BLAISIEL♥ Montres moi tes sous-vêtements et je te dirai qui tu es

Hier en rentrant de la laverie automatique je me suis rendu compte d'une chose. Une chose plutôt conne, une chose qui se voit que dans les films d'ordinaire, du moins jusqu'à hier. Après avoir discuté un petit moment avec une jeune femme dont j'avais oublié le prénom, j'étais partie avec son sac. Sac qui était à l'identique du mien. Un gros sac US Army qui me servait pour transporter mon linge. Apparemment, il lui servait aussi pour la même chose et vous auriez vous ma surprise quand lorsque j'ai voulu me prendre un boxer pour dormir c'est une nuisette que j'ai vu. Au début, j'ai rapidement lâcher ce bout de tissus, mais finalement ma curiosité m'avait amené à fouiller dans ce sac. A regarder qui était cette mystérieuse jeune femme. Elle avait ma foi d'assez joli sous vêtement, des fringues avec du style ... des maillots, assez usé ... Peut être bien qu'elle faisait partie du club de natation. Ouep, c'est surement ça. C'est décidé, demain j'irais sur le campus, un peu avant le gymnase pour tenter de la retrouver. J'ai besoin de mes fringues ! Le lendemain matin, du moins, sur les coups de midi, parce que ouais, je suis le genre de mec à avoir du mal à se réveiller que j'allais sur le campus avec ce gros sac à l'arrière de ma vespa. C'est une fois arrivé sur le campus que je vis que ça serait surement plus simple. Y'avait du monde, elle serait surement là. Alors je commençais à sortir des nuisettes des fringues. Nuisettes, petite culottes, chaussettes ... elles sont en mal de leur propriétaire ! A qui sont ces petites choses ?! dis-je en montrant une nuisette assez déshabiller à un mec qui venait regarder. C'est-on jamais, peut être qu'il avait eu une aventure avec cette fameuse femme.
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J'avais hâte de reprendre la natation. Ils allaient d'office me prendre une nouvelle fois étant donné que j'étais la co-capitaine de l'équipe l'année dernière. Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller m'entraîner, de profiter un peau de l'eau pour me changer les idées. La veille, j'avais été laver quelques vêtements donc mon maillot de compétition. Seulement, en ouvrant la valise, je fus troublée de voir qu'il n'y avait plus mes petites culottes et ma lingerie quoi! Tout ce que je trouvais, c'était des boxers, des chaussettes mal pliées et des trucs de mecs quoi. J'ai pas tout de suite réalisé que je n'avais aucune idée où était mon autre sac. Directement, j'ai pris la valise et je suis retournée à la laverie. Je ne voyais personne qui avait la même valise que moi. Et mon maillot bordel? J'ai encore des culottes chez moi, ça pouvait attendre. Tant pis, j'allais devoir utiliser mon autre maillot trop petit qui me serrait les fesses. Je me dirigeais vers la piscine et en chemin, j'entendis un mec qui faisait le gogole à montrer ses vêtements. Il faisait une brocante ou quoi? Je m'approchais d'un pas lent et je reconnus mes affaires. Mes yeux doublèrent de volume et je devins rouge tomate. J'en perdais mes esprits. Mon sac tomba à terre et je marchais rapidement vers lui. Comment peut-il exposer ma lingerie aux yeux de tous ces garçons? J'ai l'air de quoi moi maintenant. Je venais le bousculer de mes petites mains puis je lui arrachais la nuisette qu'il montrait aux autres. Rends-moi ça, espèce d'imbécile! lui ordonnai-je sèchement. Certains rigolaient, cool j'avais envie de m'enfermer dans la valise et de ne plus y sortir jusqu'à ma mort. Tu sais pas passer une annonce sur les réseaux sociaux? Ou mettre une affiche dans les magasins, genre à la laverie? Non t'es obligé de m'afficher devant tout le monde à faire le guignole en te dandinant avec mes nuisettes! tout en m'énervant, je ramassais mes affaires pour les mettre dans ma valise et je vérifiais en même temps que mon maillot était là. J'avais même pas envie de le remercier, je lui prêtais même pas un regard, je me sentais beaucoup trop honteuse sur le coup. Vous avez tous un petit pois à la place du cerveau. râlais-je en parlant des garçons.
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J'avais ce sac qui n'était pas le mien. Ce sac qui était celui d'une fille, d'une femme en vue des sous vêtements qu'il y avait dedans. Je ne m'y étais pas vraiment attardé, c'est que fantasmer sur des sous vêtements, c'est pas mon truc et ça fait un peu pervers dans l'âme. Sur le campus, je m'étais arrêté devant le gymnase pour tenter de retrouver le propriétaire de ce sac et retrouver le mien par la même occasion. C'est que y'avait mon boxer porte bonheur dedans. Merde, j'y suis attaché. Je sortais quelques vêtements, en les montrant comme ci j'étais sur le marché en hélant un peu tous le monde jusqu'à ce qu'une tornade brune vienne piquer sa crise. Je la reconnais. C'est celle de la laverie. Cette fille qui avait l'air si douce et gentille, si timide et forte. C'était tout autre chose à ce moment là. Non je sais pas, j'ai vu un maillot de compétition , je me suis dis que ça serait plus simple et si toi t'as pas besoin de tes vêtements, moi j'ai besoin des miens alors tu vas redescendre de tes grands chevaux ma grande et me rendre mon sac Je la regardais rougir, s'énerver, crier. J'avais envie de rire. Je tournais un peu mon visage contre mon épaule pour ne pas éclater de rire avant de prendre une autre nuisette qui était dans les mains d'un sportif. Arrêtes de faire ta précieuse sérieux. T'es nuisettes elles ont rien d'extraordinaires pour information et grande nouvelle, c'est pas la première fois qu'on en voit, t'es pas la seule fille au monde dis-je en levant les yeux au ciel alors que je lui rendais le reste de ses vêtements. T'aurais peut être mon sac par hasard ? lui demandais-je en baissant mon regard dans le sien.
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C'était quoi son problème? Et pourquoi je m'énervais? Je m'énervais très difficilement et ce type m'a bien chauffée en un quart de secondes. Je remettais toutes mes affaires dans ma valise et j'écoutais à peine de ce qu'il me disait, trop préoccupée par le regard des gens. Il venait de parler de sac. Ah oui, il a le mien donc j'ai forcément le sien. Je soupirais en passant mes mains dans mes cheveux. Pff, je me balade pas dans le campus avec tes sous-vêtements, MOI. il était désagréable alors je pourrais très bien l'être aussi. J'ouvris grand la bouche lorsqu'il se moqua des mes nuisettes. Si je pouvais lui balancer ma valise en pleine tronche, je le ferais. Mais j'avais pas autant de force contre monsieur muscles devant moi.C'est pas moi. C'est un cadeau... On me les a offertes. moi qui pensais qu'Ethan avait du goût (a). Puis j'ai pas besoin qu'un mec me dise que mes nuisettes sont extraordinaires ou pas. C'est pas mon mec après tout et puis il ne les porte pas! Je refermais la valise et je soupirais, soulagée que ce cirque soit terminé. Je m'apprêtais à partir lorsque le jeune homme m'appela. Mon dieu, j'en oubliais même son propre linge. Une valise avec des boxers? Je savais pas à qui c'était donc j'en ai fait don à la croix rouge. répondis-je d'un petit air innocent. Je pris mes deux sacs puis je fis demi-tour, m'apprêtant à quitter les lieux. S'il veut ses sous-vêtements, il a intérêt à être plus gentil.
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Elle est complètement conne ou quoi cette fille ? Si je me trimballe avec son sac c'est bien pour le lui rendre aujourd'hui, du moins je voulais essayer de la retrouver afin qu'elle puisse avoir ses affaires et qu'elle puisse me rendre les siennes. sinon tu peux aussi dire merci, c'est comme ça qu'on fait quand on est civilisé non ? lui demandais-je en levant les yeux au ciel. Plus exaspérante tu meurs. Oui c'est ce qu'on dis. Après tout tu fais ce que tu veux, c'est pas comme si j'allais les voir souvent ma grande tu fais ce que tu veux, si tu veux rester avec tes fringues de barbie, tu fais comme tu veux. Elle allait pour partir, je lui rappelais qu'elle avait mon sac elle aussi. Fais chier ! Bon .. je crois qu'on est parti sur le mauvais pied je me renfrognais un peu , je courais derrière elle pour lui attraper le bras afin qu'elle se retourne. C'était pas malin de faire ça, je te l'accorde, mais je me suis dis que ça serait plus simple, puis c'est ces mecs qui se sont mis à chercher dans le sac en me disant que ça leur disait quelque chose. Écoute je veux juste mon sac, j'ai besoin d'un truc dedans, j'ai un rendez vous important cet après midi j'allais pas lui dire que j'avais besoin de mon boxer porte bonheur ça craint un peu quand même. Alors si t'as un peu de temps, on pourrait aller le chercher
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J'avais autre chose à faire plutôt que de sympathiser avec le mec qui avait ma valise, et moi la sienne. C'était un peu awkward comme situation, mais au moins je pourrais ravoir mes affaires. Je m'apprêtais à partir, je voulais pas rester une seconde de plus avec un homme si désagréable. Il s'était moqué de mes sous-vêtements! Manquerait plus qu'il les ait reniflé avant de s’endormir. Je le regardais longtemps avant de dire quoi que ce soit. D'accord, suis-moi. j'avais beau essayer d'être gentille, je pouvais pas m'empêcher de lui lancer un regard méfiant. Mais sache une chose, ces mecs qui ont fouillés dans mon sac, c'est n'importe quoi. Ils peuvent pas savoir que c'est à moi. Je ne suis pas une vieille traînée qui couche à droite et à gauche. En plus, je ne porterais pas ce genre de sous-vêtement avec le premier venu. c'était déjà rare quand je portais des nuisettes et bien souvent c'était quand j'étais en couple. Maintenant que c'était le néant total depuis la saint valentin, je ne les portais plus. J'avais juste envie de les laver, histoire qu'elles ne prennent pas la poussière. Une fois arrivé à la dunster house -le temps passe vite quand on s'amuse- j'ouvris la porte d'entrée et je me retournais en l'observant de la tête aux pieds. Tu veux entrer ou tu m'attends? je le connaissais pas, cet homme ne me disait rien et son physique de monsieur muscle me mettait pas en sécurité. Mais peut être qu'en réalité il était chou comme un gros ours.
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Peut être que j'avais abusé avec elle, que je ne m'étais pas comporté de la bonne manière qu'il soit, mais je voulais juste récupérer mes affaires le plus rapidement possible. C'était vital, j'avais besoin de mon boxer porte bonheur. Ça peut paraître enfantin, crédule, naïf, bien que je n'étais pas un homme à croire aux superstitions et autres conneries, j'avais envie de croire en ça. Je me rattrapais comme je le pouvais avec la brune, jusqu'à ce qu'elle me dise de la suivre. Je souriais, fier de moi. J'haussais les épaules à ce qu'elle me disait. Okay, je te crois après tout, je me foutais pas mal qu'elle donne son corps au premier venu ou non. J'avais vu et entendu tellement de chose sur ce campus que je n'étais plus surpris. J'ai été con de faire ça, je le reconnais ... enfin je pense que ça doit être humiliant pour une fille. en tout cas si ça peut te rassurer, ils avaient l'air d'aimer tes sous vêtements je m'enfonce là non ? Nous arrivions à la Dunster House. Je connaissais bien cette maison. Je veux bien entrer prendre un verre d'eau au passage cette façon qu'elle avait de me regarder, comme ci j'étais le dernier des paria me mettais pas réellement à l'aise. Alors je mettais mes mains dans mes poches, regardant au passage sur le parking devant si la voiture de Teddy était là. Je connais quelques personnes qui sont dans cette confrérie, c'est pas mal ici
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Je tournais lentement mon regard dans celui du jeune homme. S'il essayait de me faire plaisir à dire ça, et bien, ça fonctionnait. En tout cas, ça faisait son effet. Maintenant que je me montrais gentille et que j'avais mes affaires, monsieur semblait plus calme à son tour. Arrivé à la dunster house, je lui proposais de rentrer en quelques sortes et je fus surprise qu'il connaissait bien cette maison. Vraiment? Je ne t'ai jamais vu ici. ce n'était pas un reproche, loin de là. Il devait y mettre les pieds plus souvent! La dunster house a très bonne réputation. Je me dirigeais vers la cuisine commune pour lui servir un verre d'eau fraîche que je lui tendis rapidement. Tu fais partie de quelle confrérie? Tu vis dans une maison? moi je me plaisais bien chez les jaunes, c'était mon petit chez-moi. Je lui fis signe de monter avec moi, ainsi je pourrais lui rendre ses affaires. Ma chambre était bien rangée, comme d'habitude. J'ouvris ma garde robe et je m'abaissais pour sortir le sac identique au mien, qui avait d'autres choses bien différentes pourtant. Et voilà... au fait, je ne connais même pas ton nom. c'était impoli de ma part de ne pas lui avoir demandé plus tôt mais j'étais tellement sur les nerfs que j'en oubliais toute politesse et courtoisie. Je lui souris en prenant mes affaires pour les ranger à leur place.
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Nous étions arrivés à la Dunster House. Je connaissais cette maison, Teddy était résidente -encore à l'époque- Je sais me faire discret quand je le veux lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Une fois dans la cuisine commune, elle me servait un verre d'eau, je le prenais avec un petit sourire au coin des lèvres avant de le boire d'une traite. Oui, j'avais soif. Soudainement, je me sentais assaillis de question. Je fais parti d'aucune confrérie. C'est pas mon genre, de vivre groupé comme ça, de se réunir... en général, j'aime pas tellement ça être entouré, d'être dans une foule de personne je me sens vite étouffé répondais-je en regardant autour de moi Sinon, non, j'ai un bateau à la marina et je vis dedans souriais-je. Oui, c'était mon havre de paix, même si en ce moment, ce n'était pas le cas avec Leevy qui y habitait. C'était plutôt un endroit, mon endroit, que je tentais de fuir. Je regardais ce que faisais Blaise, je me permettais de regarder lorsqu'elle avait le dos tourner, j'étais un homme après tout. Ah merci ... moi c'est Gabriel , mais Gab ça me va très bien je lui faisais un clin d'oeil avant de lui retourner la question et toi ? c'est vrai, je ne connaissais pas son prénom. Je sais pas toi ... mais je meurs de faim, ça te dis d'aller manger un bout ou on se fait quelque chose en bas ça pouvait être aussi sympathique, il parait que la cuisine ça rapproche deux âmes.
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Tiens, tiens, une personne discrète tout comme moi. C'était intéressant de tomber sur quelqu'un qui préférait se fondre dans les coulisses plutôt que de s'exposer sur scène. Je souris à Gabriel qui était en train de vider son verre à toute vitesse. J'aimais pas cette eau, elle était potable mais pas aussi bonne. Je peux t'en servir un autre si tu veux! proposais-je amusée par l'homme assoiffé. A croire que je l'avais vraiment sauvé de la rue. Mais ce n'était pas le cas, Gabriel vivait dans un bateau. Pourquoi pas, cela changeait après tout. J'aime pas trop la foule non plus, mais on s'y habitue. je ne voulais pas faire l'étonnée sur le fait qu'il vivait sur un bateau. Plusieurs personnes ont du lui poser la question du comment et du pourquoi, je n'avais pas envie de faire la même chose, je voulais être différente, tout simplement. Je terminais de ranger mes affaires. Moi c'est Blaise... et tu peux m'appeler Blaise. je souris. Ben oui, pas que je n'ai pas envie de recevoir des surnoms, mais je n'en avais tout simplement pas. Gab se plaignait qu'il avait faim. Déjà il était assoiffé, maintenant affamé, est-ce qu'il se nourrit bien sur son bateau au moins? Il ne doit pas y manger que du poisson hein? Je remis mes cheveux en place et je ris doucement, sans me moquer évidemment. J'ai un tas de trucs en bas. Des légumes, de la viande, des pâtes, tout ce dont tu désires pour bien manger! Mais je te préviens, je suis très maladroite quand je cuisine. si c'est pas me brûler au 36 degré, c'est me couper avec un couteau ultra tranchant.
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