ft. Brynn ♡ always in my heart, always in my life.

Brynn featuring Orlane
always in my heart, always in my life

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J'avais tellement hâte de débarquer à Grenade. Dès l'instant où j'avais su que Brynn s'accordait une petite escale jusque cette île, je m'en foutais de celles qui précédaient. Notre bateau était toujours entrain de naviguer alors que notre capitaine annonçait notre échouement dans plusieurs minutes. Je pouvais apercevoir au loin cette nouvelle terre sur laquelle nous resterons plusieurs jours. Et alors que tout le monde était partis se reposer dans les chambres pour faire passer la traversée plus vite, je restait sur l'extérieur à contempler la vue, bien trop impatiente d'arriver. La pénombre menaçait déjà le jour. Si ce voyage avait été long, je ne ressentais aucune fatigue. Mon excitation masquait le tout. J'allais enfin pouvoir revoir ma meilleure amie alors qu'elle avait décidé de rester à Harvard. J'aurais pu rester avec elle, mais j'avais trop eu envie de faire ce summer camp pour me changer les idées. Maintenant il était temps de la retrouvée, et je savais qu'elle m'attendrait sur la plage puisque je l'avais tenue au courant du déroulement de notre voyage pour arriver jusqu'à elle. Et lorsque enfin le bateau s'échoua sur la rive en s'immobilisant, je me précipitais pour sortir la première. Brynn était là, comme prévu. Les pieds touchant de nouveau la terre ferme, j'empressais mon pas jusqu'à courir vers elle comme une gosse attardée. « BRYNNETTE! » Quel surnom horrible que je venais de lui donner, mais peu importe. Je sautais alors dans ses bras, jusqu'à la faire tomber à terre, comme si je ne l'avais plus vue depuis vingt mille années. C'était tellement bon de la revoir. « Bordel, je suis tellement heureuse de te revoir, tu ne peux même pas savoir à quel point! » affirmais-je alors que je ne la lâchais pas. La pauvre mangeait plein de sable par ma faute.

by endlesslove

Brynn featuring Orlane
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J'étais pire qu'une gamine impatiente qui regardait au large jusqu'à voir l'île se rapprocher. J'avais l'impression qu'on m'emmenait à Walt Disney, que j'allais enfin pouvoir rencontre Blanche Neige et les sept nains. Mais en réalité non, j'allais juste retrouver ma meilleure amie que je n'avais plus vu depuis le début des vacances. Ce temps de séparation était devenu trop long, j'avais désormais besoin de me réapprovisionner de cette blondinette. Lorsque la bateau s'était arrêté, je ne savais pas comment j'avais fait pour atterrir si vite sur le sable encore chaud. j'avais poussé tout le monde, sans me soucier à savoir si j'avais blessé quelqu'un. J'avais crier son prénom version vieille à l'autre bout de la plage, au point d'en faire trembler toute l'île. « PHYPHY » Je ne sais pas où elle a été me chercher ce surnom, mais il était vraiment ignoble. Si je n'étais pas contente de la revoir à cet instant précis, je lui aurais craché au visage comme un lama pour lui montrer mon désaccord. En un rien de temps je m'étais retrouvée à terre, au dessus d'elle à l'étouffer de ce câlin plein d'amour que je lui offrais. On roulait dans tous les sens, je crois que tous les gens aux alentours devaient nous prendre pour des folles. « Je sais, je sais, je fais généralement cet effet là aux gens. En vrai tu m'as aussi trop manqué! » Ouais, ça va la modestie à ce que je vois. Heureusement qu'elle m'avouait que je lui manquais à la fin. Vieille grognasse. « Raaacooonte mooi touut. » Tout lui raconter? Ohw merde, y'avait tellement de trucs à dire. Tout s'était passés en si peu de temps. Le pire, le meilleur. Un vrai carnage ambulant. « J'ai teeeeellement de trucs à te dire! Je commence par quoi? Le moins bon, ou le meilleur? Parce que ouais, y'a eu le deux. » Je crois être passée par toutes les émotions durant ce voyage.

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Brynn featuring Orlane
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Impossible de passer inaperçues. Dans le genre discrètes, on excellait vraiment pas dans le domaine. J'étais bien trop contente de la revoir pour marcher d'un pas modéré et d'attendre d'êtres près d'elle pour lui parler. Crier semblait tellement plus facile. On était à présent couvertes de sable, un peu plus et on serait en mode camouflage des plages. Son escale jusque Grenade était la meilleure idée du monde. Je n'aurais pas pu attendre plus avant de la voir. Elle me manquait tellement. Je n'avais pas vraiment l'habitude d'être si longtemps séparée d'elle, et encore moins par tous ces kilomètres. C'est fou comme cette fille est devenue indispensable à ma vie. Dire que l'on s'est jamais quitté, que l'on s'est vues grandir mutuellement et qu'aujourd'hui encore nous étions unies. Je le prouvais mon amour en la serrant encore un peu plus fort. Encore un peu plus et je ne l'entendrais plus respirer la pauvre. Elle voulait tout savoir. J'avais tellement de choses à dire. « T'as cas dire que les trucs cool, les moches ont en parle pas. Après on va pleurer comme des madeleines, et on va finir par chanter no woman no cry au bar du coin. » Elle n'avait pas tord, mieux valait privilégier le meilleur. Je n'avais pas envie de parler de mes malheurs maintenant. J'essayais de les oublier à ma façon, c'était trop pour mon petit coeur. «Puis si on pouvait s'asseoir dans le sable ça serait cool, parce que là tu m'étouffes un peu....enfin je dis ça je dis rien... » Ah ouais, bonne idée. Je décidais de me dégager, histoire de sa calmer un peu, de sortir de cette euphorie de nos retrouvailles. « Je ne sais même pas par quoi commencer! Genre tu as raté des soirées de dingue, puis c'est tellement beauuuuu les Caraïbes. J'avais pensé à ce qu'on s'installa ici? On construirait notre propre château de sable et on engagerait des chippendales en tant que chevalier? » Impossible de garder mon sérieux avec elle. Au lieu  de lui raconter mes exploits, je virais vers une imagination débordante que j'adoptais toujours avec elle. « Bon plus sérieusement, j'ai passé un voyage de diiiiingue! Au début, c'était pas trop ça, et tu sais pourquoi hum. Mais puis, je me suis reprise en mains et j'ai décidé de profiter de tout. J'ai fait pleins de nouvelles rencontres, essentiellement des beaux mâles. » Sans doute devait-elle s'en douter que j'avais préféré parler avec des testostérones que des ovaires.

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C'est fou comme cette folle délurée me manquait rapidement. A peine l'avais-je quittée pour partir pour le Summer Camp qu'elle m'avait manquée le soir-même. Elle est ce genre de personne indispensable à ma vie, ce genre de personne qui fait partie de mon histoire. J'étais tellement contente, en ce moment-même, de la retrouver, de lui sauter dans les bras, de pouvoir lui parler et l'entendre dire ces choses insensées. « N’empêche qu’un château de sable grandeur nature ça doit pas coûter si cher que ça…Puis on pourrait mâter toute la journée des beaux mecs , genre aussi bien foutu que les mannequins torse nu qui te souhaitent bienvenue chez Abercrombie. » Je me mis à pouffer de rire en écoutant ces dires. Je voyais bien l'image en tête. Celle de ces hommes hyper canons, genre comme ce n'est pas permis qui vous saluent de leur plus beau sourire dans 10 langues différents en moins de 3 secondes. C'est fou comme elle pouvait partir loin, avec si peu. Mon Dieu, que cette fille me fera toujours rire. Je n'avais pas encore autant rigolé lors de ce voyage. Elle était mon petit rayon de soleil qui trouvait toujours le moyen de chasser la pluie. J'en oubliais tout, comme si aucune malheur ne m'étais jamais arrivé. « Ouaip, mais je pense que ca va nous prendre pas mal de notre temps pour le bâtir. Puis imagines, y'a une vague qui vient, et hop, on devient sdf. J'pense que le seul point positif dans cette histoire ce sont les beaux mecs bien foutus. » Rien que pour ces hommes, je deviendrai bien sdf en fait. Il était désormais temps de lui révéler les quelques passages intéressants de mon escapade jusqu'à ici. Je restais pourtant vague, histoire de la laisser se languir un petit peu. « Nan mais tu ne peux pas me laisser avec un tel suspens, ça se fait pas ! J’veux des noms moi. » Je m'en doutais qu'elle allait répondre ça. « Quoi? Ta Facebook pour aller voir le profil que tu veux des noms? » C'était connu, une fois qu'un nom était dévoilé, la plus part des gens s'empressaient d'y mettre un visage, et un appréciation par la même occasion. « Si tu veux tout savoir, niveau beau gosse j’ai rencontré Jensen, 70 ans, gros problème de calvitie, qui m’a fait du pied pendant qu’on jouait au scrabble. Et enfin le meilleur, Aksel, 90 ans, qui me prenait pour sa femme morte depuis des années. Il a tenté trois fois de m’embrasser. » Ohw, merde... D'un millième de seconde, je rigolais en éclat. Cette fille est complètement tarée. « Bordeeeeeel, t'as vraiment un problème toi, tu sais ça? Tu as conclu avec lequel? La calvitie ou l'Alzheimer? » lui dis-je alors que je sentais des larmes me couler les yeux tellement que je rigolais.

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"Les seuls point positifs de cette histoire ont toujours été les beaux mecs." rectifias-tu amusé par ses propos. De toute façon vous n'aviez absolument pas besoin de château de sable pour obtenir des mâles agréables à regarder. Oui vous aviez ce charme naturel, cette grâce innée pour les attirer. C'était les phéromones que vous dégagiez qui faisaient de la discrimination de beauté. Même si parfois des anomalies persistaient. Oui, un jour tu étais sortie avec un mec gothique ce que tu avais amèrement regretté quand il avait voulu faire l'amour sur un crucifix. T'aimais bien les histoires à la twilight ou true blood mais il ne fallait pas pousser mémé dans les orties, tu avais une certaine estime pour toi même. En parlant d'histoire d'amour, tu étais très intéressée par celle de ton amie. Elle avait toujours une vie palpitante de ce coté là, encore mieux que les épisodes des Feux de l'amour. "Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, je ne m'abaisserais jamais à faire ça." dis-tu d'un air non-chalant en cachant ton portable sous tes jambes, où tu avais effectivement déjà ouvert une page facebook. Tu l'avais quand même fait en toute discrétion, ce qui n'était quand même pas rien.Tu tenais à le souligner. "Puis c'est important de mettre des images sur les personnes, ça me permet de mieux suivre l'histoire tu vois..." Tu en rajoutas une couche comme si de rien était, même si ta meilleure te connaissait bien mieux que ça. Parfois mieux que toi-même. Puis ce n'était pas pour rien que dans les livres pour enfant, sous les noms d'animaux il y avait des photos de ces derniers, c'est pour bien assimiler l'information voilà tout. "Purée mais tu me prends pour qui? Aucun des deux, j'aurais gerbé sinon. " t'exclamas-tu en rigolant. Les vieux ce n'était clairement pas ton truc, non. Toi tu préférais les garçons de ton âge, voir un peu plus jeune. C'était mieux pour ton égo. "Vazy crache le morceau." Tu étais trop impatiente d'en savoir plus, ce suspens était insoutenable.  

Brynn featuring Orlane
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C'était fou. Un rien nous emmenait dans une histoire complètement insensée, nous inventant une vie au delà d'un château impossible à bâtir. Il nous fallait un minimum de luxure et ce n'est surement pas dans ce genre de bâtisse qu'on l'on en trouvera. « Les seuls point positifs de cette histoire ont toujours été les beaux mecs. » Effectivement. Ce gros point positif qui était un commun énorme entre nous. J'aimais jouer de mon charme pour attirer la gente masculine et je savais très bien qu'elle en faisait autant. Ce serait inconscient de dire que l'on ne plaît à personne. Non pas que je manquais de modestie, mais fallait pas se mentir non plus. « Ils ont toujours été les points positifs, qu'ils fassent partis de cette histoire ou non. » J'apportais beaucoup d'importance au sexe opposé. Peut-être un peu trop parfois, au point de me délivrer et de me faire chiffonner le coeur. Fuck! Ce n'était certainement pas le moment de penser à ça et de n'y voir que le bon côté des choses. Je pouvais voir sa curiosité dans le regard. Elle avait envie de savoir, elle voulait des noms, des visages à mettre sur ce que je lui racontais. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles, je ne m'abaisserais jamais à faire ça. Puis c'est important de mettre des images sur les personnes, ça me permet de mieux suivre l'histoire tu vois... » Sa justification était complètement ridicule. Elle avait caché son portable entre ses cuisses en paraissant innocente. Un rire mélodieux me sortit de la bouche, amusée par la situation qu'elle tentait de cacher. Mais je l'avais grillée. Je la connaissais par coeur. On se ressemblait, et même moi j'aurais fait pareil si les rôles avaient été inversés. « Oh arrête Brynette, tu manques vraiment de crédibilité! T'es juste trop curieuse. » dis-je avec un grand sourire. La curiosité, je la connaissais. Je pense en être constituée de 85%, alors je compatissais. Ces histoires inventées de toutes pièces avaient réussi à me faire pouffer de rire. Son imagination m'épatera toujours. Surtout lorsqu'elle raconte ça tout naturellement, comme si son quotidien se résumait qu'à des histoires aussi bizarres les unes que les autres. « Purée mais tu me prends pour qui? Aucun des deux, j'aurais gerbé sinon. » Pareil. C'était d'ailleurs échoeurant rien qu'à s'imaginer la situation, même si elle était amusante à entendre. « Tu leurs a brisé leur pauvre petit coeur alors? J'espère que tu as honte! » Mon Dieu, que j'étais contente de la retrouver. Il n'y avait qu'avec elle que je pouvais délirer pour un rien. C'était si bon de pouvoir passer un peu de temps avec elle. « Vazy crache le morceau. » Son impatience se faisait ressentir. Il était temps pour moi d'en venir aux choses sérieuses et d'aborder ce sujet sensible. « Dexter est de retour. » dis-je d'une voix claire et nette. Je n'avais pas envie de tourner autour de pot. Plus vite je lui en parlais, plus vite mon esprit se libérera pour aujourd'hui.

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