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leave me alone please (phoenix&poppy)

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Ponix + leave me alone  please...
Voilà peu de semaines que les étudiants d'Harvard étaient rentrés du Summer Camp, et Poppy pouvait enfin dire qu'elle était rentrée à la maison et qu'elle se sentait bien mieux maintenant. Son petit quotidien, sa chambre, sa routine monotone et dénudée de sens. Mais aujourd'hui était un jour différent, du moins c'est ce que la jeune Cabot voulait s'avouer, bien que la vérité ne fût pas toujours ce qu'elle voulait être. La belle rose, s'était préparé rapidement afin de partir tôt au centre commercial. Maintenant qu'elle était revenue à Harvard et qu'elle s'était promise d'adapter un nouveau style de vie un peu plus sain, elle se devait de prendre en compte son apparence, afin de rester la Cabot qu'elle avait longtemps été. Sortant de sa chambre de la Cabot House, elle se dirigea rapidement jusqu'à un taxi qu'elle siffla sans grande difficulté. Elle monta à l'intérieur de celui-ci après lui avoir signalé qu'elle voulait se rendre au centre commercial, puis elle orienta son regard sombre vers la fenêtre, observant le paysage qui défilait à vive allure. Elle repensait aux derniers évènements de sa vie. Le kidnapping, la capitale française où elle avait failli perdre la vie, et où elle avait mis la vie d'un ami particulièrement cher en danger. Elle ferma les yeux et mordit sa lèvre inférieure se souvenant des épisodes de tortures qu'elle avait subies, du sang qui avait coulé et de la douleur physique et mentale qu'elle avait endurée. Frissonnant légèrement, elle secoua négativement la tête se rendant compte qu'elle venait d'arriver à destination. Elle tendit plusieurs billets au chauffeur puis elle sortit de la voiture et entra dans le centre commercial en prenant une profonde inspiration. Elle était seule, elle pourrait ainsi être tranquille et penser à tout ce qu'elle pouvait penser sans que personnes ne la dérange. Elle s'avança jusqu'à une boutique de parfum, observant les nombreux flacons posés sur leurs présentoirs. Rien, absolument rien n'attisait sa curiosité. Elle inspira alors profondément puis sortit de la parfumerie et marcha dans les galeries marchandes, quelque peu perdue dans ses pensées.
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Je donne un gros billet au chauffeur, descends de ce fichu taxi et je m'allume une cigarette frénétiquement. Je la savoure tout en me dirigeant vers le centre commercial. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu jusqu'ici. J'ai tout simplement horreur des autres, de ces regards qu'on te lance, des préjugés qu'on a sur toi. Des fois, dans les beaux jours, je sais que les gens t'ignorent, j'espère juste qu'aujourd'hui ça sera le cas. Si je suis sorti de mon trou c'est que depuis la mort de mon père, et tous les autres aléas qui ont suivi je ne sais plus quoi faire, je tourne en rond, je tue des gens au hasard.. Alors oui je dois être venu ici, pour trouver ma future victime, au moins je passe le temps, ça me purifie. J'écrase mon mégot sur le sol avec le bout de mon pied et me résigne en fait à rentrer dans ce grand bâtiment, lieu des adeptes du shopping. Les allées sont remplies, et les magasin aussi. Il y a de la foule, alors si je tire sur quelqu'un ça ne passera pas inaperçu. Pour le coup j'ai enfilé un slim rouge, mes chaussures noires fétiches, un T-Shirt blanc col en V qui descend juste au dessus de mes abdominaux à supposer que j'en ai, et ma longue veste bleu marine qui s'étend jusqu'à la pliure de mes genoux. Mon arme est bien cachée, comme d'habitude. Même si j'adopte un style vestimentaire particulier et que je me fais souvent remarquer, la plupart du temps c'est parce qu'on m'admire et pas parce que l'on me craint, sauf si on me connait. J'entre dans un magasin quelconque, je regarde autour de moi et rapidement je constate que je suis dans un magasin de vêtements pour femme, la vendeuse m'interpelle me demande si je veux offrir un cadeau à une femme. Je la regarde droit dans les yeux, lui rit au nez et je tourne les talons sans lui donner de réponse. Je regrette déjà d'être venu, les gens sont débiles aujourd'hui. Je continue cependant de me faire une place dans cette amas de population, quand un visage familier attire mon regard. C'est Poppy, l'adorable Poppy. Un sourire se dessine sur mes lèvres, sourire satisfait et mesquin, qui ne m'empêche pas d'aller à sa rencontre. D'un pas assuré je me dirige vers elle, profitant qu'elle ne m'ait pas remarqué. Je sais ce qu'il lui ait arrivé, la mafia russe est sans pitié, d'ailleurs ça aurait pu être moi derrière tout ça, mais tout ce que je veux moi c'est faire souffrir Leevy et pas Poppy. Cette dernière me voit et prend la fuite, elle marche vite, si bien que je n'arrive pas à la rattraper. Je ne la vois plus, elle ne me voit plus. Je la vois, et elle ne me voit pas. Je me faufile, entre les gens, et alors qu'elle pensait s'être débarrassée de moi, je me pointe juste devant elle, si bien qu'elle se cogne contre mon torse. « C'est comme ça que tu me dis bonjour Pop' » Ouais Pop' c'est le surnom que je lui ai donné.
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Ponix + leave me alone  please...
On dit souvent que dans un deuil, il y a cinq étapes à passer. On passe d'abord par le déni, on refuse de croire que les choses qui se sont produites se sont réellement produites, on pense que ce n'est qu'un passage doux et éphémère, songe curieux qui finira par disparaître. Vient ensuite la colère. Le moment où on détruit tout ce qui nous entoure et où on prend plaisir à faire souffrir son entourage pour une faute qu'ils n'ont finalement pas commise. On les insulte, les frappe à mort, cherchant désespérément un moment de vide où nous pouvons, nous-même, reprendre notre souffle. Le marchandage vient à sa suite, on ne pense plus clairement, on fait du chantage à quiconque s'approche d'un peu trop prêt de nous et de notre âme en peine. La dépression. C'est le moment où on regrette le plus ce que nous avons fait en petit 2) et petit 3). On se recroqueville, on pleure sur nos faux-semblants, on supplie un Dieu lointain de tout faire pour revenir en arrière. On se bourre de pilules jusqu'à l'overdose et on recommence jours après jours, nuits après nuits. Et enfin, nous passons à l'acceptation, c'est le moment du deuil où on réussit à dire que tout ce qui c'est produit est véritablement arrivé et que ça ne changera pas. Lorsque je pensais avoir passé toutes les phases de ce cycle vicieux après mon kidnapping et au mal que j'avais fait à Haytam, je me sentais sombrer de plus en plus dans les abîmes froids de l'ignorance. Rien de tout ça n'était arrivé dans le bon sens, j'étais directement passé à la phase numéro 4). Peut-être que je me convainquais que de cette manière ce serait plus aisé d'en échapper, mais je pouvais toujours me fourrer les doigts dans le nez. J'avais besoin d'aide et je le savais. Mon regard furtif s'était posé sur un blondinet que je ne connaissais que trop bien, mais mon cœur et mon envie n'étaient pas présents au point d'avoir une discussion avec lui. Je voulais être seule pour sombrer dans mon monde imaginaire même si ça me faisait un peu plus mal à chaque instant. Je tournais les talons avec rapidité, espérant qu'il ne m'avait pas vu mais c'était espoir perdu, nos regards se croisèrent. Je mordis ma lèvre inférieure, disparaissant dans la foule intense, pensant trouver une échappatoire puis je percutais finalement brutalement une musculature qui je le savais, était celle d'un homme, de cet homme. Je déglutis alors légèrement, le regard rivé vers le sol, j'espérais encore me cacher. J'entendis sa voix résonner au creux de mes oreilles, je redressais mon regard vers lui avec une lenteur déconcertante. Mon teint blafard et mes joues légèrement creuses étaient signe d'une imminente malnutrition. Phoenix... Je... Je ne t'avais pas vu. Pas vraiment convaincante, la petite Cabot.
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A quelques centimètres de Poppy, elle est presque immobilisée et ne peut pas bouger sauf si elle fait demi-tour mais elle sait que je la rattraperai. Je la fixe, ou plutôt l'inspecte pendant qu'elle essaye de me mentir ce qui intérieurement me fait sourire. Elle a l'air fatigué, et encore le mot est faible tant son visage est pâle, tant ses joues sont creuses, et tant elle a maigri, elle n'était déjà pas grosse dans le passé mais là elle est carrément à la limite de l'anorexie. Ah ces russes, je les admire parfois de part leur persévérance à maltraiter les gens ! Je sais qu'elle a souffert, je connais la manière qu'ont les russes à travailler, alors je ne peux que compatir même si la compassion n'a jamais été mon fort. Par contre distinguer les mensonges, des vérités je sais le faire, et elle me ment à bout de nez, elle pourrait voir son nez s'agrandir à continuer ainsi. Mais entrer dans son jeu, est la chose la plus intelligente que je puisse faire, comme à mon habitude c'est vrai. « Je suis désolé si je t'ai surpris alors. » Je lui fais un sourire doux, et chaleureux celui que je fais pour amadouer ma proie suis je puis dire, ou lorsque quelque chose de malsain se cache dans mon esprit. Mais Poppy ne le sait pas, elle ne sait pas que je suis le.."frère" de sa meilleure amie, ce qui est d'autant plus jouissif. Je pose alors mon index sur sa joue, et la caresse avec une tendresse que l'on ne me reconnait pas. Toujours le même sourire posé sur mes lèvres, je la dévore du regard, il y a sûrement une part de sincérité dans mes gestes mais jamais ô grand jamais ça ne devait sortir de mes pensées aussi débiles soient-elles. Je fais glisser mon doigt jusqu'à son menton et l'oblige à poser son regard noisette dans le miens océan. « Tu as l'air exténuée. Que s'est-il passé durant tout ce temps ? Ce temps où tu as disparu de la nature, que tu n'as plus donné signe de vie.. Dis moi. » Bien sûr que je connais les faits, entre mafieux tout se sait, il ne faut pas l'oublier. Mais j'aimerai qu'elle me dise, je veux voir si elle a assez de courage, pour m'avouer ces choses ou si c'est une peureuse, auquel cas je la laisserai là. J'aime pourrir la vie de Leevy mais si c'est pour mourir d'ennui avec Poppy je préfère trouver un autre moyen. D'ailleurs si Leevy apprenait ce que je suis en train de faire, elle serait déjà arrivée en furie et aurait tenté, je dis bien tenté de m'arracher la tête, car elle sait aussi bien que moi que je suis bien plus fort qu'elle, même si je dois avouer que quand elle se donne du mal elle peut être pas mal dans son genre. Mais c'est aux rares exceptions, bien évidemment. Voyant que la jolie demoiselle reste muette, je la relâche et la prends dans mes bras, parfois les filles ont besoin des bras d'un homme pour un peu de réconfort, mais juste un peu puisque je ne fais pas durer mon étreinte il ne faut pas trop m'en demander non plus. Je lui fais un sourire assez sincère, même si je m’écœure de serrer quelqu'un dans mes bras. Ouais j'aime pas les câlins, j'aime pas les gens qui s'aiment et si je fais tout ça c'est parce que j'ai un rôle à jouer, cependant mes veines qui palpitent au gré de mon coeur et l'adrénaline qui monte en moi quand j'ai un léger contact avec Poppy m'inciterait à penser que c'est l’exception qui confirme la règle.
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Oh oui la vie pouvait réserver bien des surprises. J'étais beaucoup plus mince qu'avant, beaucoup plus aigris et avertie. J'essayais de faire un peu plus attention au monde qui m'entourait tout en essayant de mettre mes peurs de côtés et de prendre du mieux que je pouvais, un nouveau départ. Mais me voilà coincé, il était impossible de contourner le jeune homme sans lui foncer dedans, mais j'étais prête à parier que si je le faisais, il ne bougerait pas d'un pouce. J'avais la force prématurée d'un plancton qui sort du berceau. Je le voyais me sonder comme il avait souvent l'habitude de le faire. Il se tenait droit, face à moi, ce fin rictus qui jonchait ses lippes, ce rictus que je lui voyais si souvent. Et pourtant plus je le regardais et plus je sentais que je le connaissais de moins en moins, que je ne savais plus qui il était. Non, c'est faux, tu ne l'es pas. Je laissais alors un faible sourire, quasi inexistant prendre possession un court instant de mes lèvres légèrement rosées, reproduisant le même rictus qu'il avait tant l'habitude de faire. Je devais avouer que ça faisait une éternité que je n'avais pas parlé avec Phoenix. Depuis mon retour de Paris, je n'avais parlé à pas grand monde et je m'étais même surprise à éviter Haytam, alors qu'il avait été présent pour moi pendant cette dure épreuve. Je me perdais une fois de plus dans mes pensées, le regard ailleurs, l'esprit vague, je sentis néanmoins le doigt froid et tendre de Phoenix se poser sur ma joue, dessinant les courbes de mon visage, jusqu'à ce qu'il me redresse ce dernier afin que je soutienne son regard. Soutenir un regard de la sorte était devenu quelque peu difficile pour moi, je n'arrivais pas à faire face à la vérité de certains regards qui pouvait se poser sur moi. Il voulait savoir et aussi surprenant que ça puisse être mon cœur eut un léger raté. Je le savais insistant et le regard lourd de sens qu'il venait de poser sur moi en disait long sur ce qu'il voulait savoir. Après tout, je m'étais promis de ne plus faire les mêmes erreurs et d'aller de l'avant, de redevenir la Poppy que j'avais été dans le passé. Mon regard noisette scrutant le regard azur de mon interlocuteur, j'esquissais alors un léger sourire puis sans émotions apparentes, je déclarais comme-ci tout était normal : Disons que j'ai eu quelques petits soucis dans la capitale française. Trois fois rien, mais disons que c'était assez bouleversant. Quand on manque de perdre la vie et qu'on met celle d'une personne chère en danger, on prend le temps de méditer sur ses actes. C'est ce que j'ai fait quand j'ai disparu durant ces trois derniers mois. Alors heureux ? J'arquais un sourcil, ce dernier était à mi-chemin entre l'incrédulité et le sarcasme. Phoenix avait le don de me bouleverser quand il s'y mettait et par moment, je ne savais plus sur quel pied danser lorsqu'il était dans les parages. Il venait de me prendre dans ses bras, je trouvais le geste gênant et assez inconfortable, mais au fond cette brève étreinte me faisait sourire intérieurement. J'en avais peut-être besoin ? Mais ça ne me faisait pas spécialement sentir mieux, bien que l'expression vide d'émotions de mon visage pût en dire long sur la présente sensation sentimentale que je pouvais ressentir. Lorsqu'il se recula de moi, je lâchais un léger sourire, celui qui dit que tout va parfaitement bien et que rien, absolument rien dans ma vie ne s'était déroulé comme ce que j'avais vécu. Ok ça, c'était vraiment bizarre. En temps normal, je n'étais pas de trop une fille tactile, je préférais le confort que pouvait parfois me procurer la solitude.
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Poppy ne croit pas ce que je dis, elle pense que je lui mens. C'est vrai je sais, mais le fait qu'elle veuille jouer les plus intelligentes m'embête fortement, mais je dois rester zen et ne rien montrer, sourire comme un débile qui ne comprend rien à rien. Je hausse des épaules et pousse un long soupire à la limite de l'agacement. Au moins elle va comprendre que je n'aime pas ce genre de comportement, même s'il ne faut pas trop que je la brusque, surtout pas après tout ce qu'elle a vécu.. Je ne réponds même pas à sa remarque, ça ne sert strictement à rien, et ça ne ferait qu'envenimer la chose, et je ne veux pas qu'elle ait peur de moi, même si parfois je vois bien la manière dont elle essaye de me dominer du regard. De temps à autre je la vois regarder mes lèvres, elle ne veut certainement pas les attraper non, elle préfère celles de cet Haytam dont elle est tant attachée, mais si elle les regarde c'est juste pour tenter de comprendre mon humeur et la sincérité. Mais il n'y a rien de plus trompeur qu'un sourire, alors il ne faut pas qu'elle s'attache à des détails si peu importants. Yeux dans les yeux, elle me répond sincèrement, elle ne me raconte pas tout, et tout bien réfléchi ce qu'elle me dit c'est rien. Je sais l'histoire de A à Z, et ce qu'elle me raconte c'est comme si je vous disais qu'on peut tuer quelqu'un en remplaçant les balles d'un flingue, par des cacahuètes. Bref, je souris comme un abruti mais il parait que ça fait mon charme, à supposer que l'on aime les méchants bien évidemment. « Beh non, je ne suis pas franchement heureux que t'es autant souffert... C'est immorale de faire souffrir des gens sans raison. » répondis-je alors que massacrer des gens juste pour le plaisir était mon passe temps préféré. Je ne sais pas ce qui m'a poussé à la prendre dans mes bras, personne ne m'y a jeté, personne ne m'a mit une arme me menaçant de tirer si je ne la prenais dans mes bras, alors peut-être que pour une fois j'ai écouté mon coeur ? Non, j'ai pas de coeur alors si j'ai fait ça c'est juste parce que je voulais savoir ce que ça fait de serrer une victime des russes. C'est malsain je sais, mais je sais aussi qu'au fond je l'aime bien Poppy et c'est pas de sa faute si sa meilleure amie c'est Leevy.. Elle me fait un sourire étrange qui me laisse perplexe, mais son expression me montre qu'elle va mal, il ne faut pas me prendre pour un imbécile. Cerner les gens c'est mon métier, alors si elle a quelque chose à cacher je vais le savoir, un jour ou l'autre. Elle me dit que c'était bizarre, et je la crois puisque je ressens la même chose qu'elle. Frénétiquement je lève les yeux au ciel, et secoue la tête pour faire mine d'oublier cette scène passée. « Tu veux qu'on se pose dans un café, Pop' ? » Je n'ai pas relevé ces propos, ça ne servirai à rien une fois de plus. De nouveau je la scrute, et je me rends compte que malgré sa mauvaise mine, ses joues creuses et son teint pâle elle reste très jolie, et toujours aussi attirante pour moi. Peut-être même plus. Son corps doit être rué de bleus et d’égratignures, et son coeur doit être meurtrie par la douleur.  Moi je vis de ça, je vis de la douleur des gens, alors si elle souffre autant je veux bien la prendre sous mon aile, et lui promettre de prendre grand soin de son âme. En fait à penser  de la sorte, je me fais rire, comment je pourrais protéger quelqu'un sans penser à moi ? Quand tu protèges trop quelqu'un, tu en oublies qui tu es, or je ne veux pas me mettre de côté. Mais je sais qu'un jour je me retrouverai seul, ça ne me déplait pas mais quand tu n’éprouves  jamais de sentiments pour les gens, et que son crier gare, une fille pourrait être susceptible de faire chavirer ton coeur, ça fait peur.
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Depuis quelque temps, je ne cessais de me méfier de tout le monde, parfois même de ma propre famille, si ce n'était pas ironique tout ça. Certaines de mes hallucinations persistaient et il m'arrivait par moment de voir les ravisseurs russes qui m'avaient kidnappé à Paris. Je pouvais les voir dans la rue, dans ma chambre à la Cabot House, partout où je pouvais me rendre. J'observais alors Phoenix qui avait cet air agacé au visage, cet air qui malgré moi me faisait assez rire. Cet homme représentait pour moi une énigme qui m'était bien difficile à cerner et je me laisser parfois penser que ce genre de situation lui plaisait et qu'il faisait tout pour me perdre. J'essayais de prendre en compte chacune de ses mimiques, chacun de ses gestes qui semblait tout aussi froid les uns que les autres, puis je me surprenais à abandonner ma lutte qui faisait rage dans mon cerveau, trop faible pour essayer de comprendre quoi que ce soit, de l'énigme que représentait Phoenix pour moi. Hum... Immorale comme tu dis. Et dire qu'il existe des gens qui tuent par plaisir. Je trouve ça malsain, comment peut-on déterminer qui est en droit de mourir et qui est en droit de vivre ? Je trouve ça répugnant. J'étais passé si près et pourtant, je me sentais si loin de la vérité et de ce que le jeune homme représentait réellement. Je me sentais alors subitement débile, planté face à lui, l'air maussade, je tentais vainement de cacher mes émotions et pourtant, il était au courant de tout, même si je l'ignorais. Un café ? Oui si tu veux. Je hochais alors les épaules d'un air nonchalant, je n'étais pas plus motivée que ça, après tout, j'étais avant tout venue dans ce centre commercial pour être tranquille et pouvoir méditer tranquillement toute seule. Mais Phoenix était tombé sur moi, et je me voyais mal refuser sa demande alors qu'il semblât... Sincère ? Je levais alors les yeux au ciel puis je fourrais mes mains dans les poches arrières de mon jean, détournant mes yeux noisette du regard pénétrant et envoûtant du blondinet. Je ne pouvais pas le regarder une minute de plus, j'avais sans cesse cette impression qu'il me sondait et qu'il cherchait à un savoir plus sur moi, ça me mettait mal à l'aise. Je m'avançais alors vers un café, certaine de savoir qu'il me suivrait pour venir s'installer à cette petite table en bord de terrasse à laquelle je venais de prendre place. Je n'avais pas vraiment faim, ni même soif, boire un soda m'agaçait et la seule chose à laquelle je pensais, c'était à un bon verre de whisky, mais je me retins dans cette idée et j'optais finalement pour un milk-shake vanille lorsque le serveur vint jusqu'à nous pour nous demander ce que nous voulions. Je posais alors furtivement mon regard sur Phoenix, le scrutant en attendant qu'il se décide sur la boisson qu'il allait prendre. Tu es tellement mystérieux. J'affichais alors un léger rictus, posant mes coudes sur la table qui se trouvait face à moi et posa mon menton au creux de mes mains.
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En entendant la réponse de Poppy, la seule chose que je voulais faire fut exploser de rire, mais je me retiens et hoche de la tête faisant mine d'être en parfait accord avec tout ce qu'elle dit. « Tu sais je crois que vouloir tuer des gens, c'est plus qu'une vocation, c'est une addiction tu vois. » Je lui fais un sourire, sûr que mes paroles allaient avoir de l'impact sur elle. Ce que je venais de dire est vrai. Mon plaisir c'est tuer et si je n'ai pas mon quota de meurtres dans la journée je deviens insupportable, limite il faudrait me mettre en cage pour me retenir. Dans tous les cas, jamais elle ne saurait que mon trip c'est ôter la vie de parfaits inconnus, si elle savait. Mais il ne fallait pas que je lui en dise plus ça pourrait éveiller les soupçons, et si elle découvre qui je suis vraiment, je ne pourrais pas arriver à mes fins avec elle. Je lui propose un café, j'aurais pu lui proposer de l'alcool mais en début d'après-midi je passerai pour l'ivrogne de service. Sans grand étonnement elle accepte et ça me pousse à croire que d'une manière ou d'une autre je la perturbe, dans le sens où elle voudrait davantage savoir qui je suis, me cerner et tout le baratin habituel qu'aime faire les filles. J'ai bien compris moi, la manière dont elle me regarde. C'est pas le regard amoureux qu'elle pourrait lancer à Haytam, ou le regard peureux qu'elle a sûrement lancé à ses ravisseurs, non ce regard là demeure questionneur. Elle se demande bien si je suis sincère, si mes intentions sont bien de la draguer, d'être gentil avec elle ou bien si la seule chose que je veux faire si la faire souffrir, et elle ne veut plus connaitre la douleur, je l'ai bien compris. Je la suis alors jusqu'à un café qu'elle a choisis. Le serveur arrive, et quand je vois la manière dont il fait les yeux doux à Poppy un rire sournois s'échappe de ma bouche. Je lève les yeux au ciel assez déconcerté par le comportement du serveur qui agit en parfait loseur plutôt qu'en parfait dragueur. Poppy commande un milkshake, cela me fait sourire car je trouve ça mignon. Moi je prends un café double saveur caramel. Je lance un regard noir au serveur, prenant soin de ne pas la laisser le voir, et la regarde. Je hoche de la tête en entendant sa remarque. Remarque qui me plait fortement. Je lui fais un sourire, laissant apparaitre toutes mes dents, croise les bras sur mon torse. « Mais c'est bien de laisser un peu de mystères dans une vie non ? Tu imagines toi, si tu connaissais les gens, le monde qui t'entoure tout de suite, aux premiers abords. Cela serait ennuyant. » Je fais une pause et passe ma langue dans la commissure de mes lèvres, puis lui lance un sourire aguicheur. « Mais rassures toi, tu es aussi un mystère pour moi. Mais j'aime bien ça. » Je me lève alors afin d'aller chercher notre commande, le signalant avant à Poppy. Le serveur me regarde avec de grands yeux, et s'excuse de ne pas être venu plus vite nous les apporter. Je lui fais mon sourire sarcastique, si bien que je ressemble à un démon. Son regard se transforme, et je constate qu'il a peur. Je m'approche de lui, et murmure de sorte à ce qu'il n'y ait que lui qui entende mes dires. « Je te le dis une fois et pas une de plus. Tu poses encore une fois, rien qu'une fois le regard sur la fille avec moi, je te coupe les testicules, les cuis à la poêle et te les donne au prochain repas. Et si t'es toujours pas rassasié je fais la même chose avec tes orteils. Je suis sûr que mijoté dans une sauce béchamel ça doit être bon ! » Je lui lance un regard de défi, pose deux billets sur le comptoir, qui valent le double de ma réelle consommation. Je me repose devant la douce Poppy et lui fais un sourire qui se veut sincère.
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Une addiction ? Tu as probablement raison. J'esquissais un fin sourire suite aux dires du blondinet. D'une manière que je ne saurais expliquer, il avait l'air assez bien renseigné sur le sujet. En réalité j'ignorais totalement qu'elle personne pouvait être Phoenix, il avait ce côté bad-boy, tout ce qu'il y avait de plus irrésistible, mais il me faisait tout aussi peur. Ses yeux parfois beaucoup trop sombres malgré la couleur claire dont ils avaient hérité avait le don de me donner la chair de poule. Alors que je m'étais dirigée jusqu'au café, persuadé qu'il allait me suivre, j'avais pris place sur l'une des chaises et lâcha un soupir discret de soulagement lorsque je pris place sur cette chaise. Je me sentais constamment faible, vulnérable et je détestais ça. Même si j'avais appris à me battre et que je me débrouillais plutôt bien, mon manque total de vie et d'intérêt pendant les vacances au Summer Camp m'avait totalement achevée. J'avais commandé un milk-shake, me disant au plus profond de mon être qu'il ne serait pas raisonnable de commander un verre de whisky au beau milieu de la journée. Les coudes posés sur la table, j'observais Phoenix de mes yeux noisette, j'essayais de le scruter, mais plus j'essayais et plus j'avais l'impression de m'éloigner de mes conclusions. De cette sorte, je n'avais pas remarqué comment le serveur avait posé son regard lubrique et pervers sur ma personne. Mordant ma lèvre inférieure, je m'adossais finalement contre le dossier de ma chaise, croisant à mon tour mes bras sous ma poitrine, écoutant et buvant chaque mot qui sortait des lèvres de mon interlocuteur. Je suis d'accord avec toi. C'est bien d'avoir une part de mystère. Un côté indéchiffrable, un jardin secret qu'on ne dévoile jamais. J'esquissais alors un fin sourire qui s'étira malgré moi dans le coin de mes lèvres pulpeuses. Observant attentivement la langue de Phoenix qui avait glissé jusqu'à la commissure de ses lèvres à lui. Déglutissant alors, je secouais négativement la tête, comme pour reprendre mes esprits. Oh rassure-toi. Je n'étais, pas le moins du monde, inquiète, tu sais. Je laissais un léger rire s'échapper d'entre mes lèvres puis je l'observa attentivement se lever alors qu'il allait chercher nos commandes. Je me demandais pourquoi il était si presser d'avoir nos boissons, mais je préférais ne pas trop faire m'attarder sur ce genre de remarque. Je laissais alors mon regard parcourir les environs, observant chacune des personnes présentes dans cet immense centre commercial. C'est à ce moment précis que mon regard se posa sur un homme que j'avais l'impression d'avoir déjà vu. Mon corps se crispa de tout son long, et mon regard se bloqua sur cet homme. Était-ce de nouveau une de ces nombreuses hallucinations que j'avais eues depuis mon retour de Paris ? J'étais tellement subjugué par ce personnage que je ne fis même pas attention aux mots du blondinet qui venait de revenir, nos commandes à la main.
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Bien sûr que j'ai raison, je sais ce que je dis car je vis avec cette addiction depuis toujours, mais je reste neutre dans l'expression de mon visage et lui adresse un bref sourire en guise de réponse. Assis l'un en face de l'autre, et bien que j'écoutais les dires de Poppy je remarque que les regards du serveur sont trop avenants à mon goût et même si je ne suis pas en couple avec cette jeune Cabot, je n'aime pas qu'on la regarde, un point c'est tout. « Au moins, nous sommes d'accord sur ce point. » Je lui fais un clin d'oeil, et fais un signe de tête discret au serveur qui voulait lui dire de partir vite avant que je prenne sa tête et la claque contre la table. Je tente de charmer Poppy en jouant avec mes lèvres, je ne sais pas si le fait qu'elle déglutisse soit une bonne ou une mauvaise chose, mais le fait qu'elle secoue rapidement la tête, me laisse croire que la vue de ma langue lui faisait légèrement perdre la tête, à mon plus grand bonheur. « Tant mieux dans ce cas, Pop'. » Je me suis donc dirigé vers le serveur pour lui faire peur, mes propos sont violents, et je n'ai pas poussé ma méchanceté en gestes, sûrement parce que Poppy est là et que je ne veux pas qu'elle soit encore plus déboussolée. A peine ais-je posé mes fesses sur ma chaise que je vois le corps de Poppy se raidir, son visage se ronger par la peur. Je comprends qu'elle a vu un visage qu'elle ne voulait pas voir. « Qu'est-ce qu'il se passe ? T'as vu un mort ou quoi ? » Je me retourne et cherche du regard cette personne, sachant directement de qui il s'agit. C'est Wladimir, dit Wlad l'un de mes hommes. Je ne sais pas ce qu'il fiche ici, mais je comprends qu'il est venu pour me voir, cependant il m'est impossible d'aller à sa rencontre puisque ça éveillerait les soupçons de Poppy. En fait Wlad est le frère jumeau de Dimitrov, dit Dim'. Ils sont tous les deux des russes, mais Wlad trouvant les manières des soviétiques pas assez fortes, un peu trop douces, bien que de mon côté je trouve qu'au contraire ils excellent dans leur domaine. Bref les deux frères ont rompu tout contact, mais se ressemblent comme deux gouttes. Je lui fais signe des yeux de partir mais il ne comprend pas et reste planté là comme un débile, il attend que je vienne le voir. Cette confrontation n'a duré que quelques secondes, mais quelques secondes bien trop longues à mon goût. Je me retourne vers Poppy « Je vois personne.. T'es sûre que ça va ? » Je m'approche d'elle, et pose ma main sur sa joue, et constate qu'elle est brûlante. Mais quel imbécile ce Wlad', il va faire échouer tous mes plans. Je bois une gorgée de mon café, et dis à l'égard de Poppy. « Tu veux qu'on parte ? » Poppy n'a pas le temps de répondre que Wlad est derrière moi, et ose se pointer à côté de nous. « Excusez moi monsieur. » Je sens Poppy près de moi de plus en plus mal, je fixe d'un regard sévère et supérieur Wladimir et lui réponds « Dégages de là ! » Je suis vulgaire mais je m'en fiche, je ne veux pas qu'elle comprenne et qu'elle apprenne ma vraie nature. Je regarde Wladimir s'éloigner et pose un regard doux sur Poppy. « C'était sûrement un de ces types vendeurs de babioles. » Bien que je ne crois pas en Dieu, je prie intérieurement pour qu'elle n'y voit que du feu.
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