Je suis très convaincante - Gaspard

« Je n’en fais plus, il n y a pas de rugby par ici, vous avez le football américain, c’est un mélange de rugby et de football votre sport…après je critique pas, j’en fais mais je préfère le rugby. Je suis français à vrai dire, mais mon papa est américain, il nous a toujours parlé dans sa langue maternelle pour l’accent. J’ai vécu quinze ans en France sur la côté méditerranéen à Nice. » Autant répondre à ses questions puis ca le faisait rire d’être comme à un interrogatoire de police sur ma vie passée alors que moi je voulais savoir son présent et son futur. Ensuite Elia enchaina sur ma réflexion sur l’aspect physique des choses. « Vous êtes les plus belles filles, vous êtes parfois inapprochables, joueuses et trop centré sur vous pour certaine des cabot, je ne mets pas tout le monde dans le même sac mais voilà ce que je pense de certaines personnes de la Cabot house. » Ca c’était fait Elia n’allait surement pas aimer mon aveux envers ses amis mais tant pis. Qui a dit que j’avais le droit de la draguer, honnêtement elle. Mais je la laissais continuer de discuter pour savoir qui pouvait dire ca, je l’attrapa par la taille en rigolant. « Elia, laisse toi faire, je sais que tu ne me renverras pas tout de suite au bercaile. » Est ce qu’elle était le côté obscure non, il n’y avait pas de la force noire en elle. Bon la elle vendait vraiment le truc comme on vend un article de pêche, jusqu’au moment ou elle parla de car wash et de filles. « Stop, pourquoi je ne suis pas invité quand on peut faire laver sa voiture par des filles sexy ? N’importe quoi, je ne sais jamais rien moi ! Comment vous choisissez les destinations ? » Je la pris par le bras en avançant un peu moins vite en direction de sa confrérie, je n’avais pas envie de lui parler de mon œuvre caritative, ca ne regardait que moi et ca se passait en France surtout. « La tu me donnes envie de venir avec toi…le petit garçon qui n’était pas en train de jouer avec moi, est malade ca je te l’ai dit, mais il n’a pas un rhume, il à une maladie plus grave, il fait de la chimio en ce moment… je passe le voir deux fois semaines chez lui ou à l’hôpital, c’est ce contact que j’aime… et la tu me plais vraiment quand tu m’explique ca ! » J’étais en train de me laisser séduire par le club qu’Elia défendais devant moi.

« Oui, et je parle portugais aussi, ma voisine était portugaise j’ai appris la langue en jouant avec elle. C’est différent le sud, de la capitale…Nous on à le soleil. Je ne parle pas beaucoup français ici, j’ai la chance de ne pas avoir d’accent donc je passe inaperçu sur mes origines étrangères. » Je n’aimais pas charmer les filles pour mon accent, je possédais la double nationalité Franco-Américain, ce qui ne me forçait absolument pas à dire que j’étais né en France. Les cabots étaient devenu le second choix de discussion entre eux. J’étais content qu’elle parle autant avec moi de tout et de rien. « Je ne dis pas que vous êtes tous pareilles mais j’aime pas ce genre d’énergumène. Je suis un type simple, j’ai besoin d’entourer de gens pareil a moi pour avancer. » Je la serai doucement par la taille quand elle m’annonça pas touche avec son doigt inquisiteur, sa me fit rire de plus belle. « Autoritaire mademoiselle ! » Des flyers, je n’avais strictement rien vu à l’université à ce sujet la…peut-être que c’était de ma faute de ne pas avoir ouvert les yeux pour voir ce qui pouvait être intéressant. « J’ai vu aucun flyers…ca craint ! Tu aurais pu laver ma voiture…D’accord pour le principe, j’aime bien le fait de choisir en accord et pas en imposition. » Je la tenais pas le bras en rigolant avant d’entendre que je pourrais être presque une cabot…hors de question. « Faut pas rêver non plus ! » Puis elle se remit à parler de mon petit Jonas trop chou, il me manquait presque autant que ma fille pour dire comment tous les deux me manquaient. « J’aime assez ton but, tu vas finir par me convaincre…Jonas est malade depuis six mois, il n’a pas pu partir en vacances…dés qu’il sort de l’hôpital, j’ai proposé de l’emmener en France chez moi avec sa famille pour qu’ils passent des vacances en famille loin de la maladie, puis ma petite sœur s’occupera un peu de lui pour lui changer les idées. » Je repensais à ce qui m’avait fait quitter la France en me demandant pourquoi je voulais passer du temps avec Jonas dans ma famille.

« Je parle un petit peu le Lao en plus de mes langues maternelles et du Portugais. Je n’aime pas être un animal qu’on montre du doigt parce qu’il est différent au moins je passe inaperçu en étant parfait bilingue sans accent… J’aime être Français bien que je sois Franco-Américain, mais je ne veux pas me servir de la langue de Molière pour séduire. Je ne suis pas juste un Français, je suis Gaspard Alex Song » Ca devait être compliqué à comprendre pour elle de savoir que je voulais être connu et apprécié pour ce que je suis et pas pour ce qu’on pense de moi ou parce que je peux être un fantasme pour certaine personne. Heureusement Elia enchaina et clôtura la discutions sur la Cabot house. « On est bien d’accord alors Mademoiselle ! » Moi donner un gros pourboire, pourquoi pas c’était pour la bonne cause, puis ca lui aurait permis de rencontrer Elia bien plus tôt. « Surement, enfin je ne sais pas, faut voir exactement comment elle aurait brillé. » Je luis fis un bisou sur la joue, avant qu’elle ne continue de parler de Jonas, oui c’est vrai ils s’adoraient. « Je pense que ça lui faire plaisir…maintenant je vais me lancer dans une procédure juridique en France, et je ne suis pas sure de pouvoir venir avec vous…Je fais déjà parti de l’équipe de Football américain, mais après tout je peux, peut-être refaire une demande pour te suivre et passer encore plus de temps avec toi… » J’avais à peine fini ma phrase que je rattrapai de justesse Elia ce qui me fait rire quand elle demanda de faire aucun commentaire. « Tu ne sais plus marcher maintenant ? Ou alors tu voulais que je te ramasse et que je te porte ? Fallait le demander ! » Je pris la jeune fille dans mes bras comme une jeune marié en rigolant avec elle, rien ne m’arrêtait j’étais bien dans mon training à discuter de tout et de rien avec la jolie brunette.

Je la regardais en souriant quand elle m’annonça qu’elle était enchanté en employant son prénom, son second prénom et son nom de famille. « Enchanté aussi mademoiselle Elia ! » J’avais très envie de la voir laver ma voiture, ca pouvait rendre la chose plus attrayante, comique, marrant même. « On s’en fou de ce dont tu auras l’air, pense au résultat de ma voiture super propre ! D’accord je te rapporte ma voiture dés que vous organisez ça… » Surveiller les flyers, je savais le faire, enfin normalement et puis elle pourrait toujours m’envoyer un message pour me le rappeler. « D’accord, je regarde les flyers et puis toi, tu peux m’envoyer un texto pour m’annoncer cet événement plus que chouette. » Je lui fit un bisou sur le front pour trouver du temps, je ne voulais pas lui parler de ma procédure juridique pour le moment, c’était quelque part mon secret, la chose qui m’avait poussé à faire ses études. « Je t’en parlerai quand j’en serai plus, mais ne t’inquiète pas c’est plus un stage à l’étranger, que je profite de faire dans mon pays dans ma ville, chez moi ! Je vais y penser sincèrement a rejoindre ton club, c’est quoi encore l’intitulé exacte mademoiselle ? » La chute raté d’Elia me fit rire, mais je la rattrapa de peur qu’elle ne tombe et se fasse mal, avant de la prendre dans ses bras telle une princesse. « Je n’ai pas pu m’en empêcher de faire une remarque, mais tu le prends bien et puis je ne suis pas Footballeur américain à la basse, mais j’ai des muscles mademoiselle ! » La porter, jusqu'à la cabot house pourquoi pas après tout, je la fis passer sur mon dos sans la poser par terre. « Comme ca tu vois la vue et je peux te garder plus longtemps au dessus du sol… Vante tout mes mérites autant que tu voudras, mais je ne suis pas un homme facile mademoiselle, je suis un gentleman mademoiselle. » Il tourna sur lui même avant de continuer a se diriger vers là Cabot.