Je suis très convaincante - Gaspard

Je me leva à neuf heures, ce qui était très tôt en week-end pour moi, j’étais plutôt du genre à me lever vers quatorze, quinze heures, pas tellement parce que je sortais tard, que du contraire mais parce que aillant de la famille en Europe le décalage pouvait parfois provoquer des conversations tard dans la nuit, ce qui n’était pas le cas cette nuit, je m’étais endormi vers vingt-trois heures comme un petit bébé. Décider à aller courir dans le parc j’enfila un training gris, celui que j’avais acheter durant le summer camp avec Neva, puis un marcel blanc et une casquette bleu foncé, mes clefs en poche, mon casque sur mes oreilles je commença mon tour du quartier après une grosse heure de footing, je décida de récupérer dans le parc. Les enfants du parc étaient déjà en super forme, j’allai jouer au foot avec six enfants d’une dizaine d’année, ca me plaisais de jouer avec eux sans remarque des parents que du contraire, les parents commençaient à me connaître et surtout à me saluer. Je quitta le terrain de foot pour aller Saluer Elia, une jeune femme que je venais de rencontrer et qui était très sympathique…bon d’accord là en ce moment elle me faisait rire a bouger son corps de façon incohérente, mais assez classe malgré tout. Je posai ma main sur son épaule avant qu’elle ne me dise salut. « Bonjour…Tu vas bien ? Sexy ton déhanché si je puis me permettre. » Je lui fit un bisou sur la joue en attendant sa réponse

J’allais super bien ce matin, enfin généralement j’allais toujours bien. « Très bien merci…sincèrement j’ai vu ton déhanché je me suis dit que cette fille avait un talent fou…mais j’voue j’ai trop aimé ! » Je lui souris fier de moi, j’aimais prendre les choses au second degrés ca me permettait de ne pas être sérieux, qu’est ce que je faisais dans ce coin, la bonne question. « J’habite prés du parc et j’ai prit l’habitude de courir puis après de venir jouer au foot avec les garçons. » Je désigna un groupe d’enfants à la brunette. « Ils ont dix ans, il y a Antoine, Ryan, James, Austin et Mike, il manque Jonas il est malade, ils sont gentils comme tout et toi que fais-tu dans ce beau parc ? et surtout seule ? » Bon c’est vrai j’étais aussi curieux qu’une fille mais ca plaisait aux filles un mec qui s’intéresse a tout et pas seulement à lui et sa compagne.

Ce dont elle était capable. « Ah et tu me montres quand de quoi tu es capable ? J’ai très envie de voir ça moi ! » Je lui fit un clin d’œil en rigolant tendrement, je n’avais pas envie de dire tout de suite que je faisais de la danse, j’avais envie de la surprendre. Je monte dans son estime, dingue ça, pourtant je n’avais rien fait de spécial j’était simplement moi, Gaspard Alex Song ! « C’est venu naturellement, ca fait un peu plus d’un an que je joue avec eux dans le parc…Je ne suis jamais entré chez les cabots, tu m’emmènes avec toi ? On a encore deux mois pour profiter de ce paysage. » Je la suivi sans discuter en continuant de parler avec elle. « Je ne sais pas, il faudrait peut-être me convaincre mademoiselle, parce qu’il n y a pas que les enfants la bas, c’est partir plusieurs mois avec les mêmes personnes. Je te donnes le chemin de la Cabot house pour me convaincre » Je n’avais pas plus envie que ca de visiter la cabot house mais je voulais juste profiter du temps dont je disposé en compagnie d’Elia, elle avait elle aussi un grand cœur au fond. « Pourquoi tu fais de l’humanitaires au faite ? Car on parle de moi mais pas trop de toi ! » Je continuai de marcher à côté d’elle en faisant signe aux garçons pour leur dire au revoir.

De quoi je suis capable, facile. Je me mis en route en dansant sans musique devant elle en jouant un peu autour d’elle, puis je me servi du banc pour prendre de la hauteur avant de finir par un salto avant juste à côté d’elle. « Je ne suis pas très doué donc ne soit pas trop cassante avec moi après cette maigre prestation rien que pour toi. » Je la regarda dans les yeux avant de lui tirer la langue « Moi, penser à ça…absolument pas…je t’attends devant la maison si tu veux. » Je souris de plus belle, elle me faisait rire de penser aussi bien ce qui pouvait me passer dans la tête à certain moment. Retour au bercaille, bien se tenir. « Alors si on est adulte est ce que j’ai le droit de te faire la court à plus de 1000km de chez nous ? ou je risque de rentrer au bercaile sans toi ? » Je la regardais sérieusement en soutenant son regard, j’avais envie de voir ce qu’elle pouvait dire oralement. Je m’approchai de son oreille pour lui dire doucement. « Tu serais une très jolie Quincy en faite. Par contre tu vis un peu en Utopie, c’est pour ca que tu dois être une cabot. Mais j’aime assez ton utopie d’enrayer la fin dans le monde. » J’avais pour principe d’aider ceux qui était prés de moi plutôt que ceux très loin mais il fallait s’ouvrir au monde pour le connaître et le découvrir d’une autre façon que par les vacances.

Danser pour le plaisir, n’était-ce pas là la clef des prouesses extraordinaires ? « Je danse pour mon plaisir depuis que j’ai quatre ans, mon entraineur de rugby n’en pouvait plus de me voir danser avec les cheerleaders française de l’équipe première, du coup ma maman m’a inscrit à la danse en parallèle du rugby mais je n’aime pas trop parlé de moi comme ça. » Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en repensant à la tête du coach Paul quand il devait venir me rechercher chez les pompom-girl, elles m’adoraient, elles m’avaient même fait apprendre deux fois huit temps pour danser avec elle. J’admira le pourquoi elle était une cabot, elle avait raison, elle est ravissante. « Je suis d’accord sur le pourquoi elles t’ont pris mais c’est dommage d’être jugé sur le physique, tu peux être beau/belle mais totalement insignifiant. » J’avais donc le droit de la draguer sans rentrer au bercaile ca pouvait commencer à vraiment devenir intéressant ses voyages humanitaires. Je lui posa un bisou sur le front puis un autre sur la joue en souriant toujours. « Peut-être un peu mais c’es plus jolie qu’un simple, je peux te draguer, enfin c’est mon avis et maintenant je sais que j’en ai le droit. » Je continuais d’avancer en me demandant si c’était une bonne idée son club. « Essaye de me convaincre pour le but et pas pour la personne et je pourrais choisir le bon côté plutôt que le côté obscure de la force. » Je me mis à regarder ce qui nous entourais en attendant sa réponse.