#SWAN - L'amitié n'est qu'un faux semblant pour toi apparemment (flashforward)

Je venais tout juste d'éteindre mon ordinateur après avoir lu le dernier article de Cambridge's Secrets concernant le Summer Camp. Je venais tout juste d'appeler Swan pour lui demander de passer. Elle m'avait manqué et je voulais la voir, tout simplement. M'amuser avec elle et lui montrer surtout ce que je cachais sous ma longue robe rouge et ample. Je n'étais pas à la résidence aujourd'hui, mais chez moi, dans Cambridge. Seulement, après avoir lu cet article, je n'avais qu'une envie, envoyer un message à Swan pour lui dire d'aller se faire foutre et qu'elle n'avait nullement besoin de venir me voir ou même de jouer à la meilleure amie avec moi. Je voulais balancer mon ordinateur contre le mur en face de moi mais il coûtait trop cher.
J'en avais tellement marre d'être trompée, trahi et pas par les hommes non, mais par mes amis. Au moins, les hommes avaient la délicatesse de ma dégager de leur vie avant de faire quelque chose qui pourrait me faire du mal. Mais non, ma meilleure amie elle, se tape mon ex pendant les vacances. Mon ex, son meilleur ami, celui qui est censé être également le meilleur ami de son mec. Mais même sans ça, une amie ne se tape par l'ex de son amie et surtout pas ta meilleure amie, pas celle que t'appelle mon Amour et que tu considères comme ta soeur. Putain ! Comme si tout le monde s'enfichait de moi, de mon existence, de ce que je pouvais ressentir. Comme si elle ne savait pas que ça allait m'atteindre. J'aurai vraiment due aller au bout de mon acte en fait et réellement me foutre en l'air vu qu'apparemment, envie ou pas, je n'existe pas. Calme-toi Liyah, calme toi ! En arrivant, elle ne devait rien remarqué. J'allai atteindre qu'on se soit fait l'habituel salut, que l'on se prenne dans nos bras, que l'on se sourit gaiement, si j'y arrive bien évidemment. Merde, j'avais tellement envie de pleurer en pensant à tout cette hypocrisie merdique qui volait ou nageait autour de moi. J'en avais la nausée !

Autant dire que cette journée allait être une journée de merde. Cambrige's Secret avait frappé et j'étais clairement dans les premières lignes de son post. Salope, t'as besoin de faire du mal aux gens? Je venais de refermer mon mac, assise sur mon lit j'attendais que mon téléphone sonne car dans tous les cas Aa avait pris comme tout le monde que j'avais couché avec Ric au SC. Honnêtement parfois il y a des vérité qui ne sont pas bonnes à dire au risque de blesser au plus profond des personnes que vous aimez vraiment. Mais là c'était trop tard, je n'avais pas eu envie de révéler ça à Aa qui était une de mes meilleurs amies tout simplement car je savais que ça lui mettrait un coup en plein milieu du coeur. Mon téléphone a sonné comme je m'y préparais, elle me demandait de passer chez elle, autant dire que j'allais en prendre plein la gueule. Le pire dans tout ça c'est que je ne regrettais pas vraiment le fait d'avoir couché avec lui car il est et restera mon meilleur ami mais je regrette le fait que ça fasse du mal à Aa. J'ai enfilé un haut à la va vite et un jean slim noir et ai chaussé mes talons avant de me mettre en route. Putain mais qu'est ce que j'allais bien pouvoir lui dire pour qu'elle ne m'en veuille pas à vie? N'étant pas du genre à planifier les choses je verrai ça une fois en face d'elle. J'ai frappé à la porte m'attendant à découvrir mon amour qui m'en voulait à mort, je savais pertinemment qu'en la voyant l'envie de la serrer contre moi serait limite incontrôlable. Respire Swan, elle n'a peut être pas de couteau de cuisine sur elle.

Je patientais en attendant qu'elle arrive. Mon coeur battait tellement vite dans ma poitrine, comme s'il menaçait d'en sortir. Et là voilà ! Elle frappa à la porte et entendant ça, la colère me monta à la tête. J'eus des vertiges. Je marchais tout en me tenant aux meubles sur le chemin vers la porte d'entrée. Je posais ma main sur la poignée de porte. Je me demandais si je devais ouvrir ou la laisser là, poiroter devant la porte. De toute façon, si elle avait osé me faire un coup pareil, c'est qu'elle n'avait pensé qu'à elle, qu'à son propre plaisir, sans penser aux conséquences alors pourquoi prendre la peine de discuter avec elle, d'écouter ce qu'elle avait à me dire ? J'en avais mal au ventre. Finalement, j'ouvrais lentement la porte, la regardant droit dans les yeux. La façon dont je la regardais, le fait que je ne ressente rien en la voyant, ni de la colère, ni de la tristesse ou de l'amour me rappelait ce moment sur la plage où Zara m'avait mise tellement hors de moi que je m'étais battue avec elle jusqu'à la blesser littéralement. J'étais totalement hors de contrôle à ce moment et si Darnell n'était pas là, Dieu seul sait ce que Zara serait devenue. Et pourtant, la Lowell m'avait simplement insultée de droguée, alcoolique et j'en passe. Alors Swan en qui j'avais une confiance aveugle... N'en parlons pas. En la voyant, même du dégoût je n'en ressentait pas. J'avais juste envie de lui claquer la porte à la gueule. Salut Swan ! En temps normal, je lui aurai sauté dans les bras en hurlant "Mon amour tu m'as manqué" ou tout autre conneries que j'aurai pu dire car je l'aurai pensé en temps normal, mais là non. Même son nom n'avait plus aucune signification pour moi. L'homme que j'avais aimé. Qui m'avait plaqué pour ensuite se faire pleins de nanas quelques heures après -d'ailleurs, je ne l'avais pas appris par lui mais par tout ces dingue sur formspring-. Ma meilleure amie, mon amour, celle que je voulais près de moi durant ma putain de grossesse avait osée me trahir ainsi, pour un coup de queue avec mon ex. Elle qui me comprenait auparavant, qui me soutenait, qui était toujours là. J'avais vraiment du mal à le supporter, à l'accepter. Je serrai mon poing et ma mâchoire.

J'avais une putain de boule dans le ventre. Et si elle n'arrivait plus à me regarder sans vouloir me frapper? J'avais les mains moites et savais pertinemment que je n'avais genre aucune excuse, elle savait comment j'étais : volage. Ok, pas avec les exs des amies surtout pas avec Ric qu'elle aimait tant mais il est mon meilleur ami et puis je ne suis pas du genre à me contrôler. Je baissais la tête attendant que la porte ne s'ouvre pour laisser apparaître une Aa qui devait être plus qu'énervée contre moi. J'ai entendu ses pas derrière la cloison, le moment de vérité approchait, alors couteau de cuisine en main ou pas? Elle apparut devant toujours aussi belle, comme à son habitude mais elle n'avait absolument pas la même expression sur le visage qu'à l'accoutumée. Son salut fut des plus simples et n'était en ne reflétait en rien une joie de me voir. J'avais vu juste elle m'avait fait venir pour cette histoire car en temps normal on se serait serrées dans nos bras quitte à aller à l'étouffement. Salut. ai je dit à mon tour en esquissant un sourire qui n'en était pas vraiment un redoutant le pire. Toutes les deux on est de vraies teignes avec ceux qui nous font du mal mais je peinais vraiment à nous imaginer entrain de se taper dessus. Pitié, qu'on en arrive pas là. Je la regardais ne voulant rien dire qui pourrait la froisser, j'attendais qu'elle me gueule dessus.

Je ne pris pas la peine d'écouter son salut. J'ouvrais la porte un peu plus avant de lui tourner le dos et d'entrer de nouveau dans ma maison. Entre et ferme la porte derrière toi ! Je n'arrivais pas à être joyeuse en lui parlant. Je n'avais jamais été aussi froide, avec qui que se soit. Même pas avec ma pire ennemie. Car, ce n'est pas dans mon habitude d'agir ainsi. Mais je lui en voulais tellement. Elle aurait fait ça avec n'importe qui, je n'aurai pas réagit, même avec Konrad, ça me serait passer complètement au-dessus. Mais non, il fallait qu'elle se tape Ricardo. C'est comme si demain, Darnell et moi venions à rompre et qu'elle couchait avec, ou que Jasmine couchait avec. Au secours quoi !
Je voulais aller droit au but. Je ne savais pas à quoi cela allait nous conduire mais il fallait que je parle. Que je lui dise ce que j'avais sur le coeur. Je me retournais vers elle, passant ma main sur mon ventre afin "d'aplatir" ma robe sur la petite forme que mon ventre affichait déjà. Je t'ai demandé de venir pour que l'on puisse passer de bons moments ensemble, comme avant, pour prendre de tes nouvelles et surtout en partager une avec toi. Puis, en t'attendant, j'ai lu cet article qui parlait de moi, d'autres étudiants, puis de Ricardo et toi. Et j'aimerai savoir pourquoi. Pourquoi t'as fait ça ? J'étais beaucoup trop calme en disant tout ça et je ne comprenais pas pourquoi. En tant normal, j'aurai hurler, pleurer, mais là non. J'avais du mal à comprendre mon propre comportement.

Son comportement annonçait la couleur de la tournure des choses. Elle me tournait le dos ne me laissant même pas lui afficher mon sourire raté et me demandait d’entrer et de fermer la porte. J’ai fermé les yeux un instant gardant la poignée de la porte entre mes doigts. Il me faudrait dire des choses avec finesse et ne pas l’entourlouper, ça ne servait plus à rien de mentir. Je me suis enfin tournée vers elle, le regard fixé sur sa main qu’elle venait de placer au niveau de son ventre, j’ai plissé les yeux un instant car j’aurai juré qu’il y avait une petite bosse. Mais je n’eu pas vraiment le temps de réfléchir à la question puisqu’Aa commençait son interrogatoire. Pourquoi avais-je fait ça ? Bonne question, j’avais la réponse bien entendu mais je ne pouvais pas la lui dire telle qu’elle. « J’ai fait ça sans vraiment réfléchir. Je sais c’est impardonnable mais tu me connais je ne me contrôle pas et sur les mecs je ne pense qu’à ma gueule. Je sais ce qu’il représente pour toi et normalement ma seule règle là-dessus c’est : on ne touche pas aux exs des amies. Mais là j’ai merdé. Tu me connais Aaliyah, tu sais que je n’ai pas fait ça dans le but de te blesser, tellement pas. Lui et moi ça a toujours été ambigüe, je me suis fait jetée par Sam comme une vieille merde. Il était là pour me réconforter. Je ne vais pas te raconter des mensonges ça ne sert à rien. C’est la vérité. » J’ai marqué une pause en baissant le regard sur le sol avant d’ajouter : « Je suis vraiment désolée Aa, vraiment… » J’attendais le moment où elle me foutrait une claque dans la gueule pour se défouler après ses excuses que je venais de lui faire.

J'aurai préféré qu'elle m'épargne les détails. Sincèrement, je l'avais d'avantages en horreur maintenant qu'elle m'avait dit ça. Elle n'avait donc pensé vraiment qu'à elle sur ce moment là. Oh ! Intéressant, donc tu te fais jeté par Sam et tu cours dans les bras de mon ex ? Je comprends où est la logique dans ce que tu me dis ! C'est comme si tu n'étais plus avec Sam à l'époque où Ric m'a lâché ! Je pense pas que tu l'aurais bien prit si pour oublier mon chagrin, j'aurai couché avec Sam ! S'excuser ne servait à rien vu qu'apparemment, elle avait toute sa tête quand elle avait osé faire ça. Elle avait agit volontairement. Elle avait couché avec lui en ayant les idées parfaitement clair à en juger par ce qu'elle disait. Et toute ma colère, toute ma peine, toute ma haine allaient vers elle. Je ne pouvais pas en vouloir à Ricardo, nous n'étions plus rien lui et moi. Tout le contraire de Swan et moi. T'excuse pas ! Tu as agis volontairement alors je vois pas pourquoi tu fais celle qui est désolée ! Je passais ma main sur mon ventre, cette fois-ci, je gardais ma robe contre celui-ci, qu'elle comprenne bien le message que je lui faisais passer. Tu étais l'une de mes deux meilleures amies. Si j'avais pris l'initiative de t'inviter, c'était pour t'annoncer que j'étais enceinte et de jumeaux et je voulais que tu sois la marraine de l'un des deux ! J'avais récemment passé mon échographie, avec Andrew et nous avions appris que si mon ventre se voyait déjà assez bien alors qu'on en était au 2ème mois,c'est parce que j'attendais des jumeaux. J'avais demandé à Jasmine d'être la marraine de mon enfant, ne pensant en avoir qu'un et en apprenant qu'il y en avait deux, la seule personne qui m'était venue en tête, c'était Swan, jusqu'à ce que je lise cet article. Tu sais pas à quel point tu m'as fait mal Swan, vraiment pas !

Jamais je n'avais eu d'histoire avec Aa, jamais on ne s'était engueulée pour quoique se soit. C'était juste horrible et insoutenable de la voir autant en colère contre moi. Et si j'avais perdu son amitié à tout jamais? Impossible. Je sais que toi tu n'aurais jamais fait ça. Comme je t'ai dit j'ai agit sans réfléchir.. Je.. Je ne veux pas me confondre en excuses bidons, je t'ai dit la vérité. J'espère que tu trouveras la force de me pardonner car moi je ne peux pas vivre sans toi, sans ton amitié.. C'était sincère, je lui parlais avec mon coeur et je devenais limite fleur bleue, chose que je ne faisais jamais. Mais il était temps de lever le voile, d'enlever mon masque au risque de ne plus jamais retrouver mon amour. Mais je le suis vraiment désolée. Désolée par rapport à toi et de t'avoir fait du mal ! Je disais vrai, mais visiblement elle prenait ça pour des paroles en l'air. Faut dire que je ne suis pas très douée quand il s’agit d'excuses puisque je n'en fait quasiment jamais. Puis une nouvelle fois elle passa sa main sur son ventre et cette fois ci elle la laissa ce qui fit apparaitre un ventre plutôt arrondit. je n'allais pas lui dire tout de suite maintenant qu'elle semblait avoir prit du poids car sinon elle me réduirait en miettes. Mais je n'eu pas besoin de le faire car elle m'explicita le pourquoi du comment. Enceinte ?! Marraine ?! Jumeaux ?! Je l'ai regardé avec de grands yeux, genre arrête tes blagues ce n'est pas drôle mais ça n'avait pas l'air d'en être une... Oh, amour je... c'est merveilleux... J'avais prononcé notre surnom respectif sans le vouloir au risque de l'offusquer mais la nouvelle était bien trop surprenante pour que je reste dans cette atmosphère pourrieJe sais, putain je sais pas comment faire pour me faire pardonner... Je m'étais approchée un peu plus pour inspecter son ventre et pour pouvoir y déposer ma main mais je me suis abstenue au risque de prendre une tarte.

Je ne voulais pas en entendre d'avantages. Elle me prenait pa les sentiments et même si c'était pas volontaire de sa part, je n'aimais pas ça. Ca allait me faire changer d'avis, de point de vue la concernant et ce qu'elle avait fait m'avait beaucoup trop blessée pour que je pardonne aussi facilement son acte qui amicalement parlant est impardonnable. Tu peux pas vivre sans moi, sans mon amitié et pourtant tu agis en faisant en sorte que cette amitié soit brisée. Tu sais bien que ce mec était là à notre anniv, à l'enterrement de mon oncle, qu'il m'a dit je t'aime et qu'il m'a lâchement abandonnée ensuite au Spring Break pour que quelques heures après, il aille s'envoyer en l'air avec d'autre filles ! Et après ça, il avait repris ses habitudes de queutard. Et dire que la première fois que j'étais venue chez lui, je ne voulais justement pas me rapprocher de lui pour ne pas souffrir car je connaissais sa réputation. Et comme une conne, je m'étais laissée entraîner dans cette spirale de sentiments, de naïveté, de mensonges, de conneries. Et tu fais partie des filles que je l'ai empêché d'aller se taper en me mettant avec lui apparemment ! Ca me dégoûte ! Je venais de tout lui avouer concernant ma grossesse et sa réponse me donnait envie de pleurer, sa façon de parler également mais je ne pouvais pas craquer sous la pression. Elle m'appelait Amour en plus de ça. J'avais envie de lui dire de ne pas m'appeler comme ça mais je ne dis rien, je n'arrivais pas à parler pour être honnête. J'avais déjà dit tout ce que j'avais à lui dire. Et elle s'approchait de moi. Je ne sais pas pourquoi, mais je reculais instinctivement. Comme si j'avais peur qu'elle me fasse du mal physiquement alors que je savais qu'elle ne le ferait pas. Je n'ai pas de solution miracle pour ça. J'espère simplement pour toi que si Sam revient parmi nous, il n'apprendra pas ce que son meilleur ami et toi avaient fait dès l'instant où il est partit ! Je disais ça comme si je me retenais de pleurer. Comme si j'avais mal pour Sam. Je savais qu'il ne réagirait pas de la même façon que moi mais j'imaginais déjà qu'il serait bien déçu par eux deux.

Je m'étais excusée, m'étais limite mise à genoux devant elle mais rien y faisait. Je comprenais qu'elle avait mal prit ce que j'avais fait, que c'était genre pas pardonnable mais je n'allais pas non plus me trainer dans la boue pour qu'elle ne m'en veuille plus. J'étais désolée, je l'avais suffisamment répété, je ne voyais pas ce que je pouvais faire d'autre. Je sais tout ça Aaliyah mais je ne peux pas revenir en arrière. Si je te dis que je suis désolée c'est que je le suis vraiment. Tu sais que je ne présente pas souvent des excuses donc quand je le fais c'est sincère. J'avais couché avec Ric, ok, c'était son ex, ok, mais ils n'étaient plus ensemble et lui et moi avions déjà eu un truc avant leur relation donc fallait arrêter avec ça maintenant. Biensur je n'allais pas lui déballer toutes ces choses car sinon elle m'en voudrait à vie mais j'en avais assez de ses reproches, j'avais compris ! Je n'ai pas relever la suite, sur le fait qu'elle l'avait empêché de se faire un nombre incalculable de meufs car Ric était comme ça, il était mon meilleur ami et je n'allais pas cracher sur sa gueule. Jamais au grand jamais. Cependant ce qu'elle ajouta par la suite me donna un petit coup, d'où elle mêlait Sam à ça? Il n'était pas tout blanc dans l'histoire, qu'elle parle de ce qu'elle connait. Ecoute je veux bien que tu m'en mettes un pleine tête parce que j'ai fait de la merde mais ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Je n'ai parlé à personne de ce qui s'est passé entre nous car je ne voulais pas le faire passer pour un con. Il m'a laissé comme merde pour aller en Australie juste parce que je lui ai avoué que des mois plutôt avant même que tu ne sois avec Ric lui et moi avions eu une aventure. Et tout ça ne s'est pas passé quelques jours après son départ. Alors s'il te plaît informe toi avant de dire des choses comme ça. Car moi aussi j'ai souffert et je souffre encore d'être seule sans lui! J'avais finit ma phrase en criant, jamais ces mots n'étaient sortis de ma bouche pour la simple et bonne raison que je ne me plaignais jamais. J'ai prit mon sac que j'avais posé par terre et ai ajouté une dernière chose avant de partir de mon plein grès. Ecoute, je t'ai fait du mal j'en suis consciente, je me suis excusée, je m'en veux. Je préfère y aller car de toute manière pour l'instant tu n'as pas l'air prête à me pardonner, et j'ai pas envie qu'on s'énerve d'avantage et que t'en viennes à me traiter de salope. Car dans le fond c'est ça que tu penses. Je me suis approchée de la porte, et puis je me suis retournée de nouveau vers elle pour aller déposer un baiser sur son ventre ainsi qu'une caresse pour finalement franchir le seuil de la porte.