Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(flashforward) Jeyna - All of me loves all of you, you're my downfall. - Page 3
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(flashforward) Jeyna - All of me loves all of you, you're my downfall.

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Pourquoi est-ce que tout le monde dit que l'argent ne fait pas le bonheur ? Lui en a sensiblement autant que moi, il doit bien savoir qu'il est difficile de s'en passé non ? Surtout qu'il me connait, je ne suis pas la fille qui va acheter des vêtements dans les magasins grande surface en surveillant les soldes. J'ai une personnalité à conserver il me semble. Ça fait le mien en tout cas. Ouais c'est facile à dire que l'argent ne fait pas le bonheur, qu'on peut être heureux sans et se débrouiller et bla bla bla mais quand on est face à la situation c'est différent. J'ai toujours été élevée dans le luxe, dans le monde de la mondanité à fréquenter les plus belles écoles, rouler dans la plus belle voiture avec les plus beaux vêtements dans les plus beaux quartiers tout en voyageant partout à travers le monde dans un jet privé. Pendant 23 ans j'ai été habituée à un certain mode de vie qui m'a toujours plu et du jour au lendemain je devrais abandonner tout ça pour m'aventurer dans une relation pas forcément exclusive avec celui qui par le passé m'avait déjà trompé ? C'est un peu du casino avec ma vie je trouve. Déjà que j'avais renoncée à beaucoup de choses en apprenant que Jasper était mon frère et donc son père le mien, je ne pouvais pas me figurer tout abandonner et devenir une sans-abri rien que pour de stupides sentiments que de toute manière je ne devrais pas ressentir et ce peu importe l'image que ça laissait apercevoir de moi. J'aurais dû faire quoi pour te le faire comprendre ? Te dire que ça me faisait chier que tu vois d'autres filles ? Je l'ai déjà fait, ça. Et quand tu m'as dit que tu avais retrouver la mémoire j'ai cru...Enfin laisse tomber. Je ne voulais pas recommencer sur ce terrain là où je lui disais que j'avais été certaine qu'il se remettrait avec Elia. On l'avait déjà explorer bien assez souvent à mon goût. J'ignorais où ils en étaient tous les deux à vrai dire et ça m'allait comme ça car le savoir ne ferait que briser mon coeur encore plus. Je comprenais sa réaction, la mienne aurait été sensiblement la même avec en prime des larmes, des crises et des baffes. Je n'avais pas le droit de lui demander des choses dont il ne se sentait pas capable et je ne comptais pas le faire non plus. Mais avant de partir il fallait que je sache une chose. Si j'avais refusé de me fiancé, tu crois qu'il y aurait eu une chance qu'on se remette ensemble Théo ? Sa réponse ne serait qu'un énième coup de couteau dans mon coeur mais tant pis elle était importante pour moi. Je m'étais demandée durant tous ces mois s'il ressentait bel et bien des sentiments à mon égard et je voulais entendre quelque chose de plus qu'un je t'aime glissé par accident ou un baiser qui au final n'avait été fait que pour me montrer que j'étais dans la mauvaise direction.
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Ensemble...Elle me parlait d'être ensemble alors que tout ce qu'elle était à la base venue m'annoncer était qu'elle allait se marier avec un autre. Comment pouvait-on à ce point manquer de jugeote ? C'est soit elle voulait l'un, soit elle voulait l'autre mais en aucun cas je ne consentirais à ce qu'elle ait les deux et que je ne passe de ce fait pour un second plateau. «  Ça fait le mien en tout cas. » Heureusement que je la connaissais plus en profondeur que ça et que je savais que sous ses airs de fille glaciale, se trouvait une Leyna gentille et sensible et que finalement peut-être m'aimait-elle comme elle semblait le dire. Mais là...Elle avait juste envie de faire passer l'argent avant le reste et ça me désolait un tant soit peu. Je veux dire, elle valait mieux que ça et moi aussi. Mais non...Elle préférait l’argent que m'avoir et finalement je ne pouvais pas la blâmer car, je n'étais peut-être pas apte à lui donner ce qu'elle voulait, ou du moins, aurait aimé. « Et ton frère...il est au courant ? » Utiliser mot frère que le mot connard m'avait coûté énormément d'efforts, car oui, son demi-frère n'était plus plus ni moins que Jasper, mon ennemi le plus détestable et cela, elle me l'avait apprit de but en blanc lorsque je m'étais battu avec ce dernier et qu'elle avait préféré prendre sa défense que la mienne. Bon d'un côté c'était sa famille je pouvais le comprendre, mais son comportement avait totalement changé vis-à-vis de moi et cela je n'avais pas pu l'encaisser avec facilité. Mais nous nous étions quand même réconciliés durant le Summer Camp c'était déjà pas mal. Puis lorsqu'elle me raconta qu'elle avait cherché à m'avoir tout l'été, je n'avais pas pu me montrer autre chose que sceptique. Je n'avais rien vu et de toute façon elle montrait la même chose à tout le monde. « J'aurais dû faire quoi pour te le faire comprendre ? Te dire que ça me faisait chier que tu vois d'autres filles ? Je l'ai déjà fait, ça. Et quand tu m'as dit que tu avais retrouver la mémoire j'ai cru...Enfin laisse tomber. » Elle avait cru quoi ? Je restais perplexe et hésitant. Mais non, plus j'y réfléchissais et je voyais pas comment elle pu aurait essayé de me convaincre qu'elle me voulait. Alors certes, elle m'avait déjà dit ne pas vouloir que je me rapproche d'autres filles mais elle ne cessait pas d'aller vers d'autres gars, alors je n'y avais vu que du feu et juste de la jalousie de meilleure amie. « Et me le dire tout simplement ?! Jamie, j'ai envie de plus avec toi, c'est pas bien compliqué non ? » dis-je alors avec une pointe de colère mélangé à une pointe d'ironie. Oui punaise, c'était pas si compliqué à prononcer, non ? J'étais limite en colère pour le coup, je devais l'avouer. Puis alors elle prononça une phrase qui me laissa sans voix. « Si j'avais refusé de me fiancé, tu crois qu'il y aurait eu une chance qu'on se remette ensemble Théo ? » Déglutissant péniblement, je la fixais avec des yeux vides, comme si j'étais parti dans la quatrième dimension, entre doutes et pensées, compromis et indécisions. « Je... » Oui mais je quoi ? Je me passais alors une main sur le visage, sentant comme je m'aventurais en terre inconnue et très dangereuse. « Je t'aurais dit oui...Oui Leyna sans hésitation. Si tu serais venue plutôt pour me dire tout cela -sans parler de la partie mariage- je t'aurai dis oui. Pourquoi aurai-je dit non ? Tu me l'as dit toi-même. Tu sais que j'avais des sentiments pour toi... Je ne t'aurais donc pas repousser.. » disais-je avant de marquer une pause. « Mais là, ça me semble trop tard et c'est non. » Oui, car elle avait fait son choix. Elle avait choisi l'argent au lieu d'une autre vie. Son héritage contre l'amour et chacun était fait comme il était, je ne pouvais pas la blâmer. Mais non c'était bel et bien fini. « Bref, je pense que tu devrais partir. »

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« Pas encore... Je voulais que tu sois le premier à savoir. » Est-ce que c'était pour lui faire une faveur que j'avais voulu agir ainsi ? Je n'en sais rien mais je savais que je voulais venir le voir d'abord. Dans un sens je me disais que si j'arrivais à l'affronter lui, je pouvais par la suite affronter n'importe qui d'autre car il était le seul dont la réaction me faisait réellement peur. Autant car je savais que nous allions nous disputer comme ça avait été le cas, autant car j'avais peur de moi. J'ignorais si j'allais être capable d'être assez forte pour tenir le coup cette fois. Mes sentiments pour lui étaient si forts qu'ils pouvaient arriver à tout détruire. Il est vrai que j'aurais pu décider de tout lui déballer durant l'été, être honnête plutôt que de passer mon temps à attendre mais une chose m'en avait empêcher. Cette même peur qui était présente dans mes tripes aujourd'hui. C'est elle qui avait tout détruit entre nous et peu importait combien je regrettais de ne pas avoir fait les premiers pas plus tôt. « Non mais j'avais peur de souffrir à nouveau... » Oui j'avais tellement voulu attendre après le bon moment où j'allais être certaine que tout irait pour le mieux que je m'étais empêcher moi-même d'être heureuse. Chose qui était entièrement entrain de se reproduire puisque je refusais d'abandonner mes fiançailles pour lui. Il ne s'agissait pas seulement de mais de Jorden aussi dans un sens. Avant toute chose je demandai à Théo si nous aurions pu être ensemble sans toute cette histoire farfelue. Il fallait que je prenne conscience de la gravité de mon erreur. Et à nouveau je me mis à pleurer en l'écoutant, non pas pour essayer d'avoir de la pitié de sa part mais car je ne pouvais simplement pas m'en empêcher. Nous aurions été ensemble. Plutôt que de vivre cette déchirure que nous vivions présentement nous aurions été ensemble. Et maintenant il fallait que je parte en laissant derrière moi un coeur qui ne demandait qu'à être aimé en retour. « D'accord. Je veux seulement que de devoir prétendre ne pas t'aimer sera la chose la plus difficile que j'aurai à faire de ma vie. Je suis désolée, pour tout. » Je me permis de m'approcher de lui pour déposer un baiser sur ses lèvres. Un véritable baiser de cinéma, une dernière fois, si ça doit être mon dernier souvenir avec lui autant qu'il soit bien. Suite à cela je me séparai et sans même le regarder je me dirigeai vers la porte de son appartement. Il fallait que je parte immédiatement sinon je changerais d'avis. Adieu Théo, sois heureux c'est tout ce que je demande.
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« Pas encore... Je voulais que tu sois le premier à savoir. » Pourquoi moi ? Pour qu'elle soit encore plus apte à me détruire ce qui me servait de cœur ? Où tout simplement parce qu'elle voulait d'abord connaître ma réaction avant de se précipiter pour le dire à tout le monde ? Et si jamais je n'aurais pas été aussi borné et que j'aurais accepté de la garder avec moi et de devenir un motif officialisation entre nous, comment se seraient passés les choses ? Je n'en avais aucune idée et très franchement si jamais je voulais un jour avancer il fallait que je passe outre ce détail et que je cesse d'y penser. « Quelle délicate attention. » J'avais alors une mine lasse et triste. Je réalisais alors progressivement que la fille que j'aimais aller se marier avec un autre pour son héritage et que je ne faisais rien pour la retenir sachant que je pouvais à mon tour lui offrir tout ce dont elle pouvait avoir besoin. Tout, en y rajoutant mes maladresses et les erreurs que je commettrais en plus. « Non mais j'avais peur de souffrir à nouveau... » Je marquais un petit sourire, ne pouvant contester ce qu'elle me disait car je savais que c'était ce qui pouvait probablement lui arriver si jamais nous décidions de nous mettre ensemble et je pouvais donc parfaitement comprendre pourquoi elle n'avait pas cherché plus que ça à me dire que c'était moi qu'elle voulait. Néanmoins, quand elle me demanda si jamais les choses pourraient se faire entre nous, ma réponse fut limite méchante mais catégorique. C'était oui mais finalement non et d'ailleurs je me sentais tellement blessé que je lui demandais de s'en aller. C'était la première fois que ce genre de phrase s'échappait de ma bouche pour aller en direction de ladite jeune femme. Mais je savais que pour le moment j'avais besoin d'espace et de solitude pour assimiler la nouvelle. Elle s'était de plus remis à pleurer et une boule énorme s'était formée dans ma gorge et je me demandais si à mon tour je n'allais pas craquer. « D'accord. Je veux seulement que de devoir prétendre ne pas t'aimer sera la chose la plus difficile que j'aurai à faire de ma vie. Je suis désolée, pour tout. » me disait-elle d'une voix si touchante qui me fit déglutir difficilement. « C'est moi qui suis désolé de ne pas savoir mieux réagir et de ne jamais avoir compris que c'était moi que tu voulais..Désolé de te faire de la peine. » Et je me serais probablement mis à pleurer si jamais elle ne s'était pas dirigée vers moi afin de m'embrasser d'une façon que je n'oublierais jamais, comme si c'était la dernière fois que telle chose se produirait entre nous. Quand elle se détacha, je me senti plus vide que jamais avec un arrière goût amer sur les lèvres et carrément dans mon intérieur. Puis elle s'éloigna avant de repartir par où elle était arrivée tandis que je m'empêchais de la rappeler pour qu'elle ne revienne vers moi. Quand le bruit de la porte se fit entendre, je m’effondrais sur mon canapé, la tête entre les mains.


FIN
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