Journée à la pêche -pas aux moules- feat Gab

je levais les yeux au ciel, sans répondre à Gab, toute façon à l'entendre si un mec me trouvait pas attirante bourrée en train de vomir dans la tête des toilettes avec du mascara qui coule, il ne me mérite et ne me trouve pas belle, un point c'est tout. Tu as un sérieux soucis, mais j'y suis pour rien, lançais en lui offrant un petit clin d'oeil moqueur. Ouais, Gab est un homme un peu différent des connards que je vois d'habitude dans mon entourage, et il offrait une bouffée d'air frais à tout ceux qu'il croise, mais il faut savoir l'apprécier comme il est. Même quand il se fou de moi à propos de ces céréales, je l'apprécie, c'est vous dire à quel point j'suis un cas désespéré. Je tentais d'esquiver les céréales mais il avait été trop rapide alors je me contentais de lui en lancer une en retour, avec une belle grimace au passage. J'ai toujours raison, c'est tes céréales qui ont tort ! Réfléchissant quelques secondes face à sa question, je fini par avouer, en haussant les épaules : Non, mais il n'y pas encore beaucoup de vent. Croisant les bras sur ma poitrine, je fronçais les sourcils en l'entendant me demander d'aller préparer les vers. Il était sérieux? Je levais les yeux au ciel, bon, si je devais juste préparer des hameçons.. ça devait pas être difficile. J'avais jamais fait ça, ayant chaque fois réussi à éviter ce moment. Okay c'est bien parce que j'ai pitié de ta tête d'endormi, dis-je. Lui lançant une dernière céréale, je sortis rapidement, avant de revenir encore plus rapidement, affichant un air dégouté : Sérieusement, t'as cru j'allais toucher des vers VIVANTS Gab? Je m'approchais de lui pour lui déposer un bisou sur la joue, avec un sourire angélique. Merci de te proposer pour le faire tout seul, ça me fait telleeeeement plaisir. T'es le meilleur. Voilà comment une Jones obtient ce qu'elle veut, haha.

Elle se moquait de mes céréales, j'entrai dans son jeu pour qu'elle n'est pas le dessus sur moi. Souvent les gens ne se doutent pas qu'on va réagir de la sorte. Ils pensent qu'on va le prendre mal, qu'on va rechigner alors qu'il suffit d'aller dans leur sens pour avoir le dernier mot. Elle me renvoyait une céréales, je tentais de l'attraper en me relevant légèrement et pour finalement crier. BUUUUUUUT et tout ceci en levant les mains en l'air et en relevant mon tee-shirt sur ma tête, comme le fait certain joueur de foot. Moment de folie passée, je demandais à Olympe de préparer les appâts, le temps que je termine mon petit déjeuner. Bien sûr, je sais ce que j'étais en train de faire, je sais bien qu'elle ne le ferait pas. Mettre ses mains dans des vers vivants ... En fait, j'avais acheté ça, juste pour lui faire une blague, juste pour voir sa tête. J'en avais pris d'autre, bien que les vers étaient tout de même assez efficace, peut être même le plus efficace, mais que voulez-vous je n'allais pas oser offusqué ma princesse. Je l'entendais crier en voyant les vers. Je riais alors que j'attrapais mon téléphone pour prendre une photo de sa tête. Sauf que je me faisais avoir, comme à chaque fois. Un baiser sur la joue, de gentilles paroles et je craquais. Qu'est ce que tu ferais sans moi je me la pétais un peu faut le dire. Je posais mes pieds sur la table en me balançant un peu, les bras croisés derrière la tête pour finalement tomber par terre. Si tu rigoles je te jure que je vide le sceau de vers sur la tête

Il y a certaines personnes avec qui faire des conneries ce n'est pas gênant le moins du monde. On se sent bien, et on irait jusqu'à se tartiner de nutella avant de courir nus en pleine rue, et Gab c'était une de ces rares pour ma part. Il est tout ce que je ne suis pas, et je passe des moments inoubliables en sa compagnie, en partie grâce à ça. Et faire une bataille de chocapic est tout à fait normal en fait. Je visais bien, et j'explosais de rire en le voyant se lever à la manière d'un joueur de foot, complètement dingue. Explosée de rire sur mon tabouret, j'applaudis, en le voyant se rasseoir. Puis je sortis pour aller voir les vers, pendant qu'il finissait sûrement son petit déjeuner puisque monsieur avait besoin de beaucoooup de sommeil et qu'il avait pas prit la peine de mettre son réveil. Revenant assez furax qu'il ait put me demander un truc que je ne ferais jamais, même pas sous la torture, même pas bourré,e même pas lors de la fin du monde, je commençais à lui reprocher, avant de jouer mon arme fatale : le sourire-à-la-gab, qui le faisait craquer pour tout. Je ferais certainement pas de la pêche sur un bateau, lançais-je en souriant, m'asseyant sur mon tabouret, avant d'exploser de rire en le voyant tomber. En l'entendant parler, je me mordis la lèvre violemment pour stopper mon fou rire. La menace du seau me faisait un epu peur, mais c'était plus fort que moi, et je repris mon éclat de rire, me tenant les côtes : j'aurais tellement dut te filmer Gab putaaaain !

Elle m'applaudissait et je m'empressai de lui faire une petite révérence avant de m'asseoir dignement. J'étais un homme, j'aimais qu'on me porte de l'attention et qu'on m'admire pour les exploits que j'accomplissais car oui, c'état bel et bien un exploit selon moi. C'était à l'échelle d'un 0-0 lors du mondial de foot et qu'un joueur venait de marquer le point décisif lors de la séance de tir au but. C'est peut être un peu exagéré mais après tout, je suis brésilien, le foot, le foot c'est ma religion. Après ma petite blague, qui me faisait rire - on est jamais mieux servis que par soit même - J'attendais sagement le retour d'Olympe qui ne tardait pas à revenir. Sauf que bien entendu, je ne pouvais pas lui résister, surtout quand elle me sortait son sourire. Est-il possible d'être aussi craquante et chiante à la fois ? Peut être bien, j'avais l'exemple type devant moi. je t'en pris, ça me fait plaisir lui répondais-je, sûr de moi, le menton légèrement relevé, comme si je lui offrais le plus beau des cadeaux mais je me retrouvais rapidement les fers en l'air. Ma mère m'avait toujours dit de ne pas me balancer. Fuck, pourquoi je ne l'écoutai pas ?! Je menaçai rapidement Olympe de ne pas rire, elle se retenait, je le voyais bien, sauf qu'elle ne pu tenir. AHAHAH dis-je en lui envoyant une dernière céréales en pleine tête pour finalement me relever et aller mettre mon bol dans le lave-vaisselle. Tu vas voir si je vais pas te filmer après ... oui je parlais bien vis à vis du sceau. Je n'allais pas le faire, je n'allais pas gâcher des vers, faut pas déconner. Allez ramènes ton cul sur le pont je volais pas qu'elle se moque de moi. Elle venait de me donner un coup de couteau dans mon orgueil de mâle. J'aurais pu me blesser et tu trouves ça drôle je lui lançai un petit regard triste, la bouche en coeur avant de me retrouver à l'air libre. Il faisait chaud, j'enlevais ma chemise pour la balancer sur olympe tout en lui sortant une canne à pêche puis finalement je sortais même un petit chapeau de capitaine pour lui poser sur la tête. J'espère que tu sais conduire pour une femme macho ? Un peu, mais je cherchais juste à la titiller.

Clairement, j'étais morte de rire en le voyant faire des conneries, et surtout tomber comme un gros sac. J'avais essayé de me retenir de rire, sincèrement, mais ma volonté était pas très forte, j'adorais me moquer de lui et le taquiner, et il le savait. Il était pareil que moi, je le savais : et j'étais donc sûre qu'il allait se venger de mes éclats de rire, d'une façon ou d'une autre, et pas juste avec une dernière céréale m'atterrissant sur le front. Je fronçais les sourcils en l'entendant parler de me filmer moi, et je secouais la tête, croquant la céréale qui avait fini sur ma main : No way Gab, tu me filmes pas où je te jette par dessus bord. Genre avec mes deux petits bras je vais réussir à pousser toute sa masse musculaire, oui oui, avec la volonté on arrive à tout. Quand on veut, on peut ! Sautant sur mes pieds lorsqu'il me demanda d'une manière extrêment élégante de le rejoindre sur le pont, je lui offris une belle grimace, assortie d'une réponse très polie aussi : " Tu peux pas admirer mon cul au chaud, tu préfère me faire sortir dehors, pour que je sente le poisson? " Malgré tout, je le suivais toujours avec plaisir, je prenais pas souvent l'air en mer, et ça me faisant un bien fou, de m'éloigner d'Harvard un moment, de déconner avec un ami, de ne plus me prendre la tête. Je levais les yeux au ciel, en marmonnant : Tes fesses sont bien rembourrées, tu risquais rien.. ! Riant en attrapant la canne, le laissant poser un petit chapeau sur ma tête, je m'accoudais sur un petit bord en bois pour ne pas perdre l'équilibre alors que j'avais une main occupée, fermant les yeux. " Je sais très bien conduire. Par contre j'ai un mauvais sens de l'orientation, héhé. " En vrai j'avais conduis qu'une seule fois un bateau, en Australie, j'avais 17 ans, et je ne m'en souvenais pas du tout. Puis c'était un hors-bord à moteur, loin de son bateau plus imposant.

Oui oui, tu vas me jeter par dessus bord Oly dis-je en levant les yeux au ciel. Je n'avais aucune confiance en ce qu'elle venait de me dire. Elle n'avait pas la force pour après tout, bien que je pourrais être surpris. Après tout, les femmes sont surprenantes.  Je préfère l'admirer à la lumière du jour, il est plus impressionnant je lui faisais rapidement un clin d'oeil avant de m'occuper de tous les mécanismes qu'il fallait actionner, les cordes qu'il faisait tirer pour sortir du port et prendre la mer. C'est que tu les as admirer sous tous les angles afin d'émettre ce jugement  j'haussais deux fois de suite les sourcils, secouant mes fesses devant elle avant de reprendre les cordes. La dernière attachée, j'attrapais un chapeau de capitaine que j'avais dans la petite cabine, histoire de bien faire cliché pour le mettre sur la tête de mon amie.  De toute manière, c'est pas comme si la route était étroite. Tu vas où tu veux princesse C'est ce que j'aimais avec la mer.  Enfin ça serait cool, que où tu veux, se soit sur une petite île. ça serait pas mal de se faire une petite journée plage aussi non ? Fais attention y'a un rocher là ... dis-je en pointant du doigt un rocher... sauf qu'Olympe y aller Olympe ! je me relevais rapidement pour aller derrière elle et tourner le gouvernail.  T'as toujours voulu jouer la scène de Titanic c'est ça ? Sauf que moi je te donne pas ma planche de bois comme Jack l'a fait ... d'ailleurs, y'avait de la place pour les deux, il est pas con lui !

J'avais plutôt des mikado à la place des bras, mais Gab devait se méfier quand même : avec la volonté je peux faire beaucoup de choses. Explosant de rire en l'entendant dire que mes fesses étaient plus impressionnantes à la lumière du jour, je lui fis un doigt d'honneur, en riant, donc pas vraiment crédible. Travailles au lieu de dire des idioties lançais-je en l'observant actionner plusieurs mécanismes, tirer sur des cordes, avec un air si particulier qu'on les marins : cet air laissant penser qu'ils sont totalement dans leur élément. Levant les yeux au ciel comme une enfant mécontente en l'entendant dire que j'avais admiré ses fesses pendant de longues heures, je ne répliquais pas, sinon on allait passer la soirée là-dessus, comme à chaque fois que je voulais lui prouver qu'il avait tort -franchement, jamais je ne regarderais ses fesses ! enfin, presque jamais. - et je prit la barre lorsqu'il me proposa de conduire. C'était sympa, mais risqué : il ne tient pas à sa vie, me laisser conduire une voiture ou quoi que ce soit qui se déplace c'est dangereux. J'aimerais bien une île aussi, tu sais où il y en a ? On pourrait bronzer comme ça ! Il me signala ensuite un rocher, et je plissais les yeux pour le voir. Ou ça? Le cherchant du regard, éblouie par le soleil, je fini par le voir, pile devant moi et au lieu de tourner, j'hésitais un moment entre aller à droite ou à gauche. Je dûs hésiter longtemps puisqu'il se précipita derrière moi en criant pour tourner la barre. Reprenant mon souffle en réalisant qu'il avait plus ou moins sauvé son bateau, je soupirais et tournais la tête vers lui en lui donnant un coup de coude dans les côtés : Compare pas ton petit bateau miniature au Titanic ! Moqueuse, j'enchainais en lui répondant : C'est une question de flottabilité, si il était monté, ils auraient été immergés dans l'eau, et ils auraient gelé tout les deux. C'est beau, c'est un sacrifice d'amour ! C'est clair que c'est pas les hommes de maintenant qui se sacrifieraient pour une femme, pff..