leave me alone please (phoenix&poppy)

► Ponix + leave me alone  please...

Cette journée aura bien commencé, une journée haute en couleurs. Avec Phoenix je ne pouvais pas m'attendre à autre chose de toute manière. Il avait ce petit je ne sais quoi qui vous glace le sang mais d'un autre côté, il avait un côté chaleureux, je le savais, j'en étais persuadé. Où du moins j'essayais de m'en persuader. Le jeune homme partit plus loin pendant un instant, sans nul doute qu'il voulait spécialement s'entretenir avec le serveur qui paraissait trop lent à son goût. Décidément il avait l'habitude de se montrer bien impatient, ce qui me faisait bien rire dans le fond. Puis vint le moment où mon regard croisa un homme que j'étais quasiment sur que je connaissais. Et cette tête me rappelait non pas vaguement mais avec certitude de ma " petite escapade " dans la capitale française. Escapade qui s'était terminé à l'hôpital et qui m'avait valut des semaines et même des mois de rémission. Je n'en était toujours pas pleinement guéri d'ailleurs. Hum ? Phoenix me demandait si j'avais vu un mort, non disons que j'avais plutôt vu quelque chose qui s'apparentait à la Grande Faucheuse. Mon corps été crispé et j'ignorais quelle tête j'avais, mais je devais sacrément faire peur avec mon teint livide et ma peau brulante. Tout ça faisait décidément vraiment monter ma tension ce qui dans un sens était plutôt normal. C'est comme-ça que je ne fis plus attention au jeune Eliot qui m'observait et observait Vladimir à tour de rôle, si je n'étais pas subjugué par cette personne au physique effrayant, j'aurais aisément pu soupçonner Phoenix de le connaître. C'est à ce moment là qu'il me demanda si nous voulions partir, je secouais alors négativement la tête, mais sans grand but précis puisque je ne me sentais pas maitresse du moindre de mes gestes. « Excusez moi monsieur. » Vladimir se trouvait maintenant à quelques centimètres de nous et mon regard noisette se posa instantanément sur son visage. Lorsque le Cartwith lui cria de dégager, j'attrapais rapidement mon sac, me levant de ma chaise et partant plus loin, marchant d'une démarche rapide et peu assuré. Je n'entendis que la dernière réplique du blondinet de manière vague puis j'étais maintenant assez loin du café. Durant cette courte apparition j'avais oublié de respirer aussi le souffle me manquait et j'avais un sérieux besoin de prendre l'air. Sortant alors du centre commercial à toute rompe, je laissais l'air frais entrer dans mes poumons en prenant une grande inspiration. L'air était frais et il pleuvait des cordes dehors mais je n'en avais que faire, être ainsi présente sous la pluie me rassurait et me faisait peu à peu prendre conscience qu'il ne fallait pas que j'oublie de respirer comme j'avais l'habitude de le faire.

Je suis énervé d'un point inimaginable contre cette idiot de Wladimir, qui n'est même pas foutu de se rendre compte que la fille avec qui je suis a été traumatisée par son frère. Je relève les yeux vers la belle brunette, mais elle est déjà partie, à cause de cette abruti. La colère monte en moi, je n'ai envie que d'une seule chose lui casser le nez, et lui briser les os. Je laisse un billet d'une somme valant l'argent puis plus que les deux collations, adresse un dernier regard noir au serveur et me dirige dans la foule à la recherche de Wlad. Je le trouve enfin assis sur un banc, au téléphone. Je pose ma main sur son épaule, lui attrape le téléphone et le claque avec violence sur le sol pour ensuite l'écraser sous mon pied. Il comprend qu'il a merdé, je vois dans son regard la peur, il sait comment je suis, ce que je peux faire et je sais en retour la crainte qu'il a quand je suis dans un état énervé. J'attrape sa nuque entre deux doigts et appuie fortement pour le forcer à l'amener dehors. Nous sommes seuls, en même temps dans l'arrière d'un centre commercial il n'y a jamais personne. Je sors mon arme, et la pointe sous son menton, mon autre main le tenant à la gorge, le plaquant contre le mur. « T'es qu'un idiot, un con, un imbécile. Je reste poli t'as vu ? » Je fais une petite pause et fait descendre mon arme jusque le devant son entre jambe. Il me regarde avec des yeux qui appellent la pitié, mais je m'en fiche. « Impuissant. Nano engin. » Il hoche négativement de la tête, et ne tente même pas de se débattre car il sait que ça pourrait être pire. « Je suis désolé, je ne savais pas » J'explose de rire en entendant sa voix chevrotante, à croire que ça me fera changer d'avis sur l'avenir que je lui réserve. J'appuie alors sur la détente, de sorte que la balle atterrisse en plein sur ce qui lui sert de pénis. Je le relâche alors, le jetant sur le sol alors qu'il hurle de douleur., tout en mettant les mains sur son sexe où le sang coule. Je lui donne un coup de talon dans le nez, et ce dernier se brise. « Putain Phoenix je suis désolé. » Je lui fais un sourire sarcastique et lui réponds « Moi aussi je suis désolé, mais pour toi. » Wladimir lève les yeux vers quelque chose, ou quelqu'un. Je me retourne et suis face à Poppy. Un battement lourd, et douloureux échappe de mon coeur. Je sens mes muscles se contracter, et ma propre crainte m'envahir. Je m'approche d'elle, ne sachant pas ce qu'elle a vu, et espérant justement qu'elle n'ait rien vu de tout ce que je fais. Si elle l'a vu je sais que je la perdrais.

► Ponix + leave me alone  please...

Le fait de tomber sur un homme qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui qui m'avait torturé pendant mon voyage à Paris, m'avait percé, m'avait terrifié, et m'avait totalement fait perdre la tête. Lorsque j'avais quitté le centre commercial en trombe pour sortir dehors et prendre de l'air, je m'étais appuyé contre un mur, une main sur mon coeur, les yeux fermés, les cheveux trempés par la pluie qui ne cessait de s'abattre sur Cambridge. Après plusieurs inspirations, je repris enfin mon souffle et une respiration régulière, moins saccadé et beaucoup moins effrayé qu'elle n'avait pu l'être quelques minutes plus tôt. Me redressant alors, je laissais mon regard parcourir les environs, l'extérieur et le parking du centre commercial était dénudés de chaque personnes. C'était vide. Je déglutis alors et rapporta mes mains sur mes bras, frictionnant ces derniers pour essayer de me réchauffer puis je m'avançais un peu plus sur le parking. Mon regard se posa sur un petit groupe de garçons, qui se tenait contre un mur, abrités sous un petit toit en tôle, de nombreuses canettes de bières avaient été balancés sur le sol, et j'affichais une légère mine de dégoût lorsque je vis, l'un des garçon de la bande, se vider la vessie sur un voiture du parking. Répugnant. Je secouais légèrement la tête en soupirant puis je m'avançais un peu plus, espérant rejoindre la route et rentrer chez moi. Mais des bruits m'interpellèrent, des bruits de supplication. J'étais sûre d'avoir entendue le prénom " Phoenix " s'élever dans les airs et j'étais curieuse de voir ce qu'il se passait. Je m'avançais alors vers le source de bruits, posant mon regard sur deux hommes que je reconnu bien rapidement. Je restais légèrement à l'écart, me faisant discrète, je ne voulais pas élever les soupçons sur ma présence. Phoenix était en compagnie de l'homme qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui qu'il m'avait kidnappé. Une arme pointé sous le menton, j'eu un légèrement mouvement de recul en entendant les menaces de Phoenix. Etait-il véritablement ce monstre ? Je voyais Vladimir lui dire qu'il était désolé de ce qu'il avait fait, il semblait tout aussi terrifié que moi. Puis un coup de feu retenti, Phoenix venait vraiment d'appuyer sur la détente, et je reculais légèrement de nouveau, faisait basculer une poubelle qui s'écrasa sur le sol et fit un bruit sourd. J'observais les deux jeunes hommes, ne sachant pas par qui j'étais le plus terrifiée puis lorsqu'ils me fixèrent, je déglutis. Tu... Tu es un monstre ! J'observais Phoenix dans les yeux, puis je tournais les talons et partit en courant. Courant aussi vite qu'il ne m'était possible de courir vite, je voulais échapper à ce cauchemars et sortir de mes pensées, ce que je venais de voir.

Je ne sais pas comment réagir lorsque le regard de Poppy et le miens se croisent, je n'ai envie que d'une seule chose : faire un retour dans le temps. Je sais que Poppy est une fille sensible, et d'autant plus avec ce qu'elle vient de vivre dans la capitale française. Je pose mon regard sur Wladmir qui agonise sur le sol et qui se tient toujours l'entre-jambe, mais je sais que sa douleur ne va pas durer puisque je ne perds pas de temps et je lui tire une balle en pleine tête.  Je regrette un peu car malgré tout c'était un bon élément, j'engagerai son frère lui aussi est une perle rare. Tant j'étais énervé, je n'ai même pas remarqué la pluie diluvienne qui tombe sur Cambridge. Je suis trempé, mais ça ne me dérange pas de courir sous la pluie comme un fou à la recherche de Poppy. Je ne me suis jamais attaché à quelqu'un et voilà que je me retrouve à courir comme un abruti après une fille dont je ne sais strictement rien.. Mais je ne sais pas pourquoi je réagi ainsi, ni pourquoi je m’efforce à vouloir lui parler. Alors que je sens que c'est peine perdue je la vois qui court en plein milieu de route et je remarque une voiture qui arrive au loin. Et là je n'hésite plus, bien que mon arme soit encore dans ma main je fonce en plein milieu de la route, attrape Poppy en la serrant contre mon corps, et tous les deux je nous plaque sur le trottoir laissant passer la voiture. Je me relève alors, et aide la belle brune à se relever. Nous sommes encore plus trempés, et je sais qu'elle me déteste toujours autant. Je range mon arme à l'arrière de mon corps et pose mon regard sur la jeune femme face à moi. « Poppy... Je ne peux pas dire que je ne suis pas ce que tu as vu, car je mentirai. » Je me refuse de lui mentir car bizarrement, je suis attaché à elle ? Moi ? Phoenix le gars sans coeur, s'autorise à s'attacher à quelqu'un, cependant je ne peux pas rester comme ça, je ne peux pas éprouver de sentiments amoureux, encore moins m'attacher à une fille. « Je n'ai pas à me justifier sur ma vraie nature, les gestes parlent d'eux même. » dis-je de ma voix glaciale et dénuée d'émotions, comme à mon habitude. Je ne sais plus comment réagir, là j'ai juste besoin d'ôter la vie à quelques personnes afin de me changer les idées et d'ensuite m'enfiler quelques verres de whisky.

► Ponix + leave me alone  please...

J'étais terrifié, j'étais perdue, je ne savais plus quoi penser. Après m'être enfuie en courant en voyant Phoenix ne faire preuve d'aucune humanité et en voyant cet homme agoniser au sol, je m'arrêtais un peu plus loin, observant derrière moi pour être que le jeune Cartwith ne m'avait pas suivit. J'avais envie de vomir, la main appuyé à plat contre le mur, je me penchais légèrement en avant, cependant rien ne sortit et c'est à ce moment que j'entendis un nouveau coup de feu. Coup de feu qui me terrifia d'avantage, je repris alors ma course, courant aussi vite que mes jambes me le permettait, fonçant sur la route, sans même faire attention aux possibles voitures qui pouvaient me foncer dessus. Entendant vaguement un bruit de klaxon qui me semblait lointain, je sentis deux bras musclé m'encerclait pour finalement nous faire tomber au sol. J'avais les yeux fermés, perturber par cette chute et c'est à ce moment-ci que je reconnu l'odeur de Phoenix. Ouvrant alors de grand yeux, en les posant sur lui, je le laissais me relever puis par réflexe je le poussais de mes deux bras. Tu mentirais ? Qu'est-ce tu es ? Un tueur ?! Mes nerfs commençait à lâcher, je ne savais plus vraiment quoi penser, j'avais l'impression de trop vivre ce genre de choses ces derniers temps, et j'en pouvais plus. Je laissais alors mes larmes couler, celle-ci se mêlant à la pluie qui s'abattait sur mon visage et qui me collait mes cheveux contre ce dernier. Puis je le voyais devenir froid, distant, effrayant, je reculais alors de nouveau de lui et pointait un doigt sur lui. Ne m'approche plus. Ne m'approche plus JAMAIS ! J'avais crié ce dernier mot et je reculais de plusieurs pas, l'observant de mon regard terrifié, les joues noyés de larmes et de pluie, je m'assurais qu'il ne me suivrait pas, puis je repartie rapidement. Je courrais de nouveau, les jambes légèrement faibles, mais qu'importe, je devais rentrer, je devais rentrer chez moi et m'éloigner le plus possible de lui. Je me dirigeais alors vers la forêt qui se trouvait en face du centre commercial, m'éclaboussant de boue à chacun de mes pas. Je vivais dans un cauchemar.

Avant même de jouer les sauveurs je savais parfaitement qu'elle allait me repousser, c'est pourquoi je n'ai pas été déçu, je ne le suis jamais, même quand il s'agit de Poppy. Je hoche de la tête cependant quand elle affirme que je suis un tueur, elle sait qui je suis, pas la peine de continuellement devoir le lui rappeler, elle est assez perdue et sûrement vidée. C'est égoïste mais je ne veux pas qu'elle s'éloigne de moi plus longtemps. Cependant quand elle se recule de moi et me hurle dessus, je comprends qu'il n'y a plus d'espoir, rien ne sert de la rattraper, elle s'enfonce dans les bois. « Pop ! Reviens ! » C'est sans espoir, et je ne veux pas perdre mon temps j'ai des gens à tuer. Je laisse donc la belle Dunster s'enfoncer dans les bois, regardant une dernière fois derrière moi afin de vérifier si elle sort. La réponse est non, sans grand étonnement. Déçu, je m'avance, et entre dans un petit bar du centre commercial, commandant un whisky. Le regard livide, perdu je fixe un point. J'enfile un second verre, et l'envie de quitter les lieux me prends déjà. Je paye mes deux verres directement au comptoir et sors sous la pluie désastreuse qui n'a pas terminé de faire parler d'elle. Je m'allume une cigarette, et me dirige vers ma voiture dans laquelle je monte. Je n'allume pas le moteur, et appelle un de mes hommes pour lui signaler la mort de Wlad, et qu'il faut de suite emmener son corps pour lui faire un bel enterrement. Mes hommes se tenant toujours prêts ne perdent pas de temps, si bien que quelques minutes après avoir raccroché j'entends déjà ronronner les moteurs de nos berlines. Sarcastique, je souris. Je jette ma cigarette par dessus la fenêtre entrouverte, et démarre ma voiture de luxe direction les bureaux. Je ne m'attarde pas là-bas car je vois les heures qui défilent, et moi qui habituellement ne pense qu'à ma propre personne, je me fais du souci pour Poppy. Je préviens mes hommes de mon absence et me dirige vers l'université et plus particulièrement chez les Dunster. Mon entrée ne passe inaperçue, comme d'habitude. Je frappe à la porte du dortoir de Poppy, et n'obtient aucune réponse. Je soupire longuement, chope quelqu'un qui croise ma route que je plaque contre le mur, le faisant même décoller du sol. « T'as vu Poppy ? » Il hoche négativement de la tête, en m'assurant même qu'il ne l'a pas vu revenir de l'après-midi. Je le relâche alors, et il atterrit au sol dans un bruit lourd. Je n'ai plus qu'une idée en tête, rejoindre Poppy dans les bois. La nuit est tombée, et je connais assez les hommes pour savoir ce qu'ils ont derrière la tête. Je me gare juste devant l'entrée de la forêt et sors de ma voiture bien décidé à la retrouver. Sur un tronc d'arbre je vois un couple qui se bécote et tellement ça me donne la gerbe, je les tue, tous les deux. Lampe de poche à la main que j'ai prise dans ma boite à gants, je cherche la brunette, avec un vif espoir.

► Ponix + leave me alone  please...

Les récents évènements venaient hanter mes pensées, je ne savais plus où j'étais et j'avais besoin de me remettre les idées aux claires et de me rendre compte de l'endroit même où je me trouvais. Je savais que j'avais fuis jusque dans la forêt après avoir découvert la nature effrayante de Phoenix, mais je marchais sans but précis, sans savoir où j'allais ni même pourquoi. A bout de souffle, je m'arrêtais après ce qui me semblait être une heure pleine de marche. Je m'étais enfoncée profondément dans les bois et la pluie s'écoulait toujours sur mon visage. L'air était glacial, j'avais peur et j'étais seule. C'est dans ces moments là que j'aurais voulu avoir à mes côtés une personne importante à mes yeux, une personne qui prenait soin de moi et ne me montrait pas le pire de sa personne. Je me laissais alors tomber au sol sur mes genoux, les jambes flageolantes, je sentais toute la force de mon corps s'échapper pour ne plus revenir. Je me laissais alors allonger sur le sol humide, salissant mes vêtements qui étaient désormais plein de boue, mais qu'importe. Je fermais les yeux un court instant, laissant la pluie faire sa danse effréné autour de moi. Puis j'entendis des craquements de branches et d'un coup je me redressais. J'ignorais pendant combien de temps j'avais fermé les yeux, mais remettre mon esprit au clair, m'avait fait le plus grand bien. Est-ce que c'était Phoenix qui était revenu pour me tuer après que j'ai eu élevé la voix contre lui ? Je me recroquevillais sur moi et c'est à ce moment-là que je reconnais l'homme du parking, celui qui s'était vidé la vessie sur une bagnole qui n'avait rien demandé. Je posais alors mon regard sur lui, lui qui était chancelant et qui balança une bouteille de vodka vide sur le sol et s'approcha de moi. Son regard vitreux était terrifiant et je ne savais pas quoi faire pour trouver un moment de solitude seule. Probablement que j'aurais une pneumonie à être resté aussi longtemps sous la pluie, mais qu'importe, ça me purifiait. Ben pourquoi t'es toute seule ma jolie ? Tu veux un peu de compagnie ? J'observais le jeune homme qui s'approcha de moi, je reculais instinctivement et même si j'étais toujours assise sur le sol, je n'en avais rien à faire. Laissez-moi. Je détournais alors le regard puis le gars s'approcha d'avantage de moi, il se mit à genoux et posa un doigt qui puait l'herbe et la cigarette sur ma joue glacé par le temps qui faisait. Je détournais le regard vivement sur le côté, une mine de dégout au visage. L'homme se fit alors plus entreprenant, il se pencha rapidement sur moi, maintenant mes bras violemment, et instinctivement je me débattis. M'imaginant déjà le pire des scénarios, je secouais négativement la tête, me débattant et donnant des coups de jambes à tout va. NON ! Lâchez-moi ! Il posa un doigt sur ma bouche Non non chut, chut tout va bien s'passer tu vas voir. Je me débattis d'avantage puis il posa ses lèvres rugueuses sur les miennes, je lui mordis alors la langue en détournant le regard. Aidez-moi ! Au secours. C'est à ce moment qu'il attrapa une pierre, moment où Poppy se débattit d'avantage, la pierre s'abattit alors sur son crâne ce qui eut pour effet de la faire tomber dans les vapes. Le gars retirait déjà la ceinture de son jean et remontait la jupe de Poppy.

Je sais c'est mal d'avoir tué les gens, mais je n'ai jamais dit que j'étais quelqu'un de gentil, ayant une grande joie à voir les couples se bécoter ça me répugne. J'éclaire dans tous les sens le petit chemin, à la recherche de Poppy, et mon instinct de tueur m'indique qu'il se passe quelque chose de mauvais, alors je commence à courir, la plus a cessé mais mais le sol est mouillé, boueux, je tomberai si je n'étais pas habile. « POPPY ! » hurlais-je sans succès. Alors que je m'enfonce davantage dans les bois, je vois un corps inerte sur le sol, je vois un filet de couleur rouge et je comprends que c'est du sang, je m'approche un peu plus et vois Poppy. Merde. Un homme est debout au dessus d'elle, entrain d'enlever son pantalon, je sens la rage m'emparer et cours comme une fusée vers l'homme, écrasant sur mon passage des bouts de verre. Je saute sur l'homme et le plaque sur le sol, j'entends le brisement de ses os dans sa chute, et un cri de douleur transperce la nuit noire. Je le mets sur le dos et lui donne un coup de poing dans le nez alors qu'il a son pantalon ouvert. Je le lui baisse donc, ainsi que son caleçon « Tu voulais lui faire quoi au juste, hein ? » Je prends une feuille qui traine sur le sol et englobe son entre-jambe sur laquelle je tire. Il hurle de douleur, et j'apprécie ce hurlement. Je tire une dernière fois, attrape de la terre et la lui étale sur son pénis toujours avec la feuille, ne voulant pas toucher l'engin d'un malade mental pareil. Je lui flanque un coup de poing dans la mâchoire lui cassant des dents. J'attrape un petit caillou qui est dans la terre et lui rentre dans l'anus sans scrupule. Je m'essuie les mains sur son T-Shirt qui sent l'alcool à faire vomir. Je me relève et lui lance un regard noir. Je pose mon talon sur son entre-jambe, et appuie fortement de sorte à ce qu'il sente bien le petit caillou. Je lui écrase le nez avec mon talon et j'entends des soupirs de douleurs. « Ordure ! » J'attrape mon couteau suisse et lui coupe une veine à la gorge lui promettant une morte pas trop rapide pour qu'il sente la mort venir. Je vide ses poches et brise son téléphone, brûle ses papiers pour ne pas qu'on sache qui il est. Je me retourne vers Poppy, qui respire encore mais qui a perdu conscience. Je la prends dans mes bras, et sors de la forêt, la serrant contre mon torse pour la protéger, je me trouve ridicule mais personne ne saura jamais rien. Je la mets à l'arrière de ma voiture et roule vite en direction de l'hôpital voulant que des spécialistes soignent sa blessure. Un médecin arrive à ma rencontre alors que je viens à peine d'arriver. Je porte Poppy et la met sur un lit ramené par des infirmiers. « Prenez soin d'elle, et ne dites rien quant à mon identité. » Je remonte aussi vite que je suis arrivé dans ma voiture et quitte les lieux, certain que les médecins l'aideront. Dans tous les cas je viendrais de moi-même voir son état.

► Ponix + leave me alone  please...

Mon monde s'écroulait un peu plus à chaque instant. Les évènements qui été survenus dans ma vie était tous aussi affreux les uns que les autres. Je me demandais parfois comment je faisais pour ne pas être totalement folle, enfermée dans un asile avec d'autres malades mentaux. La pluie avait cessé de s'abattre, mais pourtant il y avait toujours cet air désagréable et humide qui planait dans l'air. J'avais les cheveux totalement en bataille, plusieurs mèches placardés sur mon visage, le filet de sang qui coulait de mon front, se mêlait à mes cheveux trempés. Inconsciente, j'aurais tout simplement été incapable de me dire où je me trouvais. Mais si consciente j'avais été, je me serais imaginé le pire des scénarios, et j'aurais probablement sombré dans la folie. Je n'avais pas entendu Phoenix arriver, je ne l'avais pas non plus entendu torturer l'homme qui avait essayé de me violer. Cependant lorsqu'il vint jusqu'à moi et me prit dans ses bras, mon corps était conscient d'être dans ses bras. Vidé cependant de toute énergie, mes bras pendaient dans le vide, ma tête ainsi que mes jambes également et à cet instant j'aurais voulu tout lâcher, j'aurais voulu me laisser aller dans les limbes et sombrer dans un inconscient éternel. Mais il en était autrement, je fus transporté en voiture, puis posé sur un lit d'hôpital. L'odeur même de la mort arrivait jusqu'à mon subconscient et autant dire que c'était assez désagréable. Plusieurs minutes, si ce n'était heures plus tard, je me retrouvais seule dans une chambre et ma tête me faisait un mal de chien. J'ouvrais difficilement les yeux et bien qu'il fasse assez sombre, puisqu'il semblerait que ce fut la nuit, j'eus du mal à les ouvrir complètement. Je n'avais pas de souvenirs tant par ma présence ici, ni comment j'avais pu arriver dans un hôpital, mais j'y été, et c'est tout ce qui comptait.

Je ne regrette pas d'avoir aidé Poppy, de l'avoir sorti d'une embuscade et de l'avoir sauvé de ce malade mental. Je ne regrette jamais les décisions que je prends, car j'estime que si je les ai prises c'est pour une bonne raison. Assis dans mon canapé j'épluche les papiers d'une agence immobilière afin de trouver ma future maison, ou du moins villa. Mon verre habituel de whisky posé sur la table, mon chien couché à mes pieds qui regardent mes moindres mouvements malgré le fait qu'il commence à s'endormir, et mon téléphone posé à côté de mon verre. Je suis sereins, même si je pense à cette Poppy. Un de mes hommes m'appellent pour m'expliquer ce qu'il en est de Wlad. Ils s'en sont chargés et son enterrement est prévu pour demain. Certes j'aurais pu avoir des remords quant à sa mort, mais je m'en fiche au final car il n'a que ce qu'il mérite. Cette nuit j'ai quand même tué Wlad, le couple d'idiots, le violeur de Poppy et un type qui urinait sur l'immeuble de mon appartement alors que je voulais rentrer chez moi. Rude nuit. C'est vers une heures du matin, que je suis enfin parti dans les bras de Morphée.
Il est 8 heures quand mes yeux s'ouvrent, je me lève rapidement, et me prépare tout aussi rapidement si bien qu'à 9h30 pile je suis à l'hôpital afin de demander des nouvelles de la brunette. Et fort heureusement elle va bien, et n'aura aucune séquelle. J'en suis ravi, et bizarrement me dire que pour une fois j'ai sauvé la vie de quelqu'un me rend heureux, je n'ai pas un si mauvais Karma que ça en fin de comptes. Ma visite n'aura duré qu'une seconde, j'ai simplement passé la tête par la petite fenêtre de la porte pour voir la Dunster dormir comme un poupon, et je suis retourné chez moi, puis au cimetière pour enterrer ce chère russe.