Votre mission, si vous l'acceptez : déménagement à deux forces de mouche.

Allons bon, voilà autre chose. Tu aurais pu penser que tu avais rêvé, si tu n'avais pas été en train de finir de ranger toutes tes affaires avec pour objectif de mettre tout ce que tu avais besoin dans tes sacs pour emménager à la Lowell House dès que possible. Tu avais loué un meublé pendant 6 ans, cela t'évitait d'avoir trop de choses à transporter... mais tu en profitais en même temps pour trier et n'emporter que l'essentiel. Une nouvelle vie allait commencer pour toi avec cette rentrée, et tu en étais fier. Tu évitais certes encore de trop penser à William pour ne pas sentir ce fichu doute qu'avait implanté Cody en lui, mis tu te persuadais que tout irait bien, de toute manière. En attendant, ce n'était pas ton propre déménagement qui te surprenait, mais plutôt de voir que Jackie t'avait proposé de l'aider à déménager... dont des choses lourdes. Elle devait pourtant avoir des camarades plus baraqués que toi qui auraient fait l'affaire de meilleure manière... mais elle s'était rabattue sur toi. Tu étais flatté tout de même, même si cela était sûrement dû au fait que personne n'était disponible. Après tout, beaucoup de gens étaient occupés dans leurs propres affaires avant la rentrée, dont toi, mais tu n'avais pas pu lui refuser cela. Te changeant rapidement pour mettre des vêtements un peu plus présentables que les fripes trop larges que tu portais chez toi, tu sortis enfin avant de te diriger vers l'appartement de la demoiselle. Tu n'habitais pas si loin que cela, cela ne te prit donc que dix minutes à tout casser entre son sms et ton arrivée, lorsque tu sonnas à la porte de son immeuble. Vous alliez rire tiens...

Le summer camp, c'était bel et bien terminé. Finito, la vie de pirate dans un beau voilier qui voguait sur les océans au fil des jours. Et franchement, tant mieux ! Parce qu'avoir le mal de mer pendant deux mois.. tu étais grandement contente que ce soit terminé ! Et puis... tu allais enfin avoir ton appartement. Grâce à Caleb. Avant le summer camp, il t'avais promis de te le prêter quelques temps et puis tu avais finalement appris il y a peu qu'il te l'offrait. Ouais, comme ça. Il t'avais envoyé un texto assez vague, stipulant que l'appartement était à toi, que tous les changements étaient faits et que tu n'avais plus qu'à t'y installer avant de s'enfuir avec sa femme et ses jumeaux. Tu sentais bien que tu n'aurais plus jamais de nouvelles de lui, c'était surement ce qui t'attristait le plus dans cette histoire. Mais bordelouuu, tu avais un appart.
Tu t'étais organisée comme il faut à ton retour pour ne pas perdre trop de temps pour l'emménagement, tes parents avaient servi de chauffeurs pour faire les allers/retours entre ton chez toi et leur chez eux maintenant. Les petites babioles, c'était facile. Les gros cartons un peu plus lourd, tu remerciais l'ascenseur. Mais alors pour le canapé, le lit, le frigos et j'en passe des vertes et des pas mures... c'était un poil plus compliqué. Hm, mes tes parents avaient filé, te laissant seule avec tout ça. Super, merci les parents ! Assise sur ton canapé dans le hall de l'immeuble, tu avais envoyé un sms à la première personne qui te passait par la tête. Allez savoir pourquoi tu avais pensé à Devyn ? Il était loin d'avoir les gros bras de Cody - sisi, j'vous jure Cody il est musclé - mais t'aimais passer du temps avec lui, puis ça allait être fun hein. Quoi qu'il en soit, il avait répondu à ton sms et accepta volontiers. Tu le vis arriver et sonner à la porte de l'immeuble. Tu imaginais déjà la sonnerie de ton interphone retentir et le plaisir de répondre, mais non, ça attendrais encore un peu. Tu te levas rapidement et ouvrit la lourde porte d'entrée. Hey ! Bon, j'te préviens, y'a du boulot ! dis-tu en l'attrapant par le bras pour lui montrer tout ce qu'il restait à monter. T'étais super excitée, t'avais hâte que ce soit terminé et d'être enfin chez toi. Oh, euh.. salut ! Bein ouais, t'en oubliais presque la politesse dis donc. Tu lui souris avant de lui faire la bise. Bon, bon, bon ! On commence par quoi ? dis-tu gaiement en sautillant sur place. Excitée j'vous dit, excitée !

Apparemment, Jackie était totalement prête pour son déménagement, plus que toi en tout cas. Sauf que toi, tu n'avais pas de gros meubles à transporter, vu que tout appartenait au propriétaire de ton appartement, une chance en fait. Tu n'étais pas particulièrement matérialiste, sauf pour certains objets très précis comme ton appareil photo, et tu te serais mal vu trimbaler tes meubles d'ici à on ne savait pas où. Après tout, les chambres de la Lowell étaient déjà équipées elles aussi, et tu faisais totalement confiance à William pour le reste. En tout cas, ce n'était pas le cas de Jackie, vu qu'elle avait déjà réussi à descendre le canapé qui trônait fièrement dans le hall d'entrée. Tu te doutais bien qu'il y avait du boulot rien qu'en lisant le SMS, mais de l'entendre confirmer était autre chose. Tu crois qu'on aurait fini avant la nuit ? Tu plaisantais bien sûr, tu n'avais pas d'horaires particuliers à respecter, tu ne partirais que si tout était monté. Tu étais têtu, cela allait bien servir pour le coup. La voir te saluer ensuite en te faisant la bise te fit clairement lâcher un rire amusé avant que tu ne lui claques un bisou sur la joue à ton tour. Y a pas de mal, tu l'as dit dans le SMS déjà. Par quoi commencer en fait ? Très bonne question. Tout avait l'air aussi lourd les uns que les autres donc tu n'étais pas à cela près. Autant commencer par ce qui te semble être le plus compliqué... genre le frigo, non ? Si on commence par le plus dur, on devrait peut-être réussir à tout monter, alors que si on fait l'inverse, on risque plus facilement de se blesser. Tu observais les escaliers cela dit, avant de tout de même lui poser une question cruciale. Tu habites à quel étage déjà ?

J'espère ! J'ai prévu de passer la nuit chez moi, alors y'a même plutôt intérêt ! dis-tu amusée. Pourtant, avant ça, il fallait monter le lit, et puis tout le reste ! Et là.. c'était une toute autre affaire. Plus rien ne rentrait dans l'ascenseur, à part Devyn et toi peut-être. Remarque, ça aurait été bien trop beau et trop facile. Tu avais été tellement précipitée dans ton envie de tout monter que tu avais oublié de lui dire bonjour. Le garçon ne manqua pas l'occasion de te rappeler que tu lui avais dit par texto. Tu fis tes petits yeux ronds étonnés. Il se contentait vraiment d'un salut par texto ? Non mais Devyn, en texto c'est pas pareil. 'fin en vrai c'est mieux quoi. Tu grimaças légèrement avant de te laisser tomber dans le canapé, écoutant la théorie de Devyn sur le pourquoi du comment vous deviez commencer par le frigo. Ce qu'il disait, ça se tenait en plus ! Ouais, mais si on arrive pas à monter le frigo et qu'on reste coincé au milieu de l'escalier? On pourra rien monter du tout aussi. Hm, bein ouais fallait penser à toutes les éventualités. Tu secoues la tête négativement. J'pense qu'on devrait commencer par un truc entre le facile et le compliqué tu vois ? Un truc moyen en fait. J'suis au deuxième étage, ça va quoi, ça aurait pu être pire ! Tu hausses les épaules et regardes les meubles qui squattaient le hall d'entrée. La table ! C'est moyen la table non ?

Passer la nuit chez elle ? Elle avait de l'espoir là. Vu que tu vas devoir un paquet de trucs avant d'en arriver là, tu ne vas pas te coucher de bonne heure, sois-en sûre. Bah oui, elle avait au moins des draps à sortir, et plein d'autres petites choses pour au moins qu'elle se sente chez elle, non ? Enfin, après, tout le monde n'était pas comme toi sûrement, à avoir du mal à dormir dans un endroit où tu n'avais pas de repère. Limite tu avais besoin de ton appareil photo non loin pour te sentir plus tranquille, c'était dire... Un vrai gosse ayant besoin d'un doudou. Avoue que tu voulais juste un bon baiser baveux. Fallait le dire voyons ! Oui, tu la taquinais légèrement, mais c'était Jackie aussi, l'exubérante jeune fille aimant les batailles d'eau et ayant peur des papillons. Elle était assez folle, mais tu t'en amusais plus qu'autre chose, ne cherchant cependant pas forcément à la suivre car tu savais que tu étais battu d'avance. Et justement. Si le passage est bloqué, les autres habitants de l'immeuble vont être bloqués et vont avoir tout intérêt à nous aider pour ton déménagement. C'est tout positif ! Oui oui, tu montais parfois des plans machiavéliques pour arriver à tes fins, c'était sûrement l'effet du bizutage de Cody ça. L'idée de Jackie se tenait aussi cela dit, cela nous motiverait plus sûrement que le frigo. Va pour la table alors ! Au pire, on peut faire une pause au premier étage donc ça ira bien. Positive attitude à fond... ou pas. Tu t'étais approché du meuble, et cherchais déjà comment monter ça. Il faudrait la renverser pour qu'elle soit plus haute que longue, et prendre chacun un côté. Tu es plus adroite que moi ou pas ? Toi, niveau maladresse, tu étais bien placé, et si elle voulait te placer en marche arrière dans des marches... Il ne faudra pas s'étonner que tu partes à l'hôpital avec une jambe cassée, et c'était William qui n'allait pas être content non plus.

C'est dommage que tu partes de la LH au moment où j'y arrive... et que tu emménages ici maintenant alors que je n'habitais pas loin d'ici avant la LH. C'était ce que l'on appelait communément un très mauvais timing en fait. Parce que franchement, avoir Jackie comme voisine, cela devait être trop chouette. Tu avais souvent du mal à la suivre, elle et sa folie, mais tu l'appréciais vraiment, mine de rien. Mais il était vrai en tout cas que transformer le hall en chambre n'était franchement pas l'idéal non plus... Donc oui, tout réussir à monter et qu'elle commence à s'installer avant de dormir dans son propre appartement. Son idée te fit par contre légèrement rougir, peu à l'aise avec cette idée : tu n'avais jamais dormir dans le même lit que quelqu'un, alors... Je ne pense pas que William apprécie tellement l'idée. Tu l'avais dit comme une plaisanterie pour esquiver le tout, mais tu réalisas après coup que l'idée n'était pas la meilleure : tu avais juste très légèrement oublié qu'elle n'était pas au courant pour vous deux. Pas que ce soit particulièrement secret, vous restiez juste très discrets... mais il ne fallait pas que ton amie prenne mal le fait de ne pas l'avoir su autrement. Je tâcherai d'y penser pour la prochaine fois, promis. Tu n'étais pas du genre tactile tout ça, mais juste pour faire un baiser bien baveux, cela devrait aller, n'est-ce pas ? Et puis, tu voulais tout faire pour te faire pardonner, en quelque sorte, alors s'il fallait passer par là... Ton idée semblait en tout cas meilleure que ta logique d'ordre des meubles à monter, vu que Jackie te la démonta en deux secondes. Tu fis semblant de réfléchir avant de répondre. Dans ce cas... Il faut aussi bloquer l'ascenseur ! Genre mettre le frigo devant la porte de l'ascenseur au rez-de chaussée ! Toi qui parlais réellement de gêner les pauvres habitants innocents d'un immeuble, qui l'eut cru ? Enfin, si Jackie avait accepté, tu aurais sûrement fait marche arrière cela dit, tu ne l'aurais pas forcément assumé. La table remporta donc les honneurs, mais tu lui jetas un regard rempli d'incompréhension face à sa réponse à ta question pratique. A gauche ? Tu retins tant bien que mal un rire lorsque tu compris la méprise. Jackie... Adroite, comme le contraire de maladroite, pas comme le contraire d'à gauche... Ah, pauvre de toi quand même... Elle se rattrapa tout de même en proposant de passer devant. Je ne suis pas contre l'idée, je suis capable de me prendre les pieds dans les marches en reculant ! Mais si c'est trop lourd, on repose, tu en dis quoi ?

C’est pas très loin. dis-tu en haussant les épaules. Et puis de toute façon, je compte pas passer toutes mes soirées toute seule ici hein, j’suis toujours et je serais toujours une Lowell, on se débarrasse pas si facilement de moi Gale ! Un sourire fier arborait tes jolies lèvres roses. De toute façon, même à l’autre bout du monde tu trouverais le moyen de montrer que t’étais là, avec eux. Ces gens là, les violets comme vous étiez si souvent appellé, c’était ta deuxième famille, des amis, des vrais. Ceux que tu inviterais à tes anniversaires pour les décennies à venir, ceux que t’inviterais à ton mariage, encore fallait-il que tu trouves un bonhomme à épouser. Les Lowells, tu les aimais de tout ton petit cœur qui battait dans ta poitrine, et même ceux qui venaient fraîchement de débarquer, comme Devyn. N’empêche que tu arquas un sourcil lorsqu’il laissa entendre que son meilleur ami ne soit pas d’accord à l’idée que tu dormes dans le même lit que Devyn. Quoi ? N’importe quoi, il dira rien le William ! J’suis même certaine qu’il sera jaloux que ce soit pas lui avec moi. affirmas-tu amusée, sans penser un seul mot de ce que tu disais. Tout n’était que plaisanterie, of course. Cette table que vous vouliez monter et tout ce qui allait suivre aussi était une plaisanterie, une énoooorme plaisanterie. Mais comme toujours tu étais pleine de positivité, et t’étais plus que certaine que vous alliez y arriver, même si ça prendrait un peu de temps. Ok, surement beaucoup de temps vu qu’il y avait un certain problème de communication entre vous deux. A droite, adroite. Zut, tu pouvais pas deviner. Tes joues prirent une teinte rosée, comme celle de tes lèvres et un léger rire timide se fit entendre. Tu te raclas la gorge, comme si de rien était. J’avais compris. C’était juste pour t’embêter. Hm, alors je passe devant ! Parce que bien évidemment que tu étais adroite, c’est pas comme si t’avais bien souvent deux pieds gauches ! Tu fis le tour de la table pour rejoindre les côtés de Devyn et lui donna un coup de bassin pour qu’il s’active d’aller de l’autre côté. Allez vite moussaillon, plus vite on commence, plus vite on peut boire un coup ! dis-tu avec un clin d’œil avant de soulever la lourde table. Les pauses que Devyn avait évoqué ne seraient certainement pas de refus. Tu essayes de te tordre du mieux que tu peux pour pouvoir voir les escaliers derrière toi, et ne pas louper une marche. Bah punaise, c’était pas gagné tout ça.

C'était amusant qu'elle fasse tout pour te rassurer qu'elle ne s'en allait pas vraiment et que vous vous reverrez facilement. C'était cependant vrai que tu t'étais lié à elle très rapidement, aimant son gros grain de folie douce qui te faisait toujours rire, mais ce n'était pas dans tes habitudes. Non, toi, d'habitude, tu traînais plutôt à considérer les gens comme des gens mais avec elle, cela n'avait été l'affaire que d'un ou deux mois, un véritable exploit pour le frileux des relations amicales que tu étais. Tu ne mentais pas en disant regretter ce déménagement, c'était véritablement dommage dans le genre chasse-croisé. Mais ton amie avait un peu de mal à comprendre aujourd'hui, cela en aurait presque été amusant si cela n'avait pas concerné la relation entre William et toi. Jaloux de ta place auprès de Jackie ? Tu n'en étais pas vraiment sûr en fait. Il serait plutôt jaloux de ne pas m'avoir avec lui, même juste pendant une nuit. Tu n'avais pas pu t'empêcher de lâcher un léger sourire accompagné d'un rire plutôt franc, même si tu n'étais pas sûre qu'elle comprenne plus ainsi. C'était juste... parler de tout cela ravivait toujours ton humeur, même si elle était déjà au beau fixe en présence de Jackie. Et puis, pour reprendre nos moutons, la communication était toujours erronée entre vous deux, une nouvelle preuve était la confusion "adroite-à droite" que la jeune femme avait fait, s'attirant ainsi du rose aux joues auquel tu réagis par un sourire malicieux. Au moins n'étais-tu pas le seul à réagir de la sorte en cas de légère gène. Mais bien sûr, mais ce n'est pas une honte tu sais d'avoir une mauvaise ouïe. N'empêche que tu étais bien content qu'elle passait devant, peut-être vous vous en sortirez un peu mieux ainsi. Hé, on ne bouscule pas, mademoiselle "je-veux-picoler" ! Il fallait bien l'avouer, boire entre deux ne sera sûrement pas de refus, sous peine de finir complètement mort à la fin du déménagement. Soulevant à ton tour la table, tu grimaças rapidement, mais tins bon. Petit à petit, vous franchîtes tout de même les marches jusqu'au premier étage où vous fîtes une pause. Cela promet pour le frigo franchement.

Tu avais pris un petit air faussement hautain en affirmant que William serait simplement jaloux de Devyn si jamais tu devais partager le même lit que lui le temps d'une nuit. Ton sourcil s'arqua à nouveau lorsque ton ami reprit la parole. Il disait des trucs vraiment bizarres avec un petit sourire qui voulait tout dire. Oh ça va, c'est pas comme si c'était.. Oh putain, oh putain. Mais nooon, c'est pas comme si c'était ton mec, parce que c'est ton mec ! Devyyyn, tu m'as rien dit en plus ! Tu n'aurais pas été de l'autre côté de la table, tu l'aurais gentiment martelé de petits coups sur les épaules. Comment ça paraissait évidement maintenant que tu le disais : ce petit sourire qu'il avais dès lors qu'il parlait de lui, ses énormes sous-entendus qu'il t'avait lancé à deux reprises. Bah ça alors. Et dire que tu avais envisagé de vivre un truc avec William. Tu savais plus vraiment quoi d'ailleurs vu que les souvenirs ne t'étaient pas tous revenus.. mais tu y travaillais. Une mauvaise ouïe, et puis quoi encore ? Non, c'est surtout que tu avais de gros problèmes de compréhension. Tss. Tu parlerais plus distinctement, j'aurais compris monsieur Gale ! t'exprimes-tu en levant tes jolis yeux au plafond du hall d'entrée. Bon bon bon, trêves de bavardage, il fallait maintenant monter ces meubles si tu voulais profiter de ton chez-toi. Surtout que Miko, ton adorable chat, semblait tout aussi impatient de découvrir son nouveau toit, beaucoup plus grand que la petite chambre que tu occupais à la LH. Je crois que mon père m'a laissé un pack de bière. J'ai assuré le coup, j'ai mis le pack dans la glacière pour le garder un minimum.. frais. Mais faut se dépêcher, j'espère que ça te motive la bière ! dis-tu d'un air amusé, pensant avoir trouvé THE carotte qui vous forcerait à vous dépêcher. Tu étais lancée, tu avais gravi les marches du premier étages sans trop souffrir, ce n'était que le début certes mais c'était quand même un exploit. Arrivés sur le palier du premier étage, tu sentis la table s’alourdir : Devyn l'avait lâché alors que tu avais déjà mis un pied sur la première marche du second escalier. Non, ne t'arrête paaaas ! dis-tu en lâchant la table et t'affalant sur celle ci pour aller tapoter les joues du Devyn en guise d'encouragement. Oui oui, c'était surement très encourageant. Le frigo ? Quel frigo ? Parle pas du frigo. Le frigo c'est loin, eukay ? dis-tu en fronçant les sourcils. Pouwah, tu pouvais être un véritable petit chef quand tu voulais, et c'était drôle.