JOANETT ಇ ça fait des étincelles.

Joan & Juliett ಇ j'irais ou tu irais, qu'importe l'endroit.

« Oui enfin c'est bien la dernière fois que je provoque le destin, il est jamais très cool avec moi mais c'est trop dangereux d'aller à son encontre. J'aurais pu aussi bien tout perdre dans cette affaire. » Et elle avait totalement raison, une fois ça passe, mais je n'étais également pas certaine que provoquer constamment le destin puisse être sans danger. « J'suis tout à fait d'accord avec toi !. » Les histoires d'amours ne sont pas les plus faciles à vivre, même que ce sont les plus difficiles, mais quand tu trouves quelqu'un avec qui ton cœur est nettement plus reposé, alors tout deviendra plus facile à la simple vue de son visage. On avait peut-être vécu des histoires d'amours catastrophes toutes les deux, mais c'était surement parce qu'on avait pas encore trouvé le bon. Du moins, Joan avait Joshua maintenant et j'espérais vraiment que tout ce passe bien pour elle, que ça fonctionne et qu'elle ne soit pas déçue une nouvelle fois de plus. Quoi qu'il en soit, moi je serais toujours là et même que si elle me demandait de l'épouser je le ferais, parce que c'est Joan et Juliett à la vie et à la mort. « Aucun risque ! Aucun d'eux ne t'arrive à la cheville qu'ils s'appellent Joshua, Cody ou Jean-Robert. Tue personne je t'en pris, la combi orange ça jurerait sur toi. » J'éclatais de rire avant de reprendre. « N'empêche que j'serais sexy en combi orange, tu risquerais de vouloir m'épouser plutôt que Joshua, Cody ou Jean-Robert machin chose !. » Alalalalala quand on s'y mettait, on devenait vraiment irrécupérable. D'ailleurs, voilà que je passais en mode gamine pour aller lui donner de gros coups de coussin en me réfugiant sur mon lit, mais bien vite elle se joignit à mon délire et la bataille de coussin pouvait commencer. « Non mais tu crois que je vais me laisser faire ? Même pas en rêve. » Dit-elle avant de passer à l'attaquer. J'étais morte de rire, tellement que je n'arrivais plus à lui donner des coups de coussins. Et c'est en en reculant un peu trop pour échapper à Joan, que je glissais m'écrasant au sol. « Rien d'casser ! Imotep !. » Disais-je en levant une main me redressant un peu et soufflant sur une mèche de mes cheveux histoire de l'enlever de mes yeux, puis j'explosais à nouveau de rire. Mais n'ayant pas dit mon dernier mot, j'attrapais l'une de ses jambes la renversant sur le lit et tout en grimpant immédiatement sur elle, je commençais à la chatouiller de partout.

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La jeune femme sourit franchement avant de faire un clin d’œil à la blonde. « En même temps, trouve moi un sujet sur lequel on est pas d'accord ? » C'était un peu le principe, elle était sa meilleure amie jusqu'au bout des ongles d'orteils. Joan donnerait tout au monde pour garder sa Juliett pour la vie. De tous ses coups de cœur, la jeune femme était sans doute le plus grand coup de foudre de la vie de Lindley. Peut-être pas amoureux, mais amical, et mine de rien, sa vie n'aurait certainement pas été la même sans la jeune Maybellin. Du jour où elle avait croisé le chemin de la blondinette alors fleuriste à ce jour où elle emménageait avec la femme de sa vie, elle ne s'était pas ennuyée un instant. Tout n'avait été que crescendo, tout avait été bien naturel. Elles prenaient ça sur le ton de la rigolade, mais rien n'était plus vrai que ce que venait de dire Joan. Il pouvait bien passer un milliard d'hommes dans leurs vies que la brune ferait toujours passer sa blonde en premier. « Oh mais je n'en doute pas, sexy même dans un sac poubelle la Juju ! De toute façon c'est comme ça que ça va finir. » dit-elle comme si c'était une chose terrible que de passer le reste de ses jours avec la jeune femme. En fait, même si elles se mariaient et avaient des enfants, habitaient aux deux extrémités des États-Unis, Joan savait qu'elles seraient toujours l'une sur l'autre à se mêler des petits détails de la vie de l'une et de l'autre. La brune n'eut pas le temps de dire ouf qu'elle vit la blonde s'écraser littéralement sur le sol. Alors qu'elle était pliée en deux de rires, elle subit un nouvel assaut et Juliett se mit à chatouiller la jeune femme. Elle essaya de se dégager, mais elle riait bien trop pour être efficace. « Oh non pas ça. Pitié ! »

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« En même temps, trouve moi un sujet sur lequel on est pas d'accord ? » Et bien c'était simple, il y en avait pas. C'est et moi à la vie à la mort, pour le meilleur et le pire. Sans Lindley dans ma vie, je ne savais pas si j'aurais eu la même vie, heureuse et épanouie. C'était ma brune et pour rien au monde je l'échangerais contre de l'or parce que de toute façon, c'était déjà une amie en or, la meilleure de toute. Je hôchais négativement de la tête en guise de réponse, cela voulait dire que je ne trouvais pas et qu'il y en avait tout simplement pas. « Oh mais je n'en doute pas, sexy même dans un sac poubelle la Juju ! De toute façon c'est comme ça que ça va finir. » J'éclatais de rire avant de rétorquer rapidement. « On se donne rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure et si nous ne sommes pas encore mariées, on s'épouse à Las Vegas devant Elvis !. » Avouais-je en riant. Sayez, maintenant j'avais les paroles de la musique de Patrick Bruel dans la tête. JOANETT ಇ ça fait des étincelles. - Page 2 1116103942

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Notre bataille de coussins continuait jusqu'à ce que je me mange le sol et heureusement que je n'avais rien de casser, mais du coup, histoire de prendre ma revanche, j'avais littéralement sauté sur ma meilleure amie pour la bombarder de chatouilles. « Oh non pas ça. Pitié ! » Sauf que non, je continuais un bon bout de temps même si elle gesticulait dans tous les sens. Ce n'est que lorsque j'ai vu ses larmes de fous-rires sortir que je stoppais rapidement en me laissant tomber sur le côté tout en reprenant mon souffle calmant mes rires. « J'crois que j'ai besoin d'sport moi, à peine je m'fatigue !. » Riais-je à nouveau. Il est clair qu'il me fallait du sport. « Faut qu'on commence à faire du footing après les cours t'en penses quoi ?. » Ça pourrait en plus de ça nous durcir le corps et nous maintenir en forme et surtout maintenir notre cœur en bonne santé.

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Oh oui elle se voyait déjà dans dix ans, avec un bon poste dans son secteur d'activité, genre business woman, reine du monde, avec une paire de lunettes ultra sérieuses sur le nez, débitant tout un tas d'assertions sur les étoiles, parce que ce qu'elle dit est forcément vrai. Et la jolie Juliett, toute mignonne et toute douce qu'elle était, elle aurait une jolie maison dans la forêt, en train de gérer les diarrhées chroniques de ces poupons, priant sa chère Joan de l'aider à préparer les biberons. Terrible erreur, déjà parce que Joan aurait tendance à trafiquer la contenance du biberon sous prétexte qu'il faut plus d'énergie quand on a cet âge, deuxièmement, quand elle avait de la vaisselle dans les mains elle cassait tout. Si bien qu'au sortir d'une journée avec la Lindley, les gosses de Juliett finirait en mode zombie. Pas joli joli. « J'ai envie de croire qu'on sera déjà mariées d'ici là ! On pourra fêter le réveillon de Noël avec nos époux chéris, on déguisera nos futurs caniches en lutins du père Noël. Puis on mangera une bûche au chocolat, on ira coucher les morveux et on passera la soirée à se saouler au martini. » Heureusement que Joan articulait particulièrement bien lorsqu'elle parlait – et lorsqu'elle pensait – sinon il n'y a pas à dire, la blonde ce serait déjà barrée, effrayée par les projets d'avenir que la brune faisait pour elles. Puis peut-être que ceux de Maybellin étaient en total opposition avec ceux de Lindley. « Oh oui je veux bien faire un footing, sauf que j'ai chaud après et après je transpire, et je dégouline, tu sais depuis quand j'ai pas fait de sport ? » Puis le stéréotype des filles qui courent pour garder la ligne comme dans une pub Special K c'est bof. « Puis faut y aller quand il fait pas beau, je suis ultra photosensible, d'ailleurs on devrait éteindre la lumière, une des ampoules produit trop de lumière, je le sens, ma peau me brûle. »

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« J'ai envie de croire qu'on sera déjà mariées d'ici là ! On pourra fêter le réveillon de Noël avec nos époux chéris, on déguisera nos futurs caniches en lutins du père Noël. Puis on mangera une bûche au chocolat, on ira coucher les morveux et on passera la soirée à se saouler au martini. » J'éclatais de rire, c'est qu'elle me faisait presque que rêver de ce futur qu'elle décrivait la miss Lindley. Si dans dix ans tout ce passait comme elle le disait, alors je serais certainement une femme comblée et elle aussi. Et puis on sera toujours ensemble et on mourra ensemble, à la vie, à la mort. « Que dieu t'entende, Amen !. » Fis-je en espérant de tout cœur que dans dix ans on se retrouve avec la vie qu'on aura temps souhaité avoir. Que tout se passe pour le meilleur du monde et que nos maris son toujours aussi fous de nous comme au premier jour. « Oh oui je veux bien faire un footing, sauf que j'ai chaud après et après je transpire, et je dégouline, tu sais depuis quand j'ai pas fait de sport ? » Ne parlons même pas de moi, je parie que je ne pourrais même pas faire plus de quelques petits kilomètres. « Goshh, ne parlons pas d'moi !. Aller, pour s'encourager on chantera, un kilomètre à pied ça use, ça use, un kilomètre à pied ça useuhhh les souliersssss... » Bon j'avais la chanson en tête du coup. Mais j'imagine bien combien de personnes nous prendraient pour des folles en nous voyant courir en chantant. Mais je m'en fiche, faut savoir s'assumer dans la vie. « Puis faut y aller quand il fait pas beau, je suis ultra photosensible, d'ailleurs on devrait éteindre la lumière, une des ampoules produit trop de lumière, je le sens, ma peau me brûle. » Par contre là, je me demandais si quelqu'un ne l'avait pas fait boire quelque chose de chélou, mais qu'est-ce qu'elle racontait ma Joan ?. J'éclatais de rire. « Je m'disais bien que sa sentait le brûlé d'puis t'aleurs !. » balançais-je à mon tour en faisant semblant de renifler dans le vent. « Lindley serait-elle vraiment beaucoup, énormément, trop sensible ? Faut-il que je t'offre une bague anti-solaire ? Oh mon dieu, t'es un vampireeeeeeee !. » Franchement, y'en avait pas une pour rattraper l'autre.

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Les deux jeunes femmes parlaient déjà de dans dix ans, quand elles auraient leur paire de chérubins chacune, comme aujourd'hui elles parlaient de leurs paires de chaussures. La vérité était que Joan n'arrivait absolument pas à se projeter dans le futur, elle restait bloquée sur son programme de la semaine prochaine. Elle n'était pas prévoir. Enfin dans une certaine mesure. Elle avait ses petites habitudes de la vie quotidienne, qu'il en fallait surtout pas malmener sous peine de la voir se transformer. Puis il y avait un tas de choses pour lesquelles Lindley se refusait de prévoir quoique ce soit, elle préférait voir les choses arriver, s'adapter au temps, aux gens aussi surtout. La jeune femme sourit. « Si Dieu existe il entendra ta parole d'ange blond, sinon on fera sans lui c'est pas un problème. » ricana-t-elle avant de s'imaginer faisant un jogging. Elle voyait déjà la blonde courir avec grâce et légèreté, juste deux gouttes de sueur dans le cou pour montrer qu'elle forçait un peu, souriante, décomplexée. Elle se voyait à côté suant à grosses gouttes avec le tee-shirt trempé, soufflant comme un bœuf, prête à rendre l'âme. Pas très joli tout ça. « Oui bien sur on va chanter pendant cinq minutes puis après on sera raide et on comptera les pas qu'on fait en pleurant. Mais mine de rien je suis partante, au moins ça nous fera sortir. » Geeeeeeeenre la fausse bonne résolution à la dernière minute, comme si elle avait besoin de ça pour sortir de sa tanière d'étudiante. Mais la jeune femme n'était pas du genre à choisir la voie de la facilité, voilà tout. Elle avait juste choisi de courir et transpirer plutôt que de se prélasser dans un parc ou de boire un verre dans un bar. Sortir c'est pas une mince affaire avec Juliett dans tous les cas. Joan attrapa le poignet de la blondinette avant de le mordre mais gentiment, elle n'allait pas lui déchiqueter le bras bien sur ! « OUIIII MOUHAHAHAHA ! J'ai besoin de sang humain pour vivre. »

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Du genre plutôt croyante, je sais qu'un dieu existait quelque part pour m'avoir donné temps de miracles, ça ne pouvait qu'être lui. En tout cas, personne ne pourra m'enlever cette croyance. « Si Dieu existe il entendra ta parole d'ange blond, sinon on fera sans lui c'est pas un problème. » Je souriais à ma brune, on était toutes les deux de petits anges, mais tantôt avec des cornes de démons. On va dire que personne n'est parfait et tout le monde possède une partie sombre, chez certains ça prenait le dessus et chez d'autres, ils arrivent simplement à l'enfouir et ne le font sortir qu'en cas de nécessité. Mais c'est vrai que moi, je ne pourrais faire de mal à personne sachant que je n'arrivais déjà pas à faire de mal à une mouche. « Oui bien sur on va chanter pendant cinq minutes puis après on sera raide et on comptera les pas qu'on fait en pleurant. Mais mine de rien je suis partante, au moins ça nous fera sortir. » Je riais en écoutant ma meilleure amie. Il est vrai qu'avec moi, sortir était assez limité. Il était rare que je sorte dans des endroits trop peuplés, rare que je parte en boite, c'est Joan et Jackie qui me traînaient de force histoire de me dévergonder un peu. « Dans ce cas, c'est décidé ! On commence à partir de demain !. » Et on préviendra Jackie par la même occasion. Les trois J en train de faire du footing, cela va être intéressant. « OUIIII MOUHAHAHAHA ! J'ai besoin de sang humain pour vivre. » Me fit-elle alors que je fis semblant d'avoir découvert son secret. Elle attrapa d'ailleurs mon poignet pour faire semblant de me mordre. J'éclatais de rire avant de grimacer, d'enlever mon poignet et de passer mes cheveux d'un côté pour lui offrir mon cou. « J'suis pas dupe ! C'est là que tu dois mordre, vampire ! Je t'offre mon cou, nourris-toi autant que tu voudras... » Okey, là je ne donnerais pas cher de ma peau si le petit-ami de Joan entrait et voyait les lèvres de sa petite-amie dans le cou d'une femme. J'explosais de rire en l'imaginant lui donner des explications, reculant ensuite pour me laisser tomber sur le lit. « On est cinglé j'te jure !. » Manquait plus que Jackie et on nous enfermera rapidement dans un asile. Remarquez, on sera toujours ensemble c'est l'essentielle.

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La jeune femme était désormais comblée d'avoir trouvé son équilibre à la Lowell House. Plus d'histoires à s'en arracher les cheveux, plus de secrets, de découvertes scabreuses. La brune était d'autant plus contente d'avoir ses deux meilleures amies à ses côtés. Juliett lança l'idée que dés le lendemain les filles allaient commencer leurs joggings, mais bien sur ! Lindley en était fatiguée d'avance et elle regrettait presque d'avoir accepté. Mais vu que ce serait avec les deux femmes de sa vie, il n'y avait pas de raison qu'elle ne s'amuse pas. Puis de toutes façons les trois brunettes arrivaient toujours à trouver le moyen de s'amuser même avec deux fois rien de choses. Elles n'avaient besoin que d'elles-mêmes, Joan ajouterait même en riant qu'elles suffisaient au bonheur de la terre entière. C'est qu'elles respiraient la joie de vivre les trois J lorsqu'elles se mettaient ensemble ! « Dés demain ? Mais tu es tombée sur la tête ! Il faut qu'on s'entraîne un peu avant, j'ai pas fait de sport depuis X temps. » cria-t-elle, à en déchirer les tympans de la blondinette. En même temps quelle idée ! Le plus sérieusement du monde la jeune femme proposa à sa meilleure amie son cou. Genre comme ça, pour assouvir sa soif de sang puisqu'elle venait de confier qu'apparemment elle serait vampire. Joan n'en revint pas et resta un moment muette avant d'éclater une nouvelle fois de rire. « T'es pas sérieuse ? » Fort heureusement, quelques secondes après Juliett se mettait elle aussi à rire et Lindley tenta de se calmer pour hocher de la tête et approuver ce que venait de lancer la Lowell. « Je sais pas qui est la plus cinglée sérieusement ! » Elle donna un légère claque sur la jambe de l'étudiante avant de re-pouffer de rire en secouant la tête, elle aussi un peu décontenancée devant leurs conneries à répétition, digne d'enfants de quatre ans.

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Joan & Juliett ಇ j'irais ou tu irais, qu'importe l'endroit.

« Dés demain ? Mais tu es tombée sur la tête ! Il faut qu'on s'entraîne un peu avant, j'ai pas fait de sport depuis X temps. » Je riais parce que moi non plus je n'avais pas fait de sport depuis x temps, mais j'étais surtout excitée d'y aller avec les deux J. Ensemble, je sais que ce moment deviendra vite un moment de rigolade et on oubliera assez vite nos courbatures. Mais ouai, elle avait peut-être raison, il fallait qu'on s'entraîne un peu ou plutôt, qu'on s'échauffe avant de pouvoir commencer. « T'as raison, on va procéder selon tes désirs miss Lindley. » Je ne voulais pas non plus que par ma faute, on se retrouve toutes les trois avec les jambes complètement en compote et bonjour les maux de pieds. Je venais de tendre mon cou à ma meilleure amie histoire qu'elle me morde en mode vampire, mais cette dernière semblait en premier lieu surprise, puis elle éclata de rire. « T'es pas sérieuse ? » Me fit-elle alors que j'hochais positivement de la tête pour confirmer que je l'étais. Mais étant donné que c'était impossible de garder mon sérieux aussi longtemps avec elle, je me laissais tomber sur le lit en rigolant. « Je sais pas qui est la plus cinglée sérieusement ! » Je fixais le plafond, cessant petit à petit mon rire. « C'est toi évidemment !. » Concluais-je en riant de nouveau. Qu'est-ce que j'adorais la provoquer à ma petite brunette. « Bon, je crois qu'il faut qu'on dorme si on ne veut pas rater le premier cours demain !. » Bah ouai, elles n'avaient pas senti le temps passer en arrangeant leurs vêtements et en jouant les gamines de cinq ans. C'est que je commençais à sentir la fatigue et je ne voulais pas y être submergée.

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