slaves are generally expected to sing as well as to work, ft. styx.

« Quand tu veux. » C'était parti, il allait se ridiculiser pour la vie entière, tout ça pour divertir un club de geek, de prostiputes, de gays et d'autres énergumènes dont il ne comprendrait jamais le pourquoi ils existaient. Il lâcha un soupire et fit craquer ses articulations des doigts, méchante manie. Il plaça ses mains au dessus des notes, ses pieds au dessus des pédales et se lança. Ses doigts appuyèrent sur les notes correspondant à la partition. D'habitude, quand il jouait du piano, il ressentait une sorte de frisson et pouvait rapidement être déconnecté de ce qui se passait autour de lui. Là, avec une chanson comme celle-là, il ne ressentait absolument rien. Le néant total. Et c'était une des premières fois que ça lui arrivait. Il faisait ça par obligation, ce qui gâchait totalement le plaisir qu'il pouvait tirer de la musique. En même temps, ne considérant pas cette chanson comme de la vraie musique, c'était compréhensible... Il enchaîna directement après avec les paroles écrites en dessous des notes. Quelque chose comme :

« I remember what you wore on the first day, you came into my life and I thought « hey, you know, this could be something ».'Cause everything you do and words you say, you know that it all takes my breath away and now I’m left with nothing. ».

Il esquissa un sourire, parce que ça allait vraiment les faire persister dans l'idée qu'ils étaient en couple. Styx s'était mise à jouer de la guitare au moment où elle devait faire son apparition, c'est à dire peu après les premières paroles. Trunks détestait chanter. Pas parce qu'il chantait mal, bien au contraire. Il avait une voix grave, légèrement cassée et arrivait facilement à monter dans les tons plus aiguës. Mais il pensait définitivement trop à Will pour ce genre de chose. La seule chance, normalement, de l'entendre, était quand il avait bu cinq ou six verres de trop. Il jeta un regard à la brune, alors que ça allait être à elle de chanter. Et comprenant bien au passage que les autres élèves les fixaient un peu trop intensivement à son goût...