Party of the year ¤ Wyatt

Les soirées, y avait que ça de vrai. Alors bien sûr, quand tu avais entendu parler d'une petite fête organisé sur le bateau des Fearless et qu'en plus de ça, ta meilleure amie Honorine t'y avais invitée, tu n'avais pas pu refuser. De toute façon, tu avais besoin de te changer les idées. De voir du monde, de t'amuser et d'arrêter de te comporter en fonction de ce que pourrais dire Zakhar. Un sourire aux lèvres, tu finissais de te préparer, enfilant un simple short et un haut de maillot. Il était probable de finir à l'eau et t'avais pas vraiment besoin de sortir le grand jeu. C'était bien loin des soirées mondaines que tu pouvais connaître. Une dernière touche de rouge à lèvres et le tour était joué. T'attrapais une bouteille histoire de ne pas te ramener les mains vides et partait en direction du lieu de l'évènement. [...] Rapidement, t'arrivais à destination jetant un rapide coup d'oeil aux personnes présente. Pas d'Honorine en vue, pas de Jorden non plus. Mmh. Il n'allait sûrement pas tarder à faire leur apparitions. Posant la bouteille sur un support, tu entrais dans la foule te remplissant directement un verre sans trop savoir quoi faire au milieu de ces personnes que tu ne connaissais pas.

Comment est-ce que j’étais arrivé à cette soirée ? Bonne question. Surtout que cela se passait sur un yacht de riche. La vérité, c’est que j’avais sympathisé avec des mecs d’Harvard et que lesdits gars connaissaient un mec qui possédait une merveille. Pour ce soir, ils avaient organisés une soirée avec tout le gratin des caraïbes. Pour l’occasion, j’avais revêtue une chemise bleu clair et un pantalon léger beige. Il fallait quand même être présentable. Arrivé sur place, j’avais bavardé avec plusieurs personnes différentes. J’avais même rencontré un type qui faisait partie de l’équipe professionnels de Boston tout comme moi. Enfin, je commençais la session à la rentrée. Finalement, je me dirigeais vers le bar pour me prendre un second verre. Ce n’était pas le tout, mais parler donnait envie de boire. Me servant un verre de whisky, mon regard s’arrêtait sur une jeune femme. Plutôt attirante, elle me donnait l’impression d’être perdu au milieu de cette foule. « Difficile de s’y retrouver » disais-je à son attention, un léger sourire aux lèvres.

D'un air distrait tu jaugeais les gens présents sans trop chercher à aller vers eux. L'observation, c'était ton truc. Et tu préférais te faire une première opinion avant de peut être tenter une conversation. Alors, tout en restant contre le bar, t'observais ce qui se passait autour de toi un petit sourire aux lèvres. Il était amusant de les voir rire aux éclats alors que tout le monde savait pertinement que ce n'était qu'hypocrisie. La dure routine des gens friqués. Toujours faire semblant, donner des apparences mais jamais un pet de sincérité. Tu poussais un soupir buvant une gorgée de ton verre. T'aurais du t'y attendre, Honorine n'étais jamais à l'heure. Et pour peu qu'elle est croisée Bentley sur sa route, tu pouvais être sûre qu'elle ne montrerait pas le bout de son nez. Peut importe. « Difficile de s’y retrouver » Tu tournais légèrement la tête regardant le grand brun qui venait de t'adresser la parole. Joli garçon, à peu près dans ton âge, charmeur à ses heures perdues. « Sûrement. » Nouveau sourire. Tu finissais par lui tendre la main avant de reprendre ; « Zoé. »

« Sûrement. » Son ton était vague et je crus pendant un instant, qu’elle allait m’envoyer bouler. D’ailleurs, je le méritais surement. Je n’abordais que très rarement les filles de la sorte, mais que vouliez-vous dire dans ce genre de soirée ? J’allais prendre congé lorsqu’elle m’offrait un sourire tout en me tendant sa main. « Zoé. » Pas courant comme prénom. Surtout que ça se prononçait d’une drôle de manière. J’acceptais sa main en la serrant. Puis, je me présentais à mon tour. « Wyatt » Un faible sourire flottait sur mes lèvres. « Alors Zoé, tu viens d’arriver, non ? » L’approche minable. D’un, je venais de détruire son prénom et de deux, elle allait me prendre pour un gros lourdingue. Seulement, je compatissais pour elle. La jeune femme avait l’air de s’emmerder et actuellement, c’était mon cas. Donc, pourquoi ne pas faire connaissance ? C’était ça ou je rentrais. Et la dernière option ne me tentait pas.

C'était le seul truc que t'avais trouvée à dire. Mais en même temps, il semblait vouloir engager la conversation alors autant commencer par ton prénom non ? Puis pour le reste, ça viendrait certainement au fur et à mesure. Tu te faisais pas vraiment de soucis pour ça. T'étais pas du genre à aller vers les autres mais t'étais pas non plus hyper froide non plus. Et certes, de premier abord, c'était le truc que tu laissais penser mais c'était pas le cas. « Wyatt » Il tendait sa main à ton tour pour te la serrer et tu répondais du tac au tac. « Joli prénom. » En même temps, t'aimais tout les prénoms à consonnances anglaise. Tellement plus jolie que les stupides Sarah, Laurie et autre prénom français. « Alors Zoé, tu viens d’arriver, non ? » Là, tu te mordais la lèvre pour ne pas rire. Ton prénom venait d'être littéralement massacrée. Et tu secouais la tête amusée. « Zoé pas Zoyi. » En même temps, t'avais l'habitude. Les premières fois, personnes ne le prononçait correctement. Et à force, t'avais fini par t'habituer à ça. C'était qu'une différence de prononciation au pire. « Exact. Et que fait un charmant jeune homme comme toi seul ? »

« Zoé pas Zoyi. » Malgré la pénombre, je pouvais voir ses joues se teintés de rouge comme si elle se retenait de rire. Ok, je venais de me planter en beauté. « On se moque pas ! » répondais-je avec un faible rire. « C’est français, non ? » Les français avaient des sons étranges. Voilà pourquoi, je n’avais jamais aimé cette langue. Trop compliqué. « Exact. Et que fait un charmant jeune homme comme toi seul ? » Charmant ? J’arquais un sourcil avec un léger sourire au bord des lèvres. « On m’a invité, mais c’est pas vraiment mon genre de soirée. Trop guindé pour moi » Je ne venais pas de ce milieu. C’est gens et moi, n’avions rien en commun. Buvant une nouvelle lampée de mon verre. « Je t’assure, t’as rien manqué. Je sais pas comment ça se passe dans ce genre de soirée, mais on peut pas dire que c’est l’éclate »

« On se moque pas ! » Sa remarque t'arrachais un nouveau sourire que tu tentais de dissimuler. Tu te moquais pas du tout, tu trouvais juste ça amusant. Tout comme les américains devaient parfois se moquer de ta prononciation. Fallait pas oublier que tu n'étais pas du tout anglaise. « C’est français, non ? » Nouveau sourire. Tu te tournais vers lui lui adressant cette fois un peu plus d'attention. De toute manière tu étais seule, Honorine n'allait pas venir, autant que tu t'occupes non ? Puis il avait pas l'air méchant et plutôt d'agréable compagnie. « Ouais. Je suis française du coup. » T'esquissais un nouveau sourire à sa remarque sur cette soirée. S'il savait que c'était typiquement le genre de soirée que tu fréquentais. Que les gens présents étaient plus ou moins du même milieu social que toi et que par la même occasion, tu étais une petite snob en puissance. « Détrompe toi. Surfait en extérieur, riche en rebondissement à l'intérieur. Ca marche à l'apparence mais la plupart de ces gens ont des secrets qui mérite le détour. » Et tu savais très bien de quoi tu parlais. C'était en connaissance de cause. Ton univers, ton monde. « Tu vois la grande blonde là ? Mannequin de Cartier, totalement innocente en premier abord mais elle couche avec le père de son petit ami. Croustillant comme détail. »

« Ouais. Je suis française du coup. » Ce n’était pas courant de voir des français à Harvard, mais ce n’était pas désagréable non plus. Par la suite, je lui avouais m’ennuyer ferme à cette soirée. Ce à quoi elle me répondait : « Détrompe toi. Surfait en extérieur, riche en rebondissement à l'intérieur. Ca marche à l'apparence mais la plupart de ces gens ont des secrets qui mérite le détour. » Vraiment ? J’avais des amis qui étaient pour la plupart riche, mais ils étaient à mes yeux des exceptions. Quand je regardais la plupart des gens présents, je voyais un monde d’hypocrite. « Tu vois la grande blonde là ? Mannequin de Cartier, totalement innocente en premier abord mais elle couche avec le père de son petit ami. Croustillant comme détail. » C’est bien ce que je pensais. Un univers de pourris. « Ah oué. Ça te dirait de m’en dire un peu plus, mais dans un endroit plus calme ? » On avait du mal à s’entendre avec les gens autour de nous. Discrètement, je prenais une bouteille de champagne sur le bar. « J’ai même une bouteille » disais-je avec ironie. Zoé avait l’air d’être une personne intéressante. A l’entendre, elle me donnait l’impression de faire partie de ce milieu, mais peut-être était-elle une des exceptions que je côtoyais ?

Vous aviez bossé ensemble pendant un temps alors bien sûr, tu connaissais ce genre d'anecdote. Et t'allais certainement pas le garder pour toi puisque tu ne la supportais pas. Puis au moins, tu lui faisais découvrir les secrets mondains même s'il en avait certainement pas grand chose à faire. « Ah oué. Ça te dirait de m’en dire un peu plus, mais dans un endroit plus calme ? » Il ne passait pas par quatre chemin, c'était le cas de le dire. Mais dans tout les cas, ce serait toujours plus intéressant qu'à rester ici. Faire le poteau, c'était pas ton truc et il avait l'air assez divertissant. Après tout, pourquoi ne pas tenter le coup. « J’ai même une bouteille » Un sourire venait étirer tes lèvres alors que tu répliquais : « Jolie prise. Tu m'as convaincu. » Et sans attendre, tu te glissais entre la foule rejoignant le pont principal avant de découvrir un escalier menant certainement à des cabines où autre. « Je serais curieuse de savoir pourquoi tu viens à une soirée où tu méprises les gens. »

Au bout de quelques minutes, je lui avais proposé de me suivre dans un endroit plus calme pour pouvoir parler. Je me doutais qu’elle n’accepterait pas aussi facilement. Pourtant, elle me surprenait en acceptant mon offre. Après tout, je venais de critiquer son monde. « Jolie prise. Tu m'as convaincu. » Ravie, je la regardais prendre les devants en se mêlant à la foule. Sans plus attendre, je plongeais dans la foule pour la rejoindre. Finalement, je débouchais sur une sorte d’escalier entre le pont principal et les cabines. Autrement dit, les escaliers. M’asseyant près d’elle, j’enlevais le bouchon de champagne en argent. La bouteille avait été déjà un peu ouverte et le barman n’avait fait que mettre un bouchon pour éviter que les bulles s’échappent. « Je serais curieuse de savoir pourquoi tu viens à une soirée où tu méprises les gens. » La question qui fâche. La jeune femme avait sans doute mal compris mes dires. Esquissant un sourire, je tournais mon visage vers elle. « Je ne méprise pas les gens. J’ai des amis qui appartiennent à ce genre de milieu. Disons que ce sont ce genre de soirée que je n’apprécie pas, mais comment dire non à des amis ? » Vérité. Il y avait aussi le fait que j’avais eu envie de me changer les idées. M’éloigner de tout ce qui se passait dans ma vie. Comme par exemple, le fait que j’avais rompu avec Torrey et qu’elle me donnait à peine de nouvelles de sa grossesse. « Et toi, pourquoi tu as accepté de me suivre ? »