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(+ tobias) maybe it’s not about the happy ending, maybe it’s about the story.

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maybe it’s not about the happy ending, maybe it’s about the story (+ tobias)

Une nouvelle fois, les yeux toujours baissés, tu retrempais tes lèvres dans ton cocktail, prenant à nouveau une longue gorgée. C'était vraiment bon. Du coup, tu étais quand même contente d'être venue ce soir. En plus d'avoir pu goûter à un alcool, tu avais fait la rencontre du charmant barman qui y travaillait. Tu ne te doutais pas une seconde qu'il avait autre chose en tête pour toi. Normal, tu étais trop naïve et innocente pour qu'une telle idée ne puisse qu'effleurer tes pensées. Quand il te dit qu'il allait attendre tes appels, tu te mis à acquiescer vivement. « Je t'appellerais. » C'était une promesse. Par contre, sa remarque sur tes rougeurs semblait presque te prendre en flagrant délit. Bien sûr que non, tu ne pouvais pas tomber aussi facilement amoureuse. Tu venais tout juste de faire sa connaissance. Mais il suffisait de peu pour que tu craques aussi. Et lui, il avait vraiment tout pour que tu tombes facilement dans ses bras. Déjà, il était plus âgé du coup, il te donnait un sentiment de protection. En plus, il était beau et charismatique. Et finalement, il était gentil et agréable. Oui, il était presque parfait. « C'est pas vrai, je te connais pas encore assez. » Mais ton regard fuyant voulais quand même dire qu'il avait un peu raison. Que finalement, tu craquais peut-être déjà un peu pour lui. Oui, tu croyais aux coups de foudre et c'était peut-être ce qui était en train de t'arriver. C'est peut-être lui, ton prince charmant.
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Minnie et Tobias
it's not about the happy ending.

Sourire amusé. La situation tournait vraiment à mon avantage. Elle ne se montrait aucunement résistante et au final, j'avais peut être bien joué dès le début. Trop facile finalement. Mais plaisant. Une manière de montrer que si je le voulais vraiment, je pouvais charmer plus où moins n'importe qui. Même les petites filles de riches croyant à l'amour. Si tu ne le faisais pas, j'me sentirais vexé. Ouais. Comme si j'étais trop impatient de subir ses harcèlements. J'savais pas d'ou je sortais tout ça, vraiment. Mais le plus important était de parvenir à mes fins, alors autant pas chercher plus loin. C'était très bien comme ça. J'te connais pas et je te trouve à mon goût. C'est comme si je craquais pour toi. Ou pas. Mais j'étais un bon menteur. Bien sûr qu'elle allait y croire. J'remettais le paquet de clope dans ma poche quittant le bar. J'traîne pas trop ici après le service. Histoire de profiter de mes repos. Un sourire et je m'approchais d'elle frôlant doucement le coin de ses lèvres avec les miennes. Appel moi.
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maybe it’s not about the happy ending, maybe it’s about the story (+ tobias)

Du coup, à ses mots, tu avais presque envie de te jeter sur ton téléphone la minute où vous vous sépareriez. Mais tu ne pouvais pas. Tu ne voulais pas te faire passer pour une folle furieuse. Ou alors une fille totalement amourachée dès le premier regard. Non, tu allais laisser la règle des trois jours et après, peut-être penseras-tu lui envoyer un message. Déjà, tu te mettais à ressasser des tonnes de scénarios dans ta petite tête alors qu'il était encore devant toi. Mais ça ne dura pas longtemps. Tu lui plaisais. Ces quelques mots firent bondir ton coeur dans ta poitrine. Tu le regardais alors s'approcher de toi. Il allait partir, il avait fini pour ce soir. Tu n'avais pas envie de le laisser partir mais tu ne voulais pas te montrer collante. Alors tu ne fis qu'acquiescer. Puis, sentant son souffle sur ton visage, tu fermais les yeux, profitant de ce doux contact qui ne dura que quelques secondes. Il allait partir. Mais avant. « Attends! » Rapidement, tu sortais ton petit bloc note de ton sac, arracha un petit bout de papier et gribouillais ton numéro dessus. « Au cas où je ne t'aurais pas appelé d'ici-là, si tu as besoin de quelque chose... » Je rougis une nouvelle fois, lui tendant le petit papier. Et de tes yeux brûlants fixés sur son dos, tu le regardais partir. Une fois qu'il disparu de ta vue, tu posais la paume de tes mains sur tes joues, un sourire niais sur la bouche avant de te mettre à sautiller partout comme une folle. Coup de foudre quand tu nous tiens.
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