Un total désaccord pv Aidan (a)

" il faut savoir en profiter :sifle: "
jackie & Aidan

Le doute, la confusion s'installait perdu entre mes mensonges et entre la réalité. J'avais du mal à juger ce qui était bon ou mauvais. La seule chose que je pouvais encore remarquer était la froideur du jeune peindre. " Sans déconner ? Pour ce qui est d'être têtue et bornée, je pense que tu remportes la palme ! " mes yeux se plissèrent une nouvelle fois et je lui fis doucement et surement : " On fait la paire parce que tu n'es pas loin derrière moi... tu as toujours été au courant de ça alors ne t'en plaint pas d'accord ! pas maintenant " dis-je en serrant les dents. L'amour laissait place à un sentiment bien contradictoire la rancoeur. Pourquoi n'était-il pas capable de voir le fin fond de cette histoire ? je lui en voulais de baisser aussi rapidement les bras, je lui en voulais de ne pas chercher à comprendre et je m'en voulais à moi. Mon cerveau suffoquait, noyer dans une pluie de pensée et de tourment. " Te respecter . Mais on est plus ensemble ! Tu voudrais quoique je porte le deuil de notre relation comme si tu étais morte ou qu'on était au moyen Âge ? " mes yeux se froncèrent avant que je ne dise : " alors c'est ça... je ne comptais pas pour toi, hein ? La petite Jackie qui tombe encore et toujours sur le petit abruti de service. Arrête... arrête d'exagérer les choses. Tu sais quoi tu ne vaut pas mieux que Léo en fin de compte. Allez donc boire un putin de café ensemble et flouter moi la paix ! " dis-je la gorge serrée. Tout semblait si inerte, aucune peine ne se lissait dans ses yeux. Rien qui me donnait un espoir quelques choses. " Je ne te connais plus depuis ce jour aux Caraïbes. " mon regard se porta une nouvelle fois sur lui " Et tu t'es jamais demandé pourquoi ? hein ! " dis-je en le fusillant des yeux. La question pouvait installer un certain doute dans la tête du beau peintre, j'en étais consciente avant qu'il ne me dise à nouveau : " Je n'ai plus envie de te connaître Jackie. " mes yeux me brûlaient, toucher une nouvelle fois à vif. Je me raclais difficilement la gorge et lui fis : " Sa tombe bien parce que tu n'aurais rien obtenu de moi. " dis-je en me mordant ensuite la lèvre sans pour autant bouger.

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N'importe qui de censé aurait simplement tourné le dos. Quand une personne vous avait fait du mal, la meilleure défense était encore la fuite. Mais en toisant les yeux clairs de la Cabot, le Torturé ne pouvait s'empêcher de s'emmêler un peu plus dans la toile qu'elle tissait autour de lui. Comme pris au piège et consentant. « J'étais au courant, mais je pensais que tu pourrais changer. » avoua-t-il doucement en observant la Peste. Mais Jackie n'avait pas changé non, au contraire, elle avaité révélé durant ce Summer Camp sa plus sombre facette. « Et je pensais que je pourrais changer aussi. » exulta-t-il une amertume au rebord de ses lèvres. Mais la chute d'un entraîne celle de l'autre, et les deux âmes se retrouvent prises dans le tourment. « Ne me compare pas à ce crétin arrogant s'il-te-plaît. A ce que je sache, je ne t'ai fait aucun coup bas, je n'ai pas voulu me venger du mal que tu m'as fait. » Car oui, elle lui avait fait du mal puisque c'était elle qui avait rompu et cela ne servait à rien pour elle de le nier. Il s'était réconforté comme il avait pu, tout simplement. « Me demander pourquoi ? Je t'ai demandé mille fois la raison, et ta réponse était que tu ne m'aimais plus, que tu avais besoin de ta liberté, alors ? » Ses mots avaient été si cinglants, blessants que bien entendu Norrington n'avait pas eu envie de gratter le vernis dissimulant la cause de cette cassure. L'Orgueil d'un homme conduit parfois à des raccourcis rassurants. Aidan s'approcha de la jeune femme et baissa son regard vers le sien, déglutissant, avant de hausser les épaules. Ils devaient être passablement ridicules, heureusement l'un comme l'autre ne semblaient pas en avoir conscience. « Et bien dans ce cas, je vais te laisser à tes occupations. » Parce que la distance, c'était encore ce qu'il y avait de plus sage pour apaiser la situation.

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" il faut savoir en profiter :sifle: "
jackie & Aidan

Je ne croyais pas en ce que je voyais, surprise par le fossé qui nous séparait. Je regardais étrangement l'homme qui avait su m'approcher. " J'étais au courant, mais je pensais que tu pourrais changer. " je me mis à sourire, un sourire forcé qui disparut très vite. Cette phrase... si souvent prononcée me pinça une nouvelle fois le coeur. " Je suis une causse perdu Norrington, t'es pas le premier à vouloir me faire changer ! " dis-je en levant les sourcils. Ma mère avait tenté de me changer et voyez le résultat... je croisais mes bras contre moi soutenant le regard inquisiteur d'Aidan. " Et je pensais que je pourrais changer aussi. " pourquoi devait-on forcément être amené à changer ? c'était une question que je me posais souvent. Je détournais le regard. Il aurait pu changer... " Contrairement à toi... je n'ai jamais eu l'optique de te changer Norrington. " dis-je plus doucement. Difficile à croire mais les défauts de Norrington me plaisaient ou du moins presque tous. " Ne me compare pas à ce crétin arrogant s'il te plaît. À ce que je sache, je ne t'ai fait aucun coup bas, je n'ai pas voulu me venger du mal que m'as fait. " mes yeux se froncèrent et je lui fis : " Tu ne m'as fais aucun coup bas, je dois l'avouer mais ne prétends pas que tu ne te venges pas " dis-je sur la défensive. J'étais restée assise prenant subitement compte du petit spectacle à laquelle nous nous adonnions " Me demander pourquoi ? je t'ai demandé mille fois la raison, et ta réponse était que tu ne m'aimais plus, que tu avais besoin de ta liberté, alors ? " je fis une grimace et finis par dire : " Regarde comme je profite de ma liberté " dis-je ironiquement profiter de ma liberté... des mots qui étaient si loin de la vérité. Je le fixais du regard alors qu'il s'approchait doucement. " Et bien dans ce cas, je vais te laisser à tes occupations " s'était sans doute la plus sage des décisions, je me relevais et lui fis en avalant ma salive. " je pense que nous sommes d'accord... et j'allais oublier n'hésite pas à dire à Marley de surveiller ses arrières " dis-je en m'approchant un peu plus afin de susciter un certain déséquilibre chez le lowell.
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Elle n'avait pas voulu le faire changer. Ses paroles le firent réfléchir. Effectivement, il s'était mal exprimé. Il tenait davantage à ce qu'elle assume ce qu'elle était et lui réciproquement en s'attachant l'un à l'autre que de rester dans leur fonctionnement de façade habituel. Mais le résultat à l'heure d'aujourd'hui était plutôt désastreux puisque quelques pas en avant avaient eu l'effet de nourrir solidement la carapace de laquelle ils s'étaient toujours armés. Norrington lâche un soupir, il a l'impression de perdre son temps. Que jamais plus il ne pourra saisir l'authenticité de leur relation. Celle-ci a laissé des ruines qui cuisent plutôt la paume qu'elle ne l'apaise. Son regard bleuté vole au gré des pas de la Solaire qui s'applique à lui envoyer un juste retour de flammes. « Je ne me venge pas Jackie. » avoue-t-il sincère. « Je tente seulement de passer à autre chose. » aimerait-il lui avouer en toute honnêteté. Mais cela implique de dire à quel point elle l'a détruit, et sa fierté lui interdit. Feindre l'indifférence pour cacher la béance de ses plaies est la règle. « Tu sembles bien amère pour quelqu'un qui profite. » Son regard aux lueurs océanes se fait plus glacé, le constat est pourtant bien là. Cela l'attriste autant que ça l'amuse parce que quelque part « C'est donc un peu difficile de m'oublier ? » lui lance-t-il avec un soupçon de provocation. Il faut bien qu'il lui tende la perche même si profondément, il lui en veut. Celle-ci profite néanmoins de l'abaissement de sa garde pour lui envoyer une nouvelle pique. C'est qu'elle est au courant de tout. « Marley est assez grande pour se défendre seule, mais si tu veux mon avis, tu risques d'avoir beaucoup d'arrières à surveiller. Tu perds ton temps, je le répète. » lui lance-t-il doucement. Pur Bluff, mais en la matière il devient plutôt expert.

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" il faut savoir en profiter :sifle: "
jackie & Aidan

Changer n'avait jamais fait partie de mes priorités. Évoluer convenait peut-être mieux à la situation. Je regardais Aidan dans les yeux. Malgré la proximité, aujourd'hui tout semblait si différent. Le secret rongeait chacune des parties de mon cerveau et Aidan se buttait à croire une chose qui n'avait jamais existé. En clair, nous suivions des chemins bien différents. " Je ne me venge pas Jackie. " je me mis à sourire, un sourire forcé avant de lever les yeux au ciel " Tu ne te venges pas ? ah bon ? " dis-je en le regardant une nouvelle fois. " Tu n'as pas l'envie irréfutable de me faire du mal . Tu sais quoi, je pense que tu mens Norrington ! " dis-je en m'approchant une nouvelle fois tout en gardant les bras croisés contre moi. Le jeune homme fit ensuite : " Tu sembles bien amère pour quelqu'un qui profite " mes yeux se plissèrent avant de lui répondre froidement : " justement sa devrait te faire réfléchir ! " dis-je en me retournant pour rejoindre un siège qui se trouvait juste à coter. Un brin provocateur, il fit : " C'est donc un peu difficile de m'oublier ? " si c'tait difficile ? bien sûr que ça l'était. J'avais beau être énervé et prétendre que je ne ressentais plus rien pour le beau brin. Il était difficile de faire face au comportement du jeune Lowell. Je me relève une nouvelle fois et viens me planter une seconde fois devant lui. " Tu rends les choses plus faciles " dis-je en levant les sourcils. Mensonge, au contraire, il rendait les choses tellement difficile. " Marley est assez grand pour défendre seule, mais si tu veux mon avis, tu risques d'avoir beaucoup d'arrière à surveiller. Tu perds ton temps, je le répète. " mes yeux se plissèrent avant que je ne lui dise en prenant soin d'appuyer sur chaque mot. " Ça ne me décourage pas... couche avec qui tu veux mais ne soit pas étonné de me voir passer par là, c'est tout " dis-je en affichant un grand sourire, un brin provocateur avant de finalement tourner les talons.
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La faiblesse de la Blonde, c'était de croire que Aidan était comme elle. En mal de vengeance quand la blessure était béante, mais sur ce point, ils ne se rejoignaient pas. « Je ne veux pas te faire du mal Jackie. » lui rétorqua-t-il doucement presque étonné en posant son regard sur le sien. Comment faire du mal à une personne qu'on aimait ? Ça, il se garderait de l'avouer et elle, ne s'était pas gênée pour le piétiner. Imaginer qu'il y avait une raison à tout ce cirque, à tout ce venin qu'elle lui avait envoyé, il avait tenté de s'en persuader secrètement ces dernières semaines, mais il devait se rendre à l'évidence. Elle avait du tout simplement le peu d'intérêt qu'il représentait à ses yeux. « J'ai arrêté de réfléchir il y a un petit moment. A quoi bon ? » Se faire plus mal encore, chercher une explication là où il n'y en avait pas. Il soupira tandis que son visage se portait au loin, comme pour s'enfuir mentalement de l'emprise de la Cabot sur son âme. Illusion. « Je ne me fie qu'aux actes. » Et elle l'avait largué comme une merde, raison secrète ou pas. Le résultat était là et imaginer que quelque part y avait autre chose, ça le déroutait plutôt que ça ne le consolait. Elle lui avoua qu'il ne se débarrasserait pas d'elle aussi facilement, et quelque part, cela le confortait. Cela le confortait, mais cela le mettait en colère également, le prenait-elle pour un jouet ? Il ne rétorqua rien tandis qu'il l'observait s'éloigner pour retourner à la fête. Ses souvenirs remontant aussi fugacement en observant sa démarche altière et gracile s'échapper de ses doigts désabusés. Le Peintre retourna ensuite auprès de ses compagnes de soirée et tenta de s'assommer de l'affront comme il pouvait.

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