtés au lieu d'en face de moi. Mais je ne cherchais pas à lui demander pourquoi, il avait peut être pas fait exprès, c'était peut être juste naturel et je voulais pas avoir l'air bizarre avec ma question. « Tu avais commandé le même type de muffin lors de notre voyage en..Italie. » Surprise qu'il se souvienne d'une telle chose, d'un si petit détail, je fis un simple sourire, ne sachant pas trop quoi répondre. Enchainant alors sur le fait qu'il ferait un bon médecin. Il me remercia et je lui offrais un nouveau sourire. Je le pensais, vraiment. « Et toi va falloir que tu fasses attention à ce que tu fais...tu peux pas te mettre dans de tels états chaque fois que tu fais trop d'efforts. Quoique..m'occuper de toi ne me dérangeais pas... » Il savait que j'étais pas du genre à abuser et faire des bêtises comme ne pas manger pour garder la ligne ou à me rendre malade par la danse. Mais il s'inquiétait et je devais reconnaitre que j'aimais ça. Je le vis se rapprocher un peu plus de moi, si bien que je sentis mon coeur battre plus vite. Il était près, beaucoup trop près. Je me sentais pas très bien et sa présence si proche me faisait encore plus tourner la tête. Son odeur si délicieuse m’enivrait. J'aimais le sentir mais je détestais ça en cet instant car j'avais qu'une envie c'était de lui sauter dessus. Je t'assure je sais pas ce que c'est mais c'est vraiment la première fois que ça m'arrive. Portant mon regard vers lui quand je lui parlais, j'eus pas vraiment le temps de capter qu'il rapprochait son visage du mien. Je sentis simplement ses lèvres se poser sur les miennes et mes yeux se fermèrent aussitôt. J'étais incapable de le repousser. Je le laissais donc faire pour les ouvrir quand nos lèvres se séparèrent. Mon regard toujours sur lui, je ne perdais pas de vu le geste de sa langue sur ses lèvres, si bien que sans m'en rendre compte je me mordis la lèvre inférieure. « Pardon...je ne sais pas ce qui m'as prit. » Réalisant mon geste, je détournais mon regard sur mon muffin, détachant l'emballage de celui ci. Ce n'est rien t'inquiète. J'espère tu embrasseras pas toutes tes patientes dis je en riant un peu alors que je le regardais à nouveau. J'avais bien vu son petit sourire mais je tentais de blaguer sur son geste pour ne pas trop montrer combien il m'avait troublé. Croquant un morceau important dans mon muffin je le trouvais délicieux mais après l'avoir avalé je me sentis encore plus nauséeuse. Lève toi stp demandais je au winthrop de façon rapide. Une main devant ma bouche, j'avançais vers lui pour l'inciter à sortir et me laisser partir. Quand il se leva, je partis en courant vers les toilettes des filles. Entrant dans le premier toilette de libre, je ne pris même pas le temps de fermer la porte à clé. Les genoux au sol, je tenais mes cheveux d'une main et plongea la tête dans la cuvette pour rejeter ce que j'avais dans l'estomac. L'autre main appuyée contre le front, je comprenais vraiment pas ce qui m'arrivait et je me sentais encore plus mal que tout à l'heure. Toujours à genoux sur le sol, je sentais que j'avais pas fini d'expulser tout ce que j'avais en moi.


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   « Y a quelques heures avant mon cours de danse. » Je fronçais alors les sourcils. Elle avait mangé mais faisait quand même ce genre de malaise et j'en vins finalement à mettre ça sur le compte de la fatigue et du fait qu'elle avait trop d'efforts. Ce fut donc en s'appuyant sur mon bras, que je nous conduisais ensuite à la cafétéria, là où l'on commanda certaines choses. Une fois assit à une table, j'avais décidé sans trop savoir pourquoi de m'asseoir à ses côtés et non en face d'elle. Elle me commenta que je ferais un bon médecin et je surenchérissais en lui disant que je serais prêt à m'occuper d'elle en cas ou elle se mettrait encore dans de tels états suite à des efforts mais en disant ces mots, je m'étais aussi étrangement bien rapproché d'elle. « Je t'assure je sais pas ce que c'est mais c'est vraiment la première fois que ça m'arrive. » N'écoutant même pas ses paroles, je m'étais encore plus rapproché d'elle, terminant mon petit voyage en posant mes lèvres contre ses lèvres de façon chaste. Me reculant ensuite, je m'excusais non sans absolument pas regretter mon geste. J'en avais simplement eus envie et j'avais agis égoïstement certes, mais elle ne m'avait pas repousser non plus. « Ce n'est rien t'inquiète. J'espère tu embrasseras pas toutes tes patientes » Je l'observais alors se mordiller la lèvre inférieure et un sourire se dessina sur mes lèvres. « Seulement toutes celles qui seront tes sosies. » Je tentais alors un fin sourire tandis que je l'observais mordre un morceau de sa viennoiserie pendant que je buvais un trait de mon café brûlant. Je m'apprêtais alors à lui dire quelque chose quand elle me coupa l'herbe sous le pied. « Lève toi stp. » Exécutant ce qu'elle me demandais je me retrouvais alors à la suivre ayant eut juste le temps de récupérer mon sac et ses propres affaires car elle s'était mise à courir. Elle était entrée dans des toilettes et je pouvais l'entendre vomir. Phénoménale. Soupirant, je déposais les affaires au sol et j'entrais dans la cabine. « Elia.. ? » Attrapant ses cheveux qu'elle retenait d'une main, je les poussais à mon tour, m'agenouillant à ses côtés. « Ça va aller...Je suis là. » J'attendais alors à ce qu'elle termine de se sentir mal avant de poursuivre. « Je vais te ramener chez toi, d'accord ? » L'aidant alors à se relever, je récupérais nos affaires avant de lui prendre la main, n'osant pas la porter dans mes bras. Mon imposante voiture se trouvait dans le parking et je l'aidais à s'y installer dedans tout en lui disant. « Je ne sais pas si tu avais prévu de faire autre chose après, mais là c'est rappé. » Puis subitement alors que je m'asseyais derrière le volant, les textos qu'elle m'avait envoyé après notre dérapage me revint en mémoire et mon pouls s'accéléra mortellement alors que je démarrais.

   

« Seulement toutes celles qui seront tes sosies. » Qu'est ce que cela voulait donc dire ? Etait ce juste une phrase de drague ou pire une qui ne signifiait rien ? Aucune idée et j'avais plus le temps d'y réfléchir puisque le morceau de muffin que je venais d'avaler, ne passait pas aussi bien que je l'aurais imaginé. A vrai dire il passait pas du tout même. Il m'avait donné encore plus envie de vomir et sans tester un peu plus mon corps, je demandais au jeune homme de se pousser pour me laisser passer. Il s’exécuta et je partis en courant vers les toilettes, me tenant les cheveux et vomissant tout ce que mon corps voulait bien rejeter. Je pouvais entendre des bruits de porte mais j'y prêtais pas attention, bien trop mal en point et préoccupé par ce qui m'arrivait soudainement. « Elia.. ? » Je reconnaissais cette voix, celle de mon ex fiancé qui se retrouvait donc derrière moi et qui devait me voir aussi pitoyable que je l'étais en ce moment même. Je m'apprêtais à lui répondre mais je le sentis près de moi. Ses doigts touchant les miens alors qu'il tenait mes cheveux. Etait ce une blague ? Non il était bien là et je me sentais actuellement honteuse. C'était pas ma faute certes mais je trouvais pas ça glamour ni sexy ni rien du tout. Il voulait plus de moi ? Comment dire que là j'avais du le repousser au maximum. Même pas quand on était ensemble il avait eu à subir ça et désormais oui. Bravo Elia, vraiment bravo, pensais je. « Ça va aller...Je suis là. » Oh non ça n'allait pas aller. De la main qui tenait mes cheveux à la base, je la déposais sur son ventre comme pour l'inciter à se reculer. Pourquoi fallait-il que ceci m'arrive en sa présence ? Génial ! Je pris du papier toilette et m'essuya la bouche, osant pas me tourner pour regarder le winthrop. « Je vais te ramener chez toi, d'accord ? » Je hochais la tête. Avais je vraiment la tête -ou l'estomac- d'aller en cours ? Vraiment pas, sur ce coup là il valait mieux être raisonnable. Je me levais en évitant son regard, encore trop honteuse par ce qui venait de se passer et ce que je lui imposais. Ma main dans la sienne, je me sentais un peu mieux grâce à son geste et sa présence. Je suis désolée.. dis je sur le chemin pour aller à sa voiture. Une fois devant celle ci je montais dedans et profita de prendre dans mon sac mon gel pour les mains afin de me les désinfecter. « Je ne sais pas si tu avais prévu de faire autre chose après, mais là c'est rappé. » Je haussais les épaules, d'accord avec lui mais aussi parce que je m'en fichais. J'avais vraiment pas la tête à faire quoique ce soit. Mon lit m'appelait grandement là et je comptais pas lui résister. Peut être pas dormir mais au moins y rester pour me détendre, m'allonger et me reposer. C'est après quelques mètres que je me rendis compte d'un truc. Attend, mais tu as pas cours toi là ou après ? Oui parce que moi que je puisse pas y aller ça se comprend, mais lui ? Déjà que je l'avais imposé cette vision d'horreur, mais si je le faisais louper ses cours, c'était le pompom. Je gardais cependant mon regard droit devant moi. J'allais éviter de refaire la scène des toilettes dans la voiture de Théo quand même. Silencieuse pendant le trajet je fus soulagée quand on arriva enfin en bas de mon immeuble. Détachant ma ceinture je me tournais vers lui. Désolée vraiment.. mais merci d'avoir été là et de m'avoir raccompagnée.. Tu m'envoi un message quand tu seras de retour au campus ? Je voulais qu'il reste, je voulais sa compagnie mais je pouvais pas lui faire sécher les cours pour ma petite personne. Je préférais le laisser partir..


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   Sauver la vie de son ex petite-amie c'est bien, avoir une conversation autour d'un café et d'un muffin avec elle c'était aussi bien et même le fait de lui voler un baiser. Ce que je n'avais pas prévu en revanche, c'était qu'elle allait vouloir s'enfuir en courant afin d'aller dégoupiller tout ce qu'elle avait dans le ventre. Je l'avais donc suivit dans sa course, qui termina dans une cabine alors qu'elle s'était agenouillée au-dessus de la cuvette afin de vomir. M'agenouillant à ses côtés, je l'aidais avec ses cheveux, touchant ses doigts avec les miens, afin de les relever mais elle tenta de me repousser en plaçant une main sur mon ventre et ce qui me servait d'abdos comme pour m’inciter à m'en aller, mais évidemment avec la force qu'elle devait en ce moment, elle ne me fit juste qu'une simple caresse qui m'arracha un sourire. « Arrêtes je ne vais pas bouger. » Et il était hors de question que je ne l'abandonne. Ainsi, je posais ma main sur la sienne comme pour la stopper dans son bref mouvement de me repousser, attendant à ce qu'elle termine de se sentir mal, me sentant réellement préoccupé par elle. Je l'observais ensuite s'essuyer la bouche et fuir mon regard tandis que je lui proposais de la ramener chez elle. Je l'aidais alors tranquillement à se relever avant de prendre sa main pour l'aider à marcher. « Je suis désolée.. » me disait-elle sur le chemin alors que je la conduisais jusqu'à ma voiture m'obligeant à lever les yeux au ciel. « Depuis quand faut-il s'excuser de ne pas se sentir bien ? » Je le faisais de bon cœur, j'aimais m'occuper d'elle. Elle avait été très importante pour moi et continuait de l'être. Je l'aidais donc à s'asseoir sur le siège passager tandis que je prenais place sur le siège conducteur de mon imposant 4x4, sentant une drôle d'angoisse s'approprier de mon être. «  Attend, mais tu as pas cours toi là ou après ? » me demanda-t-elle subitement alors que nous étions déjà en pleine route. Toussotant alors, j'inventais la première excuse qui me venait à l'esprit, agrippant le volant qu'avec une seule main, laissant l'autre frotter ma nuque. « Si mais c'est pas grave..Je demanderais à Amanda de me passer le cours. » Je ne connaissais pas d'Amanda et je regrettais instantanément de ne pas avoir dit le nom d'un gars, mais tant pis. Arrivant alors devant chez elle, la jeune femme retrouva encore la force de me parler. « Désolée vraiment.. mais merci d'avoir été là et de m'avoir raccompagnée.. Tu m'envoi un message quand tu seras de retour au campus ? » Je fronçais alors les sourcils en laissant échapper un rire bref, détachant ma ceinture, sortant dehors et venant ouvrir la portière du passager. « Tu ne conçois quand même pas que je te dépose ainsi chez toi et que je m'en aille ? » Elle était bien malade si elle pensait vraiment ça. Positionnant alors une main sous ses genoux et une autre dans son dos, je la portais dans mes bras, refermant ensuite la portière avec un coup de genoux. « Aller princesse... » Je récupérais aussi ses affaires avant de fermer la voiture et de rentrer dans son immeuble. Elle pouvait marcher certes, mais j'aimais bien la sentir comme ça contre moi. Finalement devant sa porte, je la déposais au sol doucement, ne pouvant m'empêcher de lui demander sans tact et sans même me rendre compte que les paroles sortaient involontairement de mes lèvres. « Dis Elia...tu te souviens des derniers messages que tu m'as envoyé.. ? Tu penses que ça pourrait avoir..un lien ? » disais-je en déglutissant péniblement. Les nausées, la pâleur, le malaise...Ouais, je commençais à flipper.