Flashback ▼ Love at the first sight

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Un sourire en coin, Avalon ajustait correctement son sac avant de quitter la Cabot house. Une nouvelle journée de cours s'annonçait et il était hors de question pour la jeune femme d'arriver en retard. Son dossier était irréprochable et maintenant qu'elle avait réussi à intégrer une université aussi prestigieuse qu'Harvard, elle ne comptait pas tout foutre en l'air. Bien sûr, elle savait d'avance que son intelligence supérieur suffirait largement à sa réussite mais elle voulait vraiment que le comportement suive avec. Le retard n'était donc pas envisageable. Traversant rapidement le campus, la blonde regarda rapidement son emploi du temps avant de se diriger d'un pas décidée vers la salle voulu. Elle avait bien prit soin de mémoriser les endroits où elle avait cours histoire de ne pas se perdre à tout bout de champs et fallait croire que ça avait plutôt payée. Elle s'asseyait une table avant même que tout le monde ne soit arrivés attendant tranquillement que le cours commence. Nous n'allons pas passer par quatre chemin. Ce semestre, ce sera un travail d'équipe. Je vous prie donc de vous mettre par deux et si quelques uns sont réticents, je les placerai moi même. Balayant la salle du regard, Avalon attendit quelque seconde avant de finalement se montrer plus rapide en prenant place à côté de Gaetan. Elle l'avait bien apperçut à plusieurs reprise puisque de toute évidence, ils faisaient partit de la même section mais jusqu'à aujourd'hui, elle n'avait pas encore osée lui adresser la parole. Beau, mystérieux et intelligent. C'était les trois adjectifs qu'elle utiliserait pour le qualifier et en prime, il lui semblait être le plus intéressant. Autant choisir quelqu'un de bien pour un devoir en comment. On fait équipe ensemble ? Comme si elle lui laissait le choix. Moi c'est Avalon. Mais ça peut être Ava si tu veux.

© toxic heart.

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Harvard. C’était le rêve de Gaetan d’entrer dans cette université. En même tems, quel élève brillant ne rêverait pas de faire partie de l’élite du monde entier ? Car Harvard était la meilleure université du monde alors c’était forcément un honneur d’y étudier. C’était également un moyen pour le beau brun d’avoir un nouveau départ. Tout ce qui s’était passé avec son père l’avait changé. C’était difficile de dire si ça l’avait changé en bien ou en mal. Après tout, jamais personne ne l’avait aidé sa mère et lui quand ils avaient demandé de l’aide par rapport à son père. Les gens étaient tellement égoïstes que ça le rendait malade. Comment est-ce qu’on peut avoir confiance en les autres après ce qu’il avait vécu ? Mais il allait bien falloir qu’il soit un minimum sociable s’il voulait passer des bonnes années à Harvard. La rentrée est toujours un moment délicat. En général, on se fait les meilleurs amis le premier jour et Gaetan avait peur de ne pas arriver à aller vers les autres. En arrivant dans la salle de cours le premier jour, il trouva une table libre et s’y installa. Nous n'allons pas passer par quatre chemin. Ce semestre, ce sera un travail d'équipe. Je vous prie donc de vous mettre par deux et si quelques uns sont réticents, je les placerai moi même. Il soupira en fixant le professeur. Lui qui n’était pas à l’aise socialement, il fallait que le semestre commence par un travail de groupe. Génial. Cependant, Gaetan n’eut même pas le temps de chercher un partenaire qu’une belle blonde vint s’asseoir à côté de lui. Il la regarda faire, un peu perplexe et finalement, lui sourit. On fait équipe ensemble ? Il haussa les épaules et hocha la tête, « Pourquoi pas », répondait-il simplement. Moi c'est Avalon. Mais ça peut être Ava si tu veux. Avalon. Ça ne devait pas être un prénom très courant, Gaetan ne l’avait jamais entendu auparavant. « Moi c’est Gaetan. Mais ça peut être Gaetan si tu veux » Il rit légèrement. Ouais, il n’a jamais vraiment eu de surnom. « Mh… j’peux savoir pourquoi tu m’as choisi ? » Cette question le démangeait. Après tout, ils ne s’étaient pas parlé et il y avait beaucoup de choix. Sa réponse l’intéressait.

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Même si au yeux des autres, la jeune femme pouvait paraître douce et effacée, en réalité, ce n'était pas vraiment la véritée. Certes, elle n'était pas du genre à se montrer et à imposer sa présence, mais elle n'était pas effacée pour autant. Encore moins douce. En effet, Avalon avait un caractère assez fort et si les gens pouvaient la croire inoffensive les premiers temps, ils redescendaient très vite quand celle ci sortait de ses gonds. Le proverbe "ne jamais se fier au apparence" n'avait jamais été aussi vrai qu'avec elle. « Pourquoi pas »Pas très explicite mais il avait sourit. C'était déjà bien un sourire. La jeune femme déballait ses affaires tranquillement installant le tout avant de reporter son attention sur lui. « Moi c’est Gaetan. Mais ça peut être Gaetan si tu veux » La métisse hésitait quelques instants se demandant s'il se moquait d'elle ou pas. Peut être que oui mais, elle n'en était pas vraiment sûre et préféra ignorer cette question. Histoire de ne pas entrer dans des polémiques à la première conversation. J'peux aussi te trouver un surnom s'il le faut. Tu peux compter sur moi. « Mh… j’peux savoir pourquoi tu m’as choisi ? » Un nouveau sourire étira les lèvres de la blonde alors qu'elle plongeait son regard dans le sien. Drôle de question. Du moins, la plupart des gens se la posait sans vraiment oser la formuler à haute voix. Mmh.. Discret, mystérieux et intelligent. T'as pas l'air de te la péter, t'es pas non plus du genre à essayer de te faire remarquer et j'dirais que t'es beaucoup plus mature que les trois quarts des gens de cette pièce. C'était beau comme argumentation, non ? De toute manière, Avalon avait toujours eu tendance à dire tout ce qu'elle pensait, elle ne le prouvait qu'une fois de plus. Et je n'ai pas envie d'être avec le genre de fille qui me laissera tout faire parce que seul son vernis à ongle l'intéresse et si j'tombe sur le genre de mec à regarder plus mes boobs que les cours j'serais capable de le tuer.

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On dit souvent que les étudiants en philosophie ou même en psychologies sont assez spéciaux et Gaetan ne savait pas trop si c’était vrai quand il regardait les étudiants autour de lui dans cet amphithéâtre. Est-ce qu’il se considérait comme spécial ? Un peu c’est vrai. Tout le monde n’a pas tué son père vous me direz. Mais c’était quelque chose qu’il ne pouvait dire à personne et il doutait que les gens autour de lui pourraient le deviner par eux même. C’est ça l’avantage d’avoir une belle gueule. Les gens pensent qu’on est quelqu’un de superficiel, quelqu’un de débile même. Sauf que si Gaetan était à Harvard, c’st bien parce qu’il avait quelque chose dans le crâne et il était prêt à le démontrer au monde entier. Il n’était plus le petit morveux que son père frappait, le petit morveux qui se cachait sur le toit de son immeuble pour ne pas avoir à croiser son père. Le fait que quelqu’un le choisisse aussi rapidement était étonnant. Mais quand il voyait la beauté de la fille qui l’avait choisi, il pensa tout de suite qu’elle devait avoir un truc derrière la tête. J'peux aussi te trouver un surnom s'il le faut. Tu peux compter sur moi. Il sourit en coin et ne répondait pas : tout ce qui l’intéressait, c’était de savoir pourquoi cette Avalon l’avait choisi lui parmi toutes les personnes autour d’eux. . Mmh.. Discret, mystérieux et intelligent. T'as pas l'air de te la péter, t'es pas non plus du genre à essayer de te faire remarquer et j'dirais que t'es beaucoup plus mature que les trois quarts des gens de cette pièce. Gaetan se redressa sur son siège, s’appuyant sur le dossier en regardant la belle blonde. Il croisa les bras à son torse et la laissa continuer, Et je n'ai pas envie d'être avec le genre de fille qui me laissera tout faire parce que seul son vernis à ongle l'intéresse et si j'tombe sur le genre de mec à regarder plus mes boobs que les cours j'serais capable de le tuer. Il baissa alors son regard sur la poitrine de la jeune femme et un rire sortit de sa bouche sans qu’il ne puisse le contrôler, « Et qu’est-ce qui te dit que je suis ‘discret, mystérieux’ ou encore ‘intelligent’ ? » Une chose était sûre : il n’était pas étonné que cette Avalon veuille faire des études de psychologie. « En plus de ça, maintenant que t’as parlé de ta poitrine j’vais avoir beaucoup de mal à détacher mon regard de ces deux-là » Il haussa les épaules avant d’ajouter,[color=darkblue] « Mais soit. Au moins je sais que je ne vais pas tout faire tout seul et il va falloir que tu m’apprennes comment tu arrives à cerner les gens en un millième de seconde » Parce que la blondinette avait réussi à cerner Gaetan : mystérieux, intelligent et discret étaient trois adjectifs qui le qualifiait très bien.

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C'était pas une métaphore ou autre. Avalon savait très bien que parfois, elle avait du mal à contrôler sa colère. Elle savait aussi qu'elle était en colère contre le monde entié et que pour la moindre petite raison, elle serait prête à faire des ravages. Dur conséquence de sa vie idéaliste partit en fumée. Elle avait souffert, peut être trop, sa famille était tombée en ruine sans qu'elle ne puisse s'y préparer et il était encore trop tôt pour déterminer si elle allait réussir à passer au dessus de ça. Harvard était censée être son nouveau départ mais.. Elle venait juste d'arriver et les souvenirs douloureux étaient encore bien trop présent dans son esprit. Il lui fallait du temps, peut être plus que les autres mais, elle était une reine en ce qui concernait le fait de cacher ses sentiments. De première vue, personne ne pouvait se douter qu'elle avait un passé difficile et qu'elle n'avait pas encore réussit à recoller les morceaux d'une histoire désastreuse. « Et qu’est-ce qui te dit que je suis ‘discret, mystérieux’ ou encore ‘intelligent’ ? » Un sourire venait illuminer son visage alors qu'elle attrapait un stylo prête à noter ce qu'il faudrait quand l'enseignant prendrait la parole. L'observation. Tes gestes, tes yeux, ta façon de faire, j'ai pas besoin de te connaître pour comprendre certaine chose. Comme un don, Avalon avait toujours réussi à percer les gens à jour sans trop d'effort. C'était d'ailleurs pour cette raison que la jeune femme avait choisit la psychologie comme domaine d'étude. Histoire d'en apprendre encore et toujours plus sur le fonctionnement des êtres humains. « En plus de ça, maintenant que t’as parlé de ta poitrine j’vais avoir beaucoup de mal à détacher mon regard de ces deux-là » Ne pouvant s'empêcher de rire légèrement, la métisse rajusta légèrement sa veste avant de reprendre la parole. A tes risques et périls, parait que je suis pas très commode. Et ce n'était pas qu'une rumeur en fin de compte. « Mais soit. Au moins je sais que je ne vais pas tout faire tout seul et il va falloir que tu m’apprennes comment tu arrives à cerner les gens en un millième de seconde » Satisfaite d'elle même, Avalon se détourna faisant désormais face au professeur. Elle était certaine d'avoir bien choisit son partenaire et il était très rare qu'elle se trompe sur les gens. La journée commençait donc plutôt bien. C'est tout un talent et je ne dévoile pas mes secrets à des inconnus. Par contre, on pourrait toujours aller boire un café après les cours histoire de mettre nos idées en commun.

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Ça a toujours fasciné Gaetan, les gens qui arrivent à vous cerner en deux secondes. Il n’a fallu qu’un regard entre Gaetan et Avalon et il avait déjà l’impression qu’elle le connaissait par cœur. Car si il avait du choisir des adjectifs pour se qualifier, il aurait exactement choisi ceux-là. Il n’est pas du genre à juger une personne dès la première seconde où il la rencontre mais sans savoir pourquoi, il n’a pas l’impression qu’Avalon le juge et même si elle est en train de le passer au scanner pour arriver à le comprendre, ça ne le dérange pas alors que d’habitude, il déteste les gens qui essaient de comprendre. L'observation. Tes gestes, tes yeux, ta façon de faire, j'ai pas besoin de te connaître pour comprendre certaine chose. Gaetan ne peut pas s’empêcher de sourire en baissant brièvement les yeux pour rencontrer de nouveau le regard de la belle blonde. Sans trop savoir pourquoi, Gaetan a envie de la tester. De la pousser un peu dans ses retranchements car c’est sa manière de connaître quelqu’un. De s’en faire une opinion. A tes risques et périls, parait que je suis pas très commode. Il attrape un stylo qu’il commence à tapoter de manière régulière sur le bord de la table en continuant de la regarder. Pas de regarder dans son récolter. La regarder dans les yeux. « Je sais. », se contente-t-il alors de dire. Il le sait car il le voit dans ses yeux, qu’elle n’est pas très commode. Et sa manière de l’aborder l’a plu, il veut savoir comment elle fait ça. Comment elle arrive à comprendre les gens sans les connaître. C'est tout un talent et je ne dévoile pas mes secrets à des inconnus. Par contre, on pourrait toujours aller boire un café après les cours histoire de mettre nos idées en commun. A son tour, Gaetan se tourne vers le professeur qui commence à préparer son ordinateur qu’il branche au rétroprojecteur. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres et il répond alors, « On en reparle à la fin du cours ? » Le cours commence alors et le professeur nous présente sa matière de manière plus approfondie. Il nous explique le travail que nous allons devoir faire en binôme pour le premier semestre : choisir un comportement typique de l’être humain, le présenter et l’analyser. Gaetan prend des notes pendant tout le cours, s’empêchant même de tourner le regard vers sa voisine. Une fois le cours terminé, tout le monde se lève autour de nous et je prends mes affaires en me levant aussi, « Toujours d’accord pour mettre nos idées en commun ? » Il a définitivement envie de mieux la connaître.  

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Si elle avait ajoutée la fin de phrase, ce n'était pas juste pour faire jolie mais surtout pour appuyer que c'était seulement histoire de commencer à travailler. En gros, il ne devait pas le prendre comme un rencard. Et même s'il était loin d'être laid et qu'elle pouvait le trouver à son goût, elle n'était pas du genre à sauter sur le premier venu comme la plupart des filles affamées qu'elle avait pu voir ici. Beaucoup plus réservée, beaucoup plus de valeur et surtout la forte envie de ne jamais être catégorisée comme ces poufs sans cervelle. Bref, ce n'était pas un rencard. La jeune femme avait toujours été très centrée sur le travail. D'ailleurs, elle avait pas mal hésitée quant à l'idée de rejoindre les Dunsters. D'après elle, c'était sûrement la confrérie regroupant les personnes les plus potables et de loin. « Je sais. » Un sourire venait étirer ses lèvres alors qu'une nouvelle fois, elle portait son attention sur Gaetan. Il avait l'air d'être plutôt doué lui aussi pour cerner les gens. Du moins, c'est ce qu'il laissait paraître parce que le côté "je ne suis pas commode" n'était pas vraiment le trait que la jeune femme laissais le plus à la vue des autres. « On en reparle à la fin du cours ? » Un signe de tête pour donner son accord et Avalon se concentrait presque immédiatement sur le début du cours notant à toute vitesse ce que le professeur pouvait dire d'intéressant. Bien sûr, elle était du genre à se souvenir de tout sans forcément avoir de note mais elle n'aimait pas passer pour la tête d'ampoule alors elle tentait de se mettre au même niveau que tout le monde. Ce qui était clair était que le programme s'annonçait plus qu'intéressant. Tellement qu'elle ne se rendit compte de la fin du cours qu'au moment ou Gaetan commença à ranger ses affaires avant de reprendre la parole. « Toujours d’accord pour mettre nos idées en commun ? » Rangeant ses notes soigneusement prise et ce qu'elle avait pu disposer sur la table, la jeune femme referma son sac avant de répondre. Toujours. J'avais peut être déjà des idées du type de comportement qu'on pourrait analyser et il me semble qu'il faut vraiment s'donner une organisation pour avoir la meilleure note. La meilleure. C'était ce qu'Avalon avait toujours été et elle ne comptait pas le changer. Dossier exemplaire, point à la ligne. Parait que y a un café sympa à cinq minute d'ici. J'ai à peu près deux heures de libre devant moi donc si ça te conviens, allons y.

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Peut-être que Gaetan a choisi la phychologie car au fond, il aimerait savoir pourquoi son père a agit comme il l’a fait ? Car il ne faut pas croire que son géniteur a toujours été l’homme violant que Gaetan a le plus connu. Lorsque le jeune homme est né, son père était un homme aimant. Aimé par sa femme et par une bonne partie de la population de New-York, il aimait aider les gens et il aimait s’occuper de sa petite famille lorsqu’il rentrait du boulot. Gaetan ne sait pas ce qui s’est passé pour que son père change aussi radicalement. Comment a t-il pu passer du père de famille quasi parfait au tyran qu’il a tué un an plus tôt ? Gaetan veut comprendre. Et il espère que la psychologie lui rapportera des réponses. Il boit donc les paroles du professeur qui parle sans même s’arrêter. Tout le monde a l’air concentré dans la salle et Avalon la première. Il ne sait pas pourquoi, mais il a un bon pré-sentiment par rapport à la jeune femme. Et généralement, quand il a un bon pré-sentiment par rapport à quelqu’un, il ne se trompe pas. Une fois le cours terminé, il se lève et range ses affaires tout en proposant à la belle blonde d’aller discuter. Toujours. J'avais peut être déjà des idées du type de comportement qu'on pourrait analyser et il me semble qu'il faut vraiment s'donner une organisation pour avoir la meilleure note. Gaetan hoche la tête en riant doucement. Avoir la meilleure note. Pour ça, il est d’accord. Il déteste perdre et il déteste être relayé au deuxième plan. Il a toujours aimé se démarquer et être le meilleur de cette classe est une perspective qui lui plait. « J’ai hâte d’entendre tes idées alors », répond-t-il alors qu’il commence à descendre les marches de l’amphi aux côtés d’Avalon, Parait que y a un café sympa à cinq minute d'ici. J'ai à peu près deux heures de libre devant moi donc si ça te conviens, allons y. Nouveau hochement de tête de la part du jeune homme, « Allons à ce café alors » En sortant de l’amphi, il prend soin d’ouvrir la porte pour laisser passer son binôme. Bah oui, les femmes d’abord, c’est bien connu. Arrivés dans le couloir, il se replace à côté d’elle et se contente de la suivre car il ne sait pas où se trouve ce fameux café. « Alors dis moi, tu viens d’où ? » Autant commencer la discussion maintenant. Il y a des étudiants de tellement de nationalités qu’il est curieux de savoir d’où vient la belle fleur qu’il vient tout juste de rencontrer.

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La jeune femme avait légèrement l'impression de se montrer directive et quelque peu innacessible. Seulement deux heures, déjà des idées. Bref, elle était d'un ennui mortel en fin de compte. Il n'était pas étonnant qu'elle reste très souvent seule, fallait dire qu'en tant que fanatique du travail, elle n'était pas la personne la plus intéressante au monde. Mais pour rien elle ne changerait cette facette de son caractère qui s'était accentuée avec le temps. D'ailleurs, c'était quelque chose qui lui avait permit de s'évader quand sa vie de famille était devenue beaucoup trop compliqué. En quelque sorte, grace au travail, elle avait réussir à se maintenir hors de l'eau pour ne pas couler. Et chaque fois qu'elle sentait qu'elle était en train de déraper, Avalon se réfugiait derrière l'un de ses multiples bouquins pour ne plus penser à autre chose que ce qu'elle était en train de lire. Plutôt efficace d'ailleurs. Une thérapie comme une autre. « J’ai hâte d’entendre tes idées alors » La métisse n'avait aucune idée de si c'était sincère ou non mais quoi qu'il en soit, elle sourit tout de même à sa réponse. C'était plutôt gentil de sa part de ne pas lui dire directement qu'elle était chiante dans son genre. Serrant son sac contre sa poitrine, Ava descendait les marches aux pas de courses comme à chaque fois. A croire qu'elle était toujours pressés de sortir d'ici alors que ce n'était pas vraiment le cas. Elle détestait juste traîner et ne pouvait s'empêcher d'être toujours speed dans ce qu'elle faisait. « Allons à ce café alors » Un nouveau sourire venait éclairer le visage de la blonde alors qu'elle passait devant lui pour sortir. Galant. Je l'aurais pas devinée ça tu vois. En même temps, c'était pas non plus quelque chose qui t'intéressais de savoir si la personne en face de toi avait un minimum de galanterie ou pas. « Alors dis moi, tu viens d’où ? » Poussant les portes à double battant qui les mènerait à l'extérieur, la jeune femme clignait à plusieurs reprise des yeux pour s'habituer à la lumière avant de répondre. San Francisco, ville de débauche. Et toi ? Avalon n'aimait pas vraiment parler de son passé, à vrai dire, elle ne le faisait jamais alors tant que ça restait dans les questions banales, tout irait pour le mieux. On y est presque. L'endroit êtait plutôt sobre, sans rien en particulier mais bon nombre d'étudiant venait ici grâce à sa proximité et la jeune femme n'échappait pas à la règle.

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Comment savoir si on peut faire confiance en quelqu’un ? Gaetan ne sait pas encore répondre à cette question. Sa mère avait fait confiance à son père, elle lui avait donné sa jeunesse, elle lui avait donné son cœur, son corps, tout son amour pour au final, qu’il trahisse cette confiance. Pourquoi ? Parce que son père n’a fait que devenir un gros connard au fil des années. C’est en espérant pouvoir arriver à faire confiance aux gens dès le premier regard que Gaetan a choisi de faire des études de psychologies. Certes, il a un bon feeling avec Avalon mais il n’a pas envie de se tromper. Il n’a pas envie de se faire de fausses idées, de faux espoirs. Il a été trop souvent déçu dans la vie et il ne veut pas revivre ça, pas maintenant qu’il est débarrassé de son foutu géniteur. Il décide donc que prendre ce café avec la belle blonde pourrait l’aider à mieux la cerner, à savoir s’il peut lui donner ou non sa confiance. Galant. Je l'aurais pas devinée ça tu vois., dit-elle alors que Gaetan lui a ouvert et tenu la porte pour la laisser passer avant lui. Il ne fait tout de même aucun commentaire, fier d’arriver à la surprendre elle qui dit savoir cerner les gens dès les premières secondes. Alors que les deux jeunes gens sortent de la salle de cours, Gaetan décide de faire la conversation en lui demandant d’où elle vient. San Francisco, ville de débauche. Et toi ? Gaetan rit doucement et hausse les épaules, « New-York. Bronx, plus particulièrement. Quartier des racailles » Il fait exprès d’utiliser le mot racaille pour savoir si Avalon va mettre cet adjectif sur Gaetan ou si elle saura voir qu’il n’a pas fait partie de ce genre de personnes autour desquels il a grandi. « Donc tu viens de la côte Ouest… le soleil risque de te manquer » Faut dire que la Californie, ça n’a rien à voir avec l’état de New-York. Que ça soit niveau mentalité ou temps même. On y est presque. Il regarde devant lui et découvre l’endroit. Ils entrent alors (et encore une fois, il lui tient la porte d’entrée) et Gaetan s’installe à une table avec la jeune femme. Il pose ses affaires et la regarde avec un petit sourire sur les lèvres, « Alors, pourquoi la psychologie ? »

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