Théophyl & Daenerys - Explosion de rire... et de pop-corn

Mes parents avaient prévu d'aller au cinéma ce soir. Ils m'avaient invité à y aller avec eux puisque je venais de revenir de vacances et qu'ils voulaient me gâter avant de m'annoncer la mauvaise nouvelle; ils allaient faire débrancher ma soeur qui était dans le coma. J'avais envie d'aller au cinéma mais à mon âge, c'était un peu la honte d'aller voir un film avec maman et papa. De plus, depuis le moment où nous avions appris que mon pàre avait trompé ma mère se n'était plus pareil dans la famille.
Mon plan était donc d'embarquer en voiture avec eux et de me rendre au cinéma. Ma màre me donnait ensuite de l'argent pour mon billet et pour des gateries. Nous allions voir le même film mais nous nous plaçions un peu plus loin et faisions comme si nous étions des inconnus.
Une fois arrivée au cinéma, je paya mon billet et alla m'acheter un grand pop-corn et une liqueur avant de me rendre tranquillement à la salle.

À la base je n'étais pas du genre vantard, loin de là et je ne pouvais pas me vanter d'avoir beaucoup d'amis sur lesquels compter. Mais quand je sortais en un principe, je ne le faisais jamais seul et en cette soirée, j'avais reçu l'invitation d'aller voir un film avec une nouvelle recrue de mon entourage. Acceptant volontiers, nous avions convenus de nous retrouver à la salle de cinéma à une certaine heure afin de voir un film qui n'avait aucun intérêt pour moi mais qui pourtant m'avais pousser à accepter de le visionner rien que pour faire plaisir à ladite personne. Et alors que je l'attendais, un message sur mon téléphone portable attira mon attention et le sortant de ma poche, je regardais à droite et à gauche pour voir si mon partenaire ne s'était pas déjà manifesté, retardant juste le moment ou je lirais le contenu de mon téléphone portable. Ce fut donc à peine si je constatais ce que je faisais et si jamais il y avait quelqu'un qui marchait face à moi. Malheureusement, ce fut le cas et je n'épargnais pas une jeune femme, dans laquelle je rentrais littéralement. D'un mouvement habile de la main, j'arrivais à la retenir à la dernière minute pour ne pas qu'elle tombe en arrière en agrippant son bras mais le contenu de ses propres mains n'eut pas cette chance en s'effondrant au sol. « Et merde. » Oui, un simple juron que j'avais eus l'audace de lâché n'ayant trouvé aucun moyen pour le retenir dans ma bouche. Levant mon visage après avoir observé le sol jonché, je scrutais soucieux celui de la jeune inconnue que mon corps avait percuté. « Ça va ? »

Tout en marchant vers la salle, je jeta un ocup d'oeil derrière moi afin d'être certaine que mes parents étaient hors de ma vue. Je me demandais pourquoi ils avaient tenu à m'inviter au cinéma. On le faisait quand j'étais enfant. On y allait tous ensemble. Mais ça faisait longtemps que c'était terminé. Et pourquoi moi? Pourquoi pas mes frères et mes soeurs. Peu importe. Au moment où je sortis de mes réflexions et que je tourna mon regard devant moi, il était trop tard. J'avais à peine eu le temps de le voir que je lui avais foncé dedans.Par réflexe, j'ouvris mes mains pour M'agripper à quelque chose. C'est plutôt sa main qui vint me rattraper alors que j'allais tomber au sol. Ce fiut donc de justesse que je resta debout. Je ne peux pas dire que mon pop-corn et ma liqueur ont eu autant de chance.
Oui, je vais bien
Mon pop-corn était étalé au sol et ma liqueur était en train de se faire absorber par le tapis sous nos pieds. Ça allait être collant tout à l'heure.
Désolé, je ne regardais pas où j'allais.
C'est à ce moment-là que je leva les yeux pour la première fois vers la personne que j'avais heurté. Un beau jeune homme un peu plus âgé que moi. Je ne le connaissais pas.

J'étais vraiment un maladroit inné. Je venais de foncer sur une jeune femme alors que je ne regardais pas où je mettais les pieds et nous avions finalement évité le pire. Il y avait vraiment que moi pour être un si grand danger pour le public et de ce fait d'en être un si grand pour moi-même aussi. Heureusement que j'avais d'assez bons réflexes, que j'étais imposant et que j'avais réussi à la dernière minute à rattraper ma victime par la bras pour ne pas qu'elle s'écrase au sol. Malheureusement en revanche, le contenu qu'elle avait entre les mains n'eut pas cette chance et tout se déversa au sol. Scrutant son visage, je lui demandais si tout allait bien. «  Oui, je vais bien. » La lâchant donc avec un soupir de soulagement et après être sur qu'elle pouvait tenir sur ses jambes, je jetais un coup d’œil par terre avant de reposer mon regard sur son visage. «  Désolé, je ne regardais pas où j'allais. » Je secouais alors la tête pour lui prouver que la faute était mienne non sienne. « C'est amplement ma faute, ne t'excuses pas. Je regardais à mes alentours au lieu de face à moi, je...enfin bref. Heureusement que je ne t'ai pas fait mal.» Je remarquais trop tard que je venais de la tutoyer au lieu de l'inverse et je rejetais un coup au sol avec un sourire d'excuse. « Navré pour ça. Permets-moi au moins de t'acheter de nouveau ces choses-là ? » Et je ne comptais pas sur un non comme réponse, mais du moins, je pu remarquer que face à moi se tenait une jolie jeune femme blonde et mon regard resta quelques instants captivé, attendant sa réponse.

Je ne savais pas si j'étais encore sous le choc de la collision qui venait de se produire ou si je me demandais si la situationétait bien réelle. Il n'y avait que moi pour échapper mon pop-corn et ma liqueur sur le sol. L'employé qui allait devoir ramasser ce dégât n'allait pas être très content. Les gens continuaient de marcher en passant autour de nous. Évidemment, ils jetêrent tous un coup d'oeil au dégât sur le sol. C'était dur de ne pas le voir.J'espérais seulement que mes parents étaient trendus dans la salle de projection. S'ils passaient à côté de moi, il était évident qu'ils allaient arrêter pour me demander si j'étais correct. J'étais assez embarassée comme cela.
Non, non, ça va. Je n'avais pas vraiment faim. C'était plutôt par gourmandise. répondis-je quand le jeune homme me dit qu'il allait aller m'acheter ce que j'avais echapper sur le sol.

Bien entendu, je voulais du pop-corn et de la liqueur. On allait pas au cinéma sans manger de pop-corn tout en buvant de la liqueur. Mais je savais que c'était de ma faute si mes achats se retrouvaient maintenant au sol. Je n'allais donc pas laisser un inconnu m'en acheter d'autre.

Involontairement, je venais de bousculer une jeune femme alors que je ne regardais pas où j'allais et qu'apparemment, elle non plus. Néanmoins, le choc de notre impact fit en sorte que l'inconnue ne lâche tout ce qu'elle avait dans ses main, au sol. Je regardais alors le désastre avec un sourire coupable, me proposant ensuite avec un bon vouloir de tout lui racheter sans la moindre hésitation, avant de constater que j'avais plutôt eus de la chance de bousculer une personne assez agréable à regarder. Les passants autour de nous ne prêtaient ne nous prêtaient pas vraiment attention et je préférais cela. « Non, non, ça va. Je n'avais pas vraiment faim. C'était plutôt par gourmandise. » Je réalisais alors un sourire avant d'hocher la tête. J'étais persuadé qu'elle refusait par pure politesse, se sentant probablement gêné qu'un inconnu ne lui offre ce genre de chose. « J'insiste vraiment. Je n'aurais pas du sortir mon portable et plutôt regarder devant moi. » disais-je tandis qu'une personne chargé de la propreté venait arranger ce qu'il y avait au sol, balais et pelle en main. Attrapant alors la jeune femme par la main, je l'entraînais avec moi vers le bar à confiserie, histoire aussi de laisser champs libre à celle qui nettoyait. « Un pot de pop-corn et une liqueur s'il-vous-plaît » commandais-je alors à la personne derrière le comptoir sans redemandé l'avis de la jolie blonde. « Franchement j'insiste. C'est ma faute. » dis-je en l'observant. Puis je tendais finalement la main vers elle. « Au fait, je m'appelle Théo. »

Nous étions toujours, tous les deux, debout un devant l'autre. Le beau dégât entre nous. Le jeune homme avec qui je me trouvais insistait pour aller m'acheter un nouveau pop-corn et une liqueur étant donné que les miens étaient sur le sol depui notre collision. çCa me gênait un peu de la laisser payer mes choses. C'était tout autant de ma faute que de la sienne. Aucun des deux ne regardait où nous allions.

Avant que je puisse dire quoi que ce soit, il m'entraîna jusqu'au comptoir pour passer la coser la commande. Il avait profité du fait qu'un employé vienne ramasser le gâchis pour m'entraîner plus loin. Comme il avait déjà commandé, je me contenta de lui dire: Merci avec un sourire. Même si je voulais faire un sourire normal, ce dernier devait ressembler plus à un sourire timide.Je continuais de jeter des coups d'oeil autour de moi pour être certaine que mes parents n'avaient rien vu de la situation. Si c'était le cas, soit ils allaient venir s'en mêler et me filer la honte de ma vie, soit ils allaient m'en parler jusqu'à la fin de mes jours. Peu importe ce qu'ils feraient, je voulais l'éviter. Je fut soulager de voir qu'ils n'étaient pas là. Ils devaient déjà être dans la salle de projection.

Lorsque le jeune homme se présenta alors que nous attendions la commande, je répondit: Moi, c'est Daenarys.

Certes, j'aurais probablement du regarder où je mettais les pieds au lieu d'être à fond sur mon téléphone, ainsi j'aurais probablement pu éviter de foncer dans une jeune femme et de renverser au sol tout le contenu qu'elle avait entre les bras. Je me retrouvais bien con pour le coup et plus je proposais à la jeune femme de lui racheter ce qu'à cause de moi elle avait fait tomber par terre, plus celle-ci répondait négativement et catégoriquement. Mais lorsqu'une personne chercha à nettoyer notre bazar, j'avais attrapé ma nouvelle connaissance par la main afin de l'entraîner plus loin avec moi et lui offrir de nouveau toutes ses petites douceurs perdues. «  Merci » me disait-elle alors avec un sourire que je m'empressais de lui rendre. Il était tout naturel pour moi que je veuille lui racheter tout cela alors bon. J'en profitais finalement pour me présenter. « Moi, c'est Daenarys. » Dans tous les cas elle n'avait pas prit la fuite et m'avait au moins répondu. Néanmoins, comme à ma grande habitude, je ne pus m'empêcher de faire de l'humour. « Je crois que je vais te demander de me l'épeler. » disais-je alors avec un sourire. Elle ne semblait pas non plus très bavarde cette nana, si bien que je ne comptais pas attendre la marchandise en la regardant comme un adolescent gêné. Haussant les épaules, je croisais mes bras sur ma poitrine tout en lui demandant. « Et sinon, tu es peut-être à Harvard ? » Je jetais finalement un coup d’œil à ma montre, avant de froncer les sourcils. « Je ne sais pas quel film tu vas voir mais j'espère qu'il y a encore du temps avant qu'il commence, et que ton ta ou tes accompagnateurs ne vont pas trop t'attendre non plus. »

Lorsque la jeune femme que j'avais bousculé me donna son prénom, je ne pus m'empêcher de plaisanter en lui demandant de me l'épeler. «  Tu peux m'appeler Dae. » me disait-elle d'une façon qui me força à sourire. « D'accord, enchanté Dae. » C'est sur que dit ainsi c'était beaucoup plus simple. Attendant alors les choses que j'avais à nouveau commander pour elle, je lui posais quelques questions, étant ravi qu'elle y réponde. Car oui, étant un inconnu, elle aurait peut-être pas voulu. «  Oui, je suis étudiante a Harvard. Je commence ma troisième année en éducation scolaire et arts plastiques » J'hochais alors la tête pour lui prouver que je l'avais écouté avec le plus grand intérêt. « J'y suis aussi. Mais en médecine...Tu fais partie d'une confrérie ? » J'aurais bien parié sur les Cabots ou surtout les Lowell à vrai dire, mais ce détail je le gardais pour moi. «  Je suis venue seule a vraie dire. » me répondit-elle alors que je lui avais demandé si elle était venue seule. Je réalisais alors un sourire en la regardant...La personne que j'attendais n'était pas venue et je commençais à me demander si elle ne m'avait pas fait faux-bond. « Tu vas voir quel film ? » Avec de la chance nous allions peut-être voir le même. Finalement les produits commandés arrivèrent et je les tendais à la jeune femme après avoir payé, accompagné d'un sourire. « Et voilà demoiselle. Avec encore mes excuses. »