What's ALS??

Retour à Harvard et autant dire que s'était pas plus mal d'avoir les pieds sur terre, j'étais pas près de remettre un pieds sur les planches d'un bateau, trop long trop mouvementé à mon gout. Et puis pour faire du skate s'était pas le meilleur endroit non plus, je devais retrouver mon niveau, si j'y arrivais un jour. Je pouvais le faire mais pour ça il me fallait de l'entrainement, de la pratique et le matériel adéquat. Le Cambridge Common était l'endroit parfait pour se fondre dans la masse sans se faire remarquer, partager avec d'autre personne nos expériences, nos techniques et nos gamelles, oui j'en aie eu des genoux en sang à la suite de chutes, mais ça m'avait toujours rendu plus fort. Je me rendais donc au skate park du Common roulant sur ma planche en évitant tout les passant, du Sum 41 dans les oreilles histoire de rester dans mon monde, puis je posais le pied à terre. Le Common n'étais plus ce grand espace vert dont j'avais l'habitude, il grouillait de gens des tentes blanches avaient été monté. c'est pas aujourd'hui que je m’entraînerai.

J'crois que l'idée m'étais venu naturellement. Ouais. D'un coup, j'avais décidée que c'était un bon truc de faire ça et si on mettait ma Quincy attitude en avant, il paraissait logique que j'organise un truc comme ça. Alors après quelques efforts, j'avais finalement réussi à avoir ce que je voulais. Entre autre, un stand sur Common et bien sûr, y avait pas mal de gens pour m'aider. Le but ? Faire connaître l'ALS et sensibiliser les autres tout en servant du Ice Bucket Challenge. Puis fallait dire que ça avait l'air de marcher alors, pourquoi pas ? Sourire aux lèvres, je vérifiais les derniers détails. Badge, saut d'eau glacée et cagnotte. Tout était présent et j'pouvais maintenant m'employer à récupérer des fonds. 10 dollars pour ceux qui faisait le défis, 100 pour les lâches. Regardant rapidement les gens qui commençaient à arriver, je répérais un rouquin barbu dans la foule. Ou en fait, c'était juste parce qu'il était le plus prêt. Hé, toi. T'as cinq minute à m'accorder ?

J'avais la planche sous le bras à présent, et le casque autour du coup sans avoir coupé la musique, quand certain aurai fait demi tour en voyant leur plan changé pour une stupide organisation de je sais pas quoi, moi je me faufilait regardant plus ou moins distrait les différents étalages. C'était donc des associations à but promotionnelle, savoir ce qu'elles font et défende, la plus part son contre des cancers, la faim dans le monde, et autres truc du genre, la grande Humanité avec un grand H. Ca me dérangeait pas trop, j'ai jamais vraiment fait de don à qui que ce soit et encore moins donné de mon temps à une quelconque association, est ce que ça faisait de moi un égoïste je pense pas non. Mais j'ai toujours pensé que donner de l'argent à une cause en défavoriserai une autre, comme donner à un enfant et pas à un autre. Comme si je n'avais jamais trouvé la cause qui me plaisait le plus à défendre, qui du cancer du sein ou du Sida méritait le plus mon argent, et quand je dis mérite c'est un bien grand mot, je devrais plutôt dire aurai le plus besoin car chacun des deux en à besoin, pour faire avancer la recherche sur ces maladies et sur leur traitement. Aucune n'avait retenue le plus mon attention jusqu'à aujourd'hui. Et puis non en fait je suis pas égoïste, je donne mon sang, mon sang de Mather, un sang pure, sans drogue ni alcool j'entend par là, j'avais commencé à le donner à la suite de mon accident, une fois que j'avais arrêté mon traitement. Je servais une cause finalement. Puis une voix me fis sortir de mes penser. Je redressais la tête et approchais du stand, y avait une brune qui arborai les couleur d'une association ALS. Je fronçait les sourcil j'allais avoir le droit au spitch des pauvres malades, mais elle me semblait charmante malgré son manque de tact. "Si tu veux, tant que tu me fais pas culpabiliser." fis je en arborant un grand sourire.

Ouais, niveau début j'pouvais faire mieux. On aurait dit que je l'interpellais pour lui demander l'heure ou bien une clope. Rien de bien professionnelle. Mais c'était ça qui faisait mon charme. Mon manque de tact, mon côté un peu trop nature. Et on pouvait pas m'en vouloir puisque c'était quand même moi qui avait organisée tout ça. Du coup, ça penchait plutôt en ma faveur. Bref, j'attrapais un badge avant de lui faire complètement face. "Si tu veux, tant que tu me fais pas culpabiliser." C'était déjà un bon point. La plupart aurait tracée leur chemin sans faire attention à mes paroles. J'avais au moins un peu d'attention. Promis, j'texplique juste c'qu'on fais et après t'es libre de partir. J'comptais pas non plus lui courir après pour avoir quelque malheureux dollars. J'forçais personne à donner, c'était aux gens de décider d'eux même, pas à moi de les forcer. On tente de faire connaitre l'ALS. Sclérose latérale amyotrophique. C'est une maladie neurodégénérative touchant les adultes et provoquant des paralysie en stade final. Jolie présentation. En gros c'est peu connu et les gens s'y intéressent pas. Nous, on est là pour récolter des fonds ou faire comprendre aux gens que c'est vraiment sérieux.

"Libre de partir" c'est la seule chose que j'avais à peut prés entendu et compris dans ce qui pourrai ressembler à des excuses, ça m'amusait pour le coup. Elle me sorti un badge avec les initiale ALS Animal liberty Security nan? Je rigolais intérieurement de ma connerie y a avait même pas d'association pour les animaux ici, que des assos pour, ou plutôt en lutte contre des maladie au nom plus que incompréhensible. et le nom d'assos de la jeune femme n'y échappait pas Sclérose amné je sais pas quoi. Je compris juste que ça touchais des adultes et c'est tout. J'écarquillais les yeux, puis stoppait la jeune femme. "Euh ouai alors si tu me parlais en latin je pense que je te comprendrais mieux, tu vois. Je suis pas en médecine. C'est quoi cette sclérose, c'est quoi la sclérose à la base." Gnnééééhéé bah quoi je suis en litté la bio c'est pas vraiment mon domaine, tout ces nom scientifique à croire que c'est fait seulement pour une élite sociale tu m'étonne qu’après personne ne s’intéresse au maladie. Un nom trop compliqué et c'est pas la peine les gens auront pas envie de chercher à comprendre. Mais je sais pas je restais là prés d'elle parce qu'au final elle me semblait s'être donné du mal.

Bon, j'voulais bien avouer que j'avais pas été la personne la plus explicite au monde et que pour les gens ne connaissant pas cette maladie, j'avais certainement du parler chinois. Sauf qu'on se le dise, c'était dur d'expliquer des truc pareil. Et même si j'aimais venir en aide aux autres et faire tout plein de truc du genre, l'explication c'était pas mon domaine. D'ailleurs, j'ovyais bien à sa tête qu'il avait pas compris le moindre mot de ce que je venais de raconter et je roulais des yeux désespérée. Par moi hein ? Lui le pauvre, il avait rien fait pour tomber sur un cas pour moi. En gros, c'est une maladie touchant les neurones qui se développe en trois phases. La première atteint le cerveau, la deuxième atteint la moelle épinière et la troisième provoque des paralysie. C'était peut être mieux comme ça non ? Plus compréhensible. Les risques s'accentuent avec l'âge et malheureusement, y a pas encore de remède pour. Et c'est pour financer ses recherches qu'on est là aujourd'hui.

Elle me faisait rire cette petite, elle n'avait pas plus l'air au courant de ce qu'elle avançait que moi, elle aurai fait des recherches sur wikipédia pour savoir quoi dire au gens qu'elle interpelle que ça ne me choquerai même pas au final, mais elle avait ce je ne sais quoi qui te donnait envie d'écouter et de parler avec elle. J'avais un sourire en coin à cette pensé, même si elle me parlait d'une chose grave. Mais j'avais envie de la titiller un peu. "Donne moi une raison qui ferai que je te confirai mon argent à ton association plutôt qu'a la lutte contre le cancer ou contre le SIDA." C'était du pinaille-ment bien entendu, mais qu'importe elle était la première qui prenait les devant et s'était un plaisir de parler avec elle.

Puis pour sensibiliser les gens aussi. Leur faire comprendre qu'en dehors des cancers et du sida, y avait d'autre maladie. Leur montrer que parfois, il fallait donner un peu pour réussir à faire avancer les choses. J'aimais aider, c'était sûrement le truc que je faisais le mieux et à chaque fois que je m'engageais dans des journées comme celle ci, je me sentais mieux. Comme si ça me donnait un second souffle. J'adorais faire ça, c'était pas pour me donner meilleure conscience ou autre. J'aimais vraiment aider les gens. Je peux t'en donner plein même si tu veux. Ouais j'étais forte pour trouver des raisons. Premièrement, parce que j'suis cool. C'était une bonne raison ça, non ? Deuxièmement, parce que si tu te verse un saut d'eau sur la tête, j'te demande que dix dollars au lieu de cent. Puis ça faisait un moins gros trou dans le budjet, non négligeable. Et troisièmement parce que je t'offre un café si tu participes.

"Des tas de raisons tu dis??" J'avais à peine rétorqué ça qu'elle en balançait une première. Elle était cool, ouai ça pour être cool elle était cool la petite, mais tu ne donne pas de l'argent au gens parce qu'ils sont cool, même si tout ça ce ne sont que des excuses bien entendus. Ensuite, je crus m'étouffer dans un rire quand j'entendais ce qu'elle me disait un saut d'eau glacé pour dix dollars ou alors cent, je pouvais pas m'empêcher de répondre. "Tu te fiche de moi là? Tu m'appel je viens, je t'écoute, et ensuite tu me dis que si je prend pas un saut d'eau glacé je te doit cent dollars tu sais que c'est de l’extorsion de fond ça ma p'tite." Fis je sur un fond taquin. Et puis il faisait pas vraiment beau pour se prendre un saut d'eau sur la tronche. Mais j'avais trois solution voir quatre. Me barrer sans rien donner et passer pour le plus gros connard de tout les temps. Donner 100 dollars et passer pour un p'tit joueur. Ou alors me prendre de l'eau sur la tronche, donner dix dollars et s'était terminé, sauf que je devais rentrer à pince avec des fringues trempés. En fait s'était un putain de gros piège cette histoire d'association. Mais j'étais bon joueur et j'avais une petit idée qui me traversais la tête. "Hum seulement un café?? Tu me dis que tu ne me demandera pas d'argent puis tu me dis que je peux pas partir sans t'en donner, et tu m'avais promis de pas me faire culpabiliser. Ca vaut plus qu'un café ça." Petit sourire en coin.

Ouais bon, après les avoir énoncée, mes arguments ne me semblaient plus aussi convaicant qu'au début mais, l'idée du café était sympa non ? Certes, c'était pas ce qui allait me revenir le plus cher mais c'était l'invitation qui comptait de toute façon. Sauf que c'était pas un rencard hein ? Fallait pas non plus mal intérpreter le truc. Et il répondait à mes paroles sans vraiment avoir tord. Prend toi ça dans la gueule ma p'tite Quinn, tiens. Oui non mais tu peux aussi faire demi tour, t'en aller et rien faire du tout. C'est une solution comme une autre et j'vais pas non plus te courir après pour que tu fasses un don. Surtout que je ne supportais pas les dons forcés. Les gens devaient vraiment le faire d'eux même pour moi, c'était important. Du coup, j'allais certainement pas l'emmerder jusqu'à ce qu'il donne quelque chose. C'était pas du tout mon but. Est qu'est ce que tu veux ? J'arquais un sourcil arborant par la suite un petit sourire malicieux. J'ai vraiment pas essayée de te faire culpabiliser, promis juré.