Libre - Maintenant t’es là, décapité, sapé comme un pouilleux

• Comment j'ai fait pour me retrouver ici ? C'est surement la question que vous êtes en train de vous posez. En bon garçon, j'vais faire en sorte de vous répondre, et, on va tout reprendre depuis le début, histoire que vous puissiez bien comprendre sans vous posez aucune question une fois que j'aurais terminé... Il est neuf heure du mat, je prends les cours à neuf heures. La reprise est assez dur en fait, j'pense que vous pouvez le comprendre, après avoir vécu deux mois comme un putain de pirate à boire du rhum et à se balancer de bateau en bateau, j'dois repasser en mode étudiant bien intégré, alors, le réveil est assez difficile à entendre. J'me suis levé d'un bon de mon lit, Neva n'était déjà plus là, et Quincy chez la nourrisse, personne pour me réveiller à part le bruit des oiseaux qui chantent dehors où les trois cent deux chats qui trainent dans la villa, sauf que comme par hasard, ces cons là ont eu la bonne idée de me laisser dormir se matin. Gratter à la porte ? Non. Venir me lécher la gueule ? Non plus. Bien les gars, bien, j'vous demanderais de me rendre service un prochain coup hein ! Du coup, j'ai juste eu le temps de prendre une douche en trois minutes trente deux, de m'habiller en dix secondes et de monter dans ma voiture et bombarder jusqu'à Harvard, la gueule dans le cul, évidemment. Vous comprenez pourquoi là, maintenant, à dix heure du mat, j'suis au chiotte. J'ai même pas eu le temps de pisser dans la douche, et j'vous explique pas cette envie de malade que j'ai eu pendant la petite heure où j'étais assis sur ma chaise, qui fait mal au cul au passage, faudrait penser à les changer, avec une seule envie, sortir pour pisser. "Ah putain je revis !" Avais-je doucement dit une fois la braguette ouverte. J'vous explique pas le frisson de bien être que j'ai eu lorsque j'ai senti la pisse couler. Bordel je revis. •

Aujourd’hui c’est la rentrée et franchement j’ai tellement la flemme de me lever, je reste dans mon lit.. L’espace de quelques instants je passe les pour et le s contre de mon acte, premièrement je suis mourant donc ça ne devrait pas  être très grave mais faut profiter du temps qui me reste avec mes amis.  La mort dans l'âme je décide de me lever pour aller prendre une douche ,rien de tel pour me réveiller que de l'eau chaude coulant sur mon corps d’Apollon. Je reste au moins plus de 15 minutes dans l’eau , heureusement que j’ai une bonne chaudière est en bon ballon d’eau chaude. Je m'habille comme d'habitude un T-shirt et un jean noir puis je vais dans la cuisine pour me faire une petite tasse de café.  Dire que c’est reparti pour encore un an de travail je bien épuisé d’avance. En même temps je lis ça mais je ne sais pas si je tiendrai un an, mais ça je ne préfère pas y penser. Après mon café je prends la route pour l’université, ce matin je ne commence pas de bon heure du coup j’ai le temps d’y taller mollo de toute manière je ne suis pas pressé.  Quand j'arrive il me reste au moins 10 minutes avant le début de mon cours du coup je décide de faire un petit pause au toilette oui je suis monsieur pipi.  Une fois ma petite affaire terminée, je vais vers le lavabo pour me laver les mains et là je vois Alek entrer comme une bombe. Merde on dirait que la papier depuis trois ans je me retiens d’éclater de rire « Tain mec c’est le plus beau jour de ta vie ou quoi ? » Dis-je en souriant. Mais je sais ce que ça fait un pipi trop longtemps retenu

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• J'suis pas quelqu'un de violent, vous savez, j'aime régler les conflits et les problèmes avec les mots, faire en sorte que tout rentre dans l'ordre... J'aime pas quand le sang gicle, quand les poings volent, quand les insultes sortent, j'suis un Quincy, j'suis un peu peace and love sur les bords... Mon cul ouais, venez me sucer la bite bande de petite merde et étouffer vous avec mon putain de sperme. Est-ce que j'ai la gueule du gars qui va rien dire ? Qui va laisser le truc couler et qui va faire comme si rien ne c'était passé ? Est-ce que j'ai la gueule du putain de gars qui va se branler les couilles devant sa télé à rigoler devant des vieilles redifusion d'émission télé des années quatre vingt deux ? Petite merde va. J'rigole pas moi, j'suis un violent même des fois. Et j'vous jure que la seule chose dont j'avais envie, c'était de pisser, et, quand j'peux pas faire quelque chose dont j'ai vraiment, mais vraiment envie, j'deviens fou. J'étais limite énervé en fait, j'pensais qu'à une chose, me libérer de ça, revivre en fait, et, j'peux vous assurez qu'une fois ma bite sorti et le liquide aussi, j'étais redevenue moi, je revivais, j'avais l'impression d'être cet enfoiré de phoenix qui renait de ces cendres, sauf que pour le coup, je renais de ma pisse, c'est assez... Dégueulasse pour le coup. « Tain mec c’est le plus beau jour de ta vie ou quoi ? » J'tourne la tête d'un coup sec, limite j'aurais pu me dénuquer. Bordel, j'savais pas que j'étais pas seul. Et là, j'vois Dorian, un membre de la Quincy, je souris bêtement, un peu gêné, finissant mon affaire avant d'aller me mettre devant le lavabo pour me nettoyer les mains. "Si tu savais comment je revis là... J'attends ce moment depuis une heure, et les discours de rentrée c'est le truc le plus chiant au monde..." Ouais, c'est pas la chose que je préférais, à chaque fois c'était le même discours... •

Les toilettes des filles à Harvard c'est.. allez, soyons gentils, une dizaine de cabine pour une centaine de fille qui veulent pisser à la pause. J'avais commencé tôt ce matin, et faut dire que la rentrée n'était pas le plus beau jour de l'année. C'est la reprise, on est tout frais des vacances et démoralisé de repartir pendant un an de cours. C'est horrible comme sensation. Tout le monde revenait du summer camp -sauf bibi, oui, moi- et ils étaient tous.. frais ? Ouais, nan. Frais n'est pas tout à fait le mot. Bref. Revenons sur les toilettes. La queue s'étant jusque dehors et franchement j'ai mieux à faire que de poireauté pour pisser. J'ouvre alors la porte des toilettes des hommes, là bas, y a jamais la queue et le pire c'est que généralement, c'est bien plus propre que chez les femmes ! Deux types sont là, et j'ai de la chance qui soient pas plus nombreux. Je leur lance un sourire fin, envoyant un « salut. » normal. Je suis une fille, je viens chez les mecs, tout vas bien. Je me déplace vers les cabinets, faisant comme si tout allait bien et que tout était le plus normal du monde. « putain les mecs, j'vous raconte pas comment on s'fait chier l'jour de la rentrée ! » j'ouvre la porte d'un des cabinets et m'enferme dedans, déboutonnant mon short et me libérant de ce poids entre trop. « en plus les toilettes des filles sont blindés.. j'sais pas si c'est pour le maquillage ou parce qu'elles ont envie de pisser mais j'vote pour la première option. » ouais, faire amis-amis dans les toilettes, normal.

• La rentrée c'est pas vraiment ce que j'aime, j'pense pas être le seul à penser ça. On a tous ce cafard, cette envie de retourner en vacance, qu'elles ne s'arrêtent jamais, cette envie de ne pas revenir à Harvard, de prendre le large, de tout quitter avec nos proches et vivre une vie dont on a toujours rêver. Sauf que, la réalité a finit par nous rattraper, on a finit par tous reprendre nos putain de sac à dos eastpack, de foutre notre ordinateur portable, nos fiches et nos stylo dedans et d'aller assoeir son cul sur les bancs des amphis. Etudiant, bonjour. J'étais là, dans les chiottes, j'venais d'être libéré de ce poids, et, tandis que je discutais avec Dorian, j'entendis la porte s'ouvrir, s'en trop prêter attention à la personne qui venait surement pour pisser, lorsqu'un "Salut..." sorti de sa bouche, je tourna d'un coup la tête. Putain, non mais... C'est quoi ça ? Y'a une fille dans les chiottes des gars et ça a l'air d'être normal pour elle. « putain les mecs, j'vous raconte pas comment on s'fait chier l'jour de la rentrée ! Ouais, ça a vraiment l'air d'être normal pour elle. J'réponds pas, en fait, j'suis là, limite choqué, pourtant, y'en faut. C'est pas le fait qu'elle soit ici qui me choque en fait, mais, c'est le fait que ça soit tout à fait normal pour elle et qu'elle n'a pas l'air d'être gêné, j'veux dire, j'aurais pu avoir la bite à l'air. « en plus les toilettes des filles sont blindés.. j'sais pas si c'est pour le maquillage ou parce qu'elles ont envie de pisser mais j'vote pour la première option. » J'crois que là, c'est le pire, elle rentre dans les chiottes pour faire son affaire, et, elle continue de parler en fait. J'lâche un petit rire en regardant Dorian, putain, elle est vraiment sérieuse en fait. " Rassure moi, tu pisses pas debout au moins ?" Ouais, c'est tout ce que j'avais trouvé à dire, ça s'trouve, cette fille, c'est pas une fille, cette fille, c'est un gars déguisé en fille... •

Est-ce qu'un jour, un type a décrété comme ça qu'on mettrait les filles d'un côté et les gars de l'autre ? C'est horrible comme manière de penser. J'sais pas si c'était pour empêcher le sexe mais si c'était le cas, je lui ramène des homosexuels qu'on voit qu'est ce qu'il en dis. Certes, j'avais pas un truc énorme entre les jambes, mais d'la pisse reste de la pisse. Alors ouais, c'est -presque- normal pour moi de faire ça, parce que j'ai pas les mêmes idées reçus en tête que tous les autres. Faut dire aussi que face à des gars dans la pièce en question, il fallait avoir l'air le plus normale du monde parce qu'il suffisait d'une once de gêne et ça partait en rigolade et en moqueries. Au moins, là, ils pensent juste que je suis bizarre. J'entre donc dans la cabine et continue mon blabla. « Rassure moi, tu pisses pas debout au moins ? » je ris un peu à l'entendre. Je sais pas c'est lequel des deux mais je réponds « Nan j'peux pas, elle est trop lourde mec, j'arrive pas à la porter. » elle signifiant mon hypothétique et inexistante bite. Tout en disant ça, je reste le plus sérieuse possible, parce que je perdrais toute crédibilité sinon. Ouais, de base, j'suis pas crédible mais bon. Mieux vaut être pas crédible tout du long que de l'être qu'à moitié.

• Je ne saurais pas par quoi commencer si un jour je devais faire un résumé de ma vie. Est-ce que le premier mot serait "Bonjour" ? Est-ce que ça serait rapide ou trop long ? J'pense que j'aurais pas mal de chose à raconter, j'commencerais surement par ma maison quand j'avais cinq-six ans, j'm'en souviens encore, elle était grande, très grande, mais jamais j'eu le droit d'avoir un compagnon avec moi, un chien, mes parents me l'ont toujours refusé, m'expliquant que des poissons rouges, c'est beaucoup mieux qu'un chien. Tu m'étonnes, quand ils crèvent tu les jettes dans les chiottes et tu tires la chasse, t'as aucune affection en vers ces trucs là. J'veux dire, les chiottes, c'est vraiment l'endroit, à la fois le plus détesté, mais aussi le plus aimé au monde. Regarder, vous allez dans cette pièce pour pisser ou chier, j'veux dire, c'est dégueulasse. Alors, j'sais pas trop comment je ferais pour parler de moi, peut-être que je donnerais de l'argent à quelqu'un pour le faire, ou alors... Peut-être que je ne parlerais pas de moi, que je ne ferais pas résumé, pour ne pas avoir à raconter ce moment assez gênant où une jeune femme est venu se poser dans les chiottes des hommes, et surtout, la façon qu'elle a eu d'entretenir la conversation... « Nan j'peux pas, elle est trop lourde mec, j'arrive pas à la porter. » J'ai pas pu me retenir, j'ai été obligé de lâcher un petit rire. Cette fille là, elle est pas très net, j'vous assure... "Un vrai mec a assez de force pour soulever une bite qui fait la taille d'un avant bras ! C'est que t'es pas un vrai mec alors j'crois !" Genre le gars qui attérit seulement et qui réalise qu'en fait, c'est bien une fille... •

Je sais pas pourquoi j'ai répondu, sincèrement j'aurais dû m'abstenir. Parfois, ça arrive. Je réponds comme ça, et je réfléchis pas forcément, ce qui m'amène à des situations pas toujours très.. aisée pour moi. Même si là, dans ce cas présent, cette situation était plutôt amusante. Je suis là, et alors je dis qu'elle est trop lourde. Pourquoi ? Aucune idée. C'est juste sorti tout seul, comme ça. J'entends l'un des deux rire, et il me réponds : "Un vrai mec a assez de force pour soulever une bite qui fait la taille d'un avant bras ! C'est que t'es pas un vrai mec alors j'crois !" le même type que tout à l'heure, apparemment. Il mâche pas ses mots celui là, et je rigole en entendant le « j'crois », il avait pas vu que j'avais des seins ? Bon d'accord, ils sont minuscules mais quand même ! J'ai des petites montagnes quoi. Je me rhabille et tire la chasse, essayant de retenir au maximum mon sérieux pour ce qui va suivre. Je sors de la cabine et m'approche des deux types. « qu'est-ce qui y a ? tu m'cherche mec ? » je vais vers les lavabos et me lave les mains, toujours de la manière la plus naturelle possible. J'essaie de ne pas rire, et je prie intérieurement de ne jamais, ô grand jamais recroiser l'un des deux dans les couloirs, parce qu'ils rigolerons obligatoirement si c'est le cas, et je sais que cette scène dans les toilettes me poursuivra toute ma vie. Je regarde le type en question, soit le blond, et le déshabille du regard de haut en bas. «  j'suis désolée mais t'a pas l'air d'avoir une bite de la taille d'un avant bras. » je lui lance un sourire en coin, ajoutant, «  j'dois en déduire que tu n'es pas un vrai mec ?  » bien évidemment, je taquine. Je déteste tellement les actions négatives que ce n'est que du jeu pour moi.

Y’a des situations comme ça qui sont assez drôles comme des conversations dans les WC. Je suis pas surpris d’y croiser Alek et je m’apprête à lui répondre quand une fille arrive dans les toilettes des hommes. Un vrai phénomène mais qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle est plutôt jolie et assez féminine du coup ça m’étonne de voir une fille dans les toilettes des mecs. Je super supris de la voir parler comme un mec en plus ce qui me fait d’autant plus rire « Wouw si vous faites un concours je pense que Alek va gagner à mon avis enfin je dis ça je dis rien » Dis-je avec un petit sourire avant de sécher mes mains que j’étais en train de laver au préalable puis je me dirige vers la porte car c’est pas le tout mais moi j’ai cours « Bon courage pour les cours restez pas trop ici ça va devenir glauque après » Dis-je dans un petit sourire avant de partir des WC

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• Y'a vraiment que moi pour tomber dans des situations de ce genre, j'vous jure. Non, j'peux pas venir pisser tranquille, me vider la vessie un bon coup et retourner à mes occupations, faut que pile au monde où je revis, une fille se pointe dans les chiottes et soulève ma curiosité. Putain, il m'en faut vraiment peu. Dorian était là, faisant savoir à l'inconnu que si on se lancait dans un concours de qui a la plus grosse bite, c'est moi qui gagnerait. Ahah, qui sait, ça s'trouve, cette fille est une fille avec une bite, les malformations, ça existe hein. Bref, elle était là, encore dans les chiottes, et, elle sorti, limite en m'agressant. Putain, mais, elle est folle cette fille en fait ? J'peux pas m'empêcher de rire, sérieusement, elle a un problème j'pense. "Calme toi Rocco !" Lui avais-je répondu. Ouais, okay, mes connaissances en matière de film de cul sont pas très évolué, on est d'accord. « j'suis désolée mais t'a pas l'air d'avoir une bite de la taille d'un avant bras. »... j'dois en déduire que tu n'es pas un vrai mec ? » C'est qu'elle me lance sur un chantier dangereux là, bon, j'suis un gars, c'est normal que lorsqu'on parle de ma bite, j'ai envie de montrer que j'suis un mâle, un vrai. Mais, j'vais pas sortir ma bite en public, ça craint, ça se fait pas hein. "Contrairement à toi, moi, j'peux pisser debout sans m'en foutre partout, donc, si, j'suis un vrai gars !" Avais lâché, un sourire sur les lèvres, puis, Dorian décida de quitter la pièce, j'le comprends, le pauvre. Mais, pour le coup, il nous fout dans une situation assez... Etrange. "Merci... Toi aussi... Mais si on te demande, on est pas au courant qu'une fille se balade avec une bite entre les jambes dans Harvard !" Un regard jeté à la petite blonde, j'attendais juste sa réaction histoire de rigoler... •

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