Dans l’éventail des amours possibles, il y en est un de la pire espèce. Sa cruauté est telle qu’il tue ses victimes. On l’appelle l’amour non partagé. Celui là je le connais, je suis experte en la matière. Dans la plupart des histoires d’amour, les sentiments sont réciproques, et dans les autres ? Et nous alors ? Les laissées pour compte ? Nous qui aimons sans retour, tout seul, dans notre coin ? Nous sommes les victimes de l’amour à sens unique, les oubliés dans la distribution du bonheur. Nous sommes les mal-aimés, les bancales, les handicapés du cœur, et ça ne nous donne même pas le droit à des places réservées au parking.