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~ Megan & Valentin ~


Je crois que j'ai bu un peu trop de bière, et finir avec ce whisky je crois que ça m'a achevé. Enfin pas tout à fait, je suis pas encore à jeter toute la "dépression" dans la cuvette d'un wc. Mais si j'avais bu une autre gorgée, j'aurais très certainement été une grosse épave, parce que je suis très certainement l'un des mecs qui tient le moins bien l'alcool. Mais on s'y fait à force. Comme Megan. Elle s'y est faite depuis le temps qu'on passe des soirées ensemble. Tout comme on s'y faisait d'être jaloux de tous ceux qui s'approchent de nous. On évite du coup de draguer quand on est ensemble, enfin de mon côté du moins, mais c'est vrai que parfois c'est assez compliqué, surtout quand on se fait draguer ou quand on est trop bourré pour faire attention à tout ça. On rentrait donc en boîte, et tout tournait violemment, avec les lumières, le monde, la musique à fond, je sentais mes yeux se fermaient petit à petit, n'arrivant pas trop à me faire à l'ambiance encore. Je prenais mon ami d'un bras sur ses épaules et l'approchais de moi pour lui déposer un baisé sur son front. Ne fais pas de bêtise, je reviens tout de suite. Je la lâchais donc et me dirigeais droit vers les toilettes. J'avais sérieusement de me rafraîchir un peu.

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Sur le chemin qui séparait le bar et la boite de nuit, je sentais très clairement que je n'étais plus dans mon état normal. Ma tête me semblait lourde, je ne marchais plus droit, et je commençais à faire attention à des détails auxquels je ne penserais même pas étant sobre. Pour vous donner un exemple, tout en marchant, j'examinais mes pas. L'un après l'autre. Et puis je me demandais depuis quand j'avais appris à marcher, comment une personne peut apprendre à marcher rien qu'en étant un bébé et garder cette capacité jusqu'à son plus vieil âge - ou ... presque on va dire -. Oui, une fois bourrée, je me prenais pour une philosophe et me posais mille et une questions auxquelles j'essayais de répondre avec un peu de bon sens - bien qu'il y en avait jamais; mes réponses étaient aussi bêtes que mes questions -. Mais bref. Une fois entrée en boite en compagnie de mon très cher ami Valentin, ce dernier déposa un baiser sur mon front avant de s'éclipser. « Ça va aller? » demandai-je dans le vent, étant donné qu'il était déjà trop loin lorsque je lui avais posé la question, et qu'avec la musique à fond, il était impossible de s'entendre parler à moins d'être à dix centimètres l'un de l'autre. Telle une personne jalouse qui se respecte, je regardais tout de même Valentin partir jusqu'au toilettes, histoire de bien m'assurer qu'il ne s'arrêtait pas en chemin pour accoster deux trois minettes en chaleur. Une fois qu'il fut hors de ma vue, je décidai de me faufiler jusqu'au milieu de la piste avant de me mettre à danser pour essayer d'évacuer par le mouvement tout l'alcool que j'avais ingurgité. M’incrustant dans un groupe de jeunes hommes déjà sur la piste, je remuais mon corps, morte de rire, sur la musique que le DJ venait à peine de mettre.
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~ Megan & Valentin ~


Dire que j'étais salement amoché ne serait pas vraiment dire la vérité, je pouvais encore marcher droit - ou presque - et avoir encore un peu de self-control, même s'il est évident que j'ai bu un peu trop de bière et que tout tourne toujours aussi dangereusement. Mais la lumière des toilettes me fait du bien. Elle me réveille brutalement mais ça va déjà un peu mieux. Tellement que je me rend compte que je m'étais trompé de porte ... Une belle ligne de femmes se tenaient devant le miroir. Elles s'étaient toutes retournées vers moi pendant que je reculais comme un con pour atteindre la porte et sortir en vitesse. J'avais pas pris la peine de m'excuser ou de voir leur regard foudroyant. Je filais direct dans les bonnes toilettes mais à peine avais-je réussi à me mettre un peu d'eau sur le visage et dans le cou, une jeune femme se tenait derrière moi et commença à me draguer. Mais je l'évitais, ne lui répondais pas, j'ai trop la tête qui tourne pour ça, et préfère sortir pour rejoindre mon amie. Mon amie qui danse comme une folle sur la piste de danse, pendant qu'elle attire les regards des hommes. Je les fixe avec une sale moue et c'est ça qui me fit arrêter mon mal de crâne. Alors on s'amuse bien ? Lui avais-je demandé après m'être faufilé pour me planter devant elle, l'air trop sérieux et surtout légèrement jaloux.

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J'avais trop bu, c'était un fait. Au milieu de cette piste de danse, je dansais et rigolais bêtement avec les jeunes hommes près de moi. Je m'en moquais complètement d'eux, ce qui me faisait rire, c'était mon état, mes sensations. Je sentais la musique me posséder, et ordonner à mon corps de bouger sur le rythme. Alors je le faisais, parfois en rigolant avec un mec, parfois en fermant tout simplement les yeux. Et alors que j'étais en train de profiter, les yeux clos, une voix m'interpella. J'ouvris les yeux et posai le regard sur Valentin, qui était déjà revenu des toilettes. Il avait l'air un tantinet énervé à en voir son visage complètement impassible face à mon grand sourire et j'aurais parié mes parents que la cause de son énervement était la présence de ces trois garçons un peu trop près de moi. Tout en faisant l'innocente, je passai mes bras autour de son cou et le regardais toujours avec un grand sourire, histoire de le décoincer. « C'était en attendant que tu reviennes Val' ! Mais tu es là maintenant ! » dis-je avant de le lâcher et de sauter sur le rythme de la musique. Il est clair que j'avais fauté car on s'était en quelque sorte dit de ne pas accoster de gens lorsqu'on était ensemble, mais dans l'état dans lequel j'étais, je ne m'en rendais pas trop compte. Je savais juste qu'il fallait que j'arrête de sourire à ces mecs sous peine de recevoir les foudres du jeune Spinelli. Ou pire. Il pourrait me le rendre en allant draguer une fille devant mon nez. Pour éviter ceci, je le pris légèrement par la taille et essayai de le faire bouger. « Allez, danse avec moi ! » insistai-je, en me rapprochant de lui.
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C'est pas souvent quand je suis si vite jaloux avec une fille, encore plus avec une fille qui est devenue une amie depuis bien des années à présent. Depuis même avant Aby. Et même avec Aby je n'ai jamais été aussi jaloux. J'ai toujours ce petit picotement qui me fait chier, mais jamais à ce point, pas comme je l'ai quand je vois Megan avec un autre type. Mais je me mettais toujours à sa place quand je repensais à mes exs. Je ne sais vraiment pas comment elle avait pu le supporter. Je suppose qu'on doit s'y faire à force. Mais là en étant tous les deux célibataires, c'est comme si on ne l'était plus. Elle me fit croire que c'était juste en m'attendant, mais j'étais quand même pas satisfait, et malgré son rapprochement, je ne bougeais pas, je ne souriais pas, je commençais à avoir l'alcool mauvais. Je posais alors délicatement mes mains sur les siennes pour les lui retirer d'autour de mon cou Non pas envie. Trop dur de faire une phrase complètement, surtout avec la tête qui tourne et ma jalousie maladive. Je fis demi tour et alla me caler au bar pour me commander une bière, parce que j'en ai bien besoin, tournant le dos à la piste de danse, ne préférant pas voir le carnage, quand je sentis une main sur mon épaule Je t'ai dit non Meg ... Mais tout en me retournant, je me rendais compte que ce n'était pas elle, c'était la jeune femme des toilettes qui m'avait retrouvé, mais je ne souriais pas pour autant, bien qu'après tout, je tenais là ma vengeance.

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Valentin était jaloux, c'était un fait. Il l'était d'ailleurs tout autant que moi, et sachez que j'ai toujours été une fille extrêmement jalouse. Le "un petit peu jalouse", je ne connaissais pas. J'étais chiante, certes, mais c'était comme ça. Appelez ça du manque de confiance en soi poussé à l’extrême si vous voulez, ce n'est pas ça qui allait changer les choses. Bref. Si Valentin avait dragué trois filles au milieu de la piste de danse comme je l'avais fait, j'aurais probablement éclaté de colère. Mais comme c'était moi qui l'avait fait, je pensais que ce n'était pas grave, que je pouvais effacer tout ça avec un sourire et une danse. Mais non. Val' refusa catégoriquement de danser avec moi, avant de retirer mes bras autour de son cou. Frustrée, je le regardais partir en direction du bar. J'avais été bête bête bête. Là, il fallait être sûr qu'il allait m'en vouloir toute la soirée. A mon tour, je sortais de la piste de danse, et avant de le rejoindre, j'allai me rafraichir aux toilettes. Un peu d'eau dans le cou et sur les joues puis je revenais dans la salle principale composée des banquettes, de la piste de danse et du bar. Cherchant Valentin du regard, je tombai sur lui et ... une belle brune qui rigolait. Sans réfléchir, je m'avançai vers eux d'un pas rapide, et déclarai en arrivant à peine à leur hauteur: « C'est vraiment très bas, Spinelli. » dis-je, en parlant de sa vengeance toute naze qu'il préparait en discutant avec cette jeune femme. « Je crois qu'une de tes copines te cherche... Là-bas. » ajoutai-je en m'adressant à la brune, lui montrant un endroit derrière elle d'un geste désinvolte, qui indiquait très clairement que j'avais envie qu'elle se casse. Faut dire que mon visage devait en dire long, lui aussi.
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Légèrement sur les nerfs, pour ne pas dire totalement frustré et hors de moi, j'avais préféré aller me boire une bonne bière bien fraîche pour me détendre un peu. J'aime franchement pas être jaloux et quand Meg est autant amochée niveau alcool elle arrive encore moins à comprendre où sont les limites. Je ne le suis apparemment pas assez. Je pensais d'ailleurs qu'elle était revenue à la charge, venant me chercher pour détendre l'atmosphère, mais non, ce n'était pas elle Oh désolé ... Avais-je fini par dire à la jolie brune qui avait posé sa main sur mon épaules. Elle était passé par quatre chemins et vint s'asseoir à mes côtés, me demandant si je pouvais lui offrir un verre. J'ai pas pu refuser même si j'aime pas trop de genre de femmes sans gênes et entreprenantes. Mais il fallait que je me change les idées et pour une nuit, ça ne me dérangeait guère. Mais elle riait un peu trop à toutes mes paroles. Mais elle me donnait mal au crâne. Je n'eus même pas le temps de trouver comment m'en débarrasser que Meg débarqua en mode grande furie. Je haussais les sourcils quand elle me fit savoir que c'était très bas ce que je venais de faire mais après tout c'était elle qui avait commencé hein (a). Mais elle finit par chasser la brunette qui ne semblait pas vouloir partir. J'attrapais alors mon amie par le bras et la tirais vers moi pour la faire s'engouffrer entre mes jambes pour la rapprocher un max de moi et passa mon bras dans son dos, frôlant ses reins et avec un regard et sourire aguicheur Allez joue pas à ta jalouse, c'est toi qui a commencé ... Et puis tu sais bien que t'es la seule pour moi ce soir. Mais c'était aussi un stratagème pour que la brune se sente de trop et dégage.

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Moi, je ne faisais jamais dans la demi mesure. Lorsque j'étais jalouse, je l'étais extrêmement, et pas autrement. C'est donc sans surprise, non aucune, que je réagis de cette manière lorsque je vis Valentin avec une belle brune. Il était à moi, du moins pour la soirée. Il n'avait pas le droit de draguer, et encore moins de se faire draguer. Et alors que je pensais qu'il allait me faire mariner quelques minutes avant de se décoller de sa pouffiasse brune, il m'attira vers lui avant de passer une main en bas de mon dos. Je le regardais, à moitié stupéfaite et à moitié satisfaite, et écoutais ce qu'il avait à me dire. « Moi je n'ai payé de verre à personne. » déclarai-je, me doutant bien que le verre que la jeune femme avait à la main n'était pas apparu par magie. Complètement soulagée, je voyais bien que Val' n'en avait rien à carrer de cette jeune fille, c'est pourquoi, par miracle, un sourire réapparu sur mon visage. Je tournais le regard vers la jeune femme, qui, de toute évidence, se sentait très seule. Ce n'était plus qu'une question de secondes avant qu'elle ne parte. L'ignorer ferait l'affaire. Me concentrant donc à nouveau sur ma soirée avec Valentin, je me détachais de celui-ci puis me commandai un verre pour l'accompagner dans sa descente, alors que je n'en avais clairement pas besoin, vu la couche que je tenais déjà. « C'est bon alors, tu danseras avec moi tout à l'heure? » demandai-je pour savoir s'il boudait encore ou si on pouvait passer la soirée ""tranquillement "" ensemble. « Ou tu préfères payer un verre à une autre minette? » ajoutai-je sans pouvoir m'en empêcher avec un regard mi-accusateur, mi-amusé.
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J'avais un peu payé ce verre à cette fille contre mon gré, mais elle au moins souhaitait ma compagnie à d'autres mecs ... Même si je me fiche bien d'elle, elle a pu m'être utile vu que ma chère amie venait de rappliquer en mode grosse furie jalouse, bien que je savais qu'elle pouvait être bien pire. J'avais donc direct calmer le jeu en lui faisant comprendre que je me fichais bien de l'autre minette. Ca fonctionna puisqu'elle se calma pendant que l'autre s'en alla, voyant que je me fichais bien d'elle. Si ce n'est que ça, je te paie un verre. Disais-je à Meg avant d'interpeller le serveur pour qu'il la serve. J'étais fier de moi d'un autre côté, j'avais réussi à lui renvoyer la pareille mais elle ne me lâcha pas pour autant avec ça vu qu'elle me demanda si je voulais bien aller danser avec elle ou si je préférais payer un verre à une autre fille. Je ne pus m'empêcher de rire, parce que je la trouve trop adorable quand elle joue à ça, même si c'était pas vraiment un jeu. Je ne paie aucun autre verre à aucune autre si tu ne danses qu'avec moi pendant toute la soirée ! Lui répondais-je avec un petit regard de défi. Je continuais de boire mon verre pour finalement en faire un cul sec pour finalement me relever et tendre la main à mon amie pour qu'on aille enfin faire la danse qu'elle désirait tant apparemment.

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Il est vrai que je démarrais au quart de tour, mais je n'y pouvais rien. Ma jalousie prenait toujours le dessus lorsqu'il s'agissait de Valentin. Heureusement pour moi, le jeune Spinelli n'en avait rien à faire de la brune à qui il avait payé un verre, brune qui d'ailleurs détala presque aussitôt que j'étais arrivée au comptoir. Contente, je laissai Val me payer un verre que j'avais déjà commandé. Il avait à se faire pardonner (a) Enfin, moi également mais passons. « Tu sais te faire pardonner. » avais-je dit avant de prendre mon verre et d'imiter mon ami en le buvant d'une traite. Je prenais ensuite sa main, et lui répondis avec un sourire amusé aux lèvres. « Marché conclu. » Je le suivais ensuite sur la piste de danse. On se frayait un chemin jusqu'au milieu de la piste, et une fois au milieu de tout le monde, je commençai à danser. Les effets du verre que je venais de boire montèrent très rapidement. Je n'avais plus ce total contrôle de mon corps, mais justement, j'adorais ça. Les yeux plongés dans ceux de Valentin, je lui souris, puis m'approchai de lui, posant mes deux mains de chaque côté de sa taille. « Tu sais, tu serais presque mignon quand t'es jaloux. » lui glissai-je à l'oreille d'un ton taquin, voir même moqueur. J'étais exactement la même que lui quand j'étais jalouse, mais je pense que celui qui était le plus drôle à voir quand il boudait, c'était bien Valentin. Moi, je n'agissais que comme une jeune fille de quatorze ans capricieuse.
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