JULILAH ಇ heureux retrouvailles.

Nous venions de faire escale à Curaçao pour deux jours avant de reprendre la mer pour aller terminer les vacances en Jamaïque. Il nous restait plus qu'une semaine pour profiter à fond de chaque jour et heure qui restait. Depuis ce matin, je ne faisais que sourire comme une conne à penser que ma sœur jumelle allait bientôt être à mes côtés. Plus que quelques minutes et je pourrais enfin la voir face à face. J'étais heureuse, mais j'étais aussi un peu angoissé à l'idée de la rencontrer. Certes, on était jumelle, mais cela ne m'empêchait pas d'être autant stressée. Arrivée au quais de Curaçao, je fixais ma montre impatiente de voir le bateau qui transportait ma sœur, arriver. Étant venue pour profiter de la dernière semaine du summer camp, Talulah sera accueillie plutard dans le bateau des Krakens. J'étais adossé à un poteau, tapotant un pied au sol. Je n'avais jamais été dans cet état auparavant, mais j'étais tout de même heureuse de pouvoir la voir. J'avoue que le jour où mes parents me l'avaient avoué ça m'avait fait un gros choc et puis quand il me l'on présenté, j'ai comme eu un gros punch au cœur, c'était tout naturellement qu'un sourire c'était logé sur mes lèvres et il ne m'avait plus quitté d'ailleurs. La preuve, je crois qu'on me prendrait pour une folle à me voir sourire comme ça au beau milieu d'un quais.

Enfin le jour-j. Terminé les discussions via skype et ma webcam bonne à jeter à la poubelle, je vais enfin rencontrer ma jumelle et ça me comblait de joie malgré le stress incroyable. La peur de ne pas lui plaire, qu'elle soit déçue en apprenant à me connaître me faisait peur, tout le long du trajet pour la rejoindre à Curaçao des questions fusaient dans ma tête, mais le trajet fut bien court puisque j'accostai sur le quai. En descendant du bateau pour rejoindre ma sœur, mon petit cœur battait si fort que je pouvais le sentir s'échapper de mon corps. Les pieds sur la terre ferme, mon regard scrutait chaque endroit à la rejoindre de Juliett, mon parfait sosie. Il ne m'a fallu à peine une minute pour la trouver. Et contrairement à tous les scénarios que je me suis imaginée pour nos retrouvailles, ma seule réaction fut de lâcher ma valise à terre, tremblant comme une feuille au vent malgré la chaleur insoutenable de l'été. Tout comme lors de ma première rencontre avec mes parents biologiques, l’émotion et la joie étaient si fortes que je n'ai pu m'empêcher de pleurer à chaudes larmes comme une idiote, tellement heureuse de retrouver ma jumelle, mon sang, ma famille. Mes pieds étaient cloués au sol, et entre deux sanglots une petite phrase s'échappait de ma bouche, sentant mes petites larmes chaudes couler le long de ma joue. « J'suis tellement heureuse de te voir. » Dis-je en ayant plein de trémolos dans la voix. Une émotion tellement belle que les regards plus ou moins moqueurs des passants ne me touchaient guère. La vue de ma sœur valait tout l'or du monde, même si je n'osai à peine bouger pour la rejoindre.

Je crois que pour tout être qui retrouvait une partie de sa vie ne pouvait pas s'attendre à d'autre réaction, qu'un surplus d'émotion. Adossé contre le poteau, je regardais vers l'horizon, mais je n'étais plus vraiment là, enfin si j'étais là, mais totalement absente c'est difficile à comprendre, mais voilà, je me posais un tas de questions et je sais que ces mêmes questions disparaîtront à la minute où mes yeux croiseront ceux de ma jumelle. C'est fou, c'est vraiment fou d'apprendre du jour au lendemain qu'on avait une sœur jumelle, que durant tout ce temps, je n'étais pas fille unique et dieu sait combien je voulais toujours avoir une sœur ou un frère du moment que je ne me retrouvais pas seule. Mais là, j'avais carrément une jumelle, un double de moi, une deuxième moitié, que dire si ce n'est que j'étais la plus heureuse des blondes ?. Finalement, un bruit sourd parvenait jusqu'à mes oreilles m'obligeant à sortir de mes songes. Je me tournais la tête immédiatement et qu'est-ce que je vois ?. Mon sosie !. Une bouffée d'émotions s'empara soudainement de mon corps alors que je restais sans voix à la vue de ma jumelle. Cette dernière s'exprima d'ailleurs entre deux sanglots. « J'suis tellement heureuse de te voir. » Mais moi je restais là comme une conne, la bouche entrouverte, surprise mais heureuse, vraiment heureuse de pouvoir la voir en face de moi. Ma jumelle, la moitié qu'on m'avait enlevée et cachée à la naissance. Elle était là et j'étais comme pétrifiée. Après quelques minutes, lorsque je me suis rendu compte de ma débilité, je secouais rapidement la tête m'avançant a pas pressé jusqu'à elle et une fois face à elle, je ne pouvais m'empêcher d'être contaminé par ses sanglots. Moi aussi, mes yeux s'humidifièrent, mon regard faisait des allers-retours de son pied jusqu'à sa tête. « Wow !. » Sur le coup, c'est tout ce qui était sorti de ma bouche encore surprise par notre ressemblance. Il n'y avait absolument aucune différence, c'était comme-ci je me regardais dans un miroir. « Je peux te serrer dans mes bras ?. » Disais-je maladroitement, quelque peu timide. Mais qu'est-ce que tu fous Juliett, prends là dans tes bras sans demander, c'est ta jumelle nondidiou. « Si tu savais combien apprendre ton existence a fait de moi la fille la plus heureuse !. » Affirmais-je entre deux sanglots et sans m'en rendre compte, je venais de lui attraper une main.

Dès que j'ai posé mes yeux sur mon parfait sosie, l'émotion s'est emparée de mon corps, à la fois tétanisé et heureuse de rencontrer en chair et en os ma sœur jumelle que je n'ai encore jamais rencontré, celle à qui on m'a arraché à la naissance. J'aurai tellement voulu être présente pour elle durant sa maladie, être à ses côtés et la soutenir dans les moments difficiles, sauf qu'on m'a empêché d'être là pour elle. Dorénavant j'allais être à ses côtés et personne ne pourra nous séparer. Et mes larmes semblaient contagieuses puisque ses yeux commencèrent aussi à devenir rouges, jusqu'à ce qu'un petit son s'échappe de sa bouche. « Wow !. » Sur le coup j'eus un petit rire entre deux sanglots, c'est vrai que notre ressemblance est tellement frappante, je n'en reviens pas. « Je peux te serrer dans mes bras ?. » Je hochais bêtement la tête de haut en bas, je n'attendais que ça, je ne voulais que ça mais ma magnifique jumelle continua de parler en m'attrapant doucement la main. « Si tu savais combien apprendre ton existence a fait de moi la fille la plus heureuse !. » Ses mots me faisaient chaud au cœur. « Et moi j'ai enfin l'impression d'avoir une famille. » Même si j'ai toujours eu une famille, aussi fausse soit t-elle, je ne me suis jamais sentie intégrée à cette famille, à ce père et cette mère qui m'ont volé 21 longues années de ma vie, 21 longues années sans ma sœur. Je serrai très fort sa main dans la mienne avant de venir me blottir dans ses bras entre deux sanglots de joie. « J'ai tellement l'air idiote à pleurer comme ça. » Dis-je à Juliett en souriant, doucement je me décalai de ses bras pour prendre ses joues entre mes mains, j'ai peur qu'en disant qu'elle est magnifique, ça fasse la fille qui s'auto-complimente, alors je souriais tout simplement en reprenant doucement mes esprits, séchant mes larmes au fil des secondes. « Maintenant qu'on s'est retrouvée, on ne se sépare plus, pas vrai ? » Demandais-je à ma sœur en rigolant, les yeux rouges à cause des larmes qui s'y sont échappés. J'ai tellement hâte d'apprendre à mieux la connaître, on se connaît à peine, seulement via skype, mais je l'aime déjà comme une vraie sœur.

Sayez, ma soeur était bien là, en face de moi. Je suis son sang, je suis son corps, je suis son ombre, son reflet dans le miroir. Une nouvelle naissance à ses côtés, serrant ses doigts dans les miens, nos cœurs battant à l'unisson, un yin et un yang qui se complètent enfin pour retrouver l'harmonie parfaite filante, fuyante depuis plusieurs années. « Et moi j'ai enfin l'impression d'avoir une famille. » Mon cœur battait fort, tellement que j'eus l'impression que mon reflet distinguait le son de mes heurts, faisant soulever sans difficulté ma fine mais solide cage thoracique. « J'ai tellement l'air idiote à pleurer comme ça. » Dit Talulah en venant enfin se blottir dans mes bras. J'attendais tellement cet instant, celle de la prendre dans mes bras pour que jamais plus, nous nous séparons. « Et moi donc ?. » Confirmais-je en accompagnant les rires de ma sœur. Elle se décala légèrement et je continuais toujours de la contempler. C'est fou ce qu'on avait la même couleur et même longueur de cheveux, même teint de peau, même style de maquillage, même taille, mêmes mensurations et j'étais presque certaine que nous faisions aussi le même poids. C'était comme-ci on ne s'était jamais séparée en fait. « Maintenant qu'on s'est retrouvée, on ne se sépare plus, pas vrai ? » Dit-elle en posant ses mains contre mes joues et à mon tour, je posais mes mains sur les siennes. « Plus jamais ! Je t'ai et je te garde près de moi !. » Je rigolais également, malgré la couleur légèrement rouge de mes yeux dû à nos larmes. « Allez viens ! Il faut qu'on aille s'asseoir quelque part, je veux que tu me racontes tout, absolument tout !. Il y a un petit café pas loin d'ici. » Annonçais-je en l'aidant à porter quelques sacs. Sayez, maintenant j'étais toute excitée d'apprendre un peu plus sur son autre vie.

C'est fou à quel point me blottir contre ma jumelle me comblait d'une joie indescriptible. Un moment que je n'oublierai certainement jamais. Elle posa à son tour ses mains sur mes joues, mon cœur battant aussi fort que le sien. « Plus jamais ! Je t'ai et je te garde près de moi !. » Je souriais à cette remarque, pour la première fois de ma vie je me sens heureuse un sein d'une famille, de ma nouvelle famille, ma vraie famille. « Allez viens ! Il faut qu'on aille s'asseoir quelque part, je veux que tu me racontes tout, absolument tout !. Il y a un petit café pas loin d'ici. » En souriant à ma jumelle, j'essuyai pour de bon mes larmes avant d'attraper mes dernières valises. « Oh ça tombe bien, changer de pays m'a ouvert l'appétit, un petit café ne sera pas de refus. » C'est vrai que je n'ai encore jamais eu l'occasion de quitter mon pays natal et j'étais bien heureuse de visiter un autre pays, surtout aux côtés de ma sœur. Je suivi donc Juliett jusqu'au café dont elle me parlait. J'installai mes valises à côtés d'une table de libre sur la terrasse extérieure jusqu'à ce qu'un beau serveur arrive pour prendre notre commande. « Un Frappucino pour moi, s'il vous plaît. » Lui répondais-je de mon plus beau sourire en m'installant face à ma sœur pendant que cette dernière commandait à son tour. Une fois le serveur partit, je regardai ma sœur de nouveau dans les yeux, ayant l'impression de regarder les miens. « Donc que veux-tu savoir sur moi ? Je répondrai à toutes tes questions, si tu réponds à toutes les miennes ! J'en ai tellement à te poser. » Lui disais-je en rigolant, j'ai tellement de questions qui me trottent en tête, des questions sérieuses à des petits détails, impatiente de voir à quel point nous nous ressemblons ou quelles sont nos différences.

« Oh ça tombe bien, changer de pays m'a ouvert l'appétit, un petit café ne sera pas de refus. » Un doux sourire se dessina sur mes lèvres alors que nous nous sommes mis en route vers ce café. Nous avions bien-sure emprunté un taxi pour nous éviter de marcher avec les bagages aux mains. Une fois à destination, nous nous sommes tranquillement installés sur la terrasse du café alors qu'un serveur vint rapidement s'occuper de nous. Ma sœur choisit un frappucino, mais moi j'avais envie d'autre chose. « Et un chocolat chaud pour moi merci... » Rétorquais-je rapidement avant de pouvoir passer aux choses sérieuses. Je voulais tout savoir d'elle. « Donc que veux-tu savoir sur moi ? Je répondrai à toutes tes questions, si tu réponds à toutes les miennes ! J'en ai tellement à te poser. » J'avais tellement de questions à lui poser que je ne savais pas par où commencer. « Je répondrais sans faute à toutes tes questions !. » Mon rire se mélangea au sien, si un jour on m'avait dit que je serais assise autour d'une table en compagnie de ma sœur jumelle, je n'aurais probablement pas cru. Je m'étais déjà habituée à être fille unique et là, c'était un vrai miracle. Oui on pouvait dire que je l'avais eu mon miracle, comme quoi il fallait toujours garder espoir, car on finissait toujours par être récompensé. « Alors, quel genre de vie menais-tu avec ces imposteurs ?. » En parlant évidemment de ses faux parents et d'ailleurs, je souhaitais à ces deux-là de pourrir en prison parce que c'était uniquement de leurs fautes si Talulah et moi avons été séparées.

« Et un chocolat chaud pour moi merci... » Disait-elle avant de tourner son intention vers moi. « Je répondrais sans faute à toutes tes questions !. » Je souriais à cela, on se connaissait à peine, mais pourtant je me sentais si proche d'elle, comme si plus rien ne pouvait nous séparer. Est-ce ça le lien spécial qui unit chaque jumeau et jumelle entre eux ? Puis vint le temps des questions. « Alors, quel genre de vie menais-tu avec ces imposteurs ?. » Je grimaçai rien qu'en repensant à ces deux personnes que j'ai appelées papa et maman, mais qui est réalité n'étaient que deux kidnappeurs d'enfants. Je remerciai le serveur pour nous avoir apporté nos cafés avant de lever mon regard vers celui de ma jumelle. « À vrai dire je ne me suis jamais senti proche de mes soi-disant parents. Au fond de moi j'ai toujours senti que quelque chose ne tournait pas rond, mais j'étais trop aveugle. C'est à peine si on s'est adressé la parole durant ces dernières années, je préférais largement passer mon temps dehors avec mes amis et ma meilleure amie, avec eux je me sentais bien plus à l'aise et en sécurité qu'avec mes propres parents. J'arrive toujours pas à me faire à l'idée de ces deux-là m'ont volé 21 années de ma vie, et m'ont éloigné de toi. » Après ce petit monologue je baissai mes yeux sur la table, c'est toujours aussi douloureux de parler d'eux, mais j'ai envie de tout raconter à Juliett, on est sœurs après tout, aucun secret ne doit être mis entre nous. Puis doucement je retrouvai un petit sourire en puisant ma force dans le regard de ma jumelle. « Et toi, concernant ta maladie c'est bon, t'es entièrement guérie ? Tu te souviens de quand s'est arrivé pour la première fois ? Si ça te dérange de parler de ta maladie, je comprendrai tout à fait. » Rétorquais-je, en aucun cas je voulais la forcer à parler de sa maladie si c'est trop difficile pour elle.

« À vrai dire je ne me suis jamais senti proche de mes soi-disant parents. Au fond de moi j'ai toujours senti que quelque chose ne tournait pas rond, mais j'étais trop aveugle. C'est à peine si on s'est adressé la parole durant ces dernières années, je préférais largement passer mon temps dehors avec mes amis et ma meilleure amie, avec eux je me sentais bien plus à l'aise et en sécurité qu'avec mes propres parents. J'arrive toujours pas à me faire à l'idée de ces deux-là m'ont volé 21 années de ma vie, et m'ont éloigné de toi. » Alors ma sœur ne se sentait pas à l'aise depuis le début avec ses faux parents ? Cette nouvelle me plaisait, car elle n'aura finalement pas à pleurer des gens qui lui ont volé 21 années de sa vie loin de sa vraie famille. « Je t'assure que si j'avais appris ton existence je t'aurais cherché sans relâche, si les parents me l'on caché, c'est parce qu'ils ont eu peur que je puisse avoir un choc suite à cette annonce et que ce soit du coup fatal pour ma maladie. Seulement, ils ignoraient que c'est tout ce que j'ai toujours souhaité, avoir une sœur ou un frère histoire de ne pas me sentir seule. Je suis tellement heureuse que tu nous aies retrouvé !. » Quant à l'histoire de ses faux parents, c'était du passé maintenant. « Et toi, concernant ta maladie c'est bon, t'es entièrement guérie ? Tu te souviens de quand s'est arrivé pour la première fois ? Si ça te dérange de parler de ta maladie, je comprendrai tout à fait. » Je bus une gorgée de mon chocolat chaud après avoir remercié le serveur et puis je portais toute mon attention sur ma sœur. « Selon les médecins je suis entièrement guéri, mais je devrais toute de même faire attention, car il appelle ça, un miracle. Oui je me souviens d'absolument tout et c'est arrivé un an après que nous nous sommes installés ici, un camion m'avait renversé, je me souviens de la peur que j'ai ressenti en le voyant arriver vers moi, j'avais vu ma mort sonnée et je ne pouvais plus bouger de peur, après ça été le néant total, j'avais quoi ? Sept ans à l'époque, mais je me souviens de tout maintenant et dieu que ça fait aussi du bien de pouvoir me rappeler du chemin de ma maison. » Car il fut un temps où je commençais à oublier mon chemin, à oublier ce que j'étais en train de parler deux secondes avant... « Et dis-moi ? Qu'est-ce que t'aime dans la vie, enfin je veux dire, tes passions, tes études et loisirs etc... » Toujours ne quittant pas ma jumelle du regard, je bus une nouvelle gorgée de ma boisson chaude.

« Je t'assure que si j'avais appris ton existence je t'aurais cherché sans relâche, si les parents me l'on caché, c'est parce qu'ils ont eu peur que je puisse avoir un choc suite à cette annonce et que ce soit du coup fatal pour ma maladie. Seulement, ils ignoraient que c'est tout ce que j'ai toujours souhaité, avoir une sœur ou un frère histoire de ne pas me sentir seule. Je suis tellement heureuse que tu nous aies retrouvé !. » Je souriais à ses propos, car moi aussi j'étais follement heureuse d'avoir retrouvé ma moitié, cette personne que je n'ai jamais connue, mais qui m'a toujours manqué dans un sens. Puis ma sœur terminait par me parler de sa maladie, ça me faisait mal au cœur t'entendre ce qu'elle a pu endurer. « Selon les médecins je suis entièrement guéri, mais je devrais toute de même faire attention, car il appelle ça, un miracle. Oui je me souviens d'absolument tout et c'est arrivé un an après que nous nous sommes installés ici, un camion m'avait renversé, je me souviens de la peur que j'ai ressenti en le voyant arriver vers moi, j'avais vu ma mort sonnée et je ne pouvais plus bouger de peur, après ça été le néant total, j'avais quoi ? Sept ans à l'époque, mais je me souviens de tout maintenant et dieu que ça fait aussi du bien de pouvoir me rappeler du chemin de ma maison. » J'étais admirative, car oui, ma sœur est une battante et je suis fière d'elle, fière de posséder le même sang, le même visage qu'elle. « J'aurais tellement voulu être là pour toi, pouvoir faire quelque chose .. Mais les choses s'arrangent, que ce soit pour l'une ou pour l'autre, maintenant il nous reste plus qu'à profiter de ce que la vie nous offre, une seconde chance en somme. » Disais-je en souriant avant de replonger mon nez dans mon frappucino. « Et dis-moi ? Qu'est-ce que t'aime dans la vie, enfin je veux dire, tes passions, tes études et loisirs etc... » Je souriais, j'étais aussi impatiente qu'elle d'en apprendre plus. « Alors ce qui faut savoir sur moi .. J'adore la danse, j'en suis une grande passionnée, je pourrai passer des heures à danser. D'ailleurs la plus grande partie de mon temps, je dansais dehors avec ma meilleure amie et d'autres amis, c'est d'ailleurs pour ça que je vais étudier la danse à la rentrée, j'espère devenir danseuse. Sinon j'aime beaucoup faire la fête, m'amuser .. J'suis fan des films d'horreurs, j'suis plutôt gourmande, surtout avec le chocolat et voilà en gros, si tu veux savoir autre chose n'hésite pas. » Lui disais-je en souriant. « Et toi alors ? Tes passions, tes amours .. J'veux tout savoir. » Moi curieuse ? Oui.