Mishwan - Sleeping with the light on

• Aucun bruit, le calme absolue. Tout est calme, j'suis apaisé, sans aucune envie, sans aucun besoin. J'suis bien, tout simplement bien. Je ne sais pas dans quel monde je suis, je ne le connais pas, mais, tout est beau, aucun bruit plus haut que l'autre, et, j'ai l'impression d'être au Paradis, plus j'avance, et plus les paysages que je rencontre son magnifique. Le problème, c'est que je suis seul, complètement seul, à l'abandon dans ce putain de monde qui n'abrite aucune vie à part la mienne. J'crois que tout ça est un rêve, car plus j'avance, et plus je suis perdu, plus j'ai l'impression de ne pas contrôler mes mouvements, mes gestes. Je suis un spectateur, un simple spectateur de tout ça, comme si j'étais assis bien confortablement dans un canapé et que je regardais ce film, cette scène ou ce jeune homme marche sans aucun but précis, calmement, comme si il savait où il allait. Il était bien le seul à le savoir d'ailleurs. Ouais, c'est ça, je rêve, je m'en souviens maintenant, j'me souviens n'avoir jamais mis les pieds ici, le cul dans ce canapé, j'comprends maintenant, tout est s'éclairci rapidement. J'me souviens maintenant, j'suis dans mon lit, dans la réalité, j'suis en train de dormir. Mais, je ne suis pas seul, non, je sent un corps chaud pas loin du mien, du moins, je sais qu'un corps chaud, un corps féminin est allongé à côté de moi, mais je ne peux pas le voir, je dors. C'est Swan. On a passé la nuit ensemble, et, depuis notre rencontre au Summer Camp, on passe beaucoup de temps ensemble. Un petit jeu c'est installé entre nous, mais, pour le moment, il n'y a rien de bien méchant, on se lance des défis un peu plus fou les uns des autres, mais rien de bien grave, ça nous fait rire, et c'est le plus important. Bref, faut que j'arrête de penser où j'vais finir par me réveiller... Allez, je retourne courir dans mon champs bizarre pour terminer ma nuit... •

• Ce Summer Camp avait été une véritable mine d'or. Des soirées à tout va, la plage et les amis, la chaleur et le dépaysement et surtout de nouvelles rencontres qui font que la nouvelle année à Harvard sera encore meilleure que la précédente. La plupart des personnes s'entourent de tout un tas de soit disant "amis" qui enfait disparaissent dès la première embuche, mais moi je pensais avoir une chance ou plutôt un flaire inouï pour trouver les perles rares. C'est d'ailleurs près de l'une d'entre elles que je m'étais endormie quelques heures plus tôt. Misha. Lui et moi on s'était rencontrés lors d'une soirée bien arrosée -comme toutes celles que nous passions au SC- et depuis on passait beaucoup de temps ensemble pour ne pas dire quasiment TOUT notre temps. Ce qui attisait notre lien n'était autre qu'un jeu que nous avions établit sans vraiment le vouloir en se lançant des défis tous plus farfelus les uns que les autres. Il n'y avait pas d'accord signé c'était du genre tacite et on n'avait pas eu besoin d'imposer de règle puisque dans nos têtes tout était très clair : no limit. On allait jusqu'à l'extrême se défiant à tour de rôle. On avait tous les deux toujours accepté ce que l'autre nous demandait de faire et visiblement notre petit jeu n'était pas près de s'arrêter. Je sentais Misha bouger doucement à côté de moi alors que je ne parvenais plus à me rendormir. Ma main baladeuse s'était placée sur son aine alors que mes lèvres s'étaient rapprochés dangereusement de ses pectoraux. Sans faire le moindre bruit je me mis à cheval au dessus de lui pour descendre lentement le long de son corps en laissant des traces de mes lèvres sur son torse. J'avais une idée derrière la tête, une idée de garce. •

• Paisiblement, je dors. Paisiblement, rien ne peux venir me déranger. Tranquillement, je respire. Je suis là, allongé dans ce lit, transporté dans le monde des rêves, je suis apaisé, sans aucun problème, sans aucun soucis. Aucune mauvaises pensées ne peux venir m'effleurer l'esprit, rien que du bonheur, de la joie, du calme. J'aime dormir, j'aime rêvé, car, y'a que dans ces moments-là que je me sent bien. J'vais pas vous mentir, j'suis le genre de gars à avoir l'impression de se faire éclater par des sabres à longueur de journée, le passé me hante, l'avenir me fait peur, et le présent n'est pas toujours comme je le voudrais. Sauf que, j'le monte pas, je m'enferme derrière une carapace, une coquille que j'ai crée au fils des années mais que certaines personnes ont réussi à percer. Swan avait réussi à la percer, avec elle, j'étais moi, juste moi, pas un connard, pas un gars qui allait se montrer froid ou méchant, non, j'étais simplement moi, Misha. Merde. Il se passe quoi là ? J'sent des lèvres sur mon corps, je sent quelqu'un sur moi. Bordel, qui c'est ? Pourquoi j'ai l'impression de me réveiller ? Non. Laisser moi en paix, faites pas chier bordel. J'ouvre doucement les yeux, à moitié, et... En fait si, faite moi chier, allez y. J'vois Swan à cheval sur moi qui laisse ces lèvres se balader sur mon corps, et sa main vers ma cuisse. Bordel, si elle pouvait me réveiller en pleine nuit comme ça tout le temps, je dirais pas non hein. Mais, pour le coup, je pige pas trop, j'suis à moitié endormis. J'laisse juste mes mains venir se poser sur ces hanches. "Tu fais quoi ?" Avais-je lâché d'une voix endormi. Est-ce que c'était un rêve ou est-ce que c'était la réalité ? •

• Je ne peux ps m'en empêcher, je suis réveillée alors que lui dort paisiblement, ce n'est pas juste. J'attéris au dessus de son corps parfait ne me lassant pas de l'embrasser par ci par là. Voilà qu'il se met à bouger, visiblement mes gestes et mes caresses l'ont réveillé, j'ai presque gagné. J'ai envie de jouer là tout de suite maintenant, je ne veux pas attendre car je ne sais tout simplement pas le faire. Tout tout de suite, on ne me refuse rien, surtout pas les hommes et surtout pas après un réveil comme celui là. Je sens le rythme de sa respiration changé ce qui signifie qu'il a réalisé que je suis au dessus de lui, seulement il a l'air un peu perdu, se demande sûrement si c'est un rêve ou la réalité. Ses mains viennent se placer sur mes hanches alors qu'il me demande ce que je fais. Je redresse la tête pour le regarder avec mon regard habituel, vous savez celui qui donne envie à tout homme de me sauter dessus. Je m'approche de son visage et dépose mes lèvres sur les siennes pour les embrasser doucement mais passionnément avant de répondre à sa question. "Laisse toi faire, pour l'instant.." dis je en un murmure avant de redescendre vers son entre jambe. Mes mains descendirent quand à elles lentement jusqu'à ses cuisses tout en caressant son torse. Ma bouche effleura l'intimité pour faire monter l'envie chez Misha pour finalement se stopper net. Cap ou pas cap. dis je sans même le regarder. C'était la règle avant d'annoncer un défi, prononcer ces quatre mots. D'aller dehors, nu bien entendu, et de trouver quelqu'un pour lui demander une capote. Tu pourras revenir que quand tu en auras une.. J'ai relevé la tête avec un sourire en coin, je savais pertinemment qu'il ne dirait pas non. C'était con comme défi mais j'avais envie de le voir galérer un peu avant qu'il n'ai une récompense. •

• L'intelligence, si l'on cherche la définition dans un dictionnaire, une multitude de définition s'offrira à vous sans que vous sachiez vraiment la qu'elle choisir, celle qui pourrait le plus correspondre à vos attente, à vos besoin. Pour certaine personnes, l'intelligence se réduit au fait d'avoir des connaissances et d'arriver à pouvoir résoudre des équations, pour d'autre, ils pourront vous répondre que d'être intelligent commence tout d'abord par un savoir, apprendre, pratiquer, et que après tout ça, l'intelligence sera avec vous, d'autre personne pourront aussi vous répondre tout simplement qu'ils ne sont pas intelligent, donc par conséquent, ils ne savent pas ce que c'est, ils ne connaissent pas, donc ils ne pourront pas vous éclairez à ce sujet. Alors, la question était, est-ce que je suis con ? Ouais, j'pense que la réponse c'est un putain de gros ouais dans vos gueules. J'veux dire, ouais j'suis con, ouais je dis de la merde, ouais je fais des trucs débiles et sans aucun sens, mais, ça me plaît, j'me prends assez au sérieux comme ça tous les jours, alors, j'ai le droit de m'amuser un peu quand j'en ai l'occasion. Sauf que cette nuit, ma seule envie était dormir, et, pour le coup, Swan était en train de me réveiller, et, j'savais pas trop ce qu'elle était en train de faire, en même temps, j'étais à moitié endormi. Elle s'amusait à m'embrasser, me disant de me laisser faire... Heu... Okay, si tu veux, même si je comprends pas toujours pas où elle veut en venir. Du moins, jusqu'au moment où je la vois descendre son visage, ces lèvres embrassant mon torse, et ça, jusqu'au moment où je sentis ces lèvres frôler mon intimité. Oh putain, je comprends, et, ça me plaît... Je lâche un soupire de bien être jusqu'au moment où elle ouvre la bouche... "Cap ou pas cap... D'aller dehors, nu bien entendu, et de trouver quelqu'un pour lui demander une capote. Tu pourras revenir que quand tu en auras une..." J'ouvre grand la bouche. Putain elle se fout de ma gueule ? Elle me réveille pour me faire croire à une pulsion, puis, elle me balance un défi, comme ça, en plein milieu de la nuit ? "Va te faire foutre ouais !" Lui avais-je répondu, lui montrant bien mon majeur. Mais, putain, j'pouvais pas refuser, putain, fait chier, j'en ai marre. "Putain mais t'abuses j'voulais dormir moi et toi tu me dis "tient vas chercher des capotes, à poil dehors !" J'réfléchis, non non, ça va pas marcher comme ça, j'dois négocier le truc au moins. "S'teu plait, dit moi que j'ai le droit de prendre une poele avec moi ?" Ouais, histoire de pouvoir au moins cacher ma bite hein. •

• Je savais pertinemment qu'après avoir lancé ce défi Misha me détesterait. Il était à peine 5h du matin et j'étais déjà occupée al. 'emmerder et a jouer ma petite garce, ça annonçait la couleur de la journée. Je restais la face a lui, toujours à califourchon alors que j'attendais la réponse de mon partenaire de jeu favori. Mon sourire ne s'effaçait pas tant j'étais contente de ma connerie, j'étais juste incorrigible. Sa réaction fut celle que j'avais attendu, l'agacement, une pointe d'énervement et une sûrement une envie de me frapper pour que je puisse le laisser dormir. Et puis il a son majeur dans ma direction, mon sourcil droit s'est relevé mais mon corps quant à lui n'a pas bougé d'une miette. "Va te faire foutre ouais !" Ouh que de vulgarité en cette douce nuit, attention Misha le défi pourrait être encore plus salé qu'il ne l'est déjà. aller me faire foutre? Avec plaisir mais seulement une fois que je t'aurai vu courir a poil dehors. dis je en prenant son doigt encore levé dans ma main pour le poser le long de son corps. "Putain mais t'abuses j'voulais dormir moi et toi tu me dis "tient vas chercher des capotes, à poil dehors !S'teu plait, dit moi que j'ai le droit de prendre une poele avec moi ?" des négociations? Et puis quoi encore? Il se croyait dans une friperie ou il pourrait négocier le prix d'une vulgaire fringue? Je me suis redressée l'air un peu déçue mais pas pour autant prête à lâcher prise. Depuis quand on peut négocier ce que l'autre te demande faire? C'est a poil ou tu perds. J'te rappelle qu'on peut pas changer les règles, une fois que le défi est énoncé impossible de revenir dessus. Ok, cette règle la on en avait j'avais parlé mais c'est tout simplement parce qu'on avait jamais eu à faire à cette situation. Je me suis alors enfin décidée à m'asseoir sur le lit en prenant soin de me retirer de sur lui en effleurant nos deux intimités l'une contre l'autre avant de faire un geste de la main qui voulait dire un truc de le genre : Vas y je te regarde.

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• Je crois que ce jeux va finir par me faire péter un câble. C'est assez étrange en réalité, car j'aimais ça, j'aimais ces défis qui nous poussaient à en faire toujours plus, mais, il fallait toujours dépasser ces putains de limite, et, j'vous assure que là, pour le coup, la jeune femme avait fait fort, mais, vraiment fort. Au départ, j'm'étais demandé ce que ça avait pu être, j'avais pensé à une envie de sexe de la jeune femme, et, j'allais y répondre, j'peux vous le jurer, mais, non... Elle venait de me réveiller pour que j'aille trouver une putain de capote dehors, et ça, à poil. J'avais pourtant essayé de négocier, mais, elle avait pas l'air d'être du même avis. "Aller me faire foutre? Avec plaisir mais seulement une fois que je t'aurai vu courir a poil dehors... Depuis quand on peut négocier ce que l'autre te demande faire? C'est a poil ou tu perds. J'te rappelle qu'on peut pas changer les règles, une fois que le défi est énoncé impossible de revenir dessus." Putain, elle m'énerve, j'vous jure, elle m'énerve. J'veux pas le faire son putain de défis, mais, j'ai pas le choix, du moins, si, j'aurais très bien pu lui dire que non, j'arrête de jouer, mais, j'en avais pas envie en fait. Et le pire en fait, c'est qu'elle prit bien le temps de frotter son intimité à la mienne avant de se lever de sur moi. Putain, vasy, continue, j'm'en branle. "T'sais quoi ?! J'm'en fou de ton putain de défi, j'vais le faire, et j'vais te claquer la capote dans tes dents et tu me laisseras dormir, okay?!" Ouais, là, j'voulais dormir, c'est tout. Du coup, j'me leva du lit, et j'alla regarder par la fenêtre dehors, bon, y'a pas l'air d'avoir grand monde... Du coup, j'me tourna vers la belle brune. "La capote, faut que j'trouve quelqu'un pour me la donner, ou j'peux aller en acheter une à poil ?" Non, je n'essayais pas de négocier, j'voulais juste être sur pour le coup... Et, j'peux vous dire que j'avais bien l'air con, là, debout, avec la bite à l'air... •

• Je ne sais pas pourquoi on avait besoin de ce jeu pour faire tenir notre lien, sûrement parce qu'on aimait se voir se donner à fond pour l'entretenir. Je ne me voyais mettre fin à ces putains de défis qui nous feraient sûrement faire des erreurs, ça m'animait, me faisait vivre, impossible de l'expliquer autrement. Je venais de lui lancer un truc un peu vicieux mais j'étais sûre qu'il le ferait à merveille et puis de toute manière je ne lui donnait pas vraiment le choix. Je le regardais se lever, voyant qu'il était plus qu'énervé contre moi mais je savais que ça passerait car il me ferait pire demain. "T'sais quoi ?! J'm'en fou de ton putain de défi, j'vais le faire, et j'vais te claquer la capote dans tes dents et tu me laisseras dormir, okay?!" Je me suis mordillée ma lèvre inférieure pour pouvoir étouffer un rire qui ne lui aurait pas vraiment plu. Je me suis redressée et n'ai rien répondu attendant qu'il franchisse enfin la porte pour aller me chercher cette capote qui valait de l'or. "La capote, faut que j'trouve quelqu'un pour me la donner, ou j'peux aller en acheter une à poil ?" me demanda-t-il après avoir regardé la fenêtre pour s'assurer qu'il n'y avait personne. Je me suis levée doucement pour m'approcher de lui afin de déposer un baiser sur ses lèvres. Je m'en fou, ramène moi en une, peut importe où tu la trouve. ai je répondu en lui pinçant délicatement ses fesses. J'étais vraiment horrible, mais j'appréciais trop ces moments où c'était moi qui menait le jeu.

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• Ce petit jeu qui avait pris possession de nos vies étaient devenues comme une drogue pour nous. Pas un jour ne passait sans qu'on ne se lance des défis plus fous les uns que les autres. J'suis pas con, et j'pense pas qu'elle le soit elle non plus, ont sait très bien qu'un jour, ça va dégénérer, qu'un jour, on va mettre la barre un peu trop haut et qu'on va partir en couille. J'ai pas vraiment envie que tout se termine de la sorte, mais, c'était pas vraiment quelque chose qu'on controlait. Nous n'étions pas vraiment les maitres du jeux vous savez. Tout ce qui nous motivais était de voir l'autre dans des situations les plus improbables possibles... Et, pour le coup, ce soir, Swan avait mis la barre assez haute. J'éspérais juste une seule chose, c'est qu'aucun journaliste ne se balade dans les rues à cette heure-là et me prenne en photo, j'ai pas du tout envie qu'une image de moi, à poil en pleine rue, vienne aux yeux de mon père... La jeune femme s'approcha de moi, déposant un baisé sur mes lèvres et me pincant les fesses. " Je m'en fou, ramène moi en une, peut importe où tu la trouve." Elle en profite en plus, elle sait que j'peux rien faire pour aller contre ça, et que j'suis obligé de lui obéir. Sauf que demain, ça serait à mon tour, et j'peux vous assurez que je vais me venger. "Tu te fous dans une sacrée merde tu sais..." Avais-je dis, lui claquant le cul avant de partir, à poil, dans les rues à la recherche d'une putain de capote. Bordel, pour le moment, ça va, y'a personne, et quand je vois des feux au loins, ou que j'entends des bruits, j'me cache dans des coins de murs, derrière les voitures où dans des petites rues sombres. Bordel, pour le moment, personne ne me voit, mais j'ai l'impression que ça va pas continuer longtemps. J'trouve pas de pharmacie ouverte, mais à côté d'une fermé, y'a un distributeur de capote. Putain, enfin ! J'm'avance pour en acheter une et là, quand le paquet sort de la machine, j'entends des rires un peu plus loin. "Allez vous faire enculer !" Avais-je gueulé en les regardant, mais, aucun réaction, et puis, au pire, je les aurais éclaté. Bref, maintenant, même système pour rentrer. On se faufille partout. "Tient j'ai trouvé un putain de paquet de capote !" Avais-je dis, claquant la porte et lui balancant dessus. J'me pointa devant elle, debout comme une poutre histoire de voir si j'avais réussi... •