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I left a part a me, to get a part of you {Calista & Andreas}

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Les cours allaient bientôt reprendre tandis que les dernières soirées endiablées se déroulaient dans le plus grand des regrets. L'été passait trop vite, toujours trop vite, c'était une vérité indéniable, qui chaque année, reprenait un peu plus de valeur que d'ordinaire. Les pieds frôlant le sol aménagé de l'aquarium, sa silhouette demeurait légère et vagabonde, atténuée par les lumières tamisées, laissant le monde aquatique s'affirmer maître des lieux. Le regard ancrait à travers la vitre, son regard suivait innocemment ses êtres qui semblaient redoutables, et qui pourtant, ne possédaient pas tous l'identité d'un tueur avéré. Il avait parfois l'impression d'être l'un de ses requins à l'apparence angélique qui une fois déterminé, pouvait se démontrer redoutable, envieux de s'imposer face à des choix difficiles. Une simple vitre, aussi fine que solide, du moins il l'espérait. Vagabondant dans un état éphémère, son esprit se retrouvait dénué de toute inquiétude, si bien que son corps heurtait sans complexe une jeune femme. Voilà ce qui arrivait lorsque les pensées prenaient le dessus, errant sans limites, sans frontières. « Oh je suis désolé. » S'excuser, c'était la moindre des choses, pas vrai? Instantanément et comme une évidence, son regard restait hypnotisé par la jeune femme, cherchant minutieusement des détails qui peu à peu trouvaient des sources ombrées mais inébranlables. Son sourire initiale qui se vouait à invoquer le pardon, se retrouvait au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient, envolé, disparu, laissant place à une moue dévastatrice, explicite. Fronçant les sourcils, il la regardait une dernière fois, comme pour être certain qu'il s'agissait bel et bien d'elle, avant de tourner soudainement les talons, prêt à s'éclipser, délaissant cette situation qu'il pensait ne jamais qualifier de réaliste. Putain merde quoi. Tandis que ses pieds l'emmenaient légèrement plus loin, l'évidence l'assaillait. Clairement, non. Non, il ne pouvait pas partir comme ça, tel un mirage, et lui rendre la chose aussi facile, lui qui n'avait jamais eu de réponse à toutes ces questions, la laissant délicatement pour morte. Faisant volte face, il retournait soudainement sur ses pas, partagé entre la curiosité et une colère amère. « Non, en fait, je retire ce que j'ai dit. Je ne suis pas désolé. » Ouais, pourquoi s'excuserait-il de l'avoir bousculé, alors que elle, était carrément partie on ne sait où, bousculant toute sa vie?
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J'ignorais ce qui m'avait poussée à me rendre à l'aquarium, mais cette idée m'avait traversé l'esprit à l'instant où j'avais ouvert mes paupières, aveuglée par les rayons du soleil traversant ma fenêtre. Peut-être était-ce dû à cette nostalgie de ces vacances passées à naviguer d'île en île, partant à la découverte de nouveaux territoires totalement différents d'ici. Depuis ce retour à la réalité, mes journées étaient plus ennuyeuses les unes que les autres. Je ne savais comment m'occuper. Il y a encore quelques jours, mon emploi du temps était trop chargé, partagé entre l'envie d'aller lézarder sur la plage ou celui de partir en quête de nouvelles cultures. Cambridge n'avait aucun rapport avec les Caraïbes. J'en déprimais, rien qu'à penser que la rentrée était plus proche que jamais, occupant très bientôt mon quotidien pour une longue année. Je ne m'étais pas plus posée de question sur mon envie de venir voir ses gros poissons derrière une vitre. Je décidais d'y aller en solitaire, ne prenant même pas la peine d'inviter qui que ce soit. J'avais envie de passer cette journée seule, dans la tranquillité la plus absolue. Je suivais le chemin, le pas léger, les yeux allant de droite à gauche pour scruter les alentours. Je restais parfois statique, trop fascinée par ces animaux aquatiques qui attiraient mon attention comme une gosse qui découvrant l'espèce. L'endroit n'était ni trop bondé, ni trop vide. Il y avait juste assez de gens. Beaucoup d'enfants excités particulièrement et des parents limités. Lassée de rester toujours au même endroit, je décidais d'aller voir plus loin, tournant les talons brusquement jusqu'à percuter une personne en marche. « Oh je suis désolé. » Mon regard parcouru le visage de la victime, détaillant chaque parcelles de sa peau. Oh mon Dieu. Je pouvais le reconnaître parmi tous les visages de l'Etat, même après ces plusieurs années qui nous séparaient. Mon coeur se mit soudainement à s'accélérer, réalisant l'ampleur de la situation. Je me l'étais jamais imaginée, me faisant à l'idée que je ne le reverrais plus jamais. Je restais immobile, la bouche bée, les yeux écarquillées. J'étais certaine que c'était lui, ce visage avait bien trop marqué ma vie pour que je ne l'oublie. Je le voyais hésitant. Je sentais jusqu'ici son envie de fuir, et à vrai dire, j'avais envie de faire pareil. Je ne m'étais pas préparée à cette rencontre. « Non, en fait, je retire ce que j'ai dit. Je ne suis pas désolé. » Ces paroles étaient claires, nettes et précises. Ce sourire qu'il présentait au début s'était effacé lorsqu'il réalisa à qui il avait affaire. Un malaise prit très vite le contrôle de la situation. « Je... » Quelle idiote. C'est tout ce que j'avais pu dire, ne sachant que faire ni même quoi dire. J'en perdais le souffle, presque paniquée par cette retrouvaille. « Ca fait tellement longtemps... » Mes paroles étaient sans intêret. Je ne m'attendais surement pas à de l'enjouement de sa part, même si c'est ce que j'aurai préféré.
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Immobile, il restait dans l'incapacité de manifester un quelconque enjouement face à la situation, qui, il fallait l'avouer, le prenait de court, presque par surprise. Si on avait osé lui décréter qu'un jour il se retrouverait face à cette belle brune une seconde fois, il aurait sans la moindre once de doute répondu avec détermination que cela n'arriverait jamais. Il ne trouvait même plus les mots appropriés pour ne serait-ce que décrire leur relation passée, encore moins pour celle qui se présentait instantanément. Un blizzard, c'était tout comme si, maladroitement, il venait de prendre possession sur la parole qui d'ordinaire fusait. Lui qui d'ordinaire se démontrait si avenant et souriant, se métamorphosait soudainement en une tombe vulgaire et froide, tout simplement meurtri par ses souvenirs qu'il ne savait même plus considérer à leur juste valeur. De la rancune? De la haine? De la colère? Sans doute, si bien que tout ses ressentis ne savaient plus s'il fallait ou non s'étouffer ou se laisser exploser.  « Je... » Elle? Le reste de sa phrase demeurait en suspens, le laissant dans une attente profonde qui malheureusement ne semblait pas vouloir trouver une fin paisible. Il ne comprenait pas, et il n'avait jamais comprit. Peut être avait-il été naïf, trop aveuglé par ses sentiments, laissant la réalité se camoufler avec facilité. Ce qu'il voulait maintenant? Avoir des explications, du moins, c'est ce qu'il pensait. Qu'est-ce que ça changerait? Probablement rien.  « Ca fait tellement longtemps... » Longtemps? C'était si peu dire face à la longue durée qui était une évidence, frôlant presque les sept ans. Le chiffre sept, le chiffre de la chance, tu parles, que de belles paroles pour enliser le monde dans de multiples illusions. Le silence lui rappelait alors le comportement qu'il devait peut être adopter, telle une personne normale: répondre. Lui demander si elle allait bien? Il n'en ressentait pas le besoin, ravagé par la fierté. Soupirant ouvertement, il prenait conscience soudainement d'une chose : peut être avait-elle des raisons valables, peut être. « Ouais en effet. C'est tout ce que tu as à me dire? » Les bras croisés sur son torse, il plantait son regard dans le sien. Et dire que ses retrouvailles auraient pu être différentes, si les adieux auraient daigné être un minimum honnêtes. Un sale caractère, c'était le cas de le dire, il restait sur la défensive, sans savoir même ce qui l'avait poussé à agir de la sorte. Lui susceptible? Carrément.
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Ma fréquence cardiaque s'accélérait anormalement vite. Cette retrouvaille agissait comme un choc immédiat et une surprise inattendue. Je ne pensais que ce jour n'arriverait jamais, que ce moment délicat ne viendrait jamais bouleverser le cours de ma vie. C'était tellement plus facile de faire comme si rien ne s'était jamais passé, que je n'avais jamais été prise dans un dilemme qui, quelque soit mon choix, aurait des conséquences. J'avais fui du mieux que je pouvais, préférant effacer ce passage difficile pour me projeter plus loin. Mais désormais je ne pouvais plus fuir, ce serait complètement lâche et illogique. De toute manière, où pouvais-je bien aller? C'est comme si je me retrouvais coincée entre quatre murs, là où aucune issue ne s'offrait à moi. « Ouais en effet. C'est tout ce que tu as à me dire? » Il ne suffisait qu'à écouter le ton qu'il prenait pour ressentir toute cette haine. Son visage était voilé. Aucun enchantement ne s'y présentait, pas même l'ombre d'un espoir. Il voulait des explications. Notre histoire semblait lui resté en travers de la gorge, et il avait tout à fait le droit de m'en vouloir, même si au fond, j'avais été plus victime que lui. Je baissais lourdement les yeux. Je ne me sentais absolument pas à ma place, je n'étais même pas capable de le regarder dans les yeux. « Tu m'en veux, c'est ça? » Évidemment qu'il m'en voulait. C'était inévitable, même un aveugle aurait pu ressentir sa colère intérieure. J'avais presque honte de me retrouver devant lui. Si toutes ces années séparaient notre histoire à aujourd'hui, j'avais la soudaine impression que ça remontait à beaucoup moins que ça. Je soupirais faiblement, je n'avais aucunement envie de ressasser le passé. Je devinais que ses parents avait préféré faire taire l'histoire en me faisant passer pour la méchante. Ils avaient toujours agi de la sorte avec moi.« Je suis désolée Andreas... » Mieux valait commencer par la fin. Je n'avais jamais eu l'occasion de lui dire, alors autant le faire tout de suite. Je savais pertinemment que m'excuser ne le satisferait pas. Mais je n'y pouvais rien à toute cette histoire. Je n'avais pas eu le choix.
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Malgré toute cette agitation fictive, il parvenait encore à se questionner sur des détails futiles qui n'avaient nul lieu d'être. Pourquoi maintenant? Pourquoi ça lui tombait comme ça, d'un seul coup? A croire qu'on lui en voulait. Son esprit tournait alors inconsciemment ces retrouvailles en une sorte de malédiction qu'il ne pouvait éviter. Une contradiction à lui tout seul quand on savait que durant de nombreuses semaines après sa disparition inattendue, il avait espéré innocemment qu'elle revienne et maintenant qu'elle se trouvait devant lui, il ne souhaitait qu'une chose : ne jamais vivre cet instant emplit de sentiments plus opposés les uns que les autres, menant la discussion vers des issues plus absurdes les unes que les autres. Il restait de marbre, impassible, pourtant, il exprimait clairement son irritabilité, son désarroi et son mécontentement initialement raccordés à la surprise qu'il avait ravalé malgré lui au cours du temps. « Tu m'en veux, c'est ça? » Relevant la tête, cette fois-ci son regard se voulait plus vivace et dur. C'était quoi cette question? Tout ce qu'il savait, c'est que celle-ci ne plaisait décemment pas à son âme qui se voyait rougir sous l'accumulation des ressentis. Il s'en voulait presque d'être aussi faible face à cette situation qui malgré lui, parvenait à le trahir : il n'avait pas digéré son comportement passé qui était resté mystérieux sur bien des points et cette rencontre inattendue ne faisait que raviver des sentiments qu'il pensait avoir oublié. « Je suis désolée Andreas... » Elle était désolée? Mais désolée de quoi? Il ne savait pas comment les manipuler ses excuses, tout simplement. Elle était désolée, de quoi, de s'être barrée sur la pointe des pieds, tel un vent passager? Ca l'agaçait. « Si je t'en veux?» S'il lui en voulait? La réponse était claire comme l'eau de roche. Son départ l'avait plus qu'affecté, dévoilant la présence d'une affection dessinée. «T'es pas sérieuse en me posant cette question? Non parce que c'est pas comme si toi et moi on n'avait été que deux connaissances! Enfin peut être que si au final, peut être que je n'étais rien pour tu partes comme ça. Mais alors je me suis trompé sur toi. » La colère l'avait étouffé, si bien que les paroles venaient d'être débitées avec un naturel étonnant. Au fond, il lui en voulait énormément pour ce qu'elle avait fait, mais encore plus pour être partie sans aucune explication. « T'es désolée..  » Il détournait le regard, comme elle l'avait fait précédemment. Il se sentait presque impuissant et lamentablement désorienté. Qu'est-ce qu'il était censé faire? Accepter? C'était sans doute le comportement le plus honorable mais sa fierté prenait le dessus, se tournant presque vers la solution qui incluait la mauvaise foi. « Pourquoi? » Un simple mot, invitant aux réponses. Un seul mot, qui résumait bien ce qu'il ressentait. Il voulait savoir qu'est-ce qui avait amené la jeune femme à s'éclipser aussi longtemps, et peut être, qu'éventuellement il accepterait ses excuses.
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Je ne savais même plus où était ma position. Si je m'étais considérée comme une victime durant tout ce temps, j'avais désormais plus l'impression d'y être vraiment pour quelque chose. Ce regard froid, ce visage crispé... j'aurais vraiment voulu ne jamais les voir. C'était de ma faute tout ça, toute cette haine et cette colère qu'il laissait librement paraître. Il avait le droit de m'en vouloir. J'ignorais ce que ses parents lui ont dit sur son départ, mais à le voir, je suis l'unique responsable de mon départ. Oh, je n'aimais pas cette rencontre bien que j'étais contente de le revoir, mais le lui montrer manquerait vraiment de respect. Toutes ces années sans le voir, toutes ces années à n'être plus qu'un fantôme de son passé. Peut-être m'avait-il même complètement oublié, se focalisant sur le fait que je sois partie sans dire un mot de mon propre grès. Je perdais mon réalisme tout entier. Quelle idée de lui demander s'il m'en voulait, la réponse était tellement évidente, mais j'avais espéré me tromper. Je baissais sans cesse la tête, le visage sans vie. Le revoir rouvrait une plaie que j'avais fini par ignorer. L'oublie avait été ma meilleure arme, mais cette fois je devais faire face à la réalité. Le temps n'avait été d'aucune utilité, n'apaisant pas plus les douleurs qu'il y a plusieurs années. « Si je t'en veux? T'es pas sérieuse en me posant cette question? Non parce que c'est pas comme si toi et moi on n'avait été que deux connaissances! Enfin peut être que si au final, peut être que je n'étais rien pour tu partes comme ça. Mais alors je me suis trompé sur toi. » Ses mots me heurtaient droit au coeur. C'était douloureux de voir sa vision des choses. C'était douloureux d'être considérée comme une connaissance, qu'il ai douté une seule seconde de mes sentiments envers lui. « Arrête de dire n'importe quoi... Ce n'était pas la question. Je n'ai juste... Je n'ai juste pas eu le choix. » J'avais été forcée, menacée. Que pouvais-je faire à cet âge à part me plier aux ordres que l'on me donnait? Je n'étais qu'une adolescente fragile mise en pression par des adultes sans coeur. « T'es désolée.. Pourquoi? » Il voulait savoir, il voulait des explications, et je comprenais tout à fait. J'avais moi aussi le droit de me justifier, de m'innocenter à ses yeux et de défendre notre histoire. « Je ne suis pas partie de mon propre gré Andreas, et je ne sais même pas comment tu as pu imaginer une seule seconde que ça avait été le cas... » Je n'avais jouer aucun rôle avec lui. J'avais été tout ce qu'il y a de plus sincère avec lui, l'adolescente parfaitement amoureuse qui ne se voyait plus sans sa présence. « ...Mais je ne m'attendais pas à ce que tes parents t'expliquent le pourquoi du comment. Ils ont toujours été bons dans la manipulation. » Évidemment, ça aurait trop beau pour qu'ils viennent se dénoncer comme coupable de mon départ à leur fils. Loin de là, ils ont du se réjouir de mon absence et en profiter pour mettre Andreas de leur côté.
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Il sentait avec facilité cette colère l'enivrer de toute part, pourtant les raisons demeuraient mitigées et floues, presque assommées par cette montée de colère soudaine et brûlante, laissant un doute léger planer s'effondrant sur l'ensemble de ses ressentis. Il réagissait avec furtivité, sans chercher à en savoir plus, préférant jouer la carte de l'ignorance et de la réaction agressive plutôt que celle du rôle du jeune homme avide de réponses pour se tempérer. Comment osait-elle lui poser ce genre de question qui le mettait hors de lui? « Arrête de dire n'importe quoi... Ce n'était pas la question. Je n'ai juste... Je n'ai juste pas eu le choix. » Ah parce qu'il disait n'importe quoi? Pourtant, pour lui, tout ce qu'il venait d'énoncer possédait une raison d'exister et d'être valable. Il s'était tout simplement senti délaisser et ce malgré lui, presque dépassé par ses propres sentiments qu'il avait dans un premier temps tenté de contenir, ne serait-ce que pour se préserver de ces ressentis effrayants mais si forts et humains. Ces derniers soupirs lui revenaient alors à l'esprit, tambourinant presque avec violence. Elle n'avait pas eu le choix? Tout était question de point de vue, et sous cet état de colère sans doute temporaire, il ne percevait qu'une possibilité qui était bien fermée aux autres perspectives : on avait toujours le choix et pour lui ce n'était en aucun cas une raison acceptable. « Je ne suis pas partie de mon propre gré Andreas, et je ne sais même pas comment tu as pu imaginer une seule seconde que ça avait été le cas... » Quoi elle n'était pas partie de son propre gré? C'était quoi cette histoire? Et puis quoi encore, elle était partie à cause des pigeons? « Je sais pas, mets toi peut être à ma place deux secondes. » Et en plus de ça, têtu. Il exigeait un comportement la concernant, tandis que lui, ne l'appliquait même pas à elle même. C'était pourtant simple : elle était partie comme ça, comme si pendant tout ce temps elle n'avait été qu'un mirage ensorcelant, alors oui, il estimait avoir eu le droit de s'imaginer tout ça, presque persuadé de l'exactitude des faits. « ...Mais je ne m'attendais pas à ce que tes parents t'expliquent le pourquoi du comment. Ils ont toujours été bons dans la manipulation. » Hein? Il arquait soudainement son sourcil, presque interpellé. « Qu'est-ce que mes parents ont à voir la dedans? » Oui, quoi? Après tout, ils n'avaient jamais élus domicile dans ses relations, jusqu'à ses dernières années. Putain. Non. « Putain qu'est-ce qu'ils ont fait. » Instantanément, sa colère se transférait envers ses parents, qui malheureusement n'était pas là pour l'absorber, laissant comme unique cible la jeune femme. C'était pourtant clair : ses parents avaient toujours apprécié le fait de pouvoir avoir le dernier mot sur sa vie personnelle tant que professionnelle, qu'il ne serait même pas surpris des moyens utilisés pour quoique ce soit. « Je vais les étriper. » Impulsif? Tout à fait. Il n'en savait pas plus, pourtant, il déclarait clairement des menaces ouvertes, ressentant plus que le besoin d'avacuer cette rage intérieure.
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Une vague se souvenirs me vint soudainement au visage. Le revoir avait rallumé des détails que j'avais préféré éteindre pour passer à autre chose. Je me rendais compte en ce moment-même que l'absence n'avait rien effacé pour autant. Je ne savais comment agir face à cette situation. Devais-je vraiment me sentir mal par rapport à tout ça? A le voir, j'étais l'unique fautive, celle qui était partie sans rien dire le coeur léger, traçant sa vie à l'opposée de la sienne sans regrets, sans blessure. Tout ce contexte n'était qu'illusoire. J'en avais bavé, j'avais eu du mal à partir. Plusieurs fois j'avais penser à revenir pour tout lui expliquer, mais les menaces de ses parents m'avaient trop effrayée. Rester à ma place, loin de lui en me laissant passer pour la méchante était le meilleur que je pouvais faire. « Je sais pas, mets toi peut être à ma place deux secondes. » Se mettre à sa place? Je m'y étais mise, plus d'une fois, comprenant cette haine qu'il pouvait avoir pour moi. Disparaître du jours au lendemain; j'aurai tellement préféré une meilleure fin à notre histoire mais je n'avais pas eu mon mot à dire. J'étais comme prise au piège, incapable de défendre ma cause, obligée de me plier aux exigences que l'on m'imposait. « Mets toi à la mienne. » répondais-je tout naturellement, bien qu'il ne pouvait s'y mettre puisqu'il ignorait tout de l'histoire. J'allais devoir remédier à tout ça, lui expliquer tout de tout dans l'espoir de pouvoir regagner un peu de compassion de sa part. « Qu'est-ce que mes parents ont à voir la dedans? Putain qu'est-ce qu'ils ont fait. Je vais les étriper. » Il ne semblait même pas douter de cette nouvelle. Aucune étonnement, aucune surprise au fait que ses parents soient impliqués dans cette histoire. Je savais à quel point ils pouvaient être étouffant, au point de vouloir contrôler sa vie entière. Même lui le savait, mais n'avait vu aucun lien avec mon départ. C'était presque décevant mais je ne pouvais pas lui en vouloir. On pouvait soudainement voir cette colère se retourner sur eux alors qu'ils ignoraient encore tout de leur démarche. Le convaincre de la vérité n'allait pas être si difficile que ça au final. Un silence s'installa l'espace d'un instant. Je ne savais pas par quoi commencer, comment lui dire tout ça. Un long soupire s'en fit entendre avant que je ne me lance dans ma défense. « Ils sont venus me voir, et ce n'était surement pas pour m'inviter à passer un peu de temps en "famille". Je savais qu'ils ne m'aimaient pas, mais j'ignorais qu'ils allaient en venir au point des menaces. » Le concept était enfin lancer. Je n'avais plus qu'à poursuivre, qu'à éclairer ce flou qu'il avait gardé durant toutes ces années sur mon absence. « Ils m'ont demandé de sortir de ta vie. D'après eux je n'étais qu'un fardeaux à ta vie et je faisais honte à ta famille. Je me foutais de ce qu'ils pensaient de moi jusqu'à ce qu'ils ne menacent de dénoncer ma situation pour détruire le peut qu'il restait à ma mère et moi. » Évidemment, à l'époque je n'étais qu'une vulgaire fille de femme en foyer qui n'avait rien avoir avec leur milieu. Je fis alors une pause, le temps de me préparer à lui parler de l'épisode de l'argent. « En échange de mon départ, ils m'ont donné de l'argent. Je ne pouvais pas refuser, de toute manière je n'avais pas le choix. » me justifiais-je aussi vite avant de le voir réagir.
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Tout les scénarios possibles et inimaginables trouvaient alors sans aucune difficulté un fil conducteur dans son esprit, permettant ainsi à ces idées de se matérialiser. Elles gravissaient les échelons, démunies de quelconques frontières susceptibles de les maintenir dans un état stable. Toutes les éventualités effleuraient son esprit, pourtant, il n'en savait toujours pas plus. Est-ce qu'ils lui avait dit qu'une autre fille était dans sa vie à ce moment là? Peut être, peut être pas. Les possibilités étaient si nombreuses qu'il laissait peu à peu un brouillard épais s'installer, ne faisant qu'attiser plus sèchement cette colère croissante et indélébile. S'il avait le choix de s'apaiser en dédramatisant, il ne faisait que plus s'enliser dans cet état furieux, similaire à ses êtres aquatiques, ses prédateurs qui les toisaient sans importance, lui rappelant avec amabilité, qu'il était préférable de ne pas laisser son poing s'effondrer contre cette paroi, ne serait-ce que pour retomber en pression. « Mets toi à la mienne. » Du répondant, comme toujours. Cette réponse lui déplaisait, bien qu'il ne savait pas quelles étaient ses attentes vis à vis des réponses qu'il attendait si fébrilement. Le silence? Une chose encore plus détestable qu'il ne supportait qu'avec complexité. « Tu m'excuseras, j'y arrive pas. » Son regard se voulait dur et glacial, à l'image même de ce qu'il parvenait à ressentir depuis le début de cette conversation. Il ne mentait pas et était plus que sincère dans les propos qu'il pouvait tenir. Non, il n'arrivait pas à se mettre à sa place, la faute sans doute à cette absence de bonne volonté, afin de tout résoudre, d'éclairer le chemin éteint depuis de nombreuses années, l'éclairer. Le regard vagabond, son corps l'était tout autant, perturbé par cette chaleur imminente, causée par ce renversement de situation. « Ils sont venus me voir, et ce n'était surement pas pour m'inviter à passer un peu de temps en "famille". Je savais qu'ils ne m'aimaient pas, mais j'ignorais qu'ils allaient en venir au point des menaces. » On venait soudainement de lui ôter tout ce qui le maintenait dans cet état intempestif de colère : vidé, comme si tout venait de s'envoler ailleurs, dans un coin perdu, reculé, tellement bousculé, qu'il ne parvenait même pas à raisonner de façon rationnelle, cette vérité tant attendue, qui lui tombait soudainement sur le coin du nez. Déglutissant il ne parvenait soudainement plus à la regarder dans les yeux, perdu. Comment avaient-ils pu lui faire ça? Une trahison, c'était absolument ce qu'il ressentait à cet instant précis, une dure trahison qu'il n'arriverait jamais à digérer. « Ils m'ont demandé de sortir de ta vie. D'après eux je n'étais qu'un fardeaux à ta vie et je faisais honte à ta famille. Je me foutais de ce qu'ils pensaient de moi jusqu'à ce qu'ils ne menacent de dénoncer ma situation pour détruire le peut qu'il restait à ma mère et moi. » Sa main se portait automatiquement à son visage, posée sur le front, comme pour absorber toutes ces ondes négatives qui l'assaillaient une énième fois. Une claque, une gifle, voilà ce qu'il venait de se prendre, et pourtant, Dieu savait qu'il n'était pas prostré dans l'inconnu quant aux comportements de ses parents. Seulement, un détail lui échappait. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par faire honte à sa famille? De ce qu'il savait, elle n'avait jamais manqué de respect à qui que ce soit et ce n'était ni une prostituée, ni une sdf. « En échange de mon départ, ils m'ont donné de l'argent. Je ne pouvais pas refuser, de toute manière je n'avais pas le choix. » Hein? « Pardon? » Ni une ni deux que monsieur réagissait déjà. Il avait bien entendu? Elle était sérieuse en disant ça? S'il s'était quelque peu éteint face à ses aveux, il ne tardait pas à reprendre du poil de la bête, réitérant cet état de colère qui semblait devenir permanent, en oubliant presque ce détail qui restait flou. « Je sais vraiment pas quoi dire, je sais même pas si ça vaut la peine qu'on continue cette discussion tellement vous me décevez, eux comme toi. » Confondant tout, il n'hésitait tout simplement pas à mettre tout le monde dans la même sphère, quitte à blesser et à devenir presque désagréable, perdurant dans cet état péjoratif. Putain, mais c'était quoi leur problème? Ils avaient besoin d'acheter les gens maintenant? Il hallucinait. « T'es en train de me dire, que t'es partie, pour de l'argent. Waouh. Et après tu oses me dire que je ne me suis pas trompé sur toi? » Il se fichait ouvertement de ce que son attitude pourrait lui inspirer, en voulant presque au monde entier. Putain, comment c'était possible? Ce pauvre dicton qui décrétait que l'argent ne faisait pas le bonheur devait vraisemblablement être revu de toute urgence. Elle avait préféré l'argent à lui, du moins, c'était ainsi qu'il percevait la chose. « Tu sais quoi? Au final, t'es pas mieux qu'eux, t'es exactement pareil. » Ses mots étaient durs et il poussait sans doute le tout à l'extrême, se trahissant avec facilité : il était impulsif, mais non seulement, il dévoilait clairement cette atteinte, cette situation qui ne le laissait pas indifférent. « De l'argent. Notre relation valait donc quoi, allez, quelques euros? Non sérieusement, combien ils t'ont donné, hein? » Oui combien, combien leur relation avait-elle valu? Il parvenait presque à rire de la situation, un rire qui n'inspirait nullement la joie ou le bon temps, c'était un rire moqueur, triste presque. Ce qu'il comprenait pas cependant, c'était pourquoi elle avait marchandé avec eux, et encore moins pourquoi pour de l'argent. De ce qu'il savait, elle n'avait jamais souffert de quoique ce soit. « Putain. Je sais pas merde quoi, si t'avais besoin d'argent, pourquoi est-ce que tu m'as pas demandé? Et rassures moi, tu t'appelles bien Hawkins? » Oui au point où on en était après tout.
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i left a part of me, to get a part of you



Il n'y avait aucune issue. C'était difficile de faire fasse à une situation à laquelle je ne m'étais jamais préparée. Me dire que je ne le reverrais plus durant toutes ces années avaient été plus facile. Oublier. C'est la meilleur chose que j'avais pu faire durant tout ce temps. Cette confrontation ne me plaisait pas du tout. J'aurais préféré des retrouvailles plus enjouées, plus joyeuses que cette atmosphère qui régnait. Fuir n'avait servit à rien. Au final tout ce dont je refoulais pointait le bout de son nez, sept ans après, comme si jamais autant d'années ne s'était écoulées entre notre histoire et cette rencontre. « Tu m'excuseras, j'y arrive pas. » C'était inévitable, il m'en voulait énormément. J'allais devoir être plus que convaincante pour retrouver un semblant dans son regard. Je sentais pourtant que c'était déjà perdu d'avance. Son regard était empli de haine. Tout cette colère s'adressait à moi, avait puisé sa source dans ce que je lui avais fait. Visage crispé, aucun signe apparent d'un faux sourire de circonstance... Rien de rien. C'était douloureux de le voir porter ce regard foudroyant sur ma personne. Peut-être qu'en fin de compte je n'étais pas si innocente dans mon départ. Et enfin je lui donnais ce qu'il voulait: des explications. Il avait le droit de savoir, tout de tout. J'allais devoir reconnaître mes tords et mes raisons. Il n'était plus question de lui mentir, il était resté trop longtemps dans le doute, tout ça parce que j'ai cru le protéger. Ma situation de l'époque, la raison de mon départ, la cause de mon silence. Il était temps de lui donner une réponse à tout, de percer la vérité et être honnête avec lui. A chaque phrase que je spéculais, à chaque explications que je lui donnais, je pouvais voir son visage se décomposer en un rien de temps. Si mes premiers avoeux étaient remis sur la faute de ses parents, l'histoire de l'argent ne lui avait pas plu. Je sentais à cet instant précis que la situation ne s'arrangerait pas. Sa mine était devenue plus tirée qu'il y a quelque secondes. S'il était attendrit l'espace d'un instant, il avait aussi vite repris sa fonction colérique. « Pardon? » Il n'en revenait pas. C'était clairement lisible, partout sur son visage. Son expression laissait librement paraître son mécontentement. J'avais l'impression de l'avoir alimenter plus qu'autre chose. « Je sais vraiment pas quoi dire, je sais même pas si ça vaut la peine qu'on continue cette discussion tellement vous me décevez, eux comme toi. » Après la colère venait la déception. C'était de pire en pire, j'avais l'impression que rien ne s'arrangerait. Le silence était ma meilleure arme. Je n'avais même pas le courage de contredire cette parole qu'il venait de me lancer. « T'es en train de me dire, que t'es partie, pour de l'argent. Waouh. Et après tu oses me dire que je ne me suis pas trompé sur toi? » Les choses n'avaient pas été aussi faciles qu'ils laissaient paraître. C'était bien plus que ça. Pas pour une simple histoire d'argent, loin de là. Je soupirais péniblement, il ne savait qu'une partie de l'histoire. « Tu sais quoi? Au final, t'es pas mieux qu'eux, t'es exactement pareil. » BAM. Si son but avait était de me blesser, son coup était parfaitement réussi. Me comparer à ses parents étaient la pire choses qu'il pouvait faire. Je relevais le regard vers lui par cette remarque qu'il venait de me lancer. Autant lui faire comprendre que cette comparaison ne me plaisait absolument pas. « Ne me compares pas à tes parents. Je suis très loin d'être comme eux, d'accord?! » le ton de ma voix s'était soudainement haussée. Je n'allais pas me laisser insulter de la sorte. J'en serrais les dents, blessée par ce qu'il venait de me dire. Il avait réussi à me mettre hors de moi. Je n'avais plus aucune envie de prendre une voix attendrissante s'il se permettait de me traiter de la sorte. « De l'argent. Notre relation valait donc quoi, allez, quelques euros? Non sérieusement, combien ils t'ont donné, hein? » Le montant de la somme; voilà ce qu'il voulait savoir à présent. Notre relation ne valait pas quelques euros, elle valait beaucoup plus à mes yeux mais je n'avais pas eu le choix, et cette information semblait avoir du mal à lui rentrer dans la tête. « Quelques milliers d'euros... j'sais plus... » A quoi ça lui servirait de savoir de toute manière? « Putain. Je sais pas merde quoi, si t'avais besoin d'argent, pourquoi est-ce que tu m'as pas demandé? Et rassures moi, tu t'appelles bien Hawkins? » Il semblait à présent douter de tout. Je lui avais menti. En réalité, notre relation baignait dans le mensonge, tout ça parce que j'avais peur d'être oubliée s'il savait tout de moi. « Je ne me serais jamais permis de te demander de l'argent, même si j'en avais besoin... » Cette idée ne m'avait traversé l'esprit. Si ses parents ne m'en avaient pas proposé, je ne l'aurais pas fait de mon propre gré. « Écoute Andreas, je sais que je t'ai menti, beaucoup trop pour que tu me pardonnes un jours mais... je l'ai fait pour ton bien. Je n'ai jamais fait partie de ton monde. Je veux dire... toi tu étais issu de cette famille fortunée et moi... d'une mère au foyer qui a été obligée de se prostituer pour pouvoir me nourrir. Alors oui, j'avais besoin d'argent, et tes parents ont joué sur ça pour se débarrasser de moi. » Je n'avais jamais parler de ce passage-là à qui que ce soit. Ma mère avait toujours voulu que ça reste secret, pour éviter de détruire encore plus notre famille, ou du moins de ce qu'il en restait. « Je n'avais aucunement l'intention d'accepter cet argent en sortant de ta vie, je n'avais aucunement envie de mettre fin à notre relation, mais tes parents ne m'ont pas laissé le choix, tu comprends?... C'était ça ou alors ils allaient détruire la réputation de ma mère qui a toujours tout fait pour oublier ces mauvaises passes. Je pouvais pas les laisser faire ça. » ma voix n'était plus qu'un modeste murmure, s’affaiblissant sous l'effet des circonstances. J'en sentais les larmes me monter aux yeux. Ressasser le passé n'avait rien d'amusant.
by endlesslove
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