Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTOBIAS ✗ all friendships are the same, unless if we're talking about ours. - Page 2
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TOBIAS ✗ all friendships are the same, unless if we're talking about ours.

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En moi avait toujours brillé cette flamme. Cette flamme qui désignait la revanche que je devais prendre, contre ma famille, contre moi-même. Elle me certifiait, du plus loin que je me souvienne, que jamais je ne tomberais dans ce piège de cupidité. Je pensais avoir été plus maligne. Je pense toujours beaucoup de choses. Il est facile d'avoir tort. Mais tu le regretteras toute ta vie si tu ne fais rien. T'as pas besoin de lui, d'eux. Peu importe. Tu sais te débrouiller par toi même. Fais comme moi, choisi ta vie. Ne les laisse pas te dicter ta conduite. De lui, non, je n'en avais pas besoin. Un beau-père qui souhaite tout contrôler, et qui suivait les directives de ma mère jusqu'à aller manipuler sa propre fille, j'approuvais m'en passer sans aucun problèmes. Mais j'pouvais pas, je pouvais tout simplement pas. J'avais une épée de Damoclès au dessus de la tête, et je savais qu'elle tomberait si jamais je faisais un faux pas. Et que je risquais gros, très gros. « Tu le sais aussi bien que moi, je déteste ça. Qu'on me dicte ce que je doive faire, que l'on me dise que telle ou telle chose est meilleure qu'une autre pour moi. Et je sais que je vais paraître décevante sur ce coup-là, mais.. j'peux pas. Je peux tout simplement pas jouer si gros. Ces études, tant pis, je les ferais. J'peux pas faire autrement que d'abandonner. » Décevante? C'était un euphémisme. Je n'avais jamais été aussi défaitiste. Mais en même temps, je n'avais pas le choix. On a toujours le choix? « Et je la choisis, ma vie. Si c'est la mauvaise voie, j'en paierai les conséquences. Mais plus tard. » Et rien ne m'importait plus que le moment présent. C'était un pari dangereux dans lequel je m'engageais, parce que je savais que mes notes, ma motivation et sûrement mon envie d'étudier en pâtiraient. Mais si c'était le seul moyen pour rester auprès d'eux, auprès de lui, auprès de tous, je pouvais bien sacrifier ça. A la base, je n'avais pas la moindre idée de ce que je ferais plus tard. La psychologie n'était pas non plus ce qui me passionnait. J'étais indécise, trop indécise. Je réfléchis trop aux conséquences, et voilà où j'en suis arrivée. Je savais que je le décevais. Je savais que c'était loin d'être rassurant, comme paroles. Mais cette fois, j'abandonne.
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Despe et Tobias
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Elle pouvait pas abandonner. Pour moi c'était clair dans ma tête. Elle n'avait juste pas le droit. Parce que si elle faisait ça, c'était agir comme une personne que je ne connaissais pas. Bien sûr, je ne lui en voudrais. Je n'irais pas la chasser de ma vie parce qu'elle allait contre ses principes mais je savais que tôt ou tard, elle s'en voudrait plus que quiconque d'avoir laissée tomber. Elle était une battante, le genre de fille que rien n'effrai et qui s'était toujours battue pour conserver sa part de liberté. Et quand elle sombrerait. Quand elle se rendrait compte qu'elle avait incroyablement merdée, elle se sentirait plus seule que jamais. Et que pouvais je faire contre ça ? Je n'étais que Tobias. Le connard de base qui n'agissait que pour sa propre gueule. Le style de mec que personne n'avait envie de fréquenter. Trop pessimiste, trop déprimé, trop dégouté par la vie pour avoir envie de prendre le dessus. Elle savait que je ne pourrais l'aider. Et elle finirait par sombrer lentement. Comme moi. Comme tout les gens trop marqués par les coups de la vie. J'voulais pas de ça pour elle. « Tu le sais aussi bien que moi, je déteste ça. Qu'on me dicte ce que je doive faire, que l'on me dise que telle ou telle chose est meilleure qu'une autre pour moi. Et je sais que je vais paraître décevante sur ce coup-là, mais.. j'peux pas. Je peux tout simplement pas jouer si gros. Ces études, tant pis, je les ferais. J'peux pas faire autrement que d'abandonner. » Déçu. Abasourdi. Et tant d'autre chose encore. J'arrivais même pas à croire qu'elle venait réellement de dire ça. Qu'elle venait réellement de renoncer à tout ce qu'elle aspirait. Lâche. Elle était lâche pour le coup. Mais qui étais-je pour la blâmer ? N'étais je pas le type qui avait abandonné sa petite soeur ? Qui l'avait laissé mourir ? Je n'avais aucunement le droit de faire des leçons de vie quand la même était tant misérable. Tu peux faire autrement. T'en a juste pas le courage. Tu choisis juste la facilité comme la plupart des gens. Tu te bas pas pour ce que tu veux et au final, tu passeras ta vie dans le regret à te demander ce que ça aurait pu être si tu avais pris une autre décision. Les choses fonctionnaient comme ça entre nous. Pas d'illusion, pas de faux semblant. On disait simplement ce qu'on pensait même si nos paroles pouvaient être cruel par moment. « Et je la choisis, ma vie. Si c'est la mauvaise voie, j'en paierai les conséquences. Mais plus tard. » Soupir. Avec le temps passé avec elle, j'étais le mieux placé pour savoir qu'elle ne changeait pas d'avis. Têtue, bornée. Un peu comme moi. Elle resterait sur ses positions et au final, ce n'était pas ma bataille. C'était la sienne. Si elle voulait abandonner, qu'elle le fasse. Il s'agissait de sa vie. Et je finissais par passer mon bras autour de ses épaules l'attirant contre moi. Dans tout les cas, tu sais que je serais là pour te soutenir.
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Je ne suis pas invincible. Personne n'est invincible. On a tous un moment, au cours de notre vie, où on lâche prise. Et ce moment était arrivé plus vite que je ne l'imaginais, sur quelque chose de plus futile que je ne l'aurais pensé. Et là, qu'étais-je en train de dire? Que j'abandonnais, que je laissais tomber. Que je me renfermais dans une lâcheté que personne ne me connaissait. Lui surtout. Lui, il savait. Il savait par quoi j'étais passée, et à quel point je poursuivais mon rêve les poings serrés. Maintenant, j'ai toujours les poings serrés. A la différence qu'une lame appuie contre mon poignet. Pas littéralement, bien sûr. Tu peux faire autrement. T'en a juste pas le courage. Tu choisis juste la facilité comme la plupart des gens. Tu te bas pas pour ce que tu veux et au final, tu passeras ta vie dans le regret à te demander ce que ça aurait pu être si tu avais pris une autre décision. Je baissai les yeux dans une moue agacée. C'est la vérité, la réalité, comme elle est, blessante et véritable. Qu'y avait-il de mal à se laisser tenter par la solution de facilité, pour une fois? Ce n'est pas comme si je m'y résolvais à tout les coups. J'avais tenté. Une fois, deux fois, trois fois, et encore. Le destin rattrape ceux qui pensent pouvoir s'en détourner. « Je le sais. Que je vais avoir des regrets, que je vais pas m'y faire, mais.. je me suis battue. Plusieurs fois, déjà. Je vais forcément réessayer de changer mon cursus. Mais j'pourrai pas m'opposer à tout, tout le temps. J'ai ma part de faiblesse, mes limites. » Et ça fait mal, n'est ce pas? De l'admettre. D'admettre que l'on est pas plus doué ou malin qu'un autre être humain. Etre sur le même pied d'égalité. Et se sentir à la fois dominé. La sensation était malsaine, insupportable. De toute manière, je ne pouvais pas revenir en arrière, je ne pouvais pas juste effacer les mots dits, les faits, les gestes, pas encore une fois. J'allais devoir m'y faire, à cette nouvelle vie décidée pour moi, contre moi, sans moi. C'était comme être l'héroïne d'une mauvaise histoire, à qui le romancier ferait vivre des aventures tout aussi dramatiques qu'elles avaient un impact psychologique grandiose sur le personnage. S'il était en vie, souhaiterait-il cela? Il passa alors son bras autour de mes épaules, m'attirant contre lui. Depuis combien de temps ne l'avais-je pas vu, déjà? Un mois, un mois et demi? Et c'était à cela, à parler de mon pauvre avenir, à quoi se résumaient ces "retrouvailles"? Dans tout les cas, tu sais que je serais là pour te soutenir. J'esquissais un sourire. Ce n'est pas comme si j'étais seule, face à l'adversité. Je n'avais jamais été seule, j'en étais consciente. Mais il y a des personnes sur qui l'on peut compter, et d'autres non. « J'imagine que c'est tout ce que je demande. Que tu ne t'en ailles pas. » Certaines personnes me laisseront, d'autres viendront à ma rencontre, pour tout ces changements. Et pourtant, pourtant au fond, rien n'a changé. Ma condition n'a jamais fait ma personne. Un moment de faiblesse, ne me considère pas forcément, comme la plus lâche d'entre tous.
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Despe et Tobias
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Peut être que j'avais tout les défauts du monde et que la plupart des gens me détestaient. Peut être aussi que je n'avais jamais rien fais pour changer les choses. Que j'avais juste laisser mon image de connard s'imposer face aux autres et que maintenant, les gens restaient beaucoup trop sceptique sur mon cas. Peut être même qu'il aurait fallut que je fasse preuve d'un peu plus de sociabilité mais.. Y avait des choses qui ne pouvaient pas changer. Dans mon monde -bien loin des pailettes et des fêtes hors de prix- on avait rien sans rien. Et chaque jour de cette foutu vie, je m'étais battu pour moi, seulement moi. J'avais essayé de me maintenir la tête hors de l'eau avant de lacher. Avant de glisser dans un précipice rythmés par les doutes, les peurs et les reproches. Alors oui, j'acceptais mon statut de mec briseur de coeur, sans éthique et sans sentiment. Euphémisme. J'avais ressentis des choses. Plusieurs. Et je l'avais perdu. Lia était partit à cause des mes caprices, de mes actes de rebéllion, de mon existence surtout. Alors oui, j'étais égoïste ne pensant qu'à ma propre survie au lieu de chercher à rendre ce monde meilleur. A quoi bon ? Trahison, dégoût profond de la nature. Je ne crois plus en rien, sauf en moi. Baisé, humilié. J'ai vécu l'hécatombe me rendant honteusement lamentable. Et dans cette vision d'enfer, elle avait prit sa place, son importance. « Je le sais. Que je vais avoir des regrets, que je vais pas m'y faire, mais.. je me suis battue. Plusieurs fois, déjà. Je vais forcément réessayer de changer mon cursus. Mais j'pourrai pas m'opposer à tout, tout le temps. J'ai ma part de faiblesse, mes limites. » Tout le monde en avait. Tout le monde. Et nos première faiblesses venaient des autres. Dépendre de quelqu'un est la plus grosse escroquerie que le monde est connu. La confiance une pittoresque invention. Un blasphème fait pour assembler les gens entres eux. Pourtant, j'avais confiance en elle parce que je savais que je pouvais y croire. Et peu importait sa lâcheté, ses envies d'abandonner, je serai là. Sûrement dans l'ombre, attendant le moment propice mais.. Je serais là. « J'imagine que c'est tout ce que je demande. Que tu ne t'en ailles pas. » Je la serrai un peu plus fermant les yeux quelques secondes sans pour autant me sentir plus vivant. Bien sûr que je ne m'en irai pas. C'était Despe. Ma Despe. N'importe quel jour, n'importe quel moment. Si elle lançait un S.O.S, je serais recepteur. Parce que parfois, dans la solitude d'une misérable vie, on rencontre ce genre de personne. Les personnes pour qui on ferait tout. Les personnes qui prennent peu à peu leur place nous faisant sentir un peu moin vide, un peu moins froid. Elle était de ceux là. Ce qui compte c'est la force des coups que tu es capable d'encaisser. Ce que tu arrives à endurer tout en gardant la tête haute. Peu importe tes choix, si tu décides de finalement te battre, je me battrai avec toi. Ami. Aussi peut soit-il. Rare était les gens qui comptait. Elle comptait. Je me battrais avec elle s'il le faudrait.
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