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TOBIAS ✗ all friendships are the same, unless if we're talking about ours.

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Certains jours sont blancs, d'autres sont gris, d'autres sont noirs. Et dans ce dégradé je trouvais ma couleur, en ce lundi qui semblait ne pas se vouloir un beau jour. J'étais venue à Cambridge avec de l'espoir plein la tête, le coeur empli de bonheur et un sourire collé sur le visage. Voilà deux jours que j'y étais et je ne souhaitais plus qu'une chose, ne jamais y être revenue. Étendue sur mon canapé, la lettre de ma mère agrafée à quelques autres documents administratifs dans les mains, je poussais un soupir. J'étais profondément agacée par tout ça, et pourtant je n'avais pas, je n'avais plus la force de m'opposer à tout ses désirs égoïstes. Oui, c'était injuste. Mais l'argent fait perdre la tête à ceux qui en sont avide, j'en avais la preuve en la personne de ma mère. Tendant le bras, je reposais les papiers sur ma table basse, avant de voir que mon portable vibrait. Je n'avais pas envie de répondre, pas tout de suite. Mon appartement était plongé dans le noir, n'ayant pas prit le temps d'ouvrir les volets depuis que j'y étais rentrée, donc hier soir. Je n'étais pas du genre défaitiste, mais il fallait avouer que tout ça m'emmerdait au plus haut point, pour ne pas retenir mes mots. Et ce téléphone qui n'arrête pas de vibrer. Dans un élan de motivation, je me levai, en profitait pour rouvrir mes volets, et attrapai mon portable avant d'aller jusqu'à ma chambre, où je comptais me changer, la chaleur des caraïbes n'étant pas exactement la même que celle de Cambridge, qui m'avait, il fallait l'avouer, un peu manqué quand même. Mais je n'eus même pas le temps de regarder qui m'appelait que des coups se firent entendre à ma porte, que j'allais ouvrir sans perdre de temps, un sourire aux lèvres. Qu'importe qui cela pouvait être, il était hors de question de montrer une part de faiblesse le jour de mon retour officiel à Cambridge. Pas la moindre.
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Ma vie était bercée d'indécision et de non dit. J'pense que je ne me rapellais même plus mes vraies motivations pour venir ici. J'venais de passer un été à bosser encore et encore pour être sûre de pouvoir garder mon loyer tandis que tout les autres se dorait la pilule, tranquille sur leur bateau. Encore une fois, il me semblait que les choses étaient bien injuste mais que pouvais-je faire à part garder un oeil critique sur la situation ? Pas grand chose. J'savais que les choses auraient été un peu plus facile en choisissant une confrérie. A commencer par le toit qu'on mettait directement au dessus de nos têtes. Mais non. Je refusais de prendre part à ça. D'être enfermé dans une case et résultat, j'avais rien. Rien sur rien. Et j'pouvais pas dire que j'étais jaloux des autres puisque j'étais habitué à ne posséder que les restes. Différence de classe social. Soupir. Aujourd'hui y avait un truc. J'savais plus quoi mais.. Y avait un truc. Et il m'avait fallut bien une vingtaine de minute avant de m'en rapeller. Le retour de Despe. L'une des rares personnes faisant réellement partit de ma vie. Sauf que rien. Pas un coup de fil, pas un message. Alors j'faisais le premier pas. Sans réponse. J'aimais pas ça. J'bossais pas, elle habitait pas si loin que ça, j'pouvais toujours vérifier si elle était rentrée. Ouais. [...] Devant sa porte, je frappais avant de la voir apparaître dans l'embrasure. Un fin sourire étirait mes lèvres et j'rentrais dans son domaine. J'serais presque vexé de ton silence.
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Dans mon élan, j'en avais oublié les papiers qui trônaient royalement sur ma table, faisant une croix sur un passé indécis et m'assurant un futur tout tracé, futur dont je ne voulais pas. Pourtant, j'étais quand même allée ouvrir la porte, sans me préoccuper du reste, avec ce sourire si habituel sur mon visage. La douce poupée au sourire figé. Devant ma porte se trouvait Tobias, et dans les secondes qui suivirent, c'est dans mon appartement qu'il se trouvait. J'serais presque vexé de ton silence. Refermant la porte, je repensais à ce que j'avais dis, quelques jours avant mon départ du summer camp. J'avais dis, promis même, qu'à mon retour, j'en profiterais pour passer quelques jours avec ceux qui n'étaient pas partis. Quelques jours se transforma peu à peu en "tout le reste de l'été", mais je n'avais contacté personne. Pas depuis samedi, pas depuis mon retour. « Désolée, j'étais un peu crevée avec.. le voyage, et puis tout le reste. » Causer du tort aux autres, voilà une chose qui m'était peu familière. Je ne suis pas une bonne fille, pas sur toute la ligne. Preuve en était qu'aujourd'hui, je ne pouvais plus que mentir, pour ne pas avoir à avouer que j'avais perdu. Perdu face à la bataille où j'avais toujours été nommée vainqueur. Et de cela résultait un changement de nom, de cursus, d'avenir. Toutes ces choses dont je ne veux parler à personne. « Tu vas bien? Tu veux peut-être quelque chose? » demandai-je en jetant un oeil à la cuisine. Ce grand appartement, dans son silence glacial, se remplissait peu à peu d'une vie qu'il n'avait plus connu depuis le début du mois de juillet. Mais c'était agréable de voir quelqu'un, aussi. D'autant plus, quelqu'un que j'appréciais.
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Ouais. Presque. Sauf que je me prenais pas la tête pour si peu. J'étais juste légèrement déçu qu'elle ne m'ait pas appelé. Y avait peu de gens qui comptait dans ma vie. Je m'embarassais pas des sentiments et autre connerie. J'en avais même carrément rien à faire. Mais elle, je l'aimais bien. Peut être parce qu'elle m'avait montrée de l'intérêt. Puis aussi parce qu'elle m'avait aidé sans jamais rien me demander en retour. C'était tout un tas de petit truc en fait. Et quand j'sentais que je perdais pied, c'était toujours vers elle que je me tournais. Elle me jugeait pas. Elle avait vu plus loin que le gros con égocentrique je pouvais être. Elle était passé à travers. C'est ce qui la rendait plus intéressante à mes yeux. « Désolée, j'étais un peu crevée avec.. le voyage, et puis tout le reste. » Mmh. J'relevais pas mais elle mentait. Y avait autre qui n'allait pas et j'pouvais le sentir. C'était comme un don chez moi. J'percevais ce genre de chose. Et si parfois, l'empathie était plus un fardeau qu'autre chose, ça pouvait aussi être réellement utile. « Tu vas bien? Tu veux peut-être quelque chose? » L'air absent, j'finissais par me laisser tomber sur son canapé ne prêtant aucune attention au fouillis se trouvant sur la table. Les gens reviennent, les affaires reprennent. J'pouvais pas être plus réjoui que maintenant. Enfin j'pourrais avoir un peu plus de tune. Surtout avec les Mathers. De vrai drogués ceux là. Un truc fort de préférence ouais.
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J'étais là, debout dans mon propre appartement, à balayer d'un regard les environs. Je n'avais pas posé les pieds ici depuis plus d'un mois, et étrangement, j'avais l'impression de ne jamais avoir quitté cet endroit. Et tandis que je répondais à ses premières paroles, je poursuivais sur une question. Et lui prit place sur mon canapé, ce meuble phare dans tout l'appartement. Le seul presque qui n'ait pas été acheté uniquement pour décorer. Les gens reviennent, les affaires reprennent. Je n'allais pas le contredire, je n'allais pas faire l'enfant prude éperdument choquée, ou faire semblant de ne pas comprendre. C'était Harvard qui fonctionnait ainsi, dans l'ombre de sa réputation d'université parfaitement stable et équilibrée. Je le savais très bien, il n'y avait rien d'étonnant à cela. Un truc fort de préférence ouais. Me tournant en direction de la cuisine, je m'arrêtai à l'encadrement de la porte en pensant à quelque chose. « Comme je viens de rentrer, j'te certifie pas qu'il reste grand chose. » l'informai-je à la volée avant de pénétrer dans la pièce, plongée dans le noir. Les volets ouverts, j'ouvrais le placard spécialement conçu pour recevoir des bouteilles. Travaillant dans un bar, il m'arrivait de temps à autre de ramener, ou d'emmener certaines bouteilles d'un endroit à un autre; là était la raison de leur présence ici, elles n'étant certainement pas là pour ma satisfaction personnelle. Attrapant les trois seules présentes, je refermais le placard et retournai dans le salon où je les posais sur la table, dans un coin qui n'était pas encore recouvert par un bordel sans pareil. « Comme je te l'avais dit, il me reste plus grand chose. » soupirai-je. De toute manière, ça n'avait pas de réelle importance.
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Comme d'habitude. Peut être que les Mathers auraient pu me convenir en tant que confrérie en fait. Drogués, alcoolique, fêtard. J'aurais certainement eu ma place dans cet endroit, et aucun souci de loyer aussi. Mais c'était trop secte pour moi puis, j'avais aucune envie de partager ma chambre avec qui que ce soit. J'aimais bien trop ma solitude pour me prendre la tête avec un potentiel colocataire. Et de toute manière, ça serait partit en vrille bien assez vite. J'avais trop le sang chaud pour rester calme et le moindre truc aurait pu me faire péter un plombs. Ouais, j'étais carrément mieux seul. Pas de doute là dessus. J'me contenterais de ce que t'as. Et pendant qu'elle s'éloignait à la recherche de boisson, je laissais mon regard se perdre sur la décoration de l'endroit. Sympa. Moi, mon chez moi ressemblait plus à un skuat de clochard qu'un appartement mais c'était sûrement à cause du bordel désastreux et des sachets de poudre traînant un peu partout. Peut être qu'un ménage de printemps suffirait à lui donner un nouvel aspect. Sauf que j'aimais bien l'état dans lequel il était. C'était moi. Un gros bordel sans issu. Belle représentation. J'me redressais regardant le tas de papier posé et curiosité oblige, j'pouvais pas m'empêcher d'y jeter un bref coup d'oeil. « Comme je te l'avais dit, il me reste plus grand chose. » Peu importe, ça restait de l'alcool de toute manière. Politique ? Vraiment ?
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J'me contenterais de ce que t'as. Ce n'était pas comme s'il pouvait faire autrement, dans tous les cas. Et d'un aller à la porte j'en prenais désormais un pour ma cuisine, puis retour dans ce salon. Cette pièce spacieuse et pourtant tellement vide. Cet appartement où presque jamais personne ne venait, devait sûrement être considéré comme dix fois trop grand pour moi. Pourtant, j'aimais la sensation d'espace et de liberté. J'avais l'impression de n'être plus enchainée à rien, ici. Mais la réalité rattrapait toujours le bonheur très rapidement. Politique ? Vraiment ? Oui. Non. J'aurai finalement du les retirer, ces papiers. Rapidement, comme on balaie des preuves. Politique, et droit. Les seule filières que je m'étais efforcée d'éviter, dont je m'étais forcée à m'en tenir loin, s'étaient mises d'elles-mêmes sur mon chemin. « Ouais, de la politique. » Je jetai furtivement un oeil au dossier. Comment voulez-vous passer pardessus ça sans un mot? Nouveau nom, nouveau tuteur, nouveau cursus. Et à quel moment m'avait-on demandé mon avis? La vie est injuste, la vie se fout de moi, un peu. « J'pense que je vais galérer. Ce genre de trucs, c'est pas trop pour moi. » dis-je dans un sourire. Fallait bien que je m'efforce à croire que ce sera pas si terrible. La politique, suite de mensonges, d'arguments, de débats. Et puis, il y a moi. Mais j'suis pas du genre à m'apitoyer sur mon sort. A moins qu'on m'y pousse, à moins qu'on m'pousse à bout. « Ah merde, j'ai pas pris de verres. » remarquai-je en regardant les bouteilles sur la table.
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J'étais pas vraiment sûre d'avoir tout compris à ce morceau de papier. La paperasse, ça me dépassait souvent. Mais j'étais pas stupide non plus. Elle changeait de cursus, de nom.. En gros, y avait un truc bizarre. Surtout qu'on était assez proche pour que je sache qu'elle détestait la politique au plus haut point. Ouais, y avait définitivement un truc qui ne tournait pas rond. « Ouais, de la politique. » Qu'on s'entende. J'étais pas du genre à poser des questions. J'aimais pas m'immiscer dans la vie des autres tout comme je n'aimais pas qu'on le fasse avec moi mais là, ça me perturbait un peu. J'comprenais pas. « J'pense que je vais galérer. Ce genre de trucs, c'est pas trop pour moi. » Froncement de sourcils. Pourquoi se réorienter si elle savait d'avance que ça n'allait pas marcher ? Acte stupide. Mais fallait peut être que je prenne les autres éléments en compte. Comme son changement de nom. Est ce qu'elle y était forcée ? C'était souvent ça dans les familles de riche à vrai dire et c'était sûrement cette raison qui m'rendait heureux d'pas faire partit de ce milieu là. Alors le fais pas. J'optais toujours pour les choses simples. J'aimais vraiment pas me prendre la tête et si elle n'aimait pas ce choix, elle n'avait qu'à pas le faire. Pas besoin de se compliquer la vie. « Ah merde, j'ai pas pris de verres. » Ouais. J'men foutais un peu. Boire à la bouteille ça me gênait pas plus que ça. Moi c'était surtout ces papiers qui m'intriguait mais j'voulais pas non plus la pousser à me donner des explications.
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Alors le fais pas. Combien de fois seulement m'étais-je répétée cette phrase dans ma tête? Tu ne veux pas suivre l'exemple de tes parents? Ne le fais pas. Tu ne veux pas faire de médecine? Ne le fais pas. J'avais toujours trouvé le courage de dire non, toujours trouvé le courage de tendre la main devant moi, et de repousser les propositions. Mais cet homme, cet homme,.. il m'avait forcée, obligée à changer ma vie. Ma petite vie, que je pensais pourtant mienne. « J'ai toujours fonctionné comme ça, mais.. ça risque d'être compliqué cette fois. » Des envies d'évasion, voilà ce qui me venait soudainement lorsque je pensais à la rentrée prochaine. Partir, ne plus y aller, dans cette université. C'était la seule chose que je pouvais faire pour contrer totalement les directives familiales. Mais j'suis trop faible pour ça. Lui par exemple, il pourrait s'opposer à ça. On est pas issus du même monde, on a pas la même force. J'avais remarqué l'absence de verres sur la table, mais je ne m'étais pas levée pour aller en chercher. J'étais bien où j'étais. « J'peux plus modifier mon dossier, c'est lui qui m'en empêchera sinon. J'veux pas avoir à quitter Cambridge pour m'être opposée à c'genre de conneries. » Non, certainement pas. Il était hors de question que l'on me fasse quitter Harvard sous seul prétexte que je ne souhaitais pas étudier tel ou tel élément. J'aimais bien trop les personnes avec qui je me trouvais pour soudainement les laisser. Non, plutôt, je les aimais bien trop pour me retrouver loin d'elles.
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Je savais à quel point ça pouvait être indiscret de se glisser dans la vie des gens. De regarder leur intimité. Et c'était clairement ce que je venais de faire en jetant un oeil à ses papiers. Petite erreur mais elle était mon amie. Et j'en avais si peu que parfois, je tentais peut être trop de surprotéger ceux que j'avais. J'pensais pas qu'elle le prendrait mal, elle était pas comme ça Despe. Douce fleur, la plupart du temps agréable avec tout le monde mais qui pouvait s'avérer être le pire des poisons quand on lui causait du tord. C'était cette double personnalité que j'aimais chez elle. Ce côté innocent qui se transformait quand on s'y attendait le moins en véritable arme de guerre. J'voulais vraiment pas empiéter sur son terrain, sur sa vie qui semblait prendre un tournant compliqué. Mais j'voulais pas non plus la laisser seule face à ses doutes. Et je ne la connaissais que trop bien pour savoir qu'elle garderait le silence si je n'osais pas. « J'ai toujours fonctionné comme ça, mais.. ça risque d'être compliqué cette fois. » Elle baissait les bras. Elle baissait juste les bras. S'avouant vaincu avant même d'avoir tenté de livrer bataille. C'était pas elle. C'était pas ma Despe. Ma Despe était une battante qui ne s'effrayait pas devant les obstacles. « J'peux plus modifier mon dossier, c'est lui qui m'en empêchera sinon. J'veux pas avoir à quitter Cambridge pour m'être opposée à c'genre de conneries. » J'comprenais ses doutes. Ses appréhensions. J'avais pas quitté le domicile familial du jour au lendemain sans me poser de question. Je n'avais pas tiré un trait sur ma vie d'antan sans penser au conséquence. Mais tu le regretteras toute ta vie si tu ne fais rien. T'as pas besoin de lui, d'eux. Peu importe. Tu sais te débrouiller par toi même. Fais comme moi, choisi ta vie. Ne les laisse pas te dicter ta conduite.
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